Le Parti socialiste européen (PSE) s’est dit favorable à ce que les euro-obligations soient inscrites parmi les priorités du prochain sommet européen (28 juin). À la veille du sommet européen informel du 23 mai, les Premiers ministres et dirigeants du PSE se sont réunis à Bruxelles afin de discuter des moyens de promouvoir leur programme de croissance.
Le Président du PSE, Sergei Stanishev, a déclaré: «Le sommet informel aurait dû être un moment décisif pour l’Europe, montrant qu’elle s’engageait résolument dans une politique de croissance progressiste. Si nous voulons rétablir la confiance en Europe, nous devons nous atteler ensemble à l’élaboration d’un programme de croissance durable qui tienne compte de chaque État membre. Les euro-obligations sont conformes à ce principe démocratique fondamental, et sont un outil précieux pour sortir de la crise de la dette». Il a ajouté: «Ces obligations, combinées à une taxe sur les transactions financières et à un renforcement de la Banque européen d’investissement, peuvent contribuer à stabiliser l’UE, à générer de la croissance et à créer des emplois».
S’agissant du débat sur la Grèce, M. Stanishev a souligné que: «Le projet européen est fondé sur la solidarité. Nous nous devons dès lors d’apporter un soutien inconditionnel au peuple grec et d’appuyer le plan d’Evangelos Venizelos, afin de permettre une sortie de crise responsable et progressiste. Maintenant que l’Europe s’engage enfin dans une politique progressiste et qu’une nouvelle dynamique s’installe, la Grèce ne doit pas rater sa chance».
Hannes Swoboda, Président du groupe S&D au PE, a ajouté: «Le Conseil européen du 28 juin doit être décisif pour l’Europe, lui donner une nouvelle orientation fondée sur des politiques alternatives. Des politiques de croissance, d’investissement et d’emploi. Le niveau élevé du chômage dans tous les pays d’Europe, en particulier chez les jeunes, n’est pas seulement inacceptable, il est aussi socialement injuste. La semaine dernière, l’OCDE a approuvé notre appel à des mesures en faveur du renforcement de la croissance et a souligné qu’il était indispensable de procéder à des réformes sociales, de renforcer la BCE et d’investir davantage dans l’éducation et la R&D. Il est de notre devoir de poursuivre sur la voie d’une solution alternative à la crise, et le soutien à notre approche se renforce un peu plus chaque jour».
Les dirigeants du PSE sont convenus de préparer un programme global de croissance et d’investissement en prévision du Conseil européen du 28 juin.
Attendees at the PES Prime Ministers and leaders meeting 23 May 2012:
• Werner Faymann (SPÖ, Austria)
• Elio di Rupo (PS, Belgium)
• Bruno Tobback (SP.A, Belgium)
• Sergei Stanishev (BSP, Bulgaria)
• Hannes Swoboda (leader of S&D EP)
• Zoran Milanovic (SDP, Croatia)
• Yiannakis Omirou (EDEK, Cyprus)
• Bohuslav Sobotka (CSSD, Czech Republic)
• Jean-Marc Ayrault (PS, France)
• Sigmar Gabriel (SPD, Germany)
• Evangelos Venizelos (PASOK, Greece)
• Attila Mesterházy (MSZP, Hungary)
• Laszlo Kapolyi (MSZDP, Hungary)
• Eamon Gilmore (LP, Ireland)
• Pier Luigi Bersani (PD, Italy)
• Riccardo Nencini (PSI, Italy)
• Alex Bodry (LSAP, Luxembourg)
• Jean Asselborn (LSAP, Luxembourg)
• Diederik Samsom (PvdA, Netherlands)
• Alasdair McDonnell (SDLP, Northern Ireland)
• António José Seguro (PS, Portugal)
• Robert Fico (SMER-SD, Slovak Republic)
• Alfredo Pérez Rubalcaba (PSOE, Spain)
• Hannes Swoboda (S&D Group in the EP)
• Karl-Heinz Lambertz (PES Group in the CoR)
• Martin Schulz (President of the European Parliament)
• Maria Damanaki (European Commissioner)
• Zita Gurmai (PES Women President)
• Kaisa Penny (ECOSY President)
• Philip Cordery (PES General Secretary)
• Massimo D’Alema (FEPS)
• George Papandreou (PASOK & Socialist International)