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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

28 novembre 2022 1 28 /11 /novembre /2022 14:51

On l'avait annoncé voici quelques jours mais le voilà en vidéo... notre vœu pour retrouver des transports en commun public de qualité a été voté à l'unanimité à 2h55 lors du conseil du 23 novembre 2022. Menace de privatisation des lignes de bus RATP, démission massive des chauffeurs avec la dégradation des conditions de travail en cours et à venir, dégradation des conditions de transports que nous subissons tous les jours car Valérie Pécresse présidente d'Île-de-France Mobilités et de la Région ne fait rien pour arranger les choses ... pire elle menace d'augmenter le pass navigo à 90€ : c'est inacceptable. Mobilisons nous, élus et citoyens : signez la pétition stopgalere.fr initiée par le PCF et par toute la gauche (la Gauche Républicaine et Socialiste ayant été le premier parti à soutenir la démarche en dehors du PCF).

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27 juin 2018 3 27 /06 /juin /2018 08:02
Privatisation du Groupe ADP : une décision à courte vue néfaste pour l’intérêt général et le Val d’Oise

résolution adoptée à l'unanimité lors du conseil fédéral du lundi 25 juin 2018 à Fosses

Au travers de son projet de loi, dit PACTE, présenté le 18 juin dernier le gouvernement souhaite lancer une vague de privatisations. Sont d’ores et déjà annoncées celle de la Française des Jeux, d’Engie et du Groupe ADP.

Au-delà des considérants idéologiques que sous-tend ce projet de loi, il résulte de la nécessité pour l’actuel Président de la République et sa majorité LREM de tenter de sortir de son impasse budgétaire. En effet ils ont fait le choix d’une politique en faveur des plus riches (ISF, Exit Tax et Flat Tax), d’assumer une promesse de campagne sous-estimée (26 milliards contre 10) et non financée concernant la taxe d’habitation, et ce en promettant un retour à l’équilibre budgétaire en 2022 dans un environnement international instable.

Dès lors, ce pouvoir fait un choix double. Celui d’utiliser son rabot contre les retraités, les jeunes, les services publics, les associations et les retraités…sans oublier les aides sociales. Celui de vendre notre patrimoine, celui de tous les Français.

Par ailleurs, notre département est impacté par la décision de privatisation du Groupe ADP où il est implanté. Il s’agit donc après de nombreux investissements publics qui ont fait de cette entreprise un fleuron international en expansion de privatiser les recettes et des actifs stratégiques.

Rappelons par ailleurs, que le Groupe ADP est en situation de monopole et dès lors ne justifie en rien cette décision de privatisation. Privatiser des entreprises comme ADP qui versent des dividendes chaque année, c’est vendre des bijoux de famille qui sont la propriété des Français.

Rappelons également que le Groupe ADP joue un rôle essentiel pour tout un pan de notre économique, notamment l’aéronautique et le tourisme. Cette privatisation, c’est le signe d’un renoncement. Celui d’une stratégie économique et industrielle.

Rappelons encore les enjeux de sécurité et de protection que l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle, frontière avec le monde.

Rappelons toujours que cette décision unilatérale et sans associer les collectivités territoriales peut avoir un impact conséquent sur les enjeux d’aménagement de territoire, de réserves foncières, de transports publics, d’emplois, de formation et de combat pour la réduction des nuisances sur le territoire Valdoisien et Francilien.

Rappelons enfin l’objectif commun des départements franciliens, que nous partageons, de « conserver durablement une dimension publique importante au contrôle de ces infrastructures essentielles pour le développement » de la Région métropole.

Nous appelons donc les parlementaires du département du Val d’Oise à s’opposer à la privatisation du Groupe ADP.

Résolution de la fédération du Val-d'Oise du Parti socialiste contre la privatisation d'ADP
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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 16:04

Je suis intervenu hier soir lors du débat public organisé par le groupe des conseillers régionaux socialistes d'Île-de-France autour de Jean-Paul Huchon, président de la Région et intitulé "Imaginons notre Île-de-France". Il s'insère dans une tournée de tous les départements de la Région afin d'échanger en direct avec les Franciliennes et les Franciliens à un an des prochaines élections régionales, qui s'annoncent difficiles car l'abstention risque d'être très forte.

BhgPyQnIQAAcRcO.jpgMa préoccupation portait sur le fait de savoir pour quelle région nous serions appelés à voter en mars 2015...

En effet, le 1er janvier 2016 sera créée la Métropole du Grand Paris qui va rassembler toutes les communes des trois départements de premières couronnes et la ville de Paris, en supprimant dans le même temps les communautés d'agglomération (parfois très puissantes, comme Plaine Commune, Grand Paris Seine Ouest ou Est Ensemble) qui existent sur ce territoire, mais sans toucher aux départements. Ce nouvel Etablissement public de coopération intercommunale disposera de pouvoirs extrêmement importants comme l'aménagement du territoire, l'habitat, ou encore la transition énergétique. Mais il risque par ailleurs d'être happé durant plusieurs mois voire plusieurs années par l'organisation de transferts de compétences et surtout de plusieurs milliers d'agents des futures ex-communautés d'agglomération.

Dans cette situation particulière, et la loi de modernisation de l'action publique et d'affirmation des métropoles ayant été votée dans les conditions que l'on connaît, il convient selon moi que la Région travaille sur la garantie que les villes, habitants et territoires du reste de l'Île-de-France ne se retrouve dans une situation de décrochage et de relégation. Il convient donc d'empêcher que se créent une fracture au sein de la Région entre les départements de première couronne et ceux de deuxième couronne (Val-d'Oise, Essonne, Yvelines ou Seine-et-Marne). Il faut également éviter une cassure au sein même de ces départements entre les communes proches de cette nouvelle et proche métropole parisienne, qui pourraient la regarder avec envie (et parfois crainte) sans pouvoir profiter, et plus loin encore les communes et territoires périurbains et ruraux où risquent de s'aggraver un sentiment d'abandon (insuffisance des services publics, des transports, etc.), terreau du vote FN.

J'avoue pour ma part n'avoir jamais bien compris comment on avait pu passer d'une réflexion rassemblant dans un même mouvement Région Île-de-France et Métropole - en effet, le coeur de l'agglomération ne saurait selon moi être coupé de ses territoires de banlieue, péri-urbains, agricoles et naturels - à une logique qui pourrait être préjudiciable à la Région elle-même au profit d'une nouvelle structure.

Il faut cependant désormais faire avec la loi telle qu'elle est ; la Région et la majorité politique - au premier rang, le PS - qui l'anime ont l'impérieuse obligation d'inventer les solutions qui permettront entre l'élection de mars 2015 et la création effective de la Métropole en janvier 2016 d'assurer la cohésion entre Franciliens et territoires d'Île-de-France sur tous les points de vue : habitat, transports, environnement, développement économique, sans oublier la solidarité financière...

Jean-Paul Huchon semble conscient de cet enjeu et a réaffirmé que de la force de la Région dépendait effectivement l'assurance qu'il n'y aurait pas de fracture centre-périphérie en Île-de-France.

Frédéric FARAVEL

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 10:03

zoneEuroPSQuelle incroyable mauvaise foi des élus valdoisiens de droite ! (voir ici le reportage complaisant de VOnews)

Depuis des années, les élus et les collectivités de gauche ont dénoncé une situation ubuesque qui fragilise les finances des collectivités locales, à force de désengagements successifs de l'Etat, de recul des services publics, de transferts de compétences sans transferts financiers suffisants, de gel des dotations d'Etat et de mauvaise gestion des dispositifs de solidarité financière entre communes...

Sur ce sujet, la majorité parlementaire UMP a fait voter en décembre 2011 une réforme du Fonds de Solidarité de l'Île-de-France (FSRIF), qui fonde ce dispositif uniquement sur le potentiel financier d'une commune et ne prend plus en compte la réalité sociale de ses habitants. Mais ils ont décidé aussi de plafonner la participation des anciens contributeurs (villes économiques riches avec des populations aisées - leurs amis politiques, de fait). Résultat : ce sont les villes économiquement "riches" mais avec des populations pauvres qui produisent l'effort pour aider financièrement les communes très pauvres !?!

Le coup de pied de l'âne de Sarkozy et de sa majorité contre les communes avant d'être virés...

Pendant 10 ans, les élus UMP et NC du Val-d'Oise ont refusé de parler de ce problème, ils l'ont même contesté, accusant la gauche valdoisienne d'être catastrophiste et incompétente... et maintenant qu'ils sont nationalement dans l'opposition, ils font semblant de le découvrir et de manifester leur inquiétude... C'est une véritable supercherie et de la désinformation des citoyens ! Honte à eux !

Par contre, il faut que les élus de gauche restent exigeant avec l'Etat et le nouveau pouvoir pour obtenir un système plus juste et plus équitable de financement et de solidarité (voir ici des propositions portées par des communes de différentes obédiences politiques) !

Frédéric FARAVEL
membre du bureau fédéral du PS Val-d'Oise
Mandataire fédéral de la motion 3 "Maintenant la Gauche"


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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 07:47

Pour:

Monsieur le Président du Conseil général du Val d'Oise

        Après la suppression des bourses pour les lycéens
        Après l’augmentation de Rest’O collège
        Après l’augmentation des impôts des familles du Val d’Oise


Vous avez décidé unilatéralement d’arrêter de subventionner les cartes Imagine’R pour les lycéens non boursiers du Val-d’Oise.

Le coût de la carte « Optile » a doublé passant de 57€ à plus de 107€ par enfant.

Pour la carte Imagine’R, les familles des lycéens du Val d’Oise voient le prix doubler suite à la fin de la subvention départementale. Pour 2 zones, les tarifs passent de 161 € à 314€, pour 5 zones ils passent de 344€ à 680€.

Ces désengagements et augmentations sont disproportionnés et injustifiés, elles pénalisent directement les familles notamment les plus modestes et les plus fragiles.

Le pouvoir d’achat des familles ne peut en aucun cas être la variable d’ajustement.

Mais d’autres choix sont possibles, c’est une question de volonté politique !

Monsieur le Président du Conseil Général, Madame et Messieurs les conseillers généraux, nous vous demandons de renoncer à ces mesures et de réunir tous les acteurs du Conseil Départemental de l’Education Nationale (élus, parents, enseignants, associations complémentaires, ...) pour évoquer ensemble les solutions alternatives afin d’éviter de grever à nouveau le pouvoir d’achat des familles du Val d’Oise.

    Les signataires

Signer la pétition

La Pétition Contre l'augmentation des transports scolaires dans le Val d'Oise pour les collégiens et lycéens, sera adressée au Monsieur le Président du Conseil général du Val d'Oise. Elle est créée et écrite par la communauté FCPE 95.

Cette pétition se trouve hébergée sur Internet sur le site Pétition Publique qui met à disposition un service public gratuit pour les pétition en ligne.

Au cas où vous auriez une question pour l’auteur de la pétition, vous pourrez l’envoyer par l’intermédiaire de cette page de contact

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 12:41

Je mets en ligne sur mon blog les éléments qui ont nourri et constitué le débat public sur le Grand Paris à Jouy-en-Josas, dans lequel je suis intervenu le 30 novembre 2010.

Quelques corrections dans le texte de mon intervention, téléchargeable avec le verbatim :

  • il ne s'agit de l'institut Pierre-Simon-l'Atlas, mais Pierre-Simon-Laplace ;
  • la TV locale des Yvelines n'est pas TVFIL ouest mais TVFIL 78.

 

Cliquez sur la vignette pour accéder au compte-rendu vidéo :

Télécharger le compte-rendu

Télécharger les verbatims

Télécharger la bande son de la réunion

Visionner :

La présentation de la CPDP

La présentation du MO

La présentation de M. Gérard LACOSTE (Directeur Général Adjoint de l'IAU île-de-France)

La présentation de M. Alain MOULET (Conseiller Innovation, Compétitivité et Aménagement numérique - DATAR)

La présentation de M. Jacques TOUCHEFEU (Directeur général de l’EPA ORSA)






















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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 07:44

Les faits nous encouragent à poursuivre notre mobilisation dans le Débat Public sur le «  Grand Paris »

Communiqué de presse du mercredi 6 octobre 2010

LogoCDLG95.jpgLe vendredi 16 octobre 2009, les partis de la gauche valdoisienne publiaient un 1er communiqué de presse commun pour exposer leur position sur le projet de loi sur le « Grand Paris », présenté une semaine plus tôt en conseil des ministres.


Depuis 9 mois, la Gauche rassemblée s'est battue pied à pied pour empêcher l'adoption d'un projet de loi que nous continuons de considérer comme nocif :

  • il ne répond pas aux attentes et aux besoins urgents des franciliens en matière de transports, de développement économique et de réduction des inégalités territoriales et sociales ;
  • il confisque le foncier pour mettre en œuvre un mécanisme de spéculation immobilière au profit de grands groupes privés, proches du pouvoir présidentiel ;
  • il représente un recul majeur en terme de décentralisation et de démocratie locale, car il rogne les compétences de tous les échelons territoriaux : communes, intercommunalités, départements et région.

Malheureusement, le combat acharné des parlementaires de gauche, soutenus par les élus locaux, n'a pas pu être couronné de succès face à la majorité parlementaire UMP, aux ordres de l'exécutif. Le projet de loi sur le « Grand Paris » a donc été adopté en mai 2010.

Pourtant, ce dossier avait clairement été l'un de ceux où la différence était marquée entre les projets défendus par la Gauche et le projet défendu par Valérie Pécresse, ministre, et soldat de l'Élysée dans cette campagne. Le score de la liste de rassemblement de la gauche, menée par Jean-Paul Huchon, avec plus de 56 %, a tranché le débat le 21 mars dernier et installé le rapport de force avec le Président de la République.
Nous nous réjouissons donc de la subite transmission au Conseil d'État du projet de Schéma Directeur de la Région Île-de-France (SDRIF) par le Gouvernement que le conseil régional avait adopté en septembre 2008 et que François Fillon avait mis au placard au plus grand mépris de la démocratie et de la libre administration des collectivités territoriales.

Ce projet va pouvoir entrer en application et donner des objectifs précis pour répondre aux attentes des franciliens :

  • offrir un logement à tous les Franciliens, avec l’objectif central : construire 60 000 logements par an pendant 25 ans et viser un taux de 30 % de logement locatif social à terme ;
  • accueillir l’emploi et stimuler l’activité économique, garantir le rayonnement international ;
  • promouvoir une nouvelle approche stratégique de transports au service du projet régional ;
  • préserver, restaurer, valoriser les ressources naturelles et permettre l’accès à un environnement de qualité ; préserver les terrains agricoles pour développer une agriculture de proximité ;
  • doter la métropole d’équipements et de services de qualité.

Dans ces conditions, nous soutenons l'engagement de la Région et de la Ville de Paris à financer pour moitié l'Atelier International du Grand Paris (AIGP) qui doit proposer des projets architecturaux structurants pour la Métropole francilienne.

Nous nous sentons encouragés par la mise à l'écart puis la démission du secrétaire d'État au développement de la Région-capitale, Christian Blanc, et son remplacement accessoire par Michel Mercier ; c'est aussi un résultat direct du rapport de force politique issu des dernières élections régionales.
Sans contester, en républicains que nous sommes, la validité de la loi sur le « Grand Paris », nous continuons à préparer une alternative dans la perspective d'un retour de la gauche au pouvoir en 2012. Car le « Grand Paris » de M. Sarkozy connaît 2 failles majeures : ce super-métro de 30 à 40 milliards d'euros pour hommes d'affaires pressés n'est toujours pas financé au-delà des 4 milliards que l'État a annoncés et sa réalisation – si elle devait jamais avoir lieu – n'est pas attendue avant les années 2030.
Or c'est aujourd'hui que les franciliens ont besoin de réponses et d'action : à travers l'amélioration des réseaux de transports par le plan régional de mobilisation pour les transports (18 milliards), la réalisation d'Arc Express (métro de la petite couronne) dont le financement est prévu (6 milliards) et la réalisation des liaisons tangentielles.

Dans cette optique, nous réaffirmons notre exigence de voir inscrit au plus vite dans la programmation du STIF le barreau de Gonesse dans sa version TCSP, puis dans sa version ferrée.

Les partis de la Gauche valdoisienne défendront fermement ces positions tout au long du Débat Public ouvert du 30 septembre 2010  au 31 janvier 2011.

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 13:58

Grand Paris : après les régionales, la colère de Jean-Paul Huchon
LEMONDE.FR | 31.03.10 | 19h29  •  Mis à jour le 31.03.10 | 19h37

Jean Paul Huchon est fâché. Le président de la région Ile-de-France vient d'être élu pour un troisième mandat consécutif à la tête de l'exécutif francilien, mais il ne décolère pas contre le Grand Paris : "Le gouvernement veut imposer de force un projet inique", a-t-il expliqué, mardi 30 mars, au conseil régional.

Le Grand Paris était le cœur du programme de Valérie Pécresse, tête de liste UMP battue en Ile-de-France, lors des dernières élections régionales. Le projet de Christian Blanc, secrétaire d'Etat chargé du développement de la région capitale, comporte notamment une nouvelle ligne de métro automatique en double boucle autour de Paris et en bordure de grande couronne francilienne.

"Les électeurs ont voté contre, et pas qu'un peu, rappelle Jean-Paul Huchon. Le maintenir contre notre projet, Arc-Express, est un déni de démocratie" :

Le projet de loi, adopté le 1er décembre 2009, à l'Assemblée nationale devrait être examiné au Sénat à partir du 6 avril. Mardi, Jean-Pierre Fourcade, sénateur UMP et rapporteur du projet, a présenté le texte qui sera débattu. Il a également avancé les modes de financement et les méthodes de gouvernance de la société du Grand Paris, qui sera chargée de mettre en œuvre le projet gouvernemental.

"TROIS NOUVEAUX IMPÔTS"
Sur le plan du financement, pour un projet qui devrait peser environ 21 milliards d'euros, la Société du Grand Paris (SGP) sera initialement dotée de 4 milliards d'euros, somme qui "sera prise sur les remboursements liés aux emprunts accordés par l'Etat lors de la crise", précise Jean-Pierre Fourcade. Puis une série d'emprunts devrait permettre les investissements nécessaires. Leur remboursement sera possible grâce à une batterie de dispositions : un impôt "des entreprises de réseau du matériel roulant utilisé sur les lignes exploitées" par la RATP, le produit des baux commerciaux conclus dans les futures gares du réseau, et enfin une taxe sur les plus-values immobilières liées à la réalisation des nouvelles infrastructures de transport. Quid du montant que rapportera cette nouvelle taxe ? "Quelques milliards, se hasarde Jean-Pierre Fourcade, personne n'est capable de dire combien."

L'article 1er du texte de loi associe "les collectivités territoriales à l'élaboration et la réalisation du projet". La région (dirigée par la gauche) sera donc consultée, mais pas décisionnaire. Le pouvoir devrait demeurer dans les mains de l'Etat via un "directoire composé de trois personnes" à la tête de la SGP. L'exécutif régional perd la main. Nicole Bricq, sénatrice socialiste membre de la commission, regrette un "contexte marqué par une défiance profonde de l'Etat vis-à-vis des collectivités territoriales".

Même si l'échéance des élections régionales est passée, l'heure n'est toujours pas à la concertation. Jean-Paul Huchon dénonce "un incompréhensible entêtement gouvernemental". Le projet de loi "attaque les collectivités en matière de compétences de transport et d'urbanisme", avec un Syndicat des transports d'Ile-de-France (STIF) présidé par la région, "ramenée au rôle de co-organisateur" avec la future SGP, "ce qui est contraire à la loi", assure-t-il. "Valérie Pécresse promettait de ne pas créer d'impôt, ils en inventent trois", souligne-t-il encore :

A la veille du débat parlementaire, la région fourbit à son tour ses armes pour résister au projet gouvernemental. "Aujourd'hui, l'Etat n'a plus d'argent, note le président de région, alors que les collectivités territoriales, elles, peuvent honorer leurs engagements", laissant entendre de possibles mesures de rétorsion sur d'autres projets, et même un recours auprès du Conseil constitutionnel pour non-respect de la loi sur la décentralisation. Et Jean-Paul Huchon de proposer "la création d'un second conseil au sein du STIF qui pourrait être en charge de la rocade". Entrouvrant ainsi la porte à de futures négociations entre l'Etat et la région.


Eric Nunès

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 18:34

logo MJS 95

100 cafés-débats  ...

….un café-débat près de chez vous !

 

Dans le cadre de l'opération "100 cafés-débats en Ile-de-France!", le MJS 95 co-organise un café-débat, sur le thème de l'emploi des jeunes: 

Samedi 23 janvier à 13 h 00

Au café

Les délices de Cappadoce

27 rue Montdétour à CERGY St Christophe

(rendez-vous 12h30, gare RER de Cergy Saint-Christophe)

En présence de

Ali Soumaré, Tête de liste du Val d’Oise, Candidat Gauche unie

Laurent Dumond, Conseiller régional, Candidat  Gauche unie

Céline Pina, Adjointe au maire de Jouy-le-Moutier,  Candidate Gauche unie

Estelle Carron, Conseillère municipale Eragny, Candidate de la Gauche unie

Frédéric Faravel, Secrétaire fédéral du PS95, Candidat de la Gauche unie

 

Venez nombreux !

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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 11:45

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