Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
Me contacter

en savoir plus

 

Trouve

Gauche Républicaine & Socialiste

11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 15:32
NOUVELOBS.COM | 09.03.2010 | 17:29

Interrogée peu avant l'annonce de Nicolas Sarkozy du retour possible de la jeune Marocaine expulsée après avoir porté plainte pour violences, la secrétaire d'Etat à la Famille s'essayait à l'exercice de la justification.


Journée internationale de la Femme oblige, Nicolas Sarkozy a annoncé lundi 8 mars, devant plusieurs associations du collectif lutte contre les violences faites aux femmes, le retour possible, "si elle le souhaite", de Najlae Lhimer. Cette Marocaine sans-papiers de 19 ans avait été expulsée vers le Maroc alors qu'elle tentait de déposer plainte pour coups et blessures contre son frère auprès de la gendarmerie de Montargis dans le Loiret. Manifestement, l'annonce du président de la République était impromptue. En témoignent les déclarations de Nadine Morano, secrétaire d'Etat chargée de la Famille, justifiant l'expulsion de Najlae Lhimer. Une justification empreinte de contre-vérités comme le relève Libération mardi 9 mars. (> Voir la vidéo en intégralité)

"Rien ne s'opposait à son retour au pays"

Interrogé par Jean-Michel Apathie lors de la matinale de RTL, la secrétaire d'Etat chargée de la Famille affirmait que cette jeune femme était "en situation irrégulière", n'avait "ni activité ni formation" et dont "l'ensemble de la famille se trouve au Maroc". Elle surenchérissait en assurant qu'elle avait "vu un médecin" à l'issue duquel " rien ne s'opposait à son retour au pays". En guise d'argument suprême, la secrétaire d'Etat à la Famille, se rapportant à une interview de la jeune femme dans la République du Centre, assurait "qu'elle était plus en sécurité dans son pays, là où se trouve sa famille".

"Je suis heureuse"

Cependant, Najlae Lhimer, qui dit avoir fui le Maroc à 15 ans pour échapper à un mariage forcé, compte en plus du frère chez qui elle vivait et contre qui elle souhaitait déposer plainte, une sœur et un autre frère sur le territoire français.
De même, le Réseau Education sans frontière (RESF) a pu fournir des certificats attestant de ses activités. Scolarisée à Olivet (Loiret), elle est passée par plusieurs étapes de formation, dont celles dispensées par la mission locale de Montargis. Ville dans laquelle elle était également bénévole auprès de la médiathèque.
S'agissant du fait qu'elle aurait "vu un médecin" et donc que "rien ne s'opposait à son retour au pays", un certificat d'interruption de travail de huit jours contredit les dires de la secrétaire d'Etat à la Famille.
Dernière contrevérité, Nadine Morano, citant les déclarations de Najlae Lhimer à la République du Centre, a omis d'ajouter que bien que se sentant protégée, elle se "sentait pas vraiment en sécurité car (sa) famille (n'était) pas loin".
L'annonce du président de la République faite, Nadine Morano a mis de côté son plaidoyer complètement bancal pour se réjouir, finalement, du retour possible de Najlae Lhimer. "Je n'ai pas le mots pour dire combien je suis heureuse", a-t-elle alors déclaré sans sourciller.

(Nouvelobs.com)
Partager cet article
Repost0

commentaires