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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 10:04

> Univers
IDEES


Du grain à moudre
par Brice Couturier et Tara Schlegel
du lundi au vendredi de 17h à 17h55
  Du grain à moudre


Ecoutez     émission du vendredi 21 septembre 2007
Autour du film de Nicolas Klotz : La question humaine, et les limites de la comparaison entre l’entreprise et la Shoah
 
 

 
Nous sommes tous des apprentis-sorciers. L’Ecole de Francfort le proclamait déjà : cela fait longtemps que la Raison, censée nous émanciper de la peur des dieux et nous rendre maîtres de nos destinées, s’est retournée contre nous. Dés Napoléon et Auguste Comte, précisait Horkheimer, la Raison des Lumières a été instrumentalisée, arraisonnée. Il faut désormais que «cela fonctionne». Ainsi est née la «cage de fer» que pressentait déjà avant lui Max Weber, au bout du désenchantement du monde par la rationalité technicienne. Le savoir moderne ne vise plus la liberté, mais la «maîtrise», le pouvoir sur le monde – un monde réduit à des objets sans âme, indéfiniment manipulables. Et pour que la maîtrise s’exerce sans résistance, il faut encore que tout l’être soit réduit à des abstractions comptables, que soient élaborés des instruments de mesure universellement acceptés. Car la maîtrise, je cite encore Horkheimer, veut la «commensurabilité universelle», l’équivalence généralisée ; elle récuse toute hiérarchie des valeurs ; elle traque l’hétérogène, qui ne se laisse pas réduire à l’unité comptable.
Comment les hommes sont réduits à des «unités , comment la rationalité instrumentale mutile nos vies, nous rend plus méchants et violents que nous sommes, tel est le propos du dernier volet de la trilogie entreprise par le cinéaste Nicolas Klotz sur notre présente réalité. La question humaine entend nous présenter le monde de l’entreprise privée. Il y est question de «subalternes compétitifs» qu’il faut pousser à «dépasser leurs limites personnelles». Il y a des slogans sur la «productivité» - mais on ne voit pratiquement jamais à quoi s’activent exactement ces cadres tout de noir vêtus. Peut-être devrait-on rendre obligatoire un stage en entreprise à la fin des études à la FEMIS… Le personnage principal, psychologue d’entreprise, est embringué dans une histoire de rivalité entre deux dirigeants, dont l’un est le fils d’un ancien tortionnaire nazi et l’autre est sans père, puisque né dans un Lebensborn nazi.
Les allusions à la Shoah parasitent progressivement l’intrigue. Et le film bascule alors dans une mise en comparaison entre la technicité implacable mise en œuvre par les nazis pour l’extermination des Juifs et le récent plan de restructuration qui a récemment touché l’entreprise. «Tout élément impropre au travail sera traité en conséquence, au vu des seuls critères objectifs…».
C’est précisément ce qui fait débat : si la déshumanisation par la rationalité technicienne est, en effet, un trait commun, à l’entreprise génocidaire nazie et à l’entreprise capitaliste, peut-on pousser la comparaison aussi loin que le fait le film de Nicolas Klotz, sans tomber dans la banalisation de la Shoah ?


 
Nicolas Klotz.  Réalisateur

 
Antoine De Beacque.  Journaliste, ancien responsable des pages culture de Libération
Critique de cinéma à rue89.com

 
Christophe Dejours.  Psychiatre et psychanalyste
titulaire de la chaire Psychanalyse-Santé-Travail au CNAM.

 
Jean Pierre Le Goff.  Philosophe et sociologue
président du club Politique Autrement

 
Georges Bensoussan.  Historien
Responsable éditorial au Mémorial de la Sohah


 
 


 
 

 
Jean-Pierre Le Goff
La Démocratie post-totalitaire
La découverte - janvier 2002

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Vivons-nous dans un univers orwellien, conditionnés et surveillés en permanence par les "nouveaux maîtres du monde" ? On pourrait le penser à la lecture de certains discours critiques dénonçant le nouveau "totalitarisme" du marché et des médias. Dans cet essai stimulant, Jean-Pierre Le Goff rompt avec ce schématisme. En s'appuyant sur Hannah Arendt et Claude Lefort, il propose une étude comparative particulièrement éclairante du phénomène totalitaire et du mouvement de modernisation de la fin du XXe siècle. II montre ainsi que les sociétés européennes démocratiques connaissent un processus spécifique de déshumanisation et de désagrégation, bien différent du totalitarisme. Ce phénomène "post-totalitaire" constitue le point aveugle des démocraties. C'est dans ce cadre qu'il convient de resituer le mal-être existentiel et social et la confusion des médias : le basculement historique des trente dernières années a débouché sur une vision fantasmagorique du pouvoir et un antitotalitarisme galvaudé. Pour l'auteur, le renouveau implique d'en finir avec le manichéisme et l'illusion de la table rase. Les démocraties européennes doivent enfin accepter l'ambivalence de leur propre histoire, inscrire la modernisation dans une vision de l'avenir et un projet cohérent. C'est à ce prix qu'elles éviteront le repli maladif sur elles-mêmes et la rupture avec le reste du monde.

 
 

 
Christophe Dejours
Souffrance en France : la banalisation de l'injustice sociale
Points Seuil - 2000 (1ère éd. 1998)

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Les Français souffrent et ne le disent pas.
Comment faisons-nous pour tolérer le sort réservé à ces chômeurs et ces «nouveaux pauvres» dont le nombre ne cesse de croître ? Et comment parvenons-nous, dans le même temps, à accepter sans protester des contraintes de travail toujours plus dures dont nous savons pourtant qu'elles mettent en danger notre intégrité mentale et physique ?
Christophe Dejours, spécialiste du travail, découvre à l'origine de ce consentement et de cet étrange silence la peur ; puis la honte quand, pour faire fonctionner la machine néolibérale, nous finissons par commettre des actes que pourtant nous réprouvons. Il révèle comment, pour pouvoir endurer la souffrance (subie et infligée) sans perdre la raison, on se protège.
Marquer ses distances par rapport aux victimes du système est un bon moyen pour nier la peur en soi et débarrasser sa conscience de sa responsabilité vis-à-vis d'autrui.
A la lumière du concept de distorsion communi-cationnelle de Jürgen Habermas et surtout de celui de banalité du mal de Hannah Arendt, Christophe Dejours, patiemment, met au jour le processus qui fonctionne comme un piège. Alors la souffrance devient pensable. Et une autre conception de l'action possible.

 
 

 
Jean-Pierre Le Goff
Mai 68, l'héritage impossible
La Découverte - mai 2006
 

Mai 68 est sans conteste l'événement social et culturel le plus important qu'ait connu la société française depuis 1945. Et pourtant, près de quarante ans après, il est toujours très loin d'être assumé en tant que tel : à la différence d'événements historiques antérieurs, l'héritage de 68 reste aujourd'hui impossible. Pour comprendre les effets souterrains considérables de Mai dans la France contemporaine, il faut revenir sur son utopie première et sur son échec, sur ces années où la passion des soixante-huitards s'est investie massivement dans un gauchisme aux mille facettes.
À ceux qui ont vécu Mai 68 comme à ceux qui sont nés depuis, l'auteur voudrait faire partager cette conviction : pour dépasser aujourd'hui ce principe d'individualisme irresponsable qui nourrit l'air du temps, pour retrouver les voies d'une passion démocratique, il importe d'assumer enfin de façon critique l'héritage de Mai. L'ambition de ce livre est de contribuer à cette nouvelle et nécessaire mutation.

 
 

 
Antoine de Baecque et Emmanuelle Loyer
Une histoire du festival d'Avignon
Gallimard - 2007
 

Le festival d'Avignon a 60 ans en 2007. Fondée par Jean Vilar lors de la 'semaine d'art' qui réunit en 1947 quelques centaines de curieux, touristes et aficionados de la décentralisation théâtrale, la manifestation est devenue le plus important festival de théâtre du monde, attirant chaque juillet dans la cité des papes plusieurs dizaines de milliers de 'pèlerins'. Tous les grands noms du théâtre ont défilé à Avignon en 60 ans, Avignon qui est devenu le centre d'une histoire du théâtre. Il est désormais possible de la retracer émancipée de la légende vilarienne de la fondation comme des grimaces tombant sur les éditions le plus récentes. Les archives sont ouvertes et permettent la rédaction de cet ouvrage. Ni livre de photographies ou manuel de synthèse, voire thèse ou mémoire universitaires, il s'agissait pour les auteurs de faire le récit du festival en puisant informations et nouveautés dans les sources mêmes, tout en tenant compte des apports croisés des histoires culturelles ou politiques, de l'histoire des formes théâtrales, de la sociologie des publics, ainsi que d'une histoire orale ayant recueilli ou recueillant toujours les témoignages des grandes figures.

 
 

 
Jean-Pierre Le Goff
Les illusions du management : pour le retour du bon sens
La Découverte - 1er juillet 2003
 

Depuis plusieurs années, le management des ressources humaines est en crise, mais il ne semble guère se débarrasser de ses illusions. Le paradoxe est saisissant : on ne cesse de parler de management, on cherche toujours la méthode ou le remède miracle, mais on n'entend que très rarement ceux qui pratiquent le management au plus près des réalités de l'entreprise.
À l'opposé de la langue de bois managériale, Jean-Pierre Le Goff donne ici la parole aux acteurs de terrain. Il est allé interroger dans de grandes entreprises industrielles les ingénieurs et les cadres confrontés quotidiennement aux problèmes concrets. Leurs paroles et leurs pratiques sont une critique en acte des illusions du management. En s'appuyant sur cette critique, Jean-Pierre Le Goff développe une analyse qui remet en cause les schémas dominants et développe des propositions en matière de formation.

Lors de sa première publication en 1993, cet ouvrage a été couronné par le «prix Manpower de l'ouvrage de ressources humaines». Dans une postface inédite à cette nouvelle édition, l'auteur propose une mise en perspective globale du «mal-être dans les organisations» induit par les méthodes du management «moderne».
-4e de couverture-

 
 

 
Christophe Dejours
Le facteur humain
PUF - 2005

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Le facteur humain est l'expression par laquelle les spécialistes de la sécurité des personnes et de la sûreté des installations désignent le comportement des hommes au travail. Il est fréquemment invoqué dans l'analyse des catastrophes industrielles, des accidents du travail, et dans les procès ou les commissions d'enquête. On lui associe l'idée de faute. Paradoxalement, cette conception négative de l'intervention humaine repose sur une confiance sans faille dans la technique, et sur une méconnaissance des sciences humaines. Cet ouvrage récapitule les progrès réalisés dans les sciences de l'homme au travail, afin de formuler une doctrine plus nuancée que celle de l'école des human factors, dans les années 50.

 

 
  > La Question Humaine

Synopsis de ce film de Nicolas Klotz résumé par le site :
Paris de nos jours.
Simon travaille comme psychologue au département des ressources humaines d’un complexe pétrochimique. Au cours d’une enquête que la direction lui confie sur un des dirigeants de l’usine, les perceptions de Simon se désorganisent puis se troublent de manière inquiétante. Simon vit cette expérience dans son corps, elle traverse sa pensée mais aussi son intimité et sa sensibilité. La tranquille certitude qui avait fait de lui un technicien rigoureux, vacille.
Bande annonce, dossier et article de presse, photos et affiche à télécharger.
Un film de Nicolas Klotz
Avec Mathieu Amalric, Michael Lonsdale, Laetitia Spigarelli, Jean-Pierre Kalfon, Valérie Dréville...
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6 août 2007 1 06 /08 /août /2007 10:10

Vers un statut juridique des «beaux-parents» ?
04/08/2007 à 1h00 - par Anne Soetermondt - Marianne.fr

Alors qu’un couple sur deux divorce et que 20% des enfants ont des parents séparés, le vide juridique autour de la figure du beau-parent pose problème. Nicolas Sarkozy a demandé au ministre du Travail, Xavier Bertrand, et au Garde des Sceaux, Rachida Dati, de leur accorder un statut légal. Du côté des associations de défense des parents biologiques, l’annonce fait grincer des dents.

«L’objectif est de permettre aux adultes qui vivent avec des enfants, dont ils ne sont pas les parents biologiques, de pouvoir procéder pour eux aux démarches habituelles de la vie quotidienne et de protéger juridiquement les liens affectifs entre ces enfants et ces adultes», prévoit la lettre de mission reçue par Xavier Bertrand. Sans plus de détails. Du côté des professionnels du droit de la famille, il n’y a pas de doute : il était temps. «C’est un vrai problème, souligne Pascaline Saint-Arroman Petroff, spécialiste en droit de la famille, un concubin n’a aucun pouvoir sur les enfants de sa compagne, aucun droit ni aucun devoir.» Or les situations dans lesquelles un beau-papa ou une belle-maman peut être utile sont pléthore : aller les chercher à l’école, filer à la pharmacie chercher un médicament si le parent biologique n’est pas joignable… Mais sans autorisation, directeurs d’école et pharmaciens sont en droit de refuser.

 

Pour Me Saint-Arroman Petroff, la solution est simple : nous pourrions calquer sur le modèle danois. «Là bas, lorsqu’un parent refait sa vie, il suffit qu’il aille faire une déclaration à la mairie, ce qui donne des droits et des devoirs à son concubin au regard de l’enfant». En France, la déclaration pourrait se faire au greffe des affaires familiales. Cette solution aurait le mérite d’être «facile à mettre en place, peu coûteuse et respectueuse ses deux parents et de l’enfant, car en l’oublions pas, en droit de la famille, il s’agit toujours de préserver l’équilibre de l’enfant.»

 

«Pas si simple», répond Claire Casanova, avocate au barreau de Lille. «En théorie, j’approuve l’esprit de l’annonce, en pratique, je suis sceptique. Allez expliquer à un père qui n’a pas la garde de son enfant qu’un droit de visite est accordé au beau-père qui ne partage plus la vie de la mère de l’enfant! Pour que la réforme soit bien perçue par les justiciables, il faudrait qu’elle applique des critères stricts et transparents». Contactées, les associations de défenses des droits des parents ont toutes réagi dans le même sens. «Franchement, au lieu d’institutionnaliser les rapports enfant/beau-parent, le législateur ferait mieux de se pencher sur la consolidation du mariage», explique Isabelle de Rambuteau, du mouvement mondial des mères de France. Même son de cloche du côté de SOS Papa. «Ce qui nous choque, c’est qu’on s’intéresse au statut des beaux-parents avant d’avoir réglé celui des parents, et des pères tout particulièrement. Le risque, c’est de marginaliser encore un peu plus un père déjà mis de côté dans la plupart des cas.»

Au-delà de l’institutionnalisation de la relation affective, Nicolas Sarkozy exprime, dans la lettre de mission qu’il a adressée à Xavier Bertrand, sa volonté de faciliter les démarches quotidiennes. Sur ce point, les avis sont moins tranchés. Le mouvement mondial des mères remarque que «c’est une manière de reconnaître ceux qui s’occupent d’enfants qui ne sont pas les leurs», alors que SOS Papa n’y voit pas de grandes menaces. En revanche, certains relèvent qu’il existe déjà des solutions. Peu utilisée, la délégation d’autorité parentale existe. «Le beau-parent peut en outre bénéficier du statut légal de «personne digne de confiance», ce qui lui permet  d’accomplir certains actes de la vie courante», ajoute Claire Casanova. En d’autres termes, un statut légal, oui, mais pas n’importe lequel. «Ce qu’il faudrait, de toute façon, c’est l’avis des premiers concernés : les enfants», conclut Isabelle de Rambuteau.
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5 août 2007 7 05 /08 /août /2007 07:00
Audition de Christine Boutin et Fadela Amara du 1er août

ad6a9fd889b2176fc8760b02120ce439.gifLa commission des affaires économiques de  l'Assemblée Nationale auditionnait ce mercredi Christine Boutin, ministre du logement et de la ville et Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la ville. Duo iconoclaste de ce gouvernement, même si les deux femmes affichent dans leurs domaines respectifs des intentions louables...

Cette audition a été l'occasion pour Jean-Louis Gagnaire et moi-même d'interpeller les deux ministres. Jean-Louis Gagnaire les a interrogé sur la question du logement. Je l'ai fait sur la question de l'ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine) crée en 2003 par Jean-Louis Borloo.

En prenant exemple sur les quartiers concernés à Saint-Etienne,  Régis Juanico, député socialiste de la Loire, a dénonçé les lourdeurs, la complexité des procédures, le centralisme excessif des décisions qui rementent à Paris entraînant des retards et des lenteurs dans la mise en oeuvre des projets sur le terrain et suscitant un sceptiscisme grandissant chez les habitants, impatients que les chantiers se concrètisent enfin dans les quartiers.

Christine Boutin a répondu qu'elle avait conscience de ces carences relayées par de nombreux autres élus de terrain : sans remettre en cause l'ANRU, celle-ci souhaitent que ses procédures soient revus et une mission d'information parlementaire va d'ailleurs être mise en place à la rentrée. Fadela Amara a exprimé son souhait de se rendre à Saint-Etienne sur le terrain pour se rendre compte de l'avancée des chantiers.

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28 juillet 2007 6 28 /07 /juillet /2007 13:54

La demande de libération conditionnelle de Bertrand Cantat ne sera pas examinée avant septembre
LE MONDE | 28.07.07 | 13h44  •  Mis à jour le 28.07.07 | 13h44

cantatbertrand.jpgertrand Cantat passera le mois d'août à la prison de Muret (Haute-Garonne). Le chanteur de Noir Désir, qui a purgé la moitié de la peine de huit ans à laquelle il a été condamné par le tribunal de Vilnius pour avoir frappé à mort sa compagne, l'actrice Marie Trintignant, le 26 juillet 2003, espérait pouvoir solliciter une libération conditionnelle. Il devra attendre septembre pour rencontrer le juge d'application des peines qui suit sa détention.

Transféré en France en septembre 2004, Bertrand Cantat avait passé un an dans la prison en Lituanie. Il a depuis obtenu quelques permissions de sortie pour rejoindre sa famille notamment à l'occasion des fêtes. Le chanteur n'a pas un statut de détenu ordinaire. L'appétit médiatique qu'a suscité cette affaire ne s'est jamais démenti et il a fallu instaurer, dans l'établissement de Muret, un système de contrôle particulier, notamment de ses codétenus, pour protéger son image.

Cela n'a pas empêché la diffusion dans l'hebdomadaire VSD (21 au 28 février 2007), de photos, manifestement prises à l'aide d'un téléphone portable à l'intérieur du centre.

A la demande du directeur de l'administration pénitentiaire, Claude d'Harcourt, une enquête interne a été confiée à l'inspection des services pénitentiaires, dont on ne connaît pas pour l'heure les résultats. L'avocat de Bertrand Cantat, Me Olivier Metzner, a de son côté intenté devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, spécialisée dans le droit de la presse, une procédure pour "atteinte à la vie privée". Au cours de l'audience, le 4 juillet, il a sollicité 150 000 euros de dommages et intérêts. Le jugement a été mis en délibéré au 1er octobre.

MENOTTÉ

Les hebdomadaires VSD et Paris Match ont été condamnés définitivement à respectivement 5 000 et 6 000 euros d'amende pour la publication de photos montrant le chanteur de Noir Désir, avec des menottes, à l'occasion de l'une de ses comparutions pendant l'instruction à Vilnius.

L'affaire Cantat-Trintignant est également devenue une affaire financière, concernant le préjudice subi par les quatre enfants de Marie Trintignant, nés de pères différents qui n'ont pas tous réagi de la même façon. Un compte bloqué destiné à percevoir les revenus tirés par le chanteur de la sortie d'un CD et d'un DVD avait été ouvert à leur profit.

Le metteur en scène Samuel Benchetrit, partageait la vie de l'actrice avant qu'elle ne rencontre Bertrand Cantat. Il élève deux des enfants de Marie Trintignant et avait fait savoir en septembre 2005 qu'il ne demanderait "pas un centime à un type pareil". Un accord financier est en revanche intervenu avec l'acteur François Cluzet, père d'un autre enfant de Marie Trintignant, qui réclamait 300 000 €, ainsi qu'avec Roman Kolinka, le fils aîné de l'actrice aujourd'hui majeur. "Plus rien n'est dû", indique Me Metzner.

À l'automne 2006, les élus Verts et communistes avaient contesté la proposition du maire de Paris, Bertrand Delanoë, de donner le nom de l'actrice à un square de la capitale. Les écologistes s'étaient abstenus et le PC avait voté contre. La décision avait finalement été adoptée. Et le 13 mai 2007, le square de l'Ave-Maria, dans le 4e arrondissement, a été rebaptisé Marie-Trintignant.

 


Pascale Robert-Diard
Article paru dans l'édition du 29.07.07
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18 juillet 2007 3 18 /07 /juillet /2007 08:56
Dans le débat actuel sur le service minimum dans les transports publics, on assiste à une véritable manipulation de l'opinion par la droite, les milieux d'affaires et le gouvernement.
La SNCF et la RATP, qui sont concernés au premier chef, et dont les salariés sont les principales cibles du projet de loi (on ne me fera pas croire que le projet de loi vise à réduire les grèves dans les transporteurs scolaires de province), vivent déjà une sorte de service minimum.  Au-delà, le gouvernement joue et alimentent les fantasmes de la populations françaises sur les dysfonctionnements des services publics de transports : qui rappelle - si ce n'est en 30s sur quelques radios - que le nombre de jours de grèves par salariés des transports fut de 0,5 en 2004 et de 0,06 en 2007 ? Les grandes grèves du services publics sont lointaines, les mécanismes de dialogue social se sont améliorés dans les deux entreprises citées plus haut.
Les dysfonctionnements subis par les usagers que les membres du gouvernement s'efforcent de nommer clients à chacune de leurs interventions tiennent plutôt à l'état du matériel roulant et à la dégradation - notamment en terme de sécurité - des conditions de travail : on est là en face de la responsabilité de la puissance publique et de l'Etat bien que celui-ci se soit déjà débarrassé sans transfert équitable des ressources d'une partie du problème en décentralisant l'autorité des transports vers les Régions.
Il est par ailleurs assez surprenant d'entendre certains de nos élus comme Michel Destot prôner sur ce sujet une opposition constructive, n'exprimant finalement pour seule véritable crainte les charges qui pèseraient sur la responsabilité des collectivités locales, majoritairement contrôlées par la gauche. Nous sommes ici dans un débat de principe, qui ne souffre pas d'accommodement d'autant que les raisons de la droite sur ce sujet sont à la fois spécieuses et sournoises.
On ne dira jamais assez que les motifs profonds du projet de loi et de Sarkozy tiennent avant tout à se prémunir contre la peur terrible qu'il éprouve, et toute la droite avec lui, au souvenir des grèves de novembre-décembre 1995. Juppé battu, le premier mandat Chirac affaibli dès les premiers mois, la droite considère que cet épisode social et politique est responsable du manque de force politique de la droite entre 1996 et 1997 ce qui la conduisit à la défaite en mai-juin 1997.
L'idée soutenue hier soir par François Fillon que le système, s'il était fécond dans les transports, pouvait servir de modèle à l'éducation, participe de la même psychologie et du même choix idéologique : François Fillon a un compte à règler avec les enseignants, et la droite avec elle. Il ne s'agit pas pour eux de s'assurer que les enfants - comme osait le dire ce matin Xavier Bertrand - ou les voyageurs soient bien traités dans les mois à venir, mais d'amoindrir les capacités des agents publics à exercer le droit de grève, car c'est dans cette catégorie de la population que les outils de résistance aux réformes réactionnaires que la droite va mettre en oeuvre existe encore.

Frédéric FARAVEL
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16 juillet 2007 1 16 /07 /juillet /2007 09:25
Bien que je ne partage pas le point de vue de Benjamin Stora sur la droitisation de la société française, une bonne partie de ses réflexions ainsi que celles des autres invités, mérite une écoute attentive.
Fred

Du grain à moudre
par Julie Clarini et Brice Couturier
du lundi au vendredi de 17h à 18h
  Du grain à moudre


Ecoutez

Podcast
 
  émission du vendredi 13 juillet 2007
Les Français sont-ils conservateurs ?
 
 
La France vire à droite ?

Traumatisée par sa troisième défaite consécutive aux élections présidentielles, la gauche s’interroge. Oh pas sur ses propres erreurs d’analyse et de stratégie, sur le caractère obsolète ou non du logiciel à l’aide duquel elle pense les mutations de la société française. Ces questions, on est parvenu, rue de Solférino, à les repousser aux lendemains des municipales. Non, ce qui f ait débat, à gauche, c’est de savoir si l’on n’aurait pas à faire à un renversement d’idéologie dominante. Une série de tribunes publiées ces dernières semaines par Libération s’interrogeait sur la douloureuse question : la France serait-elle «passée à droite» ? Les idéologies conservatrices, longtemps tenues en suspicion par une grande majorité de la population, seraient insensiblement devenues, d’après certains signataires découragés, sinon hégémoniques, du moins majoritaires. Et ce qui oppose les signataires, c’est la question de la stratégie à adopter face à cette mutation : l’accompagner tout en essayant de la tempérer, ou s’y opposer frontalement. Mais cette «hégémonie conservatrice» supposée correspond-elle à la réalité ?
Une chose est sure en tous cas : la campagne présidentielle s’est largement jouée sur la question des valeurs, ce qui est une nouveauté. Et il faut bien relever que celles qui ont fait mouche ne relevaient pas du registre de l’innovation, de l’émancipation, encore moins de la transgression, mais bien du champ de l’ordre, de la sécurité, de l’effort : discipline plutôt que liberté, principe de précaution plutôt que goût du risque, mérite personnel plutôt que droits collectifs, nation plutôt qu’Europe ou ouverture.
Une version alternative au «glissement à droite» du corps électoral prétend que c’est le paysage politique qui est en complet bouleversement. L’ouverture voulue par Sarkozy aurait provoqué un véritable séisme – à droite comme à gauche, car la grogne du groupe parlementaire UMP, si elle est plus discrète, vaut bien les procès en apostasie des «traîtres» organisés au PS contre les Kouchner, Hirsch, Amara, Besson, Bockel et bientôt Jack Lang. Les repères rassurants qui balisaient notre cartographie idéologique sont par terre et nos boussoles s’affolent. Les clivages réellement significatifs passent, désormais, au sein de chaque famille politique, comme on l’avait déjà vu lors du référendum sur le Traité constitutionnel. Sur les grandes questions chaudes du moment : laïcité, promotion des minorités, temps de travail et contrat de travail, dette publique, réforme de l’Etat, politique industrielle, etc. le débat a cessé d’opposer un camp de la droite et un autre de la gauche.
Toutes ces questions seront débattues aux rencontre de Pétrarque que FC organise à Montpellier la semaine prochaine, animées par Emmanuel Laurentin et Nicolas Weill, dont vous retrouverez le programme sur notre site.
  Invités

 
Benjamin Stora.  Historien, Enseignant à l'INALCO. Professeur des Universités.

 
François Huguenin.  Historien.

 
Joseph Macé-Scaron.  Directeur adjoint de Marianne. Producteur à France Culture.

 
Paul Clavier.  Maître de conférences et Directeur des études littéraires à Normale Sup.
 
 
           
les livres
 
 
 
 

 
Paul Clavier
La côe argus des valeurs morales : arnaques ou bonnes affaires ? : testez-les !
Presses de la Renaissance - mars 2007


Voir le site

L'auteur s'interroge sur un certain nombre de valeurs morales qui semblent périodiquement avoir plus "la cote" que d'autres. Avec de l'humour et aussi du sérieux, il propose des définitions, des mises en situation interactives, des anecdotes, des réflexions, voire des références cinématographiques, pour celles qu'il examine.
-présentation de l'éditeur-
 
 
 

 
François Huguenin
Le conservatisme impossible : libéralisme et réaction en France depuis 1789
La Table Ronde - Février 2006

 

1793, la Terreur obscurcit les Lumières. Début du XXIe siècle, la France demeure politiquement hémiplégique. Pourtant, dès l'origine, des voix dissidentes se sont levées pour contester l'idéologie du Progrès. Pour dire que la Révolution peut être totalitaire. Le culte démocratique, liberticide. Et la modernité, nihiliste. D'emblée, deux écoles se sont formées. Le courant libéral et le courant réactionnaire. Tocqueville, Constant, Guizot puis Aron, Jouvenel d'un côté, Maistre, Bonald, Maurras de l'autre. Sans oublier les inclassables, de Burke à Boutang. Deux mouvances qui ont lutté pour leurs idées. Deux mouvances, aussi, qui se sont ignorées, confrontées, évitées. Pour aboutir à un dialogue de sourds, souvent mené à fronts renversés. Pour aboutir à la même incapacité de fonder une commune résistance face au socialisme. Pour aboutir à un échec partagé. Voici, longtemps attendue, l'autre histoire des droites en France. L'histoire intellectuelle dont François Huguenin brosse ici, avec brio et clarté, la fresque, convoquant les hommes, les événements, les textes, les pensées, ainsi que les grands commentateurs étrangers, de Hannah Arendt à Leo Strauss. Une histoire qui explique pourquoi, contrairement aux autres grandes démocraties, un pôle conservateur n'a jamais surgi en France. Une histoire qui permet de penser avec acuité, et en toute liberté, les débats et les urgences d'aujourd'hui.
- Quatrième de couverture -
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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 09:14
décomplexée on vous dit...
La police de proximité c'était de la merde, mais maintenant on a le droit de faire le contraire pourvu qu'on change l'intitulé... 
En Seine-Saint-Denis, Michèle Alliot-Marie plaide pour une "police localisée"
LEMONDE.FR avec AFP | 03.07.07 | 09h43  •  Mis à jour le 03.07.07 | 09h53

our la première "réunion de cohésion" en Seine-Saint-Denis, dont elle avait annoncé la tenue après la publication d'un rapport en décembre 2006 évoquant un "climat d'insécurité permanent" dans ce département, Mme Alliot-Marie a rencontré pendant plus de 2 heures des élus locaux et des responsables d'associations à Montfermeil, lundi 2 juillet. A cette occasion, la ministre de l'intérieur s'est prononcée en faveur de l'instauration d'une "police localisée, une police qui connaît les principaux responsables" de la délinquance.Interrogée, notamment par le maire UMP de Montfermeil, sur la disparition de la police de proximité, la ministre a rappelé avoir "toujours dénoncé une police qui consiste à faire autre chose (...) que le travail de police, par exemple jouer au foot avec les jeunes". "Or chacun doit être dans le cadre de ses responsabilités", a-t-elle jugé. Elle a cependant reconnu que, pour être efficace, la police doit être"depuis un certain temps sur une zone géographique qu'[elle] connaît".

"LES PREMIERS CONCERNÉS N'ONT PAS PRIS LA PAROLE"

Des responsables du collectif AC le feu ont regretté que les policiers ne se soient pas exprimés. "On était là à parler du rapport police-citoyens-jeunes et les premiers concernés n'ont pas pris la parole, n'ont pas exprimé leur ressenti alors qu'on leur tendait une perche, c'est dommage", a ainsi constaté Fatima Henry.

Répondant à un participant qui estimait que le problème était "surtout celui de l'insécurité sociale", Mme Alliot-Marie a annoncé la tenue de "plusieurs autres réunions dans d'autres villes du département, probablement [avec] trois ou quatre autres ministres du gouvernement".

 

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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 16:18

Voici le texte de la pétition signée par 200 intellectuels, publiée, vendredi 22 juin, par Libération, appelant au changement de nom du ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale.

NON AU MINISTERE DE L’IMMIGRATION ET DE L’IDENTITE NATIONALE

Comme l’ont souligné les historiens démissionnaires des instances officielles de la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration, associer "immigration" et "identité nationale" dans un ministère n'a jamais eu de précédent dans l'histoire de la République : c’est, par un acte fondateur de cette présidence, inscrire l’immigration comme "problème" pour la France et les Français dans leur "être" même.
En tant que citoyens, ce rapprochement nous inquiète car il ne peut que renforcer les préjugés négatifs à l’égard des immigrés. De notre point de vue, l'identité nationale constitue, aujourd’hui, une synthèse du pluralisme et de la diversité des populations et ne saurait être fixée dans le périmètre d'un ministère.
Le décret du 31 mai 2007 qui définit les compétences de ce nouveau ministère montre, de surcroît, que les effets institutionnels dépassent la seule question de sa dénomination. Ainsi, ce ministère, qui détient en priorité des pouvoirs de police et de contrôle est aussi chargé de "promouvoir l’identité nationale" et de définir "une politique de la mémoire" dans le domaine de l’immigration. Il dispose d’une autorité complète et nouvelle sur l’asile politique et d’une autorité partagée sur une multitude d’administrations, y compris sur la "direction de la mémoire, du patrimoine et des archives" du ministère de la Défense.
Cette confusion des rôles et des fonctions est inadmissible et inquiétante. Nous protestons énergiquement contre la dénomination et les pouvoirs dévolus à ce ministère et demandons solennellement au Président de la République de revenir à des choix plus conformes aux traditions démocratiques de la République française.

Les premiers signataires : 

Dominique A, auteur/chanteur ;Tony ALBINA enseignant ;Robert ALDRICH, professor of European History (Univ. de Sydney) ;Claire ANDRIEU, historienne (IEP de Paris) ;Philippe ARTIERES, historien (CNRS) ;Ariane ASCARIDE, comédienne ;Serge AUDIER, philosophe (Univ. de Paris 4) ;Leonor BALDAQUE, comédienne ; Jacques BANGOU, médecin ;Marc-Olivier BARUCH, historien (CNRS) ;Olivier BASSUET, assistant-producteur,  Christian BAUDELOT, sociologue (ENS de Paris) ;Laurent BAZIN, anthropologue (CNRS) ;Stéphane BEAUD, sociologue (Univ. de Nantes) ;Antonio BECHELLONI, historien (Univ. de Lille 3) ;Irène BELLIER, directrice de recherche (CNRS),Françoise BENHAMOU, économiste (Univ. de Rouen) ;Alban BENSA, anthropologue (EHESS) ;Edward BERENSON, historien (directeur de l’Institute of French Studies de New York) ;Madeleine BLAMEBLE, professeur d’allemand ;Marie-Claude BLANC-CHALEARD, historienne (Univ. de Paris 1) ;Christian BOLTANSKI , artiste ;Luc BOLTANSKI, sociologue (EHESS) ;François BON, écrivain ;Jean-Luc BONNIOL, anthropologue (Univ. d’Aix-Marseille 3) ;Pierre BOUVIER, socio-anthropologue (Univ. de Paris 10) ;Raphaëlle BRANCHE, historienne (Univ. de Paris 1) ;Alain BRESSON, historien (Univ. de Bordeaux 3) ;Geneviève BRISAC, écrivain ;Anne-Sophie BRUNO, enseignante-chercheuse (Univ. de Paris 10) ;Dominique CABRERA, cinéaste ;Michel CAHEN, chercheur (CNRS) ;Véronique CHAMPEIL-DESPLATS, professeur de droit (Univ. de Paris 10) ;Jean-François CHANET, historien (Univ. de Lille 3) ;Herrick CHAPMAN, historien (New York University) ;Christophe CHARLE, historien (Univ. de Paris 1) ;Roger CHARTIER, historien (Collège de France) ;Michel CHAUMONT, responsable des relations publiques (théâtre des Amandiers, Paris) ;Patrick CHEMLA, psychiatre ;François CHEREQUE, secrétaire général de la CFDT ;Denis CLERC, économiste ;  Olivier COHEN, éditeur ;Huguette et Pierre CORDELIER, enseignants ;Albano CORDEIRO, économiste-sociologue (CNRS),Paola CORTI, historienne (Univ. de Turin) ;Mariannick DAGOIS, musicienne ;  David DAHOMAY, enseignant ;Jacky DAHOMAY, philosophe ;Oliviers DEJOURS, chef d’orchestre ;  Edouard DELEPINE, historien ;Martine DERRIER, directrice d’un bureau de théâtre ;Agnès DESARTHE, écrivain ;Mamadou DIOUF, historien (Univ. du Michigan) ;Richard DRAYTON, historien (Univ. de Cambridge) ;  Michel DREYFUS, historien (CNRS) ;Geneviève DREYFUS-ARMAND, historienne ;Stéphane DUFOIX, sociologue (Univ. de Paris 10) ;Florence DUPONT, professeur de littérature ancienne (Univ. de Paris 7) ;  Guillaume DUVAL, journaliste ;Alain EHRENBERG, sociologue (CNRS) ;ELDIABLO, auteur ;Driss EL YAZAMI, directeur de l’association Génériques ;Christine ERHEL, économiste (Univ. de Paris 1) ;Jean FABBRI, secrétaire général du SNESup ;Joëlle FARCHY, professeur des sciences de l'information  (Univ. de Paris 1) ;  Arlette FARGE, historienne (CNRS) ;Didier FASSIN, professeur (Univ. de Paris 13) ;Eric FASSIN, sociologue (ENS de Paris) ;FEFE/SAÏAN SUPA CREW, auteur/chanteur ;Georges FELOUZIS, sociologue (Univ. de Bordeaux 2) ;Richard FIGUIER, directeur de publications (Ecole française de Rome) ;Didier FRANCFORT, historien (Univ. de Nancy 2) ;Etienne FRANCOIS, historien (Freie Universität Berlin) ;Emilio FRANZINA, historien (Univ. de Verone) ;Patrick FRIDENSON, directeur d´études (EHESS) ;Raphaël FRYDMAN, réalisateur ;Jean-Philippe GENET, historien (Univ. de Paris 1) ;François GEZE, éditeur ;Ralph GIESEY, historien (Univ. de l’Iowa) ;Marie-Pierre GRACEDIEU, éditrice ;Nancy GREEN, historienne (EHESS) ;Claude GRUNITZKY, directeur de magazine (New-York) ;  Robert GUEDIGUIAN, cinéaste ;  Michelle GUILLON, géographe ;  André GUNTHERT, chercheur (EHESS) ; Simonne GUYON, enseignante retraitée ;Jean-Louis HALPERIN, professeur de droit (ENS de Paris) ;Patrick HASSENTEUFEL, professeur de science politique (Univ. de Versailles-Saint Quentin) ;Jean-Paul HEBERT, économiste (EHESS) ;Marie-Antoinette HILY, sociologue (CNRS) ;  Hubert JABOT, avocat ;  Paul JANKOWSKI, historien (Brandeis University) ;  JAVA, auteur/chanteur ;  Eric JENNINGS, historien (Univ. de Toronto) ;  Marina JULIENNE, journaliste ;Hartmut KAELBLE, historien (Université Humboldt, Berlin) ;Michel KAPLAN, historien (Univ. de Paris 1) ;  Jürgen KOCKA, historien (Freie Universität, Berlin) ;  Sandrine KOTT, historienne (Univ. de Genève) ;Jean-Louis LABARRIERE, philosophe (Maison Française d’Oxford) ;Mehdi LALLAOUI, cinéaste ;  Benoît LAMBERT, metteur en scène ;  Marie-Christine LAVABRE, politiste (CNRS) ;  Marie LAVIN, inspectrice d'académie honoraire ;Herman LEBOVICS, historien (State University of New York) ;Safia LEBDI, chef de projets ;Arnaud LECHEVALIER, économiste (Univ. de Paris 1) ;Jacques LE GOFF, professeur honoraire (Collège de France) ;Jocelyn LETOURNEAU, historien (Univ. Laval, Québec) ;Claire LEVY-VROELANT, professeure de sociologie (Univ. de Paris 8) ;Natacha LILLO, historienne (Univ. de Paris 7) ; Antoine LILTI, historien (ENS de Paris) ; Patricia LORCIN, historienne (Univ. du Minnesota) ; Liêm-Khê LUGUERN, professeur d’histoire-géographie ; Alf LUDTKE, historien (Univ. d’Erfurt) ; LUKE, groupe de rock ; Aïssa MAÏGA, actrice ; Alain MANQUAT, chef d’entreprise ; Thierry MAREMBERT, avocat ; Elsa MARTAYAN, urbaniste ; Roger MARTELLI, professeur d’histoire ; Antoine MATH, chercheur (IRES) ; Claude MAZAURIC, historien ; Fabrice MELQUIOT, écrivain ; Dominique MEURS, économiste  (Univ. de Paris 2) ; Nobutaka MIURA, professeur d’études françaises (Univ. Chûô, Tokyo) ; Ariane MNOUCHKINE, metteur en scène ; Claudia MOATTI, historienne (Univ. de Paris 8) ; Jean-Claude MONOD, philosophe (CNRS) ; Gérard MOREAU ; Bernard MULLER, anthropologue (CNRS) ; Odile NAVE, professeur d'histoire-géographie ; David NIRENBERG, historien (Univ. de Chicago) ; Francine NOEL, professeur d’histoire ; Gérard NOIRIEL, historien (EHESS) ; Philip NORD, historien (Univ. de Princeton) ; Nicolas OFFENSTADT, historien (Univ. de Paris 1) ; Les OGRES DE BARBACK, groupe de rock-tziganes ; Ariane PAILHE, chercheuse (INED) ; Thierry PECH, éditeur ; Claude PENNETIER, chercheur (CNRS) ; Michelle PERROT, historienne ; Marc PIAULT, anthropologue ; Laurent PINON, historien (ENS Paris) ; Janine PONTY, historienne ; Judith RAINHORN, historienne (U. de Valenciennes) ; Andrea REA, sociologue (Université Libre de Bruxelles) ; Frédéric REGENT, historien (Univ. Antilles-Guyane) ; RIDAN, auteur/chanteur ; Jacques RIGAUDIAT, fonctionnaire ; ROCCA, rappeur/auteur ; Jean-Louis ROCCA, sociologue (Univ. Tsinghua, Pékin) ; Régis ROINSARD, réalisateur ;Diane ROMAN, professeure de droit public (Univ. de Tours) ; Henry ROUSSO, historien (CNRS) ; La RUMEUR, rappeur/ auteur ; Peter SAHLINS, historien (Social Sciences Research Council, New York) ; Patrick SAVIDAN, philosophe (Univ. de Paris 4) ;Jair de SOUZA RAMOS, professeur (Univ. Federal Fluminense, Rio de Janeiro); Todd SHEPARD, historien (Univ. de Philadelphie); Cindy SKACH, politiste (Univ. de Harvard); Patrick SIMON, démographe (INED);Nathalie SIMONNOT, administratrice ONG internationale ; Yves SINTOMER, sociologue (Univ. de Paris 8) ;Serge SLAMA, enseignant-chercheur en droit public (Univ. de Paris 10) ;Martine SONNET, historienne (CNRS) ; Dominique STOENESCO, professeur de portugais ; Martine STORTI, écrivaine ; Alain TARRIUS, sociologue (Univ. de Toulouse) ; Manuel TAVARES, pédopsychiatre ; Emile TEMIME, historien ; Sylvie THENAUT, historienne (CNRS) ; Olivier THEVENON, démographe (INED) ; Bernard THIBAULT, secrétaire général de la CGT ; Yann TIERSEN, chanteur/auteur ; Igor URRESOLA, consultant ; Béatrice de VARINE, professeur d'histoire ; Hugues de VARINE, consultant ; Pierre VESPERINI, éditeur ; Vincent VIET, historien ; Michel VOLOVITCH, biologiste (ENS de Paris) ; Pierre VOLOVITCH, économiste ; Marie-Christine VOLOVITCH-TAVARES, historienne ; Loïc WACQUANT, sociologue (Univ. de Berkeley) ; Sophie WAHNICH, historienne (CNRS) ; Patrick WEIL, historien (CNRS) ; Stephen WHITE, historien (Emory University) ; Catherine WIHTOL de WENDEN, politiste (CNRS) ;Sylvie ZAIDMAN, attachée de conservation du patrimoine (Bobigny) ; Claire ZALC, historienne (CNRS) ; Michelle ZANCARINI-FOURNEL, historienne (Univ. de Lyon-IUFM).
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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 16:16
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19 juin 2007 2 19 /06 /juin /2007 08:49
Ce matin sur France Inter, l'historien démographe Emmanuel Todd a fait résonner un franc parler rare dont je partage la plupart des analyses, notamment sur le décalage du discours de Ségolène Royal avec la réalité des attentes des Français et des électeurs de gauche, sur le danger du confusionnisme au Parti socialiste, sur le danger de la fin des espérances collectives et sur le côté pompier pyromane de Sarkozy, qui passé les quelques tours de passe-passe des mois de mai et juin devrait retrouver la stratégie qu'il avait employé à Beauvau - celle de la désignation du bouc émissaire.
Quelques outrances parfois, mais un chercheur qui reconnaît s'être trompé - dans son analyse sur la non anticipation du syphonnage du vote FN par  Sarkozy - mérite quelques considérations.
à réécouter d'urgence...
FRED

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