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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

11 avril 2022 1 11 /04 /avril /2022 08:26

L'élection présidentielle rend fou... plus le temps passe, plus le régime de la cinquième république produit ses effets délétères sur notre vie politique. Hier soir, le "vote utile" a joué à plein avec une ampleur inédite et je ne vois pas en quoi il produirait des effets positifs ou des perspectives : hier la plupart des électeurs ont voté dès le 1er tour pour "faire barrage", faire barrage à Macron, faire barrage à Le Pen, faire barrage "aux extrêmes". Le vote d'adhésion a été réduit à la portion congrue et je ne pense pas que ce soit une bonne base pour construire l'avenir. Que peut-on attendre d'une dynamique politique qui conduit à voter pour un(e) candidat(e) que parfois on rejette uniquement pour empêcher un autre que l'on juge pire...? N'oublions pas non plus que l'abstention atteint 26%, 2 points de moins que le record de 2002 mais 4 de plus qu'en 2017... chez les jeunes, dans les catégories populaires, l'abstention reste le "choix" principal (42% d'abstention chez les 18-24 ; 46% d'abstention chez les 25-34), malgré ce que j'ai pu voir dans le bureau de vote où j'officiais hier c'est-à-dire l'arrivée (très) importante de jeunes gens et de personnes qui n'avaient jamais voté afin de répondre à la consigne de vote reçue l'avant veille – là encore pour faire barrage. Tout ça pour ça...

Il est difficile d'en dire plus là-dessus car une analyse rationnelle sur le sujet sera difficilement audible pendant de nombreux mois. Et je crains qu'à la moindre parole un peu dissonante, on ne se prenne des cailloux.

Qu'avons-nous immédiatement devant nous ?

La photo qui illustre cette publication date de 2017, il n'y a pas de raison d'en prendre une autre. Le Président candidat Emmanuel Macron a consciencieusement travaillé à la reproduction de ce duel morbide entre extrême centre libéral-autoritaire et extrême droite national-populiste. Le macronisme et le lepénisme sont le stade terminal du cancer institutionnel de la 5e République sur-présidentialisée (et sans doute que le 3e larron y participe aussi). Mais à avoir travaillé pendant 5 ans à cela pour se garantir une forme d'assurance électorale, le prince président a joué avec nos vies et avec notre avenir... il a joué avec notre avenir car la candidate qu'il a non pas "choisie" – car ce sont les électeurs (tout conditionner médiatiquement qu'ils soient) qui ont fait leur choix – est un danger pour le pays et un danger plus spécifiquement pour la vie d'une large partie de nos concitoyens : depuis 2 ans, Marine Le Pen se construit un vernis "républicain", tout le marketing électoral qu'elle a déployé lors de cette campagne visait à masquer son projet d'extrême droite pour la maquiller en "social-démocrate scandinave" (les éléments de langage de ses portes paroles hier soir sur les plateaux TV et radio étaient des sommets de dissonance cognitive), la campagne d'Eric Zemmour a achevé de la banaliser. Ne nous y trompons pas : elle n'a pas changé, c'est toujours l'amie des fascistes et des néo-nazis qui fréquentent les bals de Vienne où elle a l'habitude de danser avec eux. Mais cette année, elle bénéficiera d'abord d'un score record pour elle-même et de plus de 10% de réserve de voix presque automatiques (Zemmour et Dupont-Aignan) sans compter ceux qui n'ont pas voté pour des candidats d'extrême droite au premier tour mais qui soit sont proches idéologiquement de Marine Le Pen (les électeurs qui apprécient Eric Ciotti), soit sont en colère contre Emmanuel Macron, et il y en a beaucoup (et légitimement), et qui seraient tentés du vote du pire pour exprimer leur colère.

Alors je le dis clairement : oui le risque que Marine Le Pen gagne l'élection présidentielle existe plus que jamais, et si cela se produit, Emmanuel Macron, ses gouvernements et les partis qui le soutiennent en seront totalement et exclusivement responsables. Ils ont matraqué le peuple français pendant 5 ans, faisant reculer les libertés publiques (intégration des principales mesures de l'état d'urgence de 2015 dans le droit commun, loi sécurité globale), les droits sociaux (Ordonnances contre le droit du travail, massacre de l'assurance chômage), faisant exploser les inégalités sociales et réprimant violemment la colère qui en découlait (les "gilets jaunes" le remercient), poursuivant enfin la purge néolibérale qui détruit peu à peu nos services publics – est-il besoin de rappeler l'état de désorganisation générale de l'éducation nationale, de l'école maternelle à l'université, ou de délabrement de l'hôpital public qui aurait pu s'effondrer lors de la crise sanitaire s'il n'y avait eu le dévouement et l'engagement des soignants, alors que Macron et Véran continuaient de fermer des lits et des services...
Que propose Emmanuel Macron pour la suite ? La même chose en pire, puisque sa politique ne changera pas et qu'il a annoncé le recul de l'âge de la retraite à 65 ans, ce qui condamne plusieurs milliers de nos concitoyens à mourir au travail ou à une retraite courte et misérable en mauvaise santé avant de mourir rapidement derrière...

Donc oui Emmanuel Macron le 24 avril 2022 peut perdre face à Marine Le Pen car les Français ont quelques raisons de refuser de voter pour lui. Je conclue donc par un message très clair :

SI EMMANUEL MACRON VEUT ÉVITER À LA FRANCE ET AUX FRANÇAIS LA CATASTROPHE QUE SERAIT L'ÉLECTION DE MARINE LE PEN À LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE, IL DOIT S'ENGAGER SOLENNELLEMENT À NE PAS METTRE EN ŒUVRE LE PROGRAMME QU'IL A ANNONCÉ... IL DEVRAIT MÊME SE RÉSIGNER À INAUGURER LES CHRYSANTHÈMES AVANT DE LAISSER LA PLACE : LA PAIX CIVILE DANS NOTRE PAYS EST À CE PRIX.

Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Coordinateur national des pôles thématiques de la Gauche Républicaine et Socialiste

[NB : je m'attends à recevoir ici ou là quelques messages d'insultes ou violents... c'est comme ça depuis deux ans... L'élection présidentielle rend fou... et c'est pas comme ça qu'on progresse, on l'a vu pendant 5 ans]

la photo date de 2017 ... ben on a la même qu'en 2022 et le troisième du scrutin et quelques autres ont tout fait pour qu'il en soit ainsi...

la photo date de 2017 ... ben on a la même qu'en 2022 et le troisième du scrutin et quelques autres ont tout fait pour qu'il en soit ainsi...

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8 avril 2022 5 08 /04 /avril /2022 14:34
Dimanche, je voterai pour Fabien Roussel à l'élection présidentielle. C'est un choix longuement réfléchi et je vous invite chaleureusement à faire de même. Je fais ce choix par adhésion à cette candidature et au projet qu'elle porte, j'y reviendrai plus bas...
 
Mais je voudrais dire un mot de l'adjuration - qui monte depuis plusieurs jours - au "vote utile"...
 
Je pourrais dire que cet argument est mortifère en soi et qu'il n'a jamais apporté quoi que ce soit de bon : la dernière fois que je m'y suis fait prendre, c'était il y a 15 ans en 2007, car tout militant socialiste, membre du PS alors, que je fus je dus me faire une incroyable violence pour voter Ségolène Royal. On a vu tout le mal qu'elle avait fait pendant la campagne et ensuite en s'appuyant sur capital de ce #voteutile. J'ai juré ensuite de ne plus jamais m'y laisser prendre et si ensuite, en 2012 et en 2017, j'ai choisi de voter pour Jean-Luc Mélenchon c'est par plus grande proximité politique avec le projet qu'il portait à ce moment-là, et dont il a dévié depuis sur plusieurs sujets. Voir ce même "vote utile" devenir le principal argument des insoumis (qu'ils conspuaient encore voici peu) et de certains électeurs qui paniquent en ayant une mémoire de "poisson rouge" pourraient prêter à rire si la situation n'était pas grave. J'ai répondu hier en fin d'après-midi à mon amie Elsa Faucillon qu'il était malheureusement illusoire (si on met de côté le caractère mortifère en soi du vote utile) depuis plusieurs mois et aujourd'hui plus que jamais de parier sur la présence de #Mélenchon au 2nd tour. Le combat pour la présence de la #gauche au 2nd tour a été perdu depuis au moins 2 ans. Aucune des initiatives prises pour créer les conditions d'un accès de la gauche au second tour de l'élection présidentielle, aucune des initiatives prises pour tenter de rassembler la gauche (ce qui suppose de le faire aussi avec les organisations institutionnelles et pas contre elles - grosse erreur ridicule de La Primaire Populaire), ou du moins le camp du progrès, dont la Gauche Républicaine & Socialiste était avec d'autres partie prenante (elle en avait même initiée quelques unes) n’a été suivie… Elles furent systématiquement rejetées, voire consciencieusement sabotées, par les « grosses » organisations (PS, EELV et LFI). Europe Écologie-Les Verts et La France insoumise, notamment, avaient pour objectif conscient d'arriver à peu près à la situation où nous en sommes aujourd'hui, espérant qu'elle leur profite à elles seules. Pari totalement raté pour EELV, mais pari suicidaire pour l'une et l'autre. Et pour nous, car elles nous ont entraînés dans une chute collective : elles ont cloué notre cercueil clou après clou. Aujourd’hui l’argument du vote utile est avant tout entendu à l’extrême-droite, Mélenchon a bien gagné quelques points mais plus le temps passe, plus Marine Le Pen rassemble largement plus d'intention de vote que le leader de la FI rebaptisée "Union Populaire" ("populaire" mais qui rassemble surtout des cadres bourgeois comme l'essentiel des autres organisations politiques ; plus le temps passe, plus cet argument éloigne Mélenchon du 2nd tour, graal déjà improbable devenu impossible. L’autre effet de cet argument, c’est l’assèchement du reste de la gauche. Quel que soit le bout par lequel on le prend le vote utile aboutit à un gâchis et à une stérilité hégémonique. Il conviendrai au regard des dégâts déjà visibles que nous nous concentrions sur les élections législatives pour éviter la débandade générale et pour éviter que le futur et détestable chef de l'Etat qui sortira des urnes le 24 avril prochain n'ait aucune opposition ... mais là encore, non décidément, EELV et LFI refusent toutes discussions et sont convaincues qu'elles régénèreront seules contre tous la vie politique... et elles entretiennent là-aussi leur stratégie suicidaire, car il ne saurait être question de discuter avec ceux qui n'ont pas fait acte de vassalisation. 😓  Sur ce sujet, un dernier mot : amis insoumis qui hantaient les réseaux sociaux, comprenez bien que ce n'est pas par l'insulte ni par l'admonestation que vous gagnerez les voix qui vous manquent...
REVENONS AU FOND DU SUJET !
La France et les Français font face à des maux terribles : les défis à relever sont immenses. Je pense que nous devons les surpasser avec la mobilisation de la société et avec toute la force de l'Etat Républicain... voilà pourquoi tous les discours d'EELV à LFI, en passant par le PS, qui visent à remettre en cause la puissance de celui-ci me sont profondément étrangers. J'ai organisé le travail pour l'élaboration du programme électorale de la Gauche Républicaine et Socialiste (vous le trouverez ici 👉  https://bit.ly/3jiU30o) : ces propositions sont donc ma boussole comme elles le sont pour tous les militants de mon parti. Nous avions choisi très majoritairement de soutenir la candidature d'Arnaud Montebourg à l'automne dernier car il était le plus proche de nous ; après son retrait, le soutien à Fabien Roussel, candidat du PCF - Parti Communiste Français, a fini au sein de la GRS par s'imposer de lui-même, et notre collectif d'animation national en lien avec nos adhérents l'a voté à 93,5%.
Je ne peux que le constater en travaillant depuis plusieurs semaines à publier les points programmatiques qui nous sont communs sur le site de mon parti et sur les réseaux sociaux :
 
✅ notre priorité absolue qui vise à rendre sa dignité au monde du #travail (https://bit.ly/3xaaDHF)!
 
✅ notre plan convergent pour refonder l'#hôpital public et tout notre système de #santé, saccagé par 15 ans de purges néolibérales (https://bit.ly/3uo0Ufj) !
 
✅ notre stratégie pour redonner un avenir à la #jeunesse française, qui ne se limite pas à étendre aux moins de 25 ans le RSA (https://bit.ly/3JnGFSU) !
 
✅ notre feuille de route pour une #école de l'égalité et de l'émancipation républicaine (https://bit.ly/3ulRQrf) !
 
✅ notre attachement sans faille à une #République laïque et sans discriminations, une République qui se rende concrète (https://bit.ly/3v0MEYN) !
 
✅ une stratégie affirmée de réindustrialisation, de relocalisation et du choix du #madeinFrance, qui n'a pas peur des #nationalisations (https://bit.ly/3xiYtwt / https://bit.ly/3LNFCNU) !
 
✅ le choix de faire entrer la France dans une révolution énergétique qui lui permette de sortir du #pétrole et du carbone en moins de 20 ans, ce qui implique par la planification sobriété, énergies renouvelables et #nucléaire, et d'offrir aux plus modestes des Français la capacité d'y participer (https://bit.ly/35ToW8l) !
 
✅ le retour de la #souverainetépopulaire avec une République parlementaire et l'association démocratique des citoyens, mais aussi un Etat garant de l'intérêt général et réellement présent dans la proximité avec des services publics actifs, car sinon tout le reste ne sont que des mots (https://bit.ly/3uk46IO) !
 
✅ La défense de notre système de #retraites avec le droit à 60 ans pour 37,5 annuités de cotisations (https://bit.ly/3DSLN0k) !
 
✅ une refondation radicale de la construction européenne(https://bit.ly/3DQKdMF), enfin !
 
Mais il y a plus avec Fabien Roussel... il y a cette revendication tonitruante que les Français ont droit au bonheur et que la caste qui nous dirige va devoir en rabattre un peu pour nous le céder ! Le sujet c’est le ton, l’état d’esprit, une forme d’intention générale, de générosité et d’optimisme que donne Fabien Roussel à cette campagne terne et morose parce qu’on crève d'avoir perdu tout cela… et qu’on a crevé de voir un programme de gouvernement se transformer en programme de trahison (ça me fait penser à une saillie du canard enchaîné sur le cabinet Herriot du cartel des gauches : « il a tellement respecté son programme qu’il ne l’a pas même touché ».), qu’on a crevé que cela ait détruit notre crédibilité tout court. Parce que Fabien Roussel a parlé de ce qui fait notre vie de tous les jours, la vie de mes voisins à #Bezons, de la volonté d'offrir à nos enfants de bonnes écoles, d'être en sécurité, de ne pas avoir peur pour le lendemain, de ne pas avoir peur de notre capacité à remplir le frigo (et d'avoir à arbitrer si on remplit le réservoir ou le garde manger), de ne pas avoir peur de se ruiner parce qu'on veut profiter et en faire profiter nos famille d'une alimentation de qualité.
 
Voilà tout ce qui me motive de voter Fabien Roussel : cette expression d'une gauche populaire et sincère, d'une gauche républicaine et sociale...
Une gauche qui veut proposer une alternative et pas seulement des éructations vaines ou des lamentations de veille ou de lendemain de soirée électorales. La gauche est à terre ; on pensait qu'on ne pouvait pas faire pire qu'en 2017, Hidalgo, Jadot, Mélenchon, Taubira nous l'ont fait ... Il faudra tout reconstruire pour lutter et puis pour proposer un avenir nouveau aux Français. Je crois que Fabien Roussel ouvre un chemin, qu'on peut emprunter avec lui.
 
DIMANCHE 10 AVRIL, JE VOTERAI FABIEN ROUSSEL ET JE VOUS ENCOURAGE À FAIRE DE MÊME !
DIMANCHE 10 AVRIL JE VOTE FABIEN ROUSSEL, VOTEZ POUR LES JOURS HEUREUX !
DIMANCHE 10 AVRIL JE VOTE FABIEN ROUSSEL, VOTEZ POUR LES JOURS HEUREUX !
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22 mars 2022 2 22 /03 /mars /2022 15:08

J'ai rédigé la note ci-dessous pour la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS) à propos du programme défendu par la GRS, le PCF et leur candidat Fabien Roussel sur l'hôpital public et le système sanitaire français. Cet enjeu devrait être au cœur de la campagne après deux années de crise sanitaire, qui n'est d'ailleurs pas terminée.

Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Coordinateur national des pôles thématiques de la GRS

Les Jours Heureux : Vite un plan pour l’hôpital public et la santé des Français !

La crise sanitaire a mis à jour les terribles dégâts des politiques austéritaires et néolibérales imposées au forceps à l’hôpital public sous les quinquennat de Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron. Pire, pendant les deux dernières années, alors que notre système de santé était exsangue et que les soignants se battaient avec des moyens dérisoires contre le COVID, Emmanuel Macron et ses ministres ont continué à supprimer des lits, des services et à contraindre les budgets sanitaires, ne tirant aucune leçon de la catastrophe dans laquelle ils nous avaient plongés. Qui peut croire aujourd’hui le président candidat quand il affirme qu’il donnera désormais les moyens nécessaires, qu’il recrutera massivement, résorbera les déserts médicaux et amplifiera les mesures d’un Ségur de la Santé qui a terriblement déçu tous les soignants ?!?

La GRS choisit de soutenir Fabien Roussel et son programme des Jours Heureux, car nous portons ensemble le même diagnostic depuis de nombreuses années sur les dégâts sur le système de soin causés par les politiques libérales ; nous portons également les mêmes propositions pour les réparer et refonder les politiques de santé publique :

◾️ 100 000 emplois seront créés dans tous les métiers : infirmier·e·s, aides-soignants, auxiliaires de vie, aides à domicile.
Pour aider au maintien en poste des personnels ou faciliter les recrutements nécessaires, les équipes soignantes seront reconstituées, avec des conditions de travail améliorées, le respect de l’éthique professionnelle, une collaboration au sein des services et des instances représentatives dotées d’un pouvoir de décision.

◾️ Les privatisations des hôpitaux publics seront arrêtées, de même que tous les projets en cours de restructuration des établissements de santé. Un moratoire sera établi avec les élus, professionnels et leurs représentants, y compris pour les établissements et structures relevant de la psychiatrie.
◾️ Il sera mis fin au financement à l’activité (T2A), instauré par Roselyne Bachelot sous Sarkozy en 2009 et systématiquement reconduit par Hollande et Macron. Un budget de fonctionnement couvrira l’ensemble des charges et obligations des établissements, sur la base de l’obligation de moyens et non de résultats. Le financement intégral et immédiat de la dette hospitalière sera assuré.
◾️ Les hôpitaux de proximité seront développés et reconstruits, en les inscrivant dans une politique globale d’aménagement du territoire et d’amélioration de l’accès aux soins. Leur rôle sera redéfini à cet effet, afin qu’ils soient des établissements disposant d’un service d’urgence, d’une maternité de niveau 1, de services de médecine et de chirurgie, et qu’ils bénéficient de services de soins de suite ou de structures pour les personnes âgées, s’adossant à un réseau de centres de santé et à la psychiatrie de secteur.
◾️ Chaque bassin de vie devra disposer d’un établissement de santé, à moins de 30 minutes (en conditions réelles) de transport terrestre du domicile des patients.
◾️ Les Agences régionales de santé seront remplacées par des services régionaux démocratiques de l’État, composés de trois collèges (usagers, professionnels de santé et élus locaux) et ayant en charge trois missions : permettre l’expression des besoins de manière diversifiée ; être le lieu de réponse à ces besoins ; exercer un contrôle démocratique des réponses apportées aux besoins exprimés.
◾️ Les franchises médicales et les participations forfaitaires seront supprimées.
◾️ Les dépassements d’honoraires devront disparaître et le retour à un secteur conventionnel unique sera négocié. Le tiers payant sera généralisé afin qu’il devienne effectif.
◾️ La puissance publique agira contre les déserts médicaux : dans les zones denses, un médecin ne devra s’installer que si un autre part à la retraite (conventionnement sélectif à l’installation). La GRS propose également d’augmenter la Dotation globale de fonctionnement et d’équipement des collectivités locales, au cœur des « déserts médicaux », pour les encourager à embaucher des jeunes médecins ou à prendre en charge une partie du coût des études des étudiants en médecine, avec obligation d’installation pour 5 à 10 ans dans ces collectivités.
◾️ Les centres de santé seront massivement développés.
◾️ Nous mettrons fin réellement au numerus clausus : Les quotas officiels ou officieux pour les formations initiales, médicales comme paramédicales, seront supprimés, des moyens supplémentaires étant donnés aux universités, avec des pré-recrutements ouvrant un pré-salaire aux jeunes pendant leur formation. 12 000 places d’étudiants en médecine seront ouvertes par an (au lieu des 8 000 actuelles).
◾️ Nous proposons également que soient élaborés des contrats de rattrapage des professions médicales et paramédicales dans chaque région et de mettre en place un grand plan de soins palliatifs. Les efforts de rattrapage sanitaire devront être particulièrement intenses dans les Outre Mer ;
◾️ Enfin, il sera mis fin à la mainmise du patronat sur la médecine du travail, et des services de prévention au travail…

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17 février 2022 4 17 /02 /février /2022 11:25

Je partage ici l'entretien accordé par mon ami et camarade Rémi Lefebvre, politiste à l'université Lille 2 et essayiste, au magazine Regards. L’occasion pour lui de présenter son livre à paraître Faut-il désespérer de la gauche ? et de décrypter pourquoi – au-delà des divisions partisanes – la gauche est si faible électoralement en prévision des élections présidentielle et législatives alors que la conscience des inégalités sociales n’a peut-être jamais été aussi fortes. Il faut préciser que la densité de l'entretien n'a pas grand chose à voir avec le titre caricatural choisi par le magazine... je vous invite donc à le regarder jusqu'au bout et à lire ensuite plus bas les quelques commentaires que j'en tire.

Il n’y a peut-être jamais eu depuis 40 ans une telle demande d’égalité et de justice sociale. La gauche en elle-même n’est parallèlement pas si atone intellectuellement, selon Rémi Lefebvre, qu’on veut bien le dire. Elle ne manque pas d’idées (le programme de la GRS et ceux d’autres organisations le démontrent) mais assurément manque de « médiation » pour les défendre. Les idées de gauche existent et circulent dans la société, mais elles ne se transforment pas en adhésion ou en vote pour les différentes organisations qui composent la gauche « institutionnelle ».

La crédibilité de ces idées est devenue par ailleurs problématique : les citoyens qui adhèrent intellectuellement et politiquement à ces propositions considèrent dans le même temps qu’elles ne peuvent être – la plupart du temps – mises en œuvre. Selon Rémi Lefebvre et je le rejoins encore ici, la responsabilité du quinquennat de François Hollande est à ce titre écrasante, car en trahissant ses électeurs par la conduite de politiques sociales-libérales ou néolibérales, il a tué l’idée de gauche, la crédibilité des idées de gauche.

La gauche n’arrive donc plus à imposer sa vision du monde, non plus à convaincre de sa capacité pratique et réelle à agir concrètement pour la mettre en œuvre. Nous devons donc mener une bataille culturelle, sans doute de longue haleine, pour rétablir l’idée que la transformation sociale, la possibilité d’un autre monde, est non seulement souhaitable mais politiquement et concrètement crédible.

Selon, cela passera nécessairement par la reconstruction d’un pôle puissant autour des idées de la gauche républicaine qui devra répondre en priorité aux préoccupations essentielles de nos concitoyens, notamment issus des classes populaires.

Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes et républicains"
Coordinateur national des pôles thématiques de la GRS

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2 février 2022 3 02 /02 /février /2022 13:31

Vous trouverez ci-dessous les tribunes municipales de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes et républicains" qui ont été publiées hier dans le magazine de la ville et sur le site internet de la commune.

Bonne lecture,
Frédéric FARAVEL

Conseiller municipal et communautaire GRS de Bezons
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes et républicains"
Coordinateur national des pôles thématiques de la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS)

Nos tribunes municipales du mois de février 2022
COVID : les moyens d’en sortir

Plus de 400 000 cas positifs par jour… pas un matin sans apprendre que l’enfant du voisin ou le sien est cas contact. Pourtant on peut en sortir.

Mais le gouvernement explique que les communes doivent seules équiper les écoles de détecteurs de CO2 et de purificateurs d’air, équipements très coûteux… résultat : à peine 20 % des classes du pays sont équipées.

Après omicron, un nouveau variant ?

Pour l’éviter, l’humanité entière devrait largement se vacciner ; les vaccins devraient donc être accessibles dans les pays les plus pauvres. C’est possible si on lève les brevets sur les vaccins pour qu’ils n’appartiennent plus aux Labos. Vous pouvez signer la pétition citoyenne européenne https://noprofitonpandemic.eu/fr/ ; la mairie a refusé par 2 fois de s’y associer.

Nos tribunes municipales du mois de février 2022
On a tous le droit de bien manger !

Une association de consommateurs rappelait voici 10 jours ce que nous savions déjà : les prix des fruits et légumes ont bondi de 9% en 2 ans. Respecter les préconisations du Plan national Nutrition Santé coûte entre 450 et 1148€ pour une famille de 4 personnes. Que valent les injonctions à « bien manger » quand trop de nos concitoyens n’arrivent déjà plus à boucler leur budget le 15 du mois ?

Le fait qu’un candidat à l’élection présidentielle [Fabien Roussel] ait été agressé sur les réseaux sociaux pour avoir défendu le pouvoir d’achat des Français afin qu’ils puissent manger « de la viande » et des aliments de qualité en dit long sur les hypocrisies de certains élus.

Si l’on veut retrouver les « Jours Heureux », il faudra voter en avril pour défendre le pouvoir d’achat.

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16 décembre 2021 4 16 /12 /décembre /2021 16:23

La séance du conseil du décembre 14 décembre 2021 a une fois encore été affligeante. Le comportement de la Maire continue d'être méprisant et insultant pour les élus d'opposition qui représentent les deux tiers des suffrages exprimés en juin 2020 ... et pire encore les dossiers présentés sont souvent approximatifs et mal maîtrisés ce qui ne peut que nous inquiéter pour l'avenir.

Frédéric FARAVEL et Florelle PRIO, lors du conseil municipal de Bezons le mardi 14 décembre 2021

Frédéric FARAVEL et Florelle PRIO, lors du conseil municipal de Bezons le mardi 14 décembre 2021

1- MENHAOUARA A FAIT VOTER UNE PREMIÈRE AUGMENTATION D'IMPÔT

Tout le détail du débat en vidéo ci-dessous.
La majorité municipale a voté en faveur de la première augmentation d'impôt de son mandat, après avoir promis que cela ne serait jamais le cas... Elle a accepté sans émettre aucune contestation que la Communauté d'Agglomération Saint Germain Boucles de Seine (Mme Menhaouara y siège au sein de la majorité de droite) lui impose des dépenses supplémentaires en prenant directement dans le portefeuille des Bezonnais. Nous avons voté contre. Car nous nous sommes opposés à la fois au flou du dossier (la municipalité de Bezons est incapable de nous dire quel sera le prélèvement sur les habitants et le dossier de présentation est bourré de fausses informations que la Maire a été contrainte de reconnaître) et à la nature des arbitrages financiers qui conduisent à taxer les Bezonnais. Le financement aurait pu être différent et il est faux de dire que la seule solution alternative était de diminuer les crédits que nous reverse l'agglomération chaque année.
💸

Mise en difficulté sur ce dossier et ayant accepté (elle a voté pour à l'agglomération comme hier soir) une baisse des crédits que l'agglomération reverse à la Ville, la Maire a commencé à s'emporter pour finir par mentir publiquement en affirmant que les élus bezonnais de 2016 à 2020 avaient toujours ces crédits qui désavantagent notre ville et les Bezonnais car ils ne représentent en rien la contribution économique que notre commune apporte à l'agglomération... Sachant pertinemment qu'elle mentait, elle a perdu ses nerfs une nouvelle fois et a demandé une suspension de séance pour se calmer.💸
Nous avons également voté contre des Attributions de compensation défavorables pour notre Ville.

2- LE FONDS DE DOTATION QUE NOUS AVIONS CRÉÉ REND DE GRANDS SERVICES AUX BEZONNAIS

Après avoir mené une campagne diffamatoire sur ce qu'elle prétendait être l'opacité cachant de "supposées malversations" avec le fonds de dotation créé par l'ancienne majorité municipale, Mme Menhaouara a été obligée de reconnaître dès juillet 2020 qu'elle avait raconté n'importe quoi. Le fonds de dotation est d'une transparence parfaite, il n'y a jamais eu aucun détournement comme elle l'avait sous-entendu et cette année encore donc il sert à financer des activités et festivités qui réjouissent les Bezonnais : la Fête Nationale, la course Rives and Run, Bezons ... faites l'été, les animations des fêtes de fin d'année et Rêv'Arts... Nous avons voté pour ! 🤩 🥳

3- DU RETARD DANS L'INSTALLATION DE LA VIDÉOSURVEILLANCE

Nous avions des interrogations sur l'avancée de la mise en place des 30 caméras de vidéosurveillance promise au printemps dernier à grand renfort de communication politique par Mme Menhaouara. Outre le fait qu'il faudra un jour qu'on fasse un véritable bilan sur l'efficacité réelle de ces dispositifs en matière de prévention et de sécurité, nous avons appris que seules 15 des 30 caméras promises seraient installées (et sans doute pas avant le début de l'année 2022 après les avoir annoncées pour 2021) car, bien que la sécurité ait été la délégation de Mme Menhaouara de 2014 à 2020 il semble qu'elle ne savait pas que le fibrage spécifique pour la vidéosurveillance n'était pas achevé sur toute la commune : donc la moitié des 430 000 euros annoncés cette année aura finalement servie à rattraper ce retard qu'elle n'avait pas anticipé.🎥
Les explications et la maîtrise du dossier par son adjoint M. Rebagliato ont été laborieuses (il semblait ne pas savoir que le signalement de la présence de caméras de vidéosurveillance est une obligation légale) ; quant au renforcement de ce qu'il reste du commissariat et des effectifs de police nationale sur la ville, cela piétine.👮‍♀️👮👮‍♂️
Mme Menhaouara a à nouveau refusé de réunir les commissions municipales qui permettraient aux élus d'opposition qui représentent les 2/3 des électeurs d'avoir des informations suffisantes pour exercer leur mandat ; on ne le prend pas pour nous c'est juste du mépris pour les 2/3 des Bezonnais qui n'ont pas voté pour sa liste. Notons au passage que la Maire s'est permise des remarques très déplacée à l'encontre de l'ancien chef de la police municipale, alors qu'elle ne tarissait pas d'éloge sur sa personne quand il était en poste : elle n'a visiblement pas supporté qu'il préfère aller travailler dans une autre commune pour des raisons qu'elle ne veut pas dire non plus...👮‍♀️👮👮‍♂️

Nous avons voté pour la demande de subvention au conseil départemental...

4- FUITE EN AVANT SUR LES DOSSIERS D'URBANISME

Après s'être vantée d'avoir mis au pas en début de mandat les aménageurs (COGEDIM, SADEV, SEQUANO), il semble que la confiance de la Maire sur ces dossiers prend l'eau de toute part... Ainsi au dernier moment, elle a retiré de l'ordre du jour le compte rendu d'activité 2020 (nous sommes fin 2021 !?) de SEQUANO pour la ZAC des "Bords de Seine"... visiblement c'est la panique à bord !🏗

5- LA MUNICIPALITÉ DIVERS DROITE DÉMONTRE À NOUVEAU SON MÉPRIS POUR LES AGENTS MUNICIPAUX

Le gouvernement d'Emmanuel Macron a fait adopter en août 2019 avec Olivier Dussopt la loi de la transformation de la fonction publique qui fait à nouveau des fonctionnaires des boucs émissaires. Elle oblige les collectivités territoriales à augmenter le temps de travail de leurs agents sans augmenter leurs salaires... Il n'y avait évidemment que de mauvaises solutions pour mettre en place cette mesure ignoble, car refuser de l'appliquer revenait à donner les clefs de l'organisation du temps de travail des agents au Préfet qui aurait appliquer ces dispositions dans les pires conditions. Plutôt que d'engager un travail en amont important (l'équipe de Mme Menhaouara a eu 18 mois pour préparer les choses), la municipalité divers droite s'y est prise au dernier moment pour ne pas laisser de marges de manœuvre aux agents et à leurs représentants.
Des solutions existaient pourtant et nous avons fait des propositions lors du conseil (nous mettons ci-dessous la déclaration argumentée de Frédéric Faravel à ce sujet) : Kevin Cuvillier et Nessrine Menhaouara les ont écartés d'un revers de la main alors qu'elles auraient permis un accompagnement moins douloureux pour les agents. La municipalité divers droite se moque des conditions de travail des agents, elle se moque de la prise en compte de la pénibilité, elle se moque du dialogue social, elle se moque de l'argent qu'elle fait perdre aux agents : avec 10 jours de perdus pour les hommes et 11,5 jours pour les femmes, c'est l'équivalent de 560€/an pour un agent payé 1400€/mois qui sont perdus !?! La Maire s'est également permise de menacer implicitement les agents municipaux qui échangeraient avec les élus de l'opposition.

Nous avons voté CONTRE.😡

6- 70 POSTES VACANTS SOIT 10% DES EFFECTIFS MUNICIPAUX MAIS CE N'EST PAS GRAVE !?

Enfin à notre question de savoir quel était le détail des postes vacants parmi les services municipaux, ce qui handicape fortement le travail des agents, Mme Menhaouara nous a expliqué que ce n'était finalement pas très important... Elle a présenté un tableau apocalyptique selon lequel les départs seraient uniquement le fait de personnes à qui on aurait demandé de partir parce qu'ils étaient dangereux ou déloyaux (il y en a, nous le savons, mais ce ne sont là que quelques rares cas individuels)... et pour le reste des départs volontaires et à la retraite : rien à voir selon elle avec l'ambiance de malaise et parfois de peur dont nous avons quelques témoignages parmi les agents.😨😰🤒🤕

18 mois de mandat : le conseil municipal du 14 décembre 2021 démontre la catastrophe Menhaouara et renforce nos inquiétudes

À nouveau donc un conseil lunaire qui nous inquiète pour l'avenir mais nous ne cesserons pas de vous défendre.
Nous vous souhaitons d'excellentes fêtes de fin d'année avec vos proches, dans la Paix et en respectant les consignes de sécurité sanitaire pour ne pas être exposé à de trop nombreuses contaminations au COVID19.

Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes et républicains"

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10 décembre 2021 5 10 /12 /décembre /2021 17:41

La situation politique de notre pays en cette fin d’année 2021 est particulièrement périlleuse et inquiétante. Tout semble s’emboîter pour offrir le Peuple de France aux appétits voraces d’un bloc bourgeois (version libéral-autoritaire avec Emmanuel Macron, version réactionnaire avec Valérie Pécresse) et d’un bloc d’extrême-droite (Zemmour et Le Pen n’ayant pas de véritables différences).

Emmanuel Macron va profiter de sa position institutionnelle et européenne et se déclarera donc candidat le plus tard possible… Il est impératif de rappeler aux Français son bilan catastrophique : reculs des droits sociaux, reculs des libertés publics, perte de pouvoir d’achat pour les classes moyennes et populaires, cadeaux fiscaux à foison pour les plus riches, désindustrialisation et perte de souveraineté économique, casse de l’assurance chômage, casse de l’école publique et errements multiples face à la crise sanitaire : la liste n’est pas exhaustive...

Mais nous devons aussi mettre en garde nos compatriotes sur la boucherie démocratique et sociale qui suivrait une éventuelle réélection d’Emmanuel Macron : comme il n’aura plus de compte à rendre au peuple, ne pouvant prétendre à un 3ème mandat, il engagera un déchaînement de violence sociale inédit. La bourgeoisie d’affaires représentée par Macron et Pécresse, une partie de celle-ci qui s’est ralliée à Zemmour, ne rêve que de mettre à genoux pour le plus longtemps possible les classes populaires et les corps intermédiaires qui peuvent encore faire obstacle à leur prédation. Comme Thatcher avec les mineurs anglais. Marine Le Pen s’en prendrait tout autant aux droits des salariés, avec n’en doutons une violente répression promise aux mobilisations sociales, son pseudo vernis social n’ayant plus d’épaisseur qu’un flop plastique alimentaire.

2022 se jouera autour de la sauvegarde et même du renforcement de notre protection sociale que nous portons ou au contraire de sa mise à mort programmée. C’est cela qu’il faut marteler. Mais il ne suffit pas d’agiter le spectre de l’hypothèse d’une victoire de Le Pen pour le conjurer si l’alternative proposée est une autre forme de catastrophe politique et sociale. Face à ces menaces, c’est un scénario à l’italienne qui se profile : notre camp social effacé dans les urnes… c’est qui est en jeu aujourd’hui c’est l’avenir de la France et la capacité qu’aurait un bloc populaire et républicain, qui n’a pas d’autres relais que les forces de gauche, a lui offrir une perspective d’espoir plutôt qu’un abandon a des fatalités délétères.

Si je suis membre de la Gauche Républicaine et Socialiste, c’est entre autre parce qu’elle a depuis sa fondation toujours appelé toute la gauche à travailler à un « nouveau Front Populaire ». Depuis près de trois ans, nous assistons consternés aux oukases et anathèmes des uns contre les autres dès qu’ils arrivent sur un plateau TV, alors que nous arrivions à les réunir en bonne intelligence lors de nos diverses initiatives que ce soit « Déconfinons Le Débat » ou les Universités de la Gauche Républicaine. L’absurdité fut à son comble quand les mêmes qui n’ont pas de mots assez durs pour s’exclure mutuellement signaient parallèlement ensemble des recours au Conseil Constitutionnel contre les pires lois du quinquennat ou pour initier un référendum d’initiative partagée contre la privatisation d’ADP !…

Alors bien sûr je m'exprime ici à titre personnel, comme citoyen engagé en politique. Mais il est temps de le dire : Ça suffit ! La République Française n’est pas une cour de récréation pour des dirigeants politiques qui s’y disputeraient comme des gamins trop gâtés… Tous savent qu’aucun d’entre eux ne rassemble assez pour survivre au premier tour, mais ils préfèrent maudire le voisin même au prix de la mort de la République !

Il est temps que les uns et les autres prennent leurs responsabilités, devant l’histoire, devant la République, devant le Peuple français ! Soit ils décident de continuer comme avant et ils seront collectivement responsables de la boucherie démocratique et sociale promise ! Soit ils répondent enfin sincèrement aux appels de travail pour élaborer un projet commun pour un gouvernement populaire, républicain, social et écologique… Ce travail aurait encore pu être engagé voici quelques mois lorsque des réunions des différents responsables des organisations de gauche avaient été organisées à l’initiative reconnaissons le de Yannick Jadot. Elles avaient fait long feu, éteintes sous l’amoncellement de mauvaise volonté, d’arrières pensées et de mauvaise foi. Nous n’avons plus le choix ni le temps aujourd’hui : ce qui aurait pu être fait en 4 ans ou en quelques mois devra désormais l’être en quelques semaines !

Attention ! Ne nous y trompons pas, il ne s’agit pas ici d’organiser un casting en départageant les candidats concurrents en lice ou en choisissant une personnalité médiatique et soit disant populaire, dont on verra ensuite qu’elle ne l’était pas tant que cela. La Gauche française est malade du présidentialisme, les institutions de la Vème République l’ont asséchée et elle se complaît trop facilement dans la valse des égos et des nombrils. Le choix d’une primaire et d’un casting c’est à nouveau se condamner à l’échec, car une candidate ou un candidat ne peut convaincre, peut gagner sur sa personne. On crée une dynamique quand on rassemble – ce qui suppose un travail en commun et non une hégémonie artificielle – et quand on propose un projet commun. Les initiatives actuelles font l’impasse sur ce projet commun, ce "Pacte Législatif", quelles que soient leurs bonnes intentions originelles.

Avec mon parti, la Gauche Républicaine et Socialiste, avec Arnaud Montebourg, nous défendons la même ambition de redonner au Peuple français la maîtrise souveraine de son destin, de réparer le pays abîmé par des décennies de politiques libérales et par la crise sanitaire et de redresser son économie en rendant aux travailleurs leur dignité : ce projet qu’il a nommé « La Remontada de la France » est toujours pertinent et nous défendrons ses orientations. Mais comme Arnaud Montebourg et avec Arnaud Montebourg nous voyons les périls qui menacent notre pays et notre camp social. Il faut appeler toutes les organisations politiques de gauche et leurs candidat(e)s, les organisations syndicales, les collectifs citoyens et les associations de défense des libertés à être à la hauteur de l’enjeu, à la hauteur des attentes des Français, à la hauteur de la sauvegarde de la République ! Mettons nous enfin autour de la table, rattrapons le temps perdu et effaçons les occasions manquées ! Travaillons ensemble à construire du commun et à élaborer un projet commun qui pourra rendre espoir au Peuple de gauche et conjurer les menaces qui planent si sombrement sur la France. Le mode de désignation d’une candidate commune ou d’un candidat commun aura peu d’importance ensuite si ce travail est fait.

Entamons maintenant ce travail, c’est notre tâche historique… nous connaissons déjà les conséquences de ne pas vouloir essayer.

Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
Coordinateur national des pôles thématiques de la GRS

5 candidats de gauche : choisiront-ils de s'accorder sur un projet commun que pourrait ensuite porter un candidat commun ? ou offriront-ils la victoire par avance à des droites qui sous leurs différentes sensibilités (libéral-autoritaire, bourgeoise-réactionnaire, pétainiste, national-populiste) détruiront la République ?

5 candidats de gauche : choisiront-ils de s'accorder sur un projet commun que pourrait ensuite porter un candidat commun ? ou offriront-ils la victoire par avance à des droites qui sous leurs différentes sensibilités (libéral-autoritaire, bourgeoise-réactionnaire, pétainiste, national-populiste) détruiront la République ?

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3 décembre 2021 5 03 /12 /décembre /2021 14:07
Nous revenons après quelques jours sur le conseil municipal du mardi 30 novembre 2021. Comme à son habitude, la Maire de Bezons s’est montré particulièrement désagréable et méprisante… rien de nouveau sous le soleil, nous direz-vous ? Mais nous ne nous habituons pas à ce manque de respect de la part d’une première magistrate de notre ville qui devrait au contraire montrer l’exemple.
Il faut croire que cela n’arrivera jamais…
Plusieurs sujets méritent que nous revenions dessus :
 
⚽️ Les activités sportives d’abord :
 
✅ Nous avons voté une diminution de la facturation de certaines activités sportives municipales suite à la suppression de nombreuses séances du fait de la crise sanitaire sur l’année 2020-2021. Ce n’est que justice.
 
💃🎼 Nous nous sommes par contre abstenus sur la délibération qui traitait du niveau de remboursement des activités suspendues de l’École municipale de musique et de danse pour la même année. Il est nécessaire de vous expliquer pourquoi… d’abord notons que quelques informations ont été apportés qui permettront de répondre aux nombreuses familles qui se sont plaintes auprès de nous de l’attitude de la mairie sur ce sujet : le courrier, qui a été envoyé aux familles leur demandant de régler en une seule fois les montants dus, ne concernait que les activités de l’EMMD des 2e et 3e trimestres de l’année 2020-2021 pour lesquels les encaissements n’avaient pas été réalisés et qui avaient été fortement perturbés par la crise sanitaire. Le paiement en 3 fois est donc maintenu pour les inscriptions à l’EMMD sur l’année 2021-2022. Par ailleurs, de nombreuses activités avaient été « oubliées » par la municipalité dans la délibération qui nous avait été soumise au printemps 2021 et il a fallu rattraper cet « oubli »… notons au passage de la Mairie de Bezons considère que des séances réalisées à distance valent souvent autant qu’un véritable cours de musique ou de danse, c’est « innovant » (hem...hem...). Par contre, pour ces activités soumises à un certain niveau de remboursement aux familles (nous mettrons les tableaux en commentaires) sur 2020-2021, il est bien exigé par la Ville un paiement en une seule fois : or même si pour certaines familles, la diminution est parfois importante (jusqu’à 88 % sur certaines activités), il reste la question du cumul des sommes quand plusieurs enfants d’une même fratrie sont concernés et surtout le cumul avec le paiement pour le 1er trimestre 2021-2022, qui tombe aussi avec de nombreuses régularisations fiscales. La facture s’avère donc salée pour certaines familles et la municipalité divers droite prétexte que c’est le Trésor Public qui bloque et exige un paiement en une seule fois. Elle se défausse donc sur le Trésor Public et renvoie les familles vers l’administration fiscale pour qu’elles trouvent un arrangement si nécessaire. C’est un peu facile. Notons d’autre part, que la Ville n’avait donc pas mandat pour exiger le paiement en une seule fois avant le conseil municipal du 30 novembre
💸
. L’argument envoyé à certains « Mais M. Frédéric Faravel l’a voté aussi » était faux à plusieurs titres. Enfin, la précision du paiement en une fois des trimestres en retard de 2020-2021 était bien inscrit dans le dossier de synthèse, mais pas dans le projet de délibération bien que la Maire de Bezons répète à l’envie que c’était le cas. Au regard du grave flou sur ce que l’on nous demandait de voter et des remarques non prises en compte que nous avons exprimées plus, nous nous sommes abstenus.
 
✅ Nous avons voté le passage de la Taxe d’aménagement (TA) de 15 à 20 % sur les grands axes de la commune, taxe qui est versée par les promoteurs et aménageurs au moment où ils signent les permis de construire. 🏗 Nous avions voté contre l’année dernière le passage de 3 à 15 %, jugeant l’augmentation trop brutale et sans visibilité des risques potentiels d’une hausse aussi forte. Cette augmentation n’ayant pas découragé les promoteurs, et jugeant qu’effectivement M. Dominique Lesparre et Mme Nessrine Menhaouara, qui était son adjointe de 2008 à 2020 sans jamais réclamer une telle hausse, auraient sans doute dû relever ce niveau plus tôt, nous avons apporté notre soutien à cette proposition. Là encore, précisons bien le contexte… Outre le fait que Mme Menhaouara ait monopolisé 80 % du temps de parole sur ce dossier (comme durant tout le reste du conseil municipal), elle a fait la démonstration des incohérences de sa politique urbaine : l’augmentation de la TA vise à faire rentrer de l’argent dans les caisses de la ville pour financer équipements et réseaux publics, et elle reproche à M. Lesparre d’avoir mis la Ville en difficulté en ne réclament pas une TA plus élevée (elle n’en a jamais rien dit pendant 12 ans) ; or comme elle a gelé tous les permis de construire et pratique une politique refusant par principe tout développement urbain, la TA passée de 3 à 15 % mi-2020 et passée depuis le 30 novembre de 15 à 20 % sur les grands axes n’a rapporté aucune recette fiscale depuis 18 mois… ! Et avec la poursuite d’une telle politique on se demande bien quand la TA même relevée rapportera quoi que ce soit à la Ville et aux Bezonnais. Mme Menhaouara se transforme donc en « Pérette et le pot au lait », dans la pire version possible de la fable de La Fontaine ! Elle fait croire aux habitants que les mesures qu’elle prend vont faire rentrer l’argent et faire payer les promoteurs : en fait, le reste de sa politique rend cette décision totalement impuissante…
 
⛔️ Nous avons voté contre le rapport d’activité 2020 de la SADEV94. En effet, il suffit de constater les retards catastrophiques dans le Cœur de Ville pour mesurer à quel point la COGEDIM et la SADEV94 mènent Mme Menhaouara en bateau, alors qu’elle s’était vantée de les avoir mis au pas 🏬🏪. En sanctionnant le rapport d’activité 2020 de la SADEV, qui correspond essentiellement aux actions menées depuis juin 2020, nous dénoncions donc également l’inefficacité et les fanfaronnades de la Maire divers droite de Bezons.
 
⛔️ Nous avons voté contre le règlement de mise en œuvre du Télétravail pour le personnel municipal. L’encadrement et le développement du télétravail était une nécessité, nous y sommes favorables. Mais le règlement qui nous a été soumis le 30 novembre vise avant tout à décourager le personnel de s’y engager et la majorité divers droite refuse de mettre en application le « forfait télétravail », somme très modeste qui aurait permis de compenser les dépenses supplémentaires induites chez l’agent municipal qui se met en télétravail un à deux jours par semaine. Nous dénonçons également les sous-entendus malveillants de Monsieur Roullier qui accuse les agents municipaux en télétravail de resquiller : il a été démontré depuis longtemps que la productivité des agents en télétravail est souvent supérieure aux situations habituelles.
 
🤡 Enfin, nous avons refusé de prendre part au vote sur l’octroi d’une indemnité de fonction à Mme Muddho, que la Maire divers droite de Bezons a décidé selon son bon plaisir de nommer déléguée au 3e collège de Bezons : tout le monde aura compris, qu’au-delà d’avoir débauché depuis plusieurs mois Mme Muddho en élargissant sa majorité encore plus à droite, la délégation octroyée à celle-ci est de pure forme car, non seulement ce 3e collège est totalement hypothétique (on ne voit d’ailleurs sur quel terrain il pourrait s’élever à Bezons), mais surtout ce dossier sera géré évidemment en direct par la Maire de Bezons puisque c’est un dossier départemental qu’elle tentera comme (mauvaise) conseillère départementale de Bezons de négocier avec la majorité conservatrice du Conseil départemental du Val-d’Oise. Les noms d’oiseaux échangés ensuite entre Mme Menhaouara et M. Roullier nous indiffèrent. Par contre, Mme Menhaouara s’est laissée aller à un mépris violent vis-à-vis de l’opposition qui nous a amené à réagir 😡 : elle a prétexté de faire des conseils municipaux d’information pour permettre de mettre les dossiers municipaux au grand jour devant les Bezonnais… la transparence à bon dos ! 45 personnes au maximum ont regardé les débats du conseil municipal du 30 novembre ! C’est uniquement un prétexte pour refuser de transmettre les dossiers en amont aux élus de l’opposition et de réunir les commissions municipales (créées l’hiver dernier, elles n’ont jamais été réunies) qui nous permettraient de travailler correctement les dossiers au service des habitants. C’est une obstruction à l’exercice de notre mandat, qui s’explique parce qu’elle s’est convaincue qu’elle représentait à elle seule les Bezonnais, alors qu’à peine 12 % d’entre eux ont voté pour elle. Nous lui avons rappelé qu’une élection municipale n'est pas une partie d'échec à la fin de laquelle un champion est "couronné" le temps d'un mandat... par les suffrages qu'apportent les citoyens ils donnent une légitimité à chacun des élus municipaux : bien que sa liste soit arrivée en tête en juin 2020 et que le système électoral et institutionnel lui donne la majorité (ce que personne ne conteste), nous n'en continuons pas moins à représenter les électrices et les électeurs qui ont porté leurs suffrages sur nos listes, nous les représentons tout en gardant toujours à l'esprit le sens de l'intérêt général. C'est la raison pour laquelle nous ne cesserons de lui rappeler que les différents groupes d'opposition représentent 66% des suffrages exprimés en juin 2020 et que si elle est en charge de la direction politique de notre commune elle devrait respecter un peu plus les élus qui représentent ces 66%. Agir comme elle le fait, c'est mépriser ces 66% des électeurs qui se sont exprimés en juin 2020, quelles que soient les orientations divergentes de leurs votes.
Nous continuerons à agir dans le sens de l'intérêt général et à défendre les Bezonnais.
Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes et républicains"
Retour sur le conseil municipal du 30 novembre 2021
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29 novembre 2021 1 29 /11 /novembre /2021 12:12

Voici le courrier électronique que nous avons adressé ce jour à l'ensemble des élus du conseil municipal.

Nous avons reçu mercredi 24 novembre à 19h33 la convocation du conseil municipal... Nous imaginons que les conseillères et conseillers municipaux membres de la majorité municipale en étaient avertis à l'avance, mais nombre d'entre nous ont découvert le jeudi matin la date et la convocation du conseil municipal. "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes et républicains" a souhaité faire inscrire à l'ordre du jour du conseil municipal une proposition de vœu (que vous trouverez en pièce jointe au format PDF) ; cette proposition a été adressée jeudi 25 novembre 2021 à 17h42 à Madame la Maire... mais le vendredi 26 novembre à 15h05, après relance, nous avons été informés par l'administration que cette proposition ne serait pas inscrite à l'ordre du jour, la Maire considérant qu'elle n'aurait pas été envoyée conformément au règlement intérieur.

Voilà qui est regrettable à plus d'un titre :

1️⃣ en adressant la convocation du conseil à la dernière limite et en soirée, il semble que tout ait été fait pour que l'opposition ne puisse pas être en capacité de soumettre un vœu en conseil municipal...

2️⃣ c'est sans doute le plus important, la proposition de vœu visait à inscrire notre commune en soutien à l'initiative citoyenne européenne demandant la levée des brevets sur les vaccins contre le COVID-19... au moment où notre pays affronte la 5e vague, quelques semaines après le reste de l'Europe, voilà un engagement qui aurait eu du sens... En effet, il devient chaque jour plus évident que la politique de don de vaccins des pays riches vers les pays "pauvres" ne suffira pas à permettre une vaccination large et planétaire, sans laquelle nous serons toujours confrontés à de larges foyers de contamination d'où sortiront de nouveaux variants (comme le tout dernier dit "Omicron).

​"Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes et républicains" regrette donc vivement cette application plus qu'abrupte et contestable d'un règlement intérieur qui couplé à l'habitude prise d'adresser les convocations pour les conseils municipaux au tout dernier moment prive de fait une partie des élus municipaux de leur capacité à contribuer aux décisions municipales. Il semble que cela soit fortement souhaité par Madame la Maire puisque cela fait système avec le fait de ne jamais réunir les commissions municipales ou la conférence des présidents par exemple. C'est particulièrement dommage et attristant.

Afin que chacun puisse mesurer la portée de ce que notre groupe proposait au conseil municipal, nous vous prions de trouver ci-dessous quelques informations sur la démarche... Vous serez ainsi en capacité de vérifier si cela valait la peine de procéder de la sorte...

Nous vous invitons si ce n'est déjà fait à apporter votre soutien à cette initiative citoyenne européenne en signant en ligne : https://noprofitonpandemic.eu/fr/

Florelle Prio et Frédéric Faravel

Conseillers municipaux de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes et républicains"

 

proposition de vœu de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes et républicains" que la Maire de Bezons a refusé d'inscrire à l'ordre du jour du conseil municipal du 30 novembre 2021.

La Maire de Bezons refuse l'inscription d'un vœu sur la levée des brevets sur le vaccins contre le COVID
Quelles sont les demandes de l'ICE ?

1 — La santé pour tous

Nous avons tous droit à la santé. En cas de pandémie, la recherche et les technologies doivent pouvoir être partagées largement, rapidement, à travers le monde. Aucune entreprise privée ne devrait pouvoir décider seule qui a accès aux traitements ou aux vaccins et à quel prix. Les brevets donnent à une seule entreprise le monopole sur des médicaments essentiels. Cela en limite la disponibilité et augmente le coût pour ceux qui en ont besoin.

2 — La transparence maintenant !

Les coûts de production, les financements publics, tout comme l’efficacité et la sécurité des vaccins et des médicaments doivent être publics. Les contrats conclus par les autorités avec les entreprises pharmaceutiques ne peuvent pas rester secrets.

3 — Argent public, contrôle public

La recherche et le développement de vaccins et de traitements a souvent été financé par des fonds publics, l’argent du contribuable. Ce qui a été payé par les citoyens doit appartenir aux citoyens. Nous ne pouvons pas permettre aux grandes multinationales pharmaceutiques de privatiser des technologies de santé.

4 — Pas de profit sur la pandémie

Les grandes multinationales pharmaceutiques ne devraient pas faire de profit sur cette pandémie, au détriment de la santé des gens. Face à une menace collective comme la Covid-19, nous avons besoin de solidarité, pas de profits privés. Des financements publics devraient toujours inclure des garanties sur la disponibilité et le coût des médicaments. Les multinationales pharmaceutiques ne devraient pas être autorisées à piller les systèmes de sécurité sociale.

Qu'est-ce qu'une initiative citoyenne européenne ?

Les citoyens de l’Union européenne ont le droit de s’adresser directement à la Commission européenne via une initiative citoyenne européenne afin de proposer une modification législative concrète. Pour qu’une initiative soit prise en considération par la Commission, l’Initiative doit récolter les signatures d’un million de citoyens à travers l’UE.

Les objectifs spécifiques que nous avons présentés à la Commission européenne sont les suivants :

Vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et notamment ses articles 114, 118 et 168, nous demandons à la Commission de proposer une législation pour :

  • ​veiller à ce que les droits de propriété intellectuelle, brevets compris, n’entravent pas l’accessibilité ou la disponibilité de tout vaccin ou traitement futur contre la COVID-19 ;
  • garantir que la législation de l’UE relative à l’exclusivité des données et à l’exclusivité commerciale ne limite pas l’efficacité immédiate des licences obligatoires délivrées par les États membres ;
  • instaurer des obligations juridiques pour les bénéficiaires de fonds de l’UE en ce qui concerne le partage de connaissances, de propriété intellectuelle et/ou de données sur les technologies de la santé liées à la COVID-19 dans le cadre d’une communauté de brevets ou de technologies ;
  • instaurer des obligations juridiques pour les bénéficiaires de fonds de l’UE en ce qui concerne la transparence relative aux contributions publiques, aux coûts de production ainsi qu’aux clauses garantissant l’accessibilité et le caractère abordable combinées aux licences non exclusives.

Cette ICE a déjà reçu la signature de plusieurs centaines de milliers de citoyens européens, de plusieurs centaines d'organisations (associations, syndicales, politiques, médicales...) de toutes sortes et de collectivités en Europe (dont plusieurs dizaines en France).

La Maire de Bezons refuse l'inscription d'un vœu sur la levée des brevets sur le vaccins contre le COVID
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1 novembre 2021 1 01 /11 /novembre /2021 18:06

Les élus de l’opposition de gauche au sein du conseil municipal de Bezons dénoncent la manœuvre indigne à laquelle s’est livrée, au cours des deux derniers conseils municipaux, Mme Menhaouara concernant la société coopérative HLM AB Habitat.

Lors du conseil municipal du 30 septembre, la Maire de Bezons a annoncé aux élus et à l’audience sa démission du conseil d’administration de la coopérative pour être remplacée par son Premier Adjoint, prétextant son besoin de « prendre du recul » face aux difficultés internes d’ABH. Jugez plutôt : « pour pouvoir prendre un peu plus de hauteur sur ce dossier et de distance, j’ai souhaité démissionner de cette fonction » ; « Moi, je ne souhaite pas participer à cette mascarade, (...) c'est la raison pour laquelle ça m’amène à prendre de la hauteur, prendre du recul sur cette position-là… » ; « à titre personnel je ne suis pas candidate à quoi que ce soit, j’ai déjà beaucoup à faire ». Dans la foulée, elle a refusé d’accorder sur deux dossiers la garantie d’emprunt de la Commune à la coopérative, accusant à demi-mots celle-ci d’être au bord de l’implosion financière. Ces Garanties étaient pourtant nécessaires à la poursuite de sa mission de bailleur social.
Moins de deux semaines plus tard, avec le soutien actif de la droite argenteuillaise, connue pour son combat contre le logement social, et en dépit du vote de sa majorité municipale actant sa démission, Madame Menhaouara est cooptée au sein du conseil d’administration de la coopérative, dont elle voulait tant s’éloigner, et s’est fait élire Présidente de la coopérative AB Habitat !

Nous dénonçons cette duplicité et ce manque de respect envers l’ensemble des Bezonnais.es, devant lesquels elle a annoncé le contraire de ce qu’elle avait l’intention de faire. Les élus, particulièrement ceux de sa propre majorité qu’elle ridiculise ainsi aux yeux de tous, ont été également méprisés. Nous espérons que les quelques élus de gauche qui subsistent dans cette majorité ouvriront les yeux sur les pratiques déloyales et les manipulations dont elle use régulièrement. Rien dans cette affaire n’a été conçu pour répondre aux attentes urgentes des locataires et des salariés d’ABH. Nous sommes donc inquiets de voir accéder à la présidence quelqu’un qui use de telles pratiques : cela n’augure rien de bon pour les Argenteuillais.es et les Bezonnais.es. Nous sommes également inquiets après avoir entendu plusieurs adjointes de la Maire affirmer qu’à l’avenir il ne faudrait plus débattre en conseil municipal de ce qu’il se passe au sein d’AB Habitat…

Les conseillers municipaux de gauche de Bezons resteront vigilants aux côtés des salariés et des locataires d’AB-Habitat pour que cet outil essentiel ne soit pas dévoyé par celle qui désormais affiche clairement, et de manière particulièrement manœuvrière, son alliance avec une droite conservatrice. Avec les locataires, leurs associations et amicales, les syndicats de salariés, nous mènerons le combat pour un logement social digne à Bezons et Argenteuil.

élus de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes et républicains"
Frédéric Faravel, 
Conseiller municipal et communautaire GRS
Florelle Prio, Conseillère municipale PCF
élus du groupe "Avenir de Bezons en commun"
Marjorie Noël, 
Conseillère municipale PCF
Christian Hoerner, Conseiller municipal LFI

Déclaration commune des groupes municipaux « Vivons Bezons » et « Avenir de Bezons en commun » sur les manipulations en cours concernant ABH
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