Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Cette irruption consensuelle de la nécessité du changement est un succès pour le sénateur démocrate de l'Illinois, Barack Obama, qui en a fait son credo en martelant 2 idées-forces : "retrouver la confiance" et "faire de la politique autrement", pour finalement distancer largement, dans son camp, la sénatrice de New York, Hillary Clinton, dans l'Iowa, le 3 janvier. Cela n'en fait pas le vainqueur final, mais il est devenu celui qui détermine le tempo de la campagne.
A beaucoup, particulièrement parmi les jeunes et les "déçus de la politique", M. Obama, 46 ans, paraît inspiré, porteur d'espoir. A ceux qui évoquent son inexpérience, ses partisans rappellent que John Kennedy, l'homme qui avait fait souffler un vent nouveau sur l'Amérique, avait été élu, en 1960, à 43 ans. "Le phénomène Obama est une réalité, écrivait, samedi, Bob Herbert, chroniqueur au New York Times. Il a l'air authentique. Quand il rit, vous avez le sentiment que c'est parce que c'est drôle." Du côté républicain, l'émergence de l'ex-gouverneur de l'Arkansas, Michael Huckabee, qui l'a également emporté dans l'Iowa après avoir critiqué "l'arrogance" américaine en matière de politique étrangère, est venu conforter l'idée que les Américains attendent un nouveau visage autant qu'un homme de convictions.
Samedi avaient lieu les deux derniers débats d'avant scrutin. Change, change, change… Hormis le sénateur républicain de l'Arizona, John McCain, chacun a tenté de démontrer qu'il était incarnait le changement. Mitt Romney, ex-gouverneur du Massachussetts, a tancé ses adversaires : ils feraient bien de ne pas mépriser cet aspect, leur a-t-il lancé ; sinon, M. Obama pourrait réserver au candidat républicain la même surprise que celle que connaît Mme Clinton. Sourire en coin, M. McCain a susurré qu'effectivement, M. Romney est "le candidat du changement". Une partie de la salle a éclaté de rire devant cette allusion au fait que l'ancien gouverneur a changé d'avis plusieurs fois sur divers grands thèmes de la campagne.
Lors du débat démocrate, Mme Clinton a fini par perdre patience. Le changement ? Oui, mais avec quel contenu ? "Changer" les choses, ce n'est pas "discourir", c'est agir, c'est savoir gouverner, a-t-elle clamé. M. Obama a laissé John Edwards, ancien sénateur de Caroline du Nord, répondre : ceux qui critiquent les partisans du changement sont toujours "des tenants du statu quo".
Le scrutin dans le New Hampshire, où les "indépendants" peuvent voter, est déterminant pour plusieurs candidats, et d'abord pour Mme Clinton, distancée par M. Obama dans les sondages. Qu'elle l'emporte finalement, et sa candidature sera relancée.
Qu'elle soit à nouveau devancée, et toute sa stratégie de campagne en pâtira, sachant que M. Edwards a montré, samedi, qu'en cas d'échec personnel, il apportera son soutien, vraisemblablement, au sénateur de l'Illinois. Chez les républicains, M. Romney joue gros. Il avait beaucoup misé sur 2 succès initiaux. Or il a échoué dans l'Iowa. Un nouvel échec pourrait lui être fatal. M. McCain joue également une partie essentielle. Considéré, il y a encore 3 mois, comme ayant perdu toute chance, il attend énormément du scrutin dans le New Hampshire, où il est donné en tête (32% des intentions de vote, contre 24% pour M. Romney). Déjà candidat il y a 8 ans, M. McCain l'avait alors largement emporté, dans cet Etat, avant d'être défait ultérieurement par George Bush. S'il gagnait de nouveau, sa candidature pourrait redevenir d'actualité, même si, à 71 ans, élu depuis 1982, il est, de tous les candidats, le moins à même d'incarner le "changement".
Alors que les précédentes études d'opinion plaçaient les deux principaux prétendants démocrates au coude-à-coude, le sénateur de l'Illinois semble profiter de son succès aux caucus de l'Iowa. Un sondage USA Today/Gallup donne 41% d'intentions de vote à Obama contre 28% à Clinton, tandis que John Edwards, arrivé troisième dans l'Iowa, en obtiendrait 19%.
Une autre enquête, réalisée pour la chaîne de télévision CNN par WMUR, donne 39% à Obama et 29% à la sénatrice de New York. Dans le camp adverse, la course apparaît plus serrée. Le sondage d'USA Today/Gallup accorde 34% à John McCain contre 30% à Mitt Romney et 13% à Mick Huckabee, vainqueur surprise des caucus républicains de l'Iowa.
"SÉPARER LA RHÉTORIQUE DE LA RÉALITÉ"La réponse de M. Obama, qui a enchaîné une demi-douzaine de meetings, a été mordante. "Ce qu'on voit, c'est que Washington en est aux derniers sursauts de la résistance au changement". "On se moque de moi, un de mes adversaires a dit qu'il faudrait arrêter de donner des faux espoirs", a relevé M. Obama. "Des faux espoirs ? quel message on fait passer [en disant ça] ? Est-ce qu'il faudrait se concentrer sur les obstacles qui empêchent de faire ce qu'il faut, plutôt que de les dépasser, de les démolir ? Ce n'est pas comme ça" que les Noirs ont obtenu leurs droits civiques, que l'Amérique a conquis la lune, a encore lancé le sénateur qui aspire à devenir le premier président noir des Etats-Unis.
Si une défaite dans l'Iowa n'a théoriquement rien de disqualifiant, comme l'a montré par le passé l'exemple de Bill Clinton, la sénatrice de New York aurait en revanche la tâche bien difficile en cas de nouvel échec mardi. Après le New Hampshire la campagne se déplacera essentiellement dans le Nevada puis en Caroline du Sud, avant qu'une vingtaine d'Etat fasse leur choix le 5 février.
M. Obama recueille 30% des intentions de vote parmi les démocrates dans cet Etat du Middle West, qui sera le premier à organiser les votes (caucus) pour désigner les candidats de chaque parti le 3 janvier, selon le sondage publié le 19 novembre pour ABC News et le Washington Post . Hillary Clinton arrive deuxième avec 26% des intentions de vote, devant l'ancien candidat démocrate à la vice-présidence John Edwards avec 22%.
Le sondage montre également que la majorité (55%) des électeurs démocrates dans cet Etat sont plus intéressés par "une nouvelle direction et de nouvelles idées" de la part de leur candidat que par des qualités comme la solidité et l'expérience (33%).
Le sondage montre cependant que 39% des personnes interrogées jugent que Hillary Clinton a le plus de chances de remporter l'élection présidentielle face au candidat républicain en novembre 2008, contre 25% pour Barack Obama.
LA QUESTION DE L'IRAK, PREMIER CRITÈRE DE CHOIX
Le sénateur noir de l'Illinois, Barack Obama, se présente lui-même comme le candidat du changement par rapport à une vie politique qu'il juge marquée depuis deux décennies par les divisions et les querelles partisanes. Hillary Clinton insiste de son côté sur sa capacité à diriger les Etats-Unis dès son premier jour à la Maison Blanche, sur le fait qu'elle est la mieux à même d'impulser le changement et sur le manque d'expérience de son rival.
Barack Obama devancerait Hillary Clinton dans l'Iowa
NOUVELOBS.COM | 21.11.2007 | 16:40
Selon un sondage pour ABC News, le sénateur noir de l'Illinois recueille 30% des intentions de vote parmi les démocrates dans cet Etat du Centre Ouest, qui sera le premier à organiser les votes pour désigner les candidats de chaque parti le 3 janvier.
Barack Obama et Hillary Clinton (AP)
M. Giuliani avait deux amis proches : "Mike" et "Bernie". Le premier, Michael Mukasey, est devenu, le 8 novembre, ministre de la justice. L'autre, Bernard Kerik, a été mis en examen le lendemain. Il est accusé d'évasion fiscale et de perception de pots-de-vin d'origine mafieuse. Il plaide non coupable. Alors maire de New York, M. Giuliani avait fait en 2000 de M. Kerik, son ex-garde du corps, le chef de la police. Il a d'abord refusé de se démarquer de son protégé. Réaction de John McCain, un de ses adversaires à l'investiture républicaine : un homme qui "place la fidélité privée au-dessus des faits" est disqualifié pour occuper la magistrature suprême. M. Giuliani a finalement admis avoir commis "l'erreur de ne pas assez vérifier". Depuis, les noms d'autres de ses proches ayant eu affaire à la justice ont été révélés et la presse met en cause son "rapport à l'éthique".
Mme Clinton, elle, ne se dépêtre pas de l'"affaire Hsu". Homme d'affaires d'origine chinoise véreux et mythomane, Norman Hsu, important collecteur de fonds du Parti démocrate, est soupçonné de faillites frauduleuses et d'escroquerie. La candidate démocrate n'est pas seule à avoir bénéficié de ses largesses. Mais lorsque, comme c'est encore arrivé lundi 12 novembre, le Wall Street Journal fait sa "une" sur le financier déchu, c'est elle que cela embarrasse. Car le quotidien économique touche un point qui pourrait devenir sensible : son intégrité. Un sondage récent indique que Mme Clinton est perçue comme la démocrate la plus "expérimentée". Quant à "l'honnêteté", elle reçoit 34% d'opinions favorables, et 43% de défavorables.
UN IMPACT DIFFICILE À MESURER
"L'affaire Kerik est en soi plus grave pour M. Giuliani", estime le lobbyiste Frederick Fucci. Mais, ajoute-t-il, il est difficile de mesurer l'impact de ces affaires dans le recul des intentions de vote enregistré par les deux candidats. Un recul plus rude pour Mme Clinton, mais qui bénéficiait d'une avance au sein de son camp plus prononcée que M. Giuliani dans le sien.
Ses adversaires démocrates axent leur offensive sur le "flou" et le soupçon d'alignement sur les républicains des positions de Mme Clinton sur tous les sujets : Irak, Iran, protection sociale, environnement. "La peur d'être impopulaire ne marchera pas", s'est exclamé dimanche le candidat démocrate Barack Obama. La victoire, a-t-il ajouté, réside "dans la conviction, pas dans les calculs". Mme Clinton devance toujours le sénateur de l'Illinois de 10 à 15 points. Mais elle en possédait entre 20 et 25 il y a peu. Et dans l'Iowa, Barack Obama et John Edwards la talonnent.
Cet Etat rural a cependant rarement promu le candidat final. M. Giuliani le sait. Il y serait d'ailleurs devancé par Mitt Romney. Tous deux font feu de tous bois pour récupérer l'électorat le plus belliqueux envers l'Iran et les chrétiens fondamentalistes, en plein désarroi par manque de candidat incarnant leurs "valeurs".
Sur ce plan, le divorcé Rudy Giuliani, très critiqué par les évangélistes pour ses opinions libérales sur le divorce, l'avortement et l'homosexualité, a récemment marqué des points. Pat Robertson, ex-dirigeant charismatique de la Christian Coalition of America, et Gary Bauer, célèbre chantre conservateur chrétien, lui ont apporté leur soutien, l'un et l'autre au nom de la défense des "valeurs de la civilisation occidentale" face au "péril islamique".
Pour la succession du président George Bush, tout le monde semble avoir son mot à dire. Côté républicain, l'agitation est moindre. Mais côté démocrate, les Etats - qui sont maîtres de la méthode de désignation des candidats - se battent pour prendre les devants et être les premiers à voter. Oublié le "super-tuesday". En 2008, l'Amérique aura son "mardi tsunami". Le 5 février, une vingtaine d'Etats, dont plusieurs poids lourds tels que New York ou la Californie, choisiront leur candidat. Dès le lendemain, le nom du vainqueur démocrate sera probablement connu : 40% des délégués auront été choisis à cette date (contre 2% pour les élections précédentes).
Avant même le 5 février, 6 Etats s'apprêtent à voter. Traditionnellement, le calendrier attribue à 2 des "petits" - l'Iowa et le New Hampshire - le privilège de choisir leur candidat les premiers. Suivies par toute la presse, les élections dans ces 2 Etats ruraux ont acquis une influence que beaucoup jugent disproportionnée. Cette année, le Comité démocrate national (la direction du parti) a décidé de leur adjoindre un Etat du Sud, pour donner plus de poids aux Noirs, et un autre de l'Ouest, pour tenir compte des changements démographiques. La Caroline du Sud et le Nevada ont donc été autorisés à tenir leurs primaires avant le 5 février. Selon le règlement, ils devaient être les seuls.
C'était sans compter la Floride, qui a décidé de passer du 5 février au 29 janvier. Ce à quoi la Caroline du Sud a répondu en avançant sa date, pour maintenir son monopole de premier Etat dans le Sud. Furieux, le chef du parti, Howard Dean, a disqualifié les 220 délégués que la Floride envoie normalement à la Convention, qui est l'organe qui consacre officiellement le candidat. L'épreuve de force en est au stade judiciaire. Le sénateur démocrate de Floride, Bill Nelson, a porté plainte pour violation des droits de l'électeur.
Le Michigan, Etat en souffrance, s'est aussi mis en tête de se faire remarquer. Les démocrates y ont fixé leurs primaires au 15 janvier. Ils sont opposés à l'exclusivité donnée à 2 Etats qui ont un taux de chômage inférieur de moitié à celui du leur. Le Michigan risque la même procédure d'exclusion que la Floride.
Le New Hampshire, qui a adopté, en 1975, une loi stipulant qu'il doit rester le "premier de la nation", a donc décidé d'avancer sa date pour devancer le Michigan. Ce qui risque d'entraîner l'Iowa, qui tient statutairement ses réunions de désignation du candidat (caucus) une semaine avant le vote du New Hampshire... Le secret le plus épais entoure la date choisie par le New Hampshire. Bill Gardner, secrétaire d'Etat (responsable administratif) du New Hampshire, qui est, d'après la loi, l'unique maître de la décision, ne lèvera le mystère qu'au dernier moment. Il laisse entendre qu'il peut choisir une date en décembre si on l'y pousse...
Les candidats sont dans l'embarras. A la demande de la Caroline du Sud, ils ont signé un pacte affirmant qu'ils ne feraient pas campagne dans les Etats "renégats" comme la Floride. Mais ils ont obtenu de pouvoir continuer à aller y lever des fonds. En les obligeant à concourir simultanément dans un nombre aussi élevé d'Etats, la course aux primaires 2008 leur coûte cher.
A l'occasion du 5ème anniversaire de son discours antiguerre du 2 octobre 2002, il a lancé une série d'interventions, mardi, destinées à montrer qu'il a le "jugement" nécessaire pour être président, même s'il n'a pas "l'expérience" de ses rivaux.
Depuis quelques semaines, la course à la nomination démocrate semblait s'installer dans "l'inévitabilité" d'une candidature Clinton. L'ancienne First Lady a été couverte de louanges pour son nouveau plan de réforme de l'assurance-santé, nettement moins directif que celui de 1993.
Le président George Bush lui-même a adoubé "Hillary", confiant en privé qu'elle était la meilleure candidate et la plus susceptible de poursuivre sa politique…
La presse, qui commençait à s'ennuyer, cherchait des angles d'attaque. Elle a trouvé le "gloussement", le rire auquel a recours Mme Clinton quand une question l'agace.
BATAILLE DES SONDAGES
Les derniers chiffres du fund-raising (collecte de fonds) ont relancé l'incertitude. Pour le 3ème trimestre, le bilan des contributions financières recueillies par les candidats, montre que Barack Obama et Hillary Clinton continuent à être au coude à coude pour ce qui est des "primaires de l'argent", avec 80 millions de dollars (environ 56 millions d'euros) chacun depuis le début de l'année.
Mais pour la 1ère fois, la sénatrice de New York a recueilli davantage que son homologue de l'Illinois : 22 millions en 3 mois contre 19 millions.
Dans les sondages nationaux, Mme Clinton arrive largement en tête (de 15 à 20 points). Mais l'entourage de M. Obama fait remarquer que ce type de sondages n'a guère de pertinence dans une élection qui est décidée Etat par Etat, et où les premiers dans l'ordre du calendrier (Iowa, New Hamsphire, Caroline du Sud) ont un effet d'entraînement important.
Si, dans le New Hamsphire, Mme Clinton est en tête, un sondage de Newsweek montre que M. Obama la devance dans l'Iowa auprès des démocrates ayant l'intention d'aller voter le 14 janvier.
Dans un discours à Chicago, mardi 2 octobre, M. Obama a lancé ses critiques les plus virulentes à ce jour contre Mme Clinton, sans toutefois prononcer son nom, et contre l'establishment – Congrès, médias, spécialistes de politique étrangère – qui ont voté ou "chargé la barque pour aller en guerre".
Il a affirmé que le même conformisme est toujours à l'œuvre dans la capitale. "C'est cette pensée toute faite qui mesure l'expérience seulement par le nombre d'années que vous avez passées à Washington, non pas par le temps que vous avez passé à servir dans le vaste monde."
Il a indiqué qu'il proposerait au reste du monde une élimination des armements nucléaires – y compris américains – s'il était élu. Et, a-t-il ajouté, "que cela ne fasse aucun doute : je mettrai fin à cette guerre".
La mise au point n'était pas inutile. Dans le dernier débat démocrate, le 26 septembre, aucun des principaux candidats n'a accepté de prendre l'engagement de rapatrier toutes les troupes américaines d'Irak avant 2013.
Après le dépouillement de trois quarts des suffrages, Alvaro Colom obtient 28% des voix, devant le conservateur Otto Perez (24,59%) et un autre candidat de droite, Alejandro Giammattei (17,5%), selon le Tribunal suprême électoral. Dans tous les cas de figure, la prix Nobel de la paix Rigoberta Menchu est éliminée à l'issue du premier tour, avec seulement 3% des suffrages.
Alvaro Colom, chef d'entreprise de 56 ans, se présente pour la troisième fois à la présidentielle. En 1999, il était arrivé en troisième position et en 2003, il avait déjà atteint le second tour.
Le général à la retraite Otto Perez, 56 ans, surnommé le "général de la paix" est, lui, connu pour avoir négocié et signé les accords scellant la fin de la guerre civile, entre 1960 et 1996. Il promet une lutte sans merci contre la corruption, les trafiquants de drogue et les gangs armés, dans un pays où 80 % de la population vit dans la pauvreté.
"ATMOSPHÈRE PACIFIQUE" DU SCRUTIN
Le Tribunal suprême électoral du Guatemala n'a pas donné le taux de participation, mais les médias évoquent le chiffre de 60%. Après une campagne électorale marquée par l'assassinat d'une cinquantaine de militants ou candidats à des mandats locaux, le scrutin semble s'être déroulé dans le calme, malgré quelques actes de violence isolés.
Le chef de la mission d'observation de l'Union européenne (UE), Wolfgang Kreissl-Dijrfler, s'est dit "agréablement surpris" par le déroulement du scrutin. Le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA), José Insulza, s'est, pour sa part, félicité de "l'atmosphère pacifique de tolérance et de respect de la légalité qui a prévalu dimanche sur le territoire guatémaltèque".
Le vainqueur du second tour, organisé le 4 novembre, sera élu pour un mandat non renouvelable de quatre ans et prendra ses fonctions en janvier.