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amais un débat entre prétendants à l'investiture démocrate n'avait été organisé si tôt. A 18 mois de la présidentielle, les 8 candidats démocrates à la Maison Blanche se sont retrouvés à Orangeburg, en Caroline du Sud. Les discussions, plutôt courtoises, ont notamment tourné autour de l'assurance-maladie. Mais c'est la politique irakienne de l'administration Bush qui était au centre du débat. Les critiques les plus virulentes des participants se sont concentrées sur le sujet, peu après le vote au Sénat, jeudi, d'une proposition de loi sur le financement de la guerre et la mise en place d'un calendrier de retrait des forces américaines. Les électeurs ont pu observer sur la longueur le comportement des 2 favoris des sondages, les sénateurs Barack Obama et Hillary Clinton.
Barack Obama, actuel sénateur de l'Illinois, en a profité pour se féliciter de sa position sur l'Irak : "Je suis fier de m'être opposé, depuis le début, à cette guerre, car je pensais qu'elle créerait les conditions désastreuses qui prévalent aujourd'hui sur le terrain en Irak". Il a exhorté les démocrates à trouver les moyens de balayer le veto annoncé de Bush.
MME CLINTON REFUSE DE PRÉSENTER SES EXCUSES
Bill Richardson, le gouverneur du Nouveau Mexique, toujours au sujet de l'intervention américaine, a parlé de "désastre" ajoutant qu'il fallait "en finir". Les 2 autres participants à ce débat étaient le représentant de l'Ohio, Dennis Kucinich, et l'ancien sénateur Mike Gravel.

