Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
Me contacter

en savoir plus

 

Trouve

Gauche Républicaine & Socialiste

8 août 2012 3 08 /08 /août /2012 14:39

Chris Marker-Cornelius Castoriadis : une leçon de démocratie
08 août 2012 | Par La rédaction de Mediapart

C'était en 1989. La Sept (qui deviendra Arte-France) diffuse L'héritage de la chouette douze films de quelque 25 minutes chacun signés Chris Marker, le réalisateur décédé le 29 juillet dernier. Autour de douze mots (tragédie, philosophie, misogynie, musique, mythologie, mathématique, nostalgie, démocratie, olympisme et… la chouette, symbole d'Athèna, qui fait l'objet d'un film-hommage), Chris Marker s'empare d'une idée de Jean-Claude Carrière et s'attèle à définir l’identité occidentale, tout en s’interrogeant sur les valeurs de la Grèce antique et son héritage à travers les siècles (tous les films sont rassemblés ici).

Sur des images tournées à Tokyo, à Athènes, autour d'un banquet installé dans un théâtre antique et sur la voix off du comédien André Dussolier, le cinéaste tisse un récit illustrés des interventions érudites des philosophes Cornelius Castoriadis et Michel Serres, des compositeurs Iannis Xenakis et Angélique Ionatos, des réalisateurs Elia Kazan et Theo Angelopoulos, des historiens Giulia Sissa ou Jean-Pierre Vernant...

L'entretien initial avec Cornelius Castoriadis (1922-1997) a duré pas moins d'une heure un quart. C'est celui-là, en intégralité, que nous vous proposons ci-dessous. Nous avions déjà évoqué l'œuvre prophétique de Castoriadis à propos de l'actuelle crise grecque (c'est ici, sa notice Wikipédia est là et le site de l'Association Castoriadis est là).

bscap0025.jpgÀ l'heure où la Grèce du XXIe siècle s'interroge sur le pouvoir de son État, sur la capacité de décision de son peuple, à l'heure où sa politique lui est imposée par d'autres puissances européennes, il est intéressant d'écouter le philosophe parler de la naissance de la démocratie athénienne, de ces cités «où il n'y a pas d'État», de la seule chose que les Grecs ont créé, «la liberté, liberté de penser, liberté d'agir». De l'écouter dénoncer l'avènement d'une société où la bureaucratie peut dire : «Taisez-vous, vous ne savez pas ! Nous, nous savons que si telle chose est faite, alors telle autre chose doit être faite». De l'entendre réfléchir ces sociétés qu'il «n’appelle pas démocratiques, mais des oligarchies libérales».

Tout en mettant en garde contre les projections et les mauvaises interprétations, cette grande leçon d'histoire antique pourrait, selon les termes de Castoriadis lui-même, «nous inspirer pour essayer de penser autrement notre relation à la loi, notre relation à la collectivité, notre relation au pouvoir».

Découvrir cet entretien, c'est évidemment retrouver la vitalité de la pensée de Cornelius Castoriadis, philosophe à l'antique dont la parole nous fait penser. Mais c'est aussi, une semaine après sa disparition, faire écho à l'engagement qui n'a cessé d'inspirer l'œuvre cinématographique de Chris Marker, doublement radicale, dans son invention artistique comme dans son propos intellectuel. Présentant en 2008, sous l'intitulé Le fond de l'air est rouge, le double DVD qui regroupe sa chronique filmée des espérances des années 1960 et 1970 (vous pouvez vous le procurer ici), Marker évoque «l'interminable répétition d'une pièce qui n'a jamais été jouée». Une pièce dont Castoriadis, sous le regard de Marker, nous dit comment il faudrait, peut-être, un jour, la rejouer.

(La transcription intégrale de cet entretien peut être téléchargée ici, en fichier PDF)

vidéo à venir...

Partager cet article
Repost0
30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 08:08
Partager cet article
Repost0
20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 19:36

Avant de vous laisser méditer toute une journée (oui parce qu'à partir de ce soir minuit, il est donc prévu que nous entrions tous dans dans nos cellules pour approfondir notre introspection avant de mûrir le choix que nous ferons dimanche 22 avril, lors du 1er tour de l'élection présidentielle), je me permets d'attirer votre attention sur la publication de deux livres profondément différents, mais écrits par deux amis... histoire de vous faire prendre un peu de recul, c'est donc mieux que de l'introspection monachale, non ?

Renaud Chenu a sorti voici quelques semaines son Antimanuel de guérilla politique, idées de gauche contre mots de droite, qui devrait permettre de vous armer pour l'indispensable bataille culturelle, qu'il nous faut emporter contre le néo-libéralisme et les réactionnaires, si nous voulons qu'une gauche volontariste et déterminé transforme durablement notre pays.

Marion Ballet, qui est occasionnellement ma collègue - ;-) -, publie sa thèse consacrée aux émotions dans les campagnes électorales : Peur, espoir, compassion, indignation. L'appel aux émotions dans les campagnes présidentielles (1981-2007). Ce livre nous rappelle que la politique dépasse parfois les faits et les idéologies pour mouvoir le tréfond des peuples et des foules et parfois les manipuler.

Je souhaite à l'un comme à l'autre un bon succès de libraire, je vous souhaite à tous de vous instruire et de vous interroger en les lisant, et à y prendre plaisir.

Frédéric Faravel
Secrétaire fédéral aux relations extérieures du Parti Socialiste valdoisien

 

chenu-1.jpgAntimanuel de guérilla politique, par Jean-Laurent Lastelle et Renaud Chenu (éditions JC Gawséwitch), mars 2012, 180 pages, 14,50€.

Un manuel pratique pour décoder la novlangue des politiques

Une réhabilitation des mots de la gauche contre les maux de droite.

« Idéologue », « Archaïque », « Concret », « Fraudeurs », « Légitime », « Pragmatisme », « Prise d’otage »… Ou encore « Utopie », « Egalité », « Travail », « Conflit »… chaque jour les hommes et partis politiques, à travers leurs interventions, communiqués ou propositions abreuvent le citoyen d’une novlangue censée lui offrir une grille de lecture de la réalité. Or, ces mots, souvent utilisés indifféremment par la gauche et par la droite, ont un sens bien précis et véhiculent souvent une seule et même idéologie : celle de la pensée néo-libérale. Il est temps remettre les mots de la politique à leur bonne place !

Rédigé par une vingtaine de contributeurs, cet abécédaire pratique détricote « les mots de la droite » pour mieux « re-tricoter » ceux que la gauche a parfois oubliés. Une véritable œuvre de salut public pour lutter contre la paresse intellectuelle, la résignation linguistique ou tout simplement l'opportunisme qui pousse trop souvent les progressistes à adopter un vocabulaire réactionnaire. Le ton est grinçant, ne recule pas devant un certain humour, parce que le vocabulaire pseudo-gestionnaire que la politique nous impose depuis 30 ans est risible et qu’il est salutaire de s’en moquer. En même temps le propos est profondément sérieux car les mots et la manière dont ils ont renaud-photo.jpgemprisonné la politique sont essentiels.   

Présentation des auteurs

Jean-Laurent Lastelle est président de L’Assaut, un « laboratoire d’idées » de gauche composé essentiellement de jeunes d’une trentaine d’années (fonctionnaires, avocats, universitaires, salariés du secteur privé… )

Renaud Chenu est journaliste et un des responsables de Gauche Avenir, un club de réflexion et de débat qui réunit des personnalités issues de diverses sensibilités de la gauche.

 

 

 

ballet-1.jpgPeur, espoir, compassion, indignation.
L'appel aux émotions dans les campagnes présidentielles (1981-2007)

Marion Ballet, chercheur associé au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, publie Peur, espoir, compassion, indignation. L'appel aux émotions dans les campagnes présidentielles (1981-2007)aux éditions Dalloz. 

L’ouvrage que Marion Ballet propose ici au lecteur est profondément original, par son sujet comme par sa méthode. Cette affirmation peut paraître surprenante. Les élections présidentielles suscitent toujours une vaste littérature scientifique ou journalistique. Et l’on pourrait penser que l’intérêt pour les dimensions émotionnelles d’une campagne électorale va de soi. Chaque citoyen se rend bien compte en effet que les aspirants au pouvoir suprême ne se contentent pas de doctes discours bardés de chiffres pour convaincre les électeurs qu’ils constituent « le meilleur choix ». Il est clair pour tous que la rhétorique des candidats fait largement écho aux inquiétudes de la population, cherche à susciter la peur ou l’indignation, se révèle généreuse en promesses d’un avenir meilleur quand elle ne va pas jusqu’à proposer des rêves de lendemains qui chantent. Et pourtant, il faut bien constater que ces dimensions de la compétition électorale sont demeurées largement ignorées jusqu’ici par la recherche universitaire française. (…)

Si Marion Ballet a remarquablement réussi son pari scientifique, elle le doit à son courage de chercheur, qui la rend capable de s’aventurer sur des sentiers peu fréquentés, voire hasardeux. Elle le doit aussi à une ténacité et un esprit de méthode hors du commun, qui lui ont permis de vaincre en chemin de nombreux obstacles d’ordre technique mais aussi de mener à bien un travail de titan en matière de collecte de données. Il n’est donc pas surprenant que la thèse dont cet ouvrage est issu, ait reçu les plus grands éloges d’un jury réuni à Sciences Po sous la présidence d’Olivier Duhamel et qu’elle ait été ultérieurement couronnée par le Prix 2011 de la recherche décerné par l’Inathèque.Marion-Ballet.jpg

Philippe BRAUD

Marion Ballet est docteur en sciences politiques de l'Institut d'Etudes politiques de Paris, collaboratrice d'élu et chercheur associé au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines.

Marion Ballet, Peur, espoir, compassion, indignation. L'appel aux émotions dans les campagnes présidentielles (1981-2007)• Editions Dalloz • 2012 • ISBN : 978-2-247-11768-0 • 572 pages • 50 €.

Partager cet article
Repost0
7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 08:54

Edouard Glissant s'est éteint ce jeudi 3 février 2011. Avec Aimé Césaire, c'est l'un des plus grands hommes que les Antilles aient offert à la République et au monde.

Ici je mets en téléchargement trois excellents articles de Médipart, dont un signé Glissant lui-même à l'occasion du décès du père de la "négritude".

Partager cet article
Repost0
25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 11:23
Partager cet article
Repost0
8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 15:11
Partager cet article
Repost0
28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 14:08

Farewell, Love, and all thy laws for ever: 
Thy baited hooks shall tangle me no more. 
Senec and Plato call me from thy lore, 
To perfect wealth my wit for to endeavour. 
In blind error when I did persever, 
Thy sharp repulse, that pricketh aye so sore, 
Hath taught me to set in trifles no store, 
And scape forth, since liberty is lever*. [desirable] 
Therefore farewell, go trouble younger hearts, 
And in me claim no more authority; 
With idle youth go use thy property, 
And thereon spend thy many brittle darts. 
For, hitherto though I've lost my time, 
Me lusteth no longer rotten boughs to climb.

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 22:39
Posté par Un monde d’avance






Une production Tactikollectif. Après 5 ans d’absence, le groupe Zebda rend hommage à Jean Jaurès à l’occasion du 150ème anniversaire de sa naissance.

Partager cet article
Repost0
27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 14:39
Partager cet article
Repost0
9 juin 2009 2 09 /06 /juin /2009 18:58
Partager cet article
Repost0