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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 09:13

Israël : Ehoud Olmert démissionnera en septembre

NOUVELOBS.COM | 31.07.2008 | 09:16
Mis en cause dans une affaire de corruption et malmené dans les sondages, le Premier ministre israélien a annoncé qu'il ne se présentera pas à la primaire de son parti, Kadima, le 17 septembre et qu'il "libérera son poste" immédiatement après. Tzipi Livni et Shaul Mofaz sont les mieux placés pour lui succéder.

Ehud Olmert

Ehud Olmert - (c) Reuters

Eclaboussé par des accusations de corruption, le Premier ministre israélien Ehoud Olmert a annoncé, mercredi 30 juillet, qu'il quitterait son poste après la désignation de son successeur à la tête du parti Kadima prévue le 17 septembre.
"J'ai décidé de ne pas participer aux primaires au sein du mouvement Kadima et de ne pas intervenir dans ces élections", a déclaré Ehoud Olmert depuis sa résidence officielle à Jérusalem.
"Lorsque le nouveau président [de Kadima] sera choisi, je démissionnerai du poste de Premier ministre pour lui permettre de former efficacement et rapidement un gouvernement", a-t-il ajouté.
Le parti centriste Kadima avait annoncé la veille qu'il organiserait le 17 septembre une consultation interne pour choisir un nouveau chef de file. En l'absence de vainqueur, un 2nd tour devrait être organisé une semaine plus tard.

Primaires anticipées
Ehoud Olmert a accepté le principe d'un renouvellement anticipé de la direction de sa formation dans le cadre d'un accord conclu avec le Parti travailliste, qui menaçait de se retirer de la coalition gouvernementale.
L'ancien maire de Jérusalem, soupçonné de corruption dans plusieurs affaires, avait toujours affirmé jusqu'à lors qu'il ne démissionnerait que s'il était officiellement inculpé.
Ehoud Olmert est principalement visé par 2 enquêtes. Il est accusé d'une part d'avoir reçu plus de 150 000 dollars de pots-de-vin en une 15ne d'années de la part de l'homme d'affaires juif américain Boris Talansky, et d'autre part d'avoir bénéficié d'un système de double facturation lors de voyages à l'étranger.
"Je vais démissionner comme il convient de façon honorable et responsable, et ensuite je prouverai mon innocence", a-t-il dit mercredi.

Livni et Mofaz favoris
Plusieurs personnalités du gouvernement, dont la ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, avaient appelé à plusieurs reprises à sa démission.
"Il est impossible de continuer comme ça. Nous devons réparer les dégâts, avant tout à l'intérieur du parti, et ce processus exige qu'il y ait un autre Premier ministre", avait déclaré mardi Tzipi Livni, qui brigue la succession d'Ehoud Olmert à la tête de Kadima.
3 autres ministres du parti sont sur les rangs, dont l'ancien chef d'état-major de Tsahal et actuel ministre des Transports, Shaul Mofaz.
Mofaz a déclaré qu'Ehoud Olmert avait pris "la bonne décision" et que son parti avait maintenant "la grande responsabilité de choisir le prochain Premier ministre".
Le vainqueur du vote de septembre serait tenu de former un nouveau gouvernement d'ici novembre, disait-on mardi de source informée, avec pour tâche principale de dégager une coalition au sein d'une Knesset divisée.

Elections anticipées ?
Des analystes politiques suggèrent cependant que les difficultés au sein du parti au pouvoir pourraient entraîner la convocation d'élections anticipées.
Selon les sondages récents, le Likoud de Benjamin Netanyahu serait le mieux placé pour remporter un scrutin anticipé.
Tzipi Livni a participé à la fondation de Kadima avec Ehoud Olmert, et lui en conteste la direction depuis qu'il a été mis en cause par une commission indépendante, il y a 1 an, sur la direction de la guerre contre le Hezbollah libanais pendant l'été 2006.
La responsable de la diplomatie israélienne, qui négocie actuellement un accord de paix avec l'Autorité palestinienne dans le cadre des pourparlers relancés sous l'égide des Etats-Unis, se trouvait à Washington mercredi.
Elle y a rencontré la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, puis a participé à une réunion tripartite avec Rice et le négociateur palestinien Ahmed Koreï, ancien Premier ministre.

L'accord de paix toujours à l'ordre du jour
La Maison Blanche dit toujours espérer amener les 2 parties à un accord d'ici le départ du pouvoir de George Bush, en janvier 2009, mais la démission d'Ehoud Olmert pourrait mettre un sérieux coup d'arrêt au processus.
"Nous continuerons à oeuvrer en faveur d'un accord avant la fin de l'année", a réagi Gordon Johndroe, porte-parole de la Maison Blanche.
"Nous avons décidé de poursuivre la recherche d'un accord avant la fin de l'année", a dit en écho le négociateur palestinien Saeb Erekat.
De son côté, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a souligné qu'il s'agissait d'une "affaire interne à Israël".
"L'Autorité palestinienne traite avec le Premier ministre d'Israël, que ce soit Olmert ou quelqu'un d'autre", a dit le porte-parole d'Abbas, Nabil Abou Rdainah. "La préoccupation de l'Autorité palestinienne est d'avoir un Premier ministre israélien résolu à faire la paix."
George W. Bush, qui s'est entretenu avec Ehoud Olmert avant l'annonce de sa démission, lui a rendu hommage.
"Le président Bush lui a souhaité bonne chance et continuera à travailler étroitement avec lui tant qu'il restera Premier ministre", a dit son porte-parole.
"Les relations entre les Etats-Unis et Israël pendant le mandat (...) d'Olmert ont été exceptionnellement bonnes et le président a apprécié son amitié, son esprit d'initiative et son travail en faveur de la paix." (Avec Reuters)
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9 août 2007 4 09 /08 /août /2007 13:34
Combien de temps va-t-elle survivre à cette passe d'armes ?
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6 août 2007 1 06 /08 /août /2007 09:23

Législative libanaise partielle : l'opposition chrétienne pro-syrienne crie victoire
NOUVELOBS.COM | 06.08.2007 | 09:11

Camille Khoury, candidat soutenu par le chef de l'opposition chrétienne, a devancé l'ancien président Amine Gemayel. La majorité anti-syrienne dénonce des fraudes.

Dans un bureau de vote à Beyrouth (Reuters)

Dans un bureau de vote à Beyrouth (Reuters)

Camille Khoury, candidat soutenu par le chef de l'opposition chrétienne au Liban, Michel Aoun, a remporté dimanche 5 août l'élection législative partielle. La majorité anti-syrienne dénonce des fraudes.
Le ministère de l'Intérieur a annoncé que Camille Khoury, candidat du Courant patriotique libre (CPL), a devancé de justesse l'ancien président Amine Gemayel. Camille Khoury a recueilli 39 534 voix contre 39 116 pour Amine Gemayel. Les partisans ont adressé "une plainte sur les résultats", selon le ministre de l'Intérieur Hassan Sabeh.
Le scrutin, organisé dans la région de Metn, à Beyrouth, est un test pour les chrétiens, divisés entre majorité et opposition.
Les résultats dans le Metn constituent un indicateur de la tendance chez les chrétiens avant la présidentielle prévue à partir du 25 septembre.
Michel Aoun est prétendant déclaré à la présidence, et Amine Gemayel est lui aussi candidat potentiel, car le président du Liban est par tradition issu de la communauté maronite, la plus puissante Eglise chrétienne du pays.

Bataille dans le camp des chrétiens
Des partisans de la majorité et de l'opposition se sont rassemblés dimanche soir sur une place de la banlieue nord de Beyrouth, à Jdeideh , sous la surveillance de soldats. A Beyrouth, une autre élection avait lieu pour remplacer le député anti-syrien, le sunnite Walid Eido, assassiné le 13 juin. Mohamad Amine Itani, candidat de la majorité, a annoncé une large victoire. La campagne pour le siège de Pierre Gemayel a provoqué une virulente bataille entre chefs du camp chrétien, écartelé entre majorité et opposition depuis novembre 2006 et la démission du gouvernement des 6 ministres pro-syriens. Le chef de l'Etat pro-syrien Emile Lahoud, qui ne reconnaît plus la légitimité du gouvernement soutenu par les Occidentaux, s'est opposé à la tenue de ces élections, qui se déroulaient sur fond d'instabilité politique et de combats, dans le nord, entre l'armée et un groupe islamiste retranché dans un camp palestinien.
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2 août 2007 4 02 /08 /août /2007 16:15

Déclarations encourageantes pour la paix
NOUVELOBS.COM | 02.08.2007 | 16:55

Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert se dit prêt à discuter de la création d'un Etat palestinien, tandis que le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas accepte l'idée d'une "déclaration de principes" conduisant vers un accord global de paix.

Une rencontre entre le Premier ministre israélien, Ehud Olmert (à gauche) et le président palestinien Mahmoud Abbas (à droite )en juin

Une rencontre entre le Premier ministre israélien, Ehud Olmert (à gauche) et le président palestinien Mahmoud Abbas (à droite )en juin
(c) Reuters

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas s'est dit prêt, jeudi 2 août, à travailler avec Israël, sur une "déclaration de principes" conduisant à un accord global de paix. La veille, le Premier ministre israélien Ehoud Olmert s'est dit prêt à discuter des "questions fondamentales" conduisant à la création d'un Etat palestinien, selon la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice.

80 millions de dollars pour le système de santé palestinien
Condoleezza Rice a fait cette déclaration au cours d'une conférence de presse commune avec Mahmoud Abbas, à l'issue d'une réunion avec le président de l'Autorité palestinienne. Au cours de cette rencontre, elle a en outre signé un accord apportant 80 millions de dollars (59 millions d'euros) aux Palestiniens pour réformer leurs services de sécurité.
Selon Mahmoud Abbas, les discussions israélo-palestiniennes pourraient "se concentrer sur l'application de ce qui est prévu par la feuille de route", faisant allusion au plan international qui prévoit la création d'un Etat palestinien au côté de l'Etat hébreu.

Une conférence pour la création d'un Etat palestinien
"Ensuite nous pourrons conclure par une déclaration de principes", a dit Mahmoud Abbas au cours de la conférence de presse. "Ce qui compte est que nous parvenions à des résultats et que nous connaissions l'aboutissement, mais les étapes intermédiaires peuvent être négociées".
A propos de la proposition de George W. Bush d'organiser une conférence internationale pour la paix au Proche-Orient, Condoleezza Rice a souligné que Washington ne voulait pas une réunion pour rien.
"Le président des Etats-Unis n'a aucun désir de réunir des gens pour une séance photo. Cette réunion a pour but de nous faire vraiment avancer vers la création d'un Etat palestinien", a souligné la secrétaire d'Etat.

La bande de Gaza laissée de côté dans un éventuel accord
Mercredi, la chef de la diplomatie américaine s'était entretenue avec le Premier ministre israélien Ehoud Olmert et plusieurs de ses ministres de la situation dans les territoires palestiniens et du projet de conférence proposé par Bush. Lors de ces entretiens, Condoleezza Rice et son homologue israélienne Tzipi Livni ont soutenu l'idée d'un accord politique entre l'Etat hébreu et le gouvernement palestinien de Cisjordanie de Mahmoud Abbas, laissant de côté la Bande de Gaza contrôlée depuis juin par le Hamas.
"Israël ne manquera pas cette occasion", avait assuré Tzipi Livni, affirmant vouloir profiter de la situation dans les territoires palestiniens pour parvenir à un accord avec le gouvernement modéré d'Abbas. Le Hamas a quant à lui critiqué le voyage de la responsable américaine, estimant qu'elle venait "soutenir un parti palestinien contre un autre et agrandir le fossé entre les Palestiniens".

L'Arabie Saoudite prête à participer à une conférence internationale
"Il y a bel et bien dans les territoires palestiniens un gouvernement dévoué aux principes de base de la paix, et c'est là une occasion qu'il ne faut pas manquer", a souligné Condoleezza Rice, qui effectuait là sa première visite dans la région depuis le coup de force du Hamas à Gaza.
Plus tôt mercredi, le prince Saoud al-Fayçal, ministre saoudien des Affaires étrangères, avait indiqué à l'issue d'une rencontre avec Condoleezza Rice et le secrétaire à la Défense Robert Gates que son pays, qui n'a pas d'accord de paix avec Israël, était prêt à participer à une conférence internationale de paix s'il était invité. La secrétaire d'Etat avait toutefois affirmé qu'il était encore trop tôt pour décider qui y serait convié. (Avec AP)
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27 juin 2007 3 27 /06 /juin /2007 09:02
Le Sommet  Egypte-Israël-Jordanie-Autorité palestinienne de Charm-el-Cheikh semble avoir joué dans le feutré... Annonçant un soutien renouvelé à l'autorité du Président Abou Mazen, les participants - soutenus par l'Union européenne, les Etats-Unis d'Amérique et la Fédération de Russie - ont préparé la réouverture des vannes financières sur la Cisjordanie. Ils s'efforcent également de démontrer que "l'ennemi sioniste" d'autrefois n'apporte pas un soutien amical trop appuyé au pouvoir politique du Fatah et d'Abou Mazen. La stratégie semble se limiter pour le moment à dresser un cordon sanitaire autour de la bande de Gaza devenue une prison à ciel ouvert depuis le coup d'Etat du Hamas, espérant que la publicité comparative entre la relative liberté des cisjordanien face à l'isolement des Gazaouis suffira à renverser la vapeur, à décrédibiliser le Hamas aux yeux des masses palestiniennes et permettra un pourrissement accéléré du mouvement fondamentaliste.
Les couloirs diplomatiques -  relayés ce matin par Bernard Guetta - bruissent semble-t-il de la proposition explosive qu'Ehud Olmert pourrait faire prochainement à Abou Mazen : il proposerait des négociations pour un règlement global du conflit israélo-palestinien portant sur l'ensemble des territoires  (Gaza et Cisjordanie), Jérusalem -Est, la création d'un Etat palestinien viable, etc. à la condition que le futur Etat palestinien entre dans un sorte de confédération avec la Jordanie. Cette hypothèse me paraît assez difficile à mettre en oeuvre car elle oublie les difficiles relations entre le pouvoir jordanien et le Fatah, mais qu'il n'est rien dit dans dans ce dossier sur deux épines : le développement économique et la question de l'eau d'une part, le droit au retour des réfugiés palestiniens.
Pour cela, une idée me trotte dans la tête pour tenter de résoudre les deux questions et qui nécessitent l'intervention financière massive de la communauté internationale. En effet, tout le monde sait à quel point l'état économique et social de la Cisjordanie, et ce n'est pas la comparaison entre un bracelet électronique et une prison qui fera se révolter contre le Hamas les Gazaouis, mais sans doute la démonstration que leur qualité de vie, qu'ils passent tout simplement de la survie à la vie, peut rapidement s'améliorer dans la paix avec Israël et dans le construction du premier Etat démocratique arabe.
La communauté internationale au premier rang desquels les Etats-Unis d'Amérique et l'Union européenne doivent d'urgence déverser presque à fonds perdus des milliards d'euros sur la Cisjordanie avec trois principaux objectifs : le développement économique, en partant des besoins les plus simples tant commerciaux qu'en termes de services publics de base (éducation, santé, sécurité, essentiellement), la résolution de la question de l'eau - car tout le monde sait que l'Etat d'Israël vit largement sur le dos des nappes phréatiques de Cisjordanie et pompe allégrement dans les rivières en amont de la mer de Galilée asséchant peu à peu le Jourdain - en lien avec le développement de solution de désalinisation sur les bords de mer israéliens, et la préparation de la possibilité du retour des réfugiés palestiniens en Cisjordanie (ils ne peuvent rationnellement pas revenir en Israël) qui nécessite la construction urgente et massive de nouveaux villages équipés et intégrés dans la vie économique du futur ensemble israélo-palestinien. Les premières populations destinataires de cet effort pourrait notamment être les Palestiniens du Liban et ce à plusieurs égards.
Ils sont les plus près des territoires à repeupler, ils sont en comparaison aux jordano-palestiniens beaucoup moins intégrés à la société du pays dans lequel ils se sont réfugiés (c'est un euphémisme), ils sont encore assez bien encadrés par le Fatah et les partis membres de l'OLP et il y a urgence à les sortir des camps du Liban où ils semblent de nouveau être la cible d'une instrumentalisation visant à déstabiliser la jeune démocratie libanaise. L'expérience de l'agression du groupe islamiste Fatah-al-Islam dans un camp palestinien au Liban devrait nous rappeler qu'il y a nécessité à extirper les Palestiniens de ces camps avant que le Fatah n'y perde pied devant les islamistes et pour la première fois devant Al Qaïda.
Fred
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14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 08:34
La guerre civile s'est défintivement emparée de Gaza. Personne ne peut penser que l'organisation et la précision avec laquelle les miliciens du Hamas sont en train systématiquement de massacrer leurs adversaires nationalistes de gauche et de prendre le contrôle de toutes les institutions de la Bande n'ait pas été préparé de longue date. Personne non plus ne peut ignorer les concommitences troublantes avec le nouvel attentat au Liban, les nouvelles gesticulations du président iranien et l'aggravation des violences confessionnelles en Irak : le Hamas répond précisément à la commande de la Syrie et de l'Iran.
Il est nécessaire de mettre en oeuvre ce que réclame depuis 2001 les socialistes français : l'envoi d'une force d'interposition armée avec des règles d'engagement militaire précises sous l'égide de l'ONU. Et  par ailleurs il n'est plus de temps de tergiverser : il faut choisir son camp. Le Fatah, membre associé de l'Internationale Socialiste, tient encore la Cisjordanie, ses bases peuvent encore lui permettre de proposer une alternative et un interlocuteur à Israël pour la Paix et la construction de deux  Etats démocratiques, côte à côte et viables... Nous devons lui apporter notre soutien, mais bien plus notre aide : il faut ravitailler d'urgence les Palestiniens de Cisjordanie, financer toutes leurs institutions, et il faut armer le Fatah !
Fred
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13 juin 2007 3 13 /06 /juin /2007 14:50
Le problème c'est que lorsque Barak fut premier ministre et patron du Parti travailliste il n'a pas cherché à redonner un projet clair aux travaillistes, qui pensaient en être exonérés pour avoir trouvé un nouvel "homme providentiel". On a vu où ça a mené, Barak finissant par sortir en pleine campagne électorale un débat sur la laïcité alors que c'était le processus de paix qui était en train de mourrir...
espèrons qu'il ait un peu réfléchi depuis.
Fred

Shimon Peres élu président d'Israël

(Reuters).
 
 
C'est l'un des derniers pères fondateurs de l'Etat hébreu qui accède, à 83 ans, à la fonction suprême et au terme d'une carrière politique sinueuse.
 
Par AFP
 
LIBERATION.FR : mercredi 13 juin 2007
Shimon Peres, un des derniers pères fondateurs d’Israël, présent sur le devant de la scène politique depuis plus d’un demi-siècle, accède à 83 ans à la présidence, point d’orgue d’un destin hors du commun.
 
Toujours bon pied bon oeil, il est conscient qu’il apporte son «ultime contribution» au pays par cette fonction symbolique de rassembleur et d’autorité morale, alors qu’il se dit «fâché avec la mort».

Bien que sa nouvelle fonction soit essentiellement protocolaire, connaissant son tempérament, il est clair qu’il ne fera pas sien ce propos amer prêté à Haïm Weizman, premier président du pays: «Le seul endroit où on me laisse fourrer mon nez est mon mouchoir.»

Cet éternel battant à l’aura internationale, qui avait fêté ses 80 ans en présence d’un parterre impressionnant de personnalités dont l’ancien président américain Bill Clinton venu lui jouer un morceau de saxophone, a confié que le secret de sa longévité consistait à pratiquer quotidiennement la gymnastique, à manger peu et à boire un ou deux verres de bon vin.

Figure historique du parti travailliste, parti fondateur du pays, il n’hésitera pas à le quitter pour rallier le Kadima d’Ariel Sharon, un autre dinosaure de la politique israélienne, afin, selon lui, de promouvoir la paix, qu’il affirme être le but de sa vie. Ce faisant, il rendait hommage au passage à David Ben Gourion, le «vieux lion» fondateur de l’Etat juif, qui, en le prenant en auto-stop alors qu’il avait 25 ans, le propulsa vers son fabuleux destin.

«J’ai appris de mon maître, David Ben Gourion, à toujours préférer l’Etat au parti», avait-il affirmé. Ariel Sharon, dans le coma depuis janvier 2006, et Shimon Peres sont les derniers représentants d’une génération de dirigeants qui ont fait leurs premières armes lors de la création de l’Etat d’Israël en 1948.

Shimon Peres, actuellement numéro deux du gouvernement d’Ehud Olmert, a pratiquement exercé toutes les fonctions ministérielles au cours d’une impressionnante carrière politique: deux fois chef de gouvernement, ministre des Affaires étrangères, de la Défense, des Finances, de l’Information, des Transports, de l’Intégration... La fonction de président de l’Etat lui a échappé lorsqu’il a été battu par Moshé Katzav en 2000.

Sa carrière politique a suivi de sérieux méandres. Classé parmi les «faucons» travaillistes, il a cautionné, alors qu’il était ministre de la Défense dans les années 1970, les premières colonies juives en Cisjordanie occupée. Par la suite, il a acquis une réputation de «colombe» en jouant un rôle moteur dans les accords d’Oslo conclus avec Yasser Arafat en 1993, alors que Yitzhak Rabin, le Premier ministre de l’époque restait encore très sceptique.

En guise de reconnaissance, Shimon Peres, longtemps prophète d’un «nouveau Proche-Orient» censé devenir un havre de paix et de prospérité, a obtenu en 1994 le prix Nobel de la paix qu’il partagea avec Yitzhak Rabin et Yasser Arafat. Shimon Peres a également fait preuve d’une ténacité à toute épreuve.

Il détient sans doute un record des défaites après ses échecs aux législatives de 1977, 1981, 1984, 1988 et 1996, si bien qu’une image d’«éternel perdant» lui colle à la peau. Mais après chacun de ces KO, il s’est relevé pour reprendre le combat, et estime, «si Dieu me prête vie», être encore en mesure d’ajouter quelques chapitres à son destin hors du commun.

Né à Vichnev (alors en Pologne, maintenant au Bélarus) en 1923, il a onze ans lorsqu’il immigre en Palestine. A 29 ans, quatre ans après sa rencontre avec Ben Gourion, il est directeur général du ministère de la Défense. Israël lui doit ses puissantes entreprises d’armements, ses industries aéronautiques. Selon les experts étrangers, c’est également le «père» du programme nucléaire israélien qui a fait de l’Etat hébreu la sixième puissance atomique dans le monde.
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29 mai 2007 2 29 /05 /mai /2007 10:17
Amir Péretz évincé de la direction du Parti travailliste israélien

e Parti travailliste israélien a infligé, lundi 28 mai, un camouflet à son chef Amir Péretz, battu par ses 2 rivaux, l'ex-premier ministre Ehoud Barak et l'ancien chef du Shin Beth (service de sécurité intérieure) Ami Ayalon, lors du premier tour de scrutin pour la direction de la formation.

Selon les résultats rendus publics par la commission électorale après le dépouillement de 99,7 % des suffrages exprimés, Ehoud Barak a obtenu 35,7% des suffrages des 103 000 membres du parti, devançant Ami Ayalon (30,7%) et Amir Péretz avec 22,3%. Ni M. Barak ni M. Ayalon n'ayant franchi la barre des 40% des suffrages exprimés, un deuxième tour de scrutin aura lieu le 12 juin.

La défaite de M. Péretz, actuel ministre de la défense du gouvernement Olmert, est attribuée par les commentateurs au rapport Winograd, publié le 30 avril, sur les ratés de la guerre au Liban de l'été 2006. La commission d'enquête y pointait son manque d'expérience militaire.

Ce scrutin au sein du Parti travailliste, un pilier de la coalition au pouvoir en Israël, pourrait décider du sort du gouvernement du Premier ministre Ehoud Olmert. Ehoud Barak comme Ami Ayalon l'ont appelé à démissionner après la publication du rapport de la commission d'enquête accablant sa gestion de la guerre au Liban contre le mouvement chi'ite Hezbollah. En cas de victoire, M. Ayalon a menacé de quitter la coalition gouvernementale si M. Olmert se maintenait à son poste, alors que M. Barak, qui aspire à devenir le prochain ministre de la défense, a affirmé qu'il pourrait assumer ce poste "à titre provisoire" dans un gouvernement dirigé par M.Olmert.

Sans le soutien des 19 élus travaillistes, M. Olmert, chef de Kadima, parti centriste, se retrouverait privé d'une majorité au Parlement (120 sièges) et serait obligé soit de démissionner, soit de remanier son cabinet, soit d'opter pour des élections anticipées. La législature actuelle s'achève en 2010.

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4 mai 2007 5 04 /05 /mai /2007 16:22

C’était le pays tout entier. Ce qui frappait le plus dans le rassemblement d’hier, à Tel Aviv, en faveur de la démission d’Ehud Olmert n’était pas tant son ampleur – 150 000 personnes – que l’extraordinaire diversité des manifestants. Des colons aux jeunes pacifistes, des religieux les plus orthodoxes aux intellectuels athées, de la droite à la gauche en passant par les familles des soldats tués au combat cet été, il y avait là, oui, tout le pays réuni par une indignation commune et la force, surtout, de l’évidence.

Car enfin c’est bien la Commission d’enquête nommée par ce Premier ministre qui vient de conclure, premièrement, que les buts de cette Deuxième guerre du Liban étaient « trop ambitieux et irréalisables » et qu’Ehud Olmert « avait pris sa décision hâtivement, bien qu’aucun plan militaire détaillé ne lui ait été soumis ». C’est clair. Ehud Olmert a failli. « Vous avez échoué, rentrez chez vous », proclamait une immense banderole et pourtant, malgré ce rapport et malgré cette foule, non seulement il refuse de démissionner mais il a de bonnes chances de ne pas devoir s’incliner.

Il y a des explications à cela.

La première est que s’il y avait, demain, des élections anticipées, les deux principaux partis de la coalition au pouvoir, les Travaillistes et Kadima, la formation centriste d’Ehud Olmert, seraient laminés au profit de la seule grande force d’opposition, le Likoud, le parti de la droite nationaliste. Elus il y a tout juste un an, les députés de la coalition ne sont donc pas candidats au suicide. Ils préfèrent tenter de résister à la tempête et cela d’autant plus que Kadima est un parti neuf et fragile, formé il y a un an et demi seulement par Ariel Sharon après qu’il eut rompu avec le Likoud qui s’était opposé à l’évacuation de Gaza. Une défaite électorale signifierait la mort de Kadima et ferait de l’échiquier politique israélien un champ de ruines.

Cela donne à réfléchir aux élus centristes mais pourquoi n’ont-ils alors pas accepté de suivre la ministre des Affaires étrangères, la très populaire Tzipi Livni, qui avait proposé, mardi, d’incarner un changement sans élections en remplaçant Ehud Olmert ? La réponse est que les Travaillistes s’apprêtent à écarter, à la fin du mois, leur chef de file, Amir Peretz, le ministre de la Défense, également étrillé par la Commission d’enquête. Un remaniement s’imposera bientôt mais mieux vaut n’y procéder que lorsque les Travaillistes se seront donné un nouveau visage.

Et puis, enfin, troisième raison de cet immobilisme, la plus profonde, la coalition du centre et de la gauche, si conspuée qu’elle soit aujourd’hui, exprime la réalité d’un pays qui a désormais très majoritairement admis la nécessité d’évacuer les Territoires occupés et de rechercher un compromis avec le monde arabe et les Palestiniens. Cette évolution a un nom. C’est Ehud Olmert qui, discrédité ou pas, tentera donc, jusqu’au bout, de passer la vague.

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28 décembre 2006 4 28 /12 /décembre /2006 15:33
Point de vue
Quelles frontières pour Israël ?, par Zeev Sternhell
LE MONDE | 28.12.06 | 13h30  •  Mis à jour le 28.12.06 | 13h30

'un trait de plume capital, la ministre israélienne de l'éducation, Yuli Tamir, a réussi à remettre au premier rang des préoccupations publiques une question fondamentale qui jamais, au grand jamais, n'aurait dû être laissée de côté : celle qui concerne la validité, la signification et la légitimité de la "ligne verte" (cette ligne de cessez-le-feu qui marquait la séparation entre Israël et la Cisjordanie avant la guerre de 1967). Nul doute qu'il s'agit d'une décision d'ordre idéologique, comme avait été tout autant idéologique la décision d'effacer des livres scolaires toute trace de la ligne de cessez-le-feu de 1949. Certes, une ligne de cessez-le-feu n'a rien de sacré, mais sa transformation en frontière officielle représente la seule et unique base possible pour la fixation de limites définitives à Israël et d'une issue à la guerre avec les Palestiniens et les Etats arabes.

Un Etat a besoin d'une frontière sûre et reconnue, faute de quoi il se condamne à une guerre éternelle. La grande majorité des frontières dont le monde occidental s'est dotée sont des frontières politiques dues le plus souvent au hasard, aux conséquences des guerres et à la nécessité, à un moment donné, de mettre fin aux combats. Ainsi en va-t-il non seulement des frontières entre la Pologne et l'Allemagne, mais aussi du tracé qui sépare la Suisse de l'Italie, la France de tous ses voisins et la Belgique des Pays-Bas. Telle est aussi la règle qui prévaut entre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique. A l'ouest de l'Europe, les frontières traversent des blocs de populations culturellement, ethniquement et linguistiquement homogènes. Tout artificielles qu'elles soient, il est interdit de les remettre en cause, pour la simple raison qu'elles servent le bien de tous. Là aussi ces territoires ont connu la guerre.

Les colons israéliens soulignent à raison l'absence de fondement historique et de racines de la "ligne verte". Mais l'épée est à double tranchant : si Israël annule la ligne de 1949, à son tour le monde arabe n'est plus lié par elle. Quel est donc l'intérêt qu'a Israël de saper lui-même les fondements d'une légitimité acquise lors de la création de l'Etat-nation juif ? La tâche urgente consiste donc à installer profondément et à renforcer la position de la ligne de cessez-le-feu dans l'esprit des jeunes Israéliens, victimes du lavage de cerveau des gouvernements de droite, afin d'établir, une fois pour toutes, qu'on ne reviendra pas sur les résultats de la guerre d'indépendance. En d'autres termes, cela sous-entend que les Israéliens ne tenteront pas d'étendre leur frontière à l'est, tandis que les Palestiniens renonceront à leur rêve de la repousser à l'ouest.

La conquête du pays jusqu'en 1949 constituait une nécessité vitale et, par conséquent, elle était justifiée dans la mesure où elle visait à concrétiser le droit des juifs à l'indépendance et à l'autodétermination. En revanche, les conquêtes qui ont suivi 1967 sont illégitimes parce qu'elles ne relèvent pas de cette nécessité et ne servent aucun but national essentiel. En eux-mêmes, les droits historiques ne justifient pas que le sang soit versé sans fin. En outre, les Palestiniens ont, eux aussi, un droit historique et naturel à la liberté comme à l'indépendance. Piétiner ces droits-là aboutit à marginaliser Israël dans le monde occidental et à mettre ses intérêts véritables en grave danger. Bien plus que pour la plupart des Etats, le soutien international est en effet indispensable à Israël pour respirer.

Depuis sa phase initiale, le mouvement national juif a été guidé par le sentiment que la terre lui brûlait sous les pieds. Afin de sauver ce qui pouvait l'être, il fallait conquérir la terre d'Israël. La construction du foyer national puis l'accession à l'indépendance ont servi ces objectifs de base, et, jusqu'en 1967, il a été démontré qu'on pouvait parfaitement réaliser le programme du sionisme dans le cadre des frontières qui avaient été fixées jusqu'alors.

Point n'était besoin d'aller plus à l'Est : les territoires sont un fardeau pesant, un joug moral, politique et économique qui pèse sur le cou de la société israélienne. Le retrait de Gaza a fait la preuve que tel est l'avis de la majorité des Israéliens : malgré la douleur personnelle qui accompagne l'expulsion de gens hors de leurs maisons, cette majorité a compris que la conquête n'est ni utile ni juste. Quelqu'un comme la ministre de l'éducation sait cela. Dans son domaine de responsabilité, elle agit pour que soient appliqués les principes et la politique pour lesquels elle a été élue. Il serait bon que l'on puisse en dire autant de l'ensemble du gouvernement israélien.


© "Haaretz" Traduit de l'hébreu par Nicolas Weill.

Zeev Sternhell, historien, professeur à l'Université hébraïque de Jérusalem

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