Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Plus de 300 personnes, venues de tout le département se sont retrouvées le 25 janvier à Villiers le Bel à l’occasion des voeux de la fédération du Parti Socialiste du Val d’Oise. A cette occasion les adhérent (e)s, sympathisant(e)s du Parti socialiste, les partenaires et la gauche se sont retrouvés autour de leurs candidats et de la tête de liste aux régionales,Jean-Paul Huchon.
De nombreuses prises de parole ont rythmé cette soirée, et le sentiment général permet de penser que les conditions d’une victoire de la gauche sont réunies mais qu’en plus cette victoire est absolument nécessaire pour envoyer un signal clair au gouvernement, et marquer ainsi un point d’étape décisif dans la perspective de 2012. "Il s’agit d’une mini-présidentielle dans une région de douze milions d’habitants", a rappelé Jean-Paul Huchon qui a salué la présence de Robert Hue à ses côtés dans cette campagne
Les parlementaires par la voix de Raymonde le Texier, le Maire de Villier le Bel, Didier Vaillant, le Président du Conseil général, Didier Arnal, Ali Soumare, tête de liste pour le Val d’Oise, Dominique Lefebvre, 1er secrétaire fédéral, Maire de Cergy et président de l’Agglomération de Cergy-Pontoise, ont tous souligné l’engagement commun de rassemblement et de mobilisation pour gagner en mars 2010.
Enfin Jean Paul Huchon, a pour sa part rappelé dans un discours volontaire, déterminé et sincère les enjeux essentiels de cette élection, tout en insistant sur les valeurs dont la gauche et le Parti Socialiste sont particulièrement dépositaires, dans une période où l’unité et la rassemblement sont plus que jamais nécessaires. La campagne est désormais lancée !
100 cafés-débats ...
….un café-débat près de chez vous !
Dans le cadre de l'opération "100 cafés-débats en Ile-de-France!", le MJS 95 co-organise un café-débat, sur le thème de l'emploi des jeunes:
Samedi 23 janvier à 13 h 00
Au café
Les délices de Cappadoce
27 rue Montdétour à CERGY St Christophe
(rendez-vous 12h30, gare RER de Cergy Saint-Christophe)
En présence de
Ali Soumaré, Tête de liste du Val d’Oise, Candidat Gauche unie
Laurent Dumond, Conseiller régional, Candidat Gauche unie
Céline Pina, Adjointe au maire de Jouy-le-Moutier, Candidate Gauche unie
Estelle Carron, Conseillère municipale Eragny, Candidate de la Gauche unie
Frédéric Faravel, Secrétaire fédéral du PS95, Candidat de la Gauche unie
Venez nombreux !
Le jour où Olivier Besancenot annonçait sa candidature comme tête de liste en Ile-de-France, une autre figure du NPA annonçait son retrait de la campagne. Leila Chaibi, chef de file médiatique de l’Appel et la pioche, un collectif qui organise des pique-niques sauvages dans les supermarchés, critique vertement l’attitude de son parti et surtout son refus d’une alliance avec le Front de gauche.
“Le choix de partir seul aux élections régionales est pour moi l’expression de l’échec du projet NPA”, explique-t-elle sur le site.
La jeune femme, qui est l’une des représentantes de la “minorité unitaire” au NPA, est particulièrement en colère contre le préalable avancé par les amis de M. Besancenot pour des listes unitaires : le refus de participer aux exécutifs régionaux. Un prétexte, assure-t-elle. “En réalité, cette histoire d’exécutifs n’était qu’une excuse pour ne pas faire l’unité. Tout comme, à l’époque des élections européennes, l’argument du “front durable” n’était qu’une excuse pour partir tout seul”, écrit-elle. A ses yeux, le NPA a tout fait pour rompre les négociations.
Cette épisode l’a rendue amère. Et l’interroge sur la sincérité des dirigeants du NPA quand ils parlent d’un “nouveau parti ouvert”. “Si le NPA sert uniquement à appeler à la grève générale de façon incantatoire, pas la peine d’avoir choisi la forme ”parti”, un syndicat aurait fait l’affaire.Si le but du NPA, c’est d’attendre la révolution, je préfère rester couchée d’ici là”, assure-t-elle.
Pour l’heure, comme elle a démissionné de la direction nationale, elle annonce son retrait de la campagne. Et prévient qu’elle se battra à l’intérieur de son parti mais aussi dans les débats de toutes “les composantes de la gauche radicale”.
Sylvia Zappi
Paris, le 19 janvier 2010
Suite au jugement du tribunal d'instance du 5ème arrondissement de Paris, Guillaume Balas, n°2 de la liste Huchon 2010 à Paris, s’est rendu ce matin à la conférence de presse de Jeudi Noir pour transmettre aux membres du collectif une lettre de Jean-Paul Huchon.
Dans cette missive, le Président de la Région Ile-de-France apporte son soutien à Jeudi Noir en précisant : « Je veux dire mon inquiétude et mon incompréhension devant cette sanction de la part de la justice, dès lors que les militants présents ne recherchaient pas d’avantage personnel et n’ont fait subir aucune dégradation au bâtiment. Ce qui est mis en danger à travers vous, c’est la capacité des associations et de la société civile de tenir le rôle de vigie d’alerte qui est indispensable à l’existence d’une véritable démocratie ».
Guillaume Balas a réaffirmé aux membres de l’association l’engagement de la Région en faveur du logement en Ile-de-France.
Voile intégral: le PS opposé à une loi
Par AFP, publié le 07/01/2010 à 10:13 - mis à jour le 07/01/2010 à 08:22
PARIS - Le PS a tranché sur la question du voile intégral, se déclarant contre une loi de "circonstance", malgré les résistances de certains socialistes qui y étaient favorables comme les députés Manuel Valls ou Aurélie Filippetti.
AFP/Archives/Pierre Verdy
Benoît Hamon le 30 décembre 2009 à Paris
"Le Parti socialiste a débattu, il a rappelé des principes : nous sommes totalement opposés à la burqa, la burqa est une prison pour les femmes, dans la République, elle n'a pas sa place mais une loi de circonstance n'aurait pas les effets escomptés", a affirmé mercredi le porte-parole du PS, Benoît Hamon, au lendemain de la réunion hebdomadaire du Bureau national du PS.
Le BN --direction du parti-- a en fait discuté mardi soir un texte, la contribution du PS à la mission parlementaire d'information sur le port du voile intégral.
Ce texte de trois pages qui a été adressé mercredi soir au président de la mission, André Gerin, développe les arguments des socialistes en trois chapitres: "le parti socialiste condamne avec fermeté le port du voile intégral, pratique incompatible avec les valeurs de la République"; "Le parti socialiste préconise une action publique contre le port du voile intégral respectueuse de notre Etat de droit et qui mobilise de façon résolue les principes et les moyens de la République"; "Le parti socialiste refusera toute loi de circonstance, inapplicable", indique le texte transmis à l'AFP.
Si la direction du PS est fermement opposée à la burqa, plusieurs membres divergent sur l'opportunité de légiférer.
Manuel Valls, député-maire d'Evry, se dit toujours favorable à une loi. Il avait signé récemment avec la députée Aurélie Filippetti et Philippe Esnol, maire de Conflans-Saint-Honorine, une tribune plaidant pour le "bannissement" par la loi, du port du voile intégral dans "l'espace public".
"Nous sommes favorables au bannissement pur et simple de ce vêtement dans l'espace public et ses services (mairies, écoles, préfectures, sécurité sociale) mais aussi sur l'ensemble de la voie publique", écrivaient les trois signataires.
Contrairement à ce qu'a déclaré Besson, les débats locaux ont souvent dérapé ou se sont concentrés sur l'islam et l'immigration.
A agiter le chiffon rouge de l'immigration, le gouvernement est parvenu à libérer une xénophobie qu'il leur est désormais difficile de contrôler[1].
Lundi, les grands moyens ont donc été employés par Eric Besson, le ministre de l'Immigration, pour tenter de sauver sinon le « grand » débat sur l'identité nationale, du moins son image sérieusement plombée par des dérapages racistes et par les critiques sévères issues de la droite même.
Face à des journalistes venus en nombre, le ministre n'a rien de moins qu'accusé les médias et la gauche de donner une image fausse du débat en se focalisant sur les dérapages « minoritaires ». A l'appui de ses accusations, une analyse réalisée par l'institut de sondage TNS/Sofres sur 26 000 contributions d'internautes au site dédié [2].
Sauf qu'à la lecture des comptes-rendus parus dans la presse nationale et régionale, les choses ne se sont pas passées aussi bien, loin de là. Rue89 a dressé la carte de France des bides, bugs et dérapages de l'opération lancée par Besson. Un inventaire non exhaustif, des dysfonctionnements constatés dans 45 de 227 débats locaux organisés. (Voir la carte)
► La carte en plein écran [3]
► Intégrez la carte sur votre site ou blog :
Un « immense succès populaire » ?
Eric Besson n'en démordra pas, le débat est un « immense succès populaire » dont « un très grand nombre de Français » s'est emparé.
Evidemment, tout dépend du critère utilisé. Selon un sondage CSA paru le 20 décembre dans Le Parisien/Aujourd'hui en France [4], une majorité de Français (50%) affirmait ne pas être satisfaite de la manière dont se déroule le débat sur l'identité nationale.
Et si le débat occupe bien l'espace médiatique comme l'a souligné Eric Besson, c'est majoritairement pour en rapporter les excès, pourtant niés par le ministre.
Dans la presse locale [5], de nombreux reportages (accessibles depuis la carte ci-dessus) font la part belle à l'ennui ressenti dans les rangs et à des débats sans passion. Enfin, les « jeunes », dont le ministre assure qu'ils débattent, sont désignés par la presse régionale comme étant les grands absents.
Des « dérapages isolés » ?
C'est avec fermeté que le ministre a déclaré : « Le débat n'a pas dérapé. » Pour en finir avec les polémiques sur le sujet, Eric Besson a assuré que la « caricature du défouloir raciste n'avait pas fonctionné », et que l'impression d'une foultitude de dérapages venait sans doute de la focalisation des médias sur « quelques dérapages très isolés ». L'opposition s'est également vue accuser d'enflammer le débat.
Pourtant, en faisant une appréciation rapide des débats locaux organisés depuis novembre, difficile de conclure aux dérapages minoritaires, comme l'a fait Eric Besson.
Au contraire, très peu de dérapages ont été médiatisé -le maire de Gussainville [6], par exemple. Sur une cinquantaine de débats recensés par Rue89, la majorité (pas tous, c'est vrai) ont été pollués par des interventions clairement xénophobes. En voici quelques exemples :
ot ; >le JDD rapporte un débat houleux [8] et les paroles d'une dame au fond de la salle : « Je suis une des seules Noires dans la salle. C'est horrible. J'ai envie de me mettre de la farine sur le visage pour devenir blanche. »
A ces dérapages d'inconnus dont Eric Besson est satisfait qu'ils puissent exprimer leurs avis « tout haut » s'ajoutent ceux des élus et responsables politiques. Lorsqu'en plein débat public, Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la famille, se met à déclarer n'importe quoi pour cadrer un participant xénophobe [9], le dérapage n'est pas anodin :
« Moi, ce que je veux du jeune musulman, quand il est français, c'est qu'il aime son pays, c'est qu'il trouve un travail, c'est qu'il ne parle pas le verlan, qu'il ne mette pas sa casquette à l'envers. »
Son cas n'est pas isolé. Lors d'un reportage au Raincy, plusieurs intervenants se sont totalement lâchés. (Voir la vidéo)
« Pas focalisés sur l'islam et l'immigration » ?
« Le débat n'est pas focalisé sur l'immigration et sur l'islam », a tempêté Eric Besson, fort d'études TNS-Sofres à partir des contributions postées sur le site. Une analyse lexicale de 26 000 contributions sur les 50 000 postées et une analyse « qualitative » de 500 contributions. De quoi parle-t-on ?
Brice Teinturier, directeur général adjoint de TNS-Sofres, a nuancé les conclusions rapides d'Eric Besson :
La transparence affichée lors de cette conférence de presse n'a pas toujours été de mise. En novembre, des textes d'internautes critiques envers le gouvernement avaient été censurés du site officiel [11].
« Pas le débat d'un parti politique » ?
« Toutes les tendances politiques participent de fait au débat », assure Eric Besson, selon lequel les élus de gauche auraient participé dans 50% des réunions locales. Et de citer François Pupponi, député-maire de Sarcelles, participant à l'un des débats :
« Il faut avoir ce débat. Depuis cinquante ans, nous n'avons pas été capables de l'aborder sereinement. On a parqué des populations dans des grands ensembles, comme à Sarcelles et Villiers-le-Bel. »
Là, Eric Besson jubile. Le débat à Sarcelles a été un succès [12] : grosse participation, bonne tenue des débats. Toutefois, il aurait pu citer une autre déclaration [13] de l'élu socialiste :
« Je pense qu'il y a un vrai sujet. Il y a un malaise dans notre pays, il y a un malaise dans les banlieues. Les habitants de ces territoires ne se sentent pas forcément toujours citoyens.
Le débat a été proposé par le gouvernement, on voit bien qu'il y a une opération politique derrière mais je crois qu'il faut reprendre la balle au bond et avoir ce débat. Je pense que le gouvernement sera surpris des résultats, d'ailleurs on l'a entendu ce soir [débat sur l'identité nationale tenu à Sarcelles lundi 14 décembre]. »
Au-delà de certains cas isolés, la majorité des élus de gauche rejettent le débat sur l'identité nationale. Comme une partie de la droite. Loin de « raffermir le lien national » comme le déclare Eric Besson, ce grand déballage à quelques semaines des régionales se fait de plus en plus clivant.
Manifestations, pétitions, appels… se multiplient contre la tenue du débat. A Nantes [14], la préfecture de Loire-Atlantique a annulé son débat sur l'identité nationale, boycotté par les participants.
A droite, Dominique de Villepin, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin, François Baroin, Yazid Sebag… ont fait part de leur désaccord. Des élus UMP ont également pris leur distance avec la position d'Eric Besson. En quittant l'UMP, Hervé de Charette a estimé « qu'on prenait les électeurs pour des billes [15] en lançant cette consultation avant les régionales ». A Bergerac, c'est un conseiller municipal UMP qui [16] a refusé de participer au débat…
Quelques heures avant le grand oral d'Eric Besson, c'était Dominique Paillé, porte-parole de l'UMP, qui appelait à une meilleure organisation du débat :
« Il y a nécessité de ne pas cantonner ce débat à l'immigration mais à regarder ce qui nous rapproche, regarder quel est l'avenir que l'on peut établir en commun, regarder comment on peut faire rayonner la France à l'extérieur. »
Et après ?
A plusieurs reprises, l'excellente couverture médiatique de la presse locale est soulignée par le ministère. Si les débats sont effectivement annoncés, leurs comptes-rendus ne sont pas forcément élogieux et se concluent souvent sur une interrogation : « Tout ça pour quoi ? »
« Personne ne peut répondre », reconnaît Eric Besson. Une loi ? « Il n'y a pas de recherche d'une loi. L'identité nationale ne se décrète pas ».
Lundi soir, un groupe de chercheurs accusait les services d'Eric Besson de « xénophobie ». Appuyant leur dénonciation sur une annexe de la circulaire envoyée par le ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale aux préfets pour l'organisation du grand débat sur l'identité nationale :
Dans une tribune publiée dans Le Monde daté du mardi 24 novembre [1], ces chercheurs ont en effet épinglé un passage du document qui dit ceci :
« Comment éviter l'arrivée sur notre territoire d'étrangers en situation irrégulière, aux conditions de vie précaires génératrices de désordres divers (travail clandestin, délinquance [2]) (…) ? »
Certes, la fin de la question disait : « et entretenant dans une partie de la population la suspicion vis à vis de l'ensemble des étrangers ». Pourtant, malgré cet adoucissant tout relatif, le lien entre délinquance et immigration, qui plus est au moment d'un débat sur « l'identité nationale » et pas sur les sans-papiers, est tout bonnement insupportable aux yeux des auteurs de la tribune. Qui jugent le document « xénophobe » :
« C'est le vieux thème d'extrême-droite, étrangers = délinquance, dissimulé sous le masque de l'apitoiement sur la pauvreté. »
Deux jours plus tard, une visite sur le site officiel consacré à ce fameux débat sur l'identité nationale [3] montre que le passage a disparu. Il existe toujours l'annexe 1.7 correspondant au passage incriminé. Mais, parmi les questions répertoriées à cette entrée, la phrase extraite par les universitaires a disparu. A la place, on trouve une version autrement édulcorée :
« Comment éviter l'arrivée sur notre territoire d'étrangers en situation irrégulière ? »
Le lien avec la délinquance est passé à la trappe. Comme si la vingtaine de signataires parmi lesquels Marie NDiaye[4], Laurent Muchielli [5], Christophe Daadouche, Stéphane Maugendre [6] ou Serge Slama [7] (Gisti) - que vous lisez régulièrement sur Rue89 - avaient rêvé.
Coup de téléphone au cabinet d'Eric Besson, ce jeudi 26 novembre. La conseillère presse du ministre affirme d'abord n'avoir « jamais entendu parler de cette polémique ». On s'étonne : une tribune dans le Monde trois jours plus tôt les taxe tout de même de xénophobie.
Lecture à haute voix du site officiel du débat, qui porte donc la version édulcorée (alors qu'au même moment, sur le site du ministère de l'Immigration, on trouve bien le document d'origine dans la rubrique « Ressources » [8], passage polémique inclus [9], dont il a pour info été retiré après la publication de cet article).
Au bout du fil, on réclame un peu de temps pour vérifier. Puis Franck Supplisson, directeur adjoint du cabinet, rappelle. On se ré-étonne : comment les universitaires peuvent-ils leur reprocher le pont avec la délinquance alors que la copie parait dépourvue de la moindre allusion ? Petit détour par la Shoah et l'inconscient collectif des journalistes pour commencer :
« Je vais vous dire, pourquoi on nous traite de xénophobes. Parce que la caricature de l'Etat policier et xénophobe fonctionne à merveille dans les médias. Le parallèle avec Vichy est une facilité très rentable pour les médias. Ce pays n'assume pas complètement son passé et la Collaboration. »
Quant à la question précise sur le caviardage, il finit par avoir une réponse :
« C'est une décision du ministre en personne qui a décidé de rayer la proposition, la trouvant trop allusive. Il trouvait que mentionner la délinquance orientait trop la réponse. »
Le directeur adjoint du cabinet précise que la modification a eu lieu « peu de temps après le lancement du débat ». Reste que la première version (non caviardée, donc) figure toujours sur le site officiel du ministère.
Pour les auteurs de la tribune publié lundi 23 novembre, le tour de passe-passe est scandaleux. Christophe Daadouche, juriste, a alerté Rue89 :
« Ils n'ont même pas l'honnêteté intellectuelle minimale. Ils n'assument pas leur xénophobie ! »
On note tout de même au passage qu'un extrait, toujours à l'annexe 1.7 du document officiel, n'a pas bougé d'un iota, en revanche. Il est pourtant tout à fait étonnant et dit ceci :
« Faut-il étendre le droit de vote aux élections locales, existant déjà pour les ressortissants des 27 Etats membres de l'Union européenne, à d'autres nationalités, notamment celles des pays qui ont, dans leur histoire, fait partie de notre République ? »
La précision est tout sauf neutre et fait évidemment référence à l'époque des colonies (une erreur historique, d'ailleurs, puisqu'on parlait d'Empire et pas de République pour les colonies). A croire qu'en France, en 2009, quand on est étranger, il vaut mieux être originaire du Sénégal que du Congo belge !