On savait que Monsieur Olivier Régis, UMP réactionnaire depuis peu déguisé en UDI réactionnaire, voulait empêcher l'aménagement d'un véritable centre ville pour les Bezonnais ! Il a menti sur le coût de la mairie en construction ou sur le parc Bettencourt. Il a également démontré son incompétence en terme de gestion locale en ne comprenant pas comment fonctionnait une ZAC où les financements des aménageurs permettent de réaliser des espaces et des batiments publics aux services des habitants. Incompétence complétée par sa volonté de louer à la place pour faire office d'Hôtel de Ville des bureaux dans des immeubles à vocation économique en construction devant la gare de tramway, pensant utiliser un argent qui n'existerait pas puisqu'il dépend entièrement de la réalisation de la ZAC du centre ville. Une manière de proposer une méthode efficace pour ruiner Bezons (dépenser un argent que l'on n'a pas et handicaper le développement économique de la ville). A ce niveau de confusionnisme, on peut se dire que c'est de l'art.
Mais que ce représentant de la droite dure (qui milite pour que les chômeurs travaillent gratuitement dans les entreprises) exploite honteusement contre le projet d'Hôtel de Ville une situation humainement difficile est ignoble.
Que se passe-t-il réellement ?
Un très vieux pavillon est situé dans le périmètre d'aménagement du centre ville. Une enquête publique a mis au jour les conditions de vie des occupants. En accord avec l'avis du commissaire enquêteur et du Préfet du Val-d'Oise, le conseil municipal du 11 décembre 2013 - auquel n'ont pas daigné participer O. Régis et ses amis - a pris en compte la situation de la famille qui y réside.
Ainsi, contrairement à ce que dit O. Régis, il n'y a pas d'avis d'expulsion.
Reprenant l'avis du commissaire enquêteur : Pour Monsieur K. domicilié 12 bd Gabriel-Péri: "compte tenu de l'état de santé de Monsieur, il est décidé d'un moratoire sur cette acquisition au moins jusqu'en 2017 [en clair, cet achat est suspendu] si aucune solution d'accompagnement plus précoce n'était retenue pour Monsieur ou Madame ou leurs ayants droits".
La prétendue générosité d'O Régis a ses limites Dans les messages qu'il envoie à ses partisans, ce candidat de droite va même jusqu'à déclarer : "Défendons la famille jusqu'au 23 mars [date du 1er tour des élections] cette action nous assurera la victoire".
O. Régis est décidément prêt à tout pour grapiller quelques voix. Il tente une exploitation politicienne d'une situation humaine douloureuse, mais il paraît évident que vu l'état du pavillon c'est la solution du relogement dans des conditions décentes qui sera la solution et pas de confire la ville dans certains habitats dégradés.
Frédéric FARAVEL