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PARIS, 3 mai 2007 (AFP) - La fédération des Associations pour adultes et jeunes handicapés (Apajh) souligne jeudi que la scolarisation des enfants handicapés, "dont les premiers jalons furent posés par le plan Handiscol" de 1999, est un droit depuis 2005 dont l'application est encore "défaillante".
"Entre 10.000 et 15.000 enfants sont sans solution de scolarisation, en école ordinaire ou en établissement spécialisé", affirme dans un communiqué la fédération, qui se félicite que ce thème, à l'origine d'une polémique mercredi soir lors du débat entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, "entre dans le débat" de la présidentielle.
"Ce sujet de société central, trop longtemps absent de la campagne, a enfin trouvé sa place", dit-elle.
Elle rappelle que les "premiers jalons" de la scolarisation des handicapés "furent posés par le plan Handiscol en 1999", lancé par Mme Royal, alors ministre déléguée à l'Enseignement scolaire, et qu'elle est "devenue un droit depuis l'entrée en vigueur de la loi du 11 février 2005", de l'actuel gouvernement.
Mais la fédération affirme que l'application de ce droit "malgré des progrès manifestes", est "encore aujourd'hui défaillante".
L'"accompagnement des enfants est insuffisant", puisqu'on compte "un accompagnant pour 17 élèves" et "le nombre d'auxiliaires de vie scolaire (AVS) et d'emplois vie scolaire (EVS) est manifestement insuffisant", dit-elle. La fédération condamne l'"insuffisante" information des familles concernées par le ministère de l'Education nationale, le déficit de formation des enseignants et personnels, et les difficultés rencontrées par les enseignants référents, "perdus dans le +maquis+ de l'administration". L'Association nationale pour l'intégration des personnes handicapées moteurs (ANPIHM) condamne de son côté la "prise en otages" par les candidats des enfants handicapés. L'ANPIHM se montre aussi "très réservée" sur l'intérêt du "droit opposable" concernant l'accueil des enfants handicapés à l'école, défendu par M. Sarkozy. "Un enfant, handicapé ou non, est avant tout un enfant ayant les mêmes droits que les autres", fait remarquer l'association. Lors du débat mercredi soir, Mme Royal s'est déclarée "scandalisée" par les propos de M. Sarkozy en faveur de l'accueil d'enfants handicapés dans les écoles, alors que le gouvernement sortant auquel il a appartenu a selon elle "supprimé le plan Handiscol" et "les aide-éducateurs".
"Ce sujet de société central, trop longtemps absent de la campagne, a enfin trouvé sa place", dit-elle.
Elle rappelle que les "premiers jalons" de la scolarisation des handicapés "furent posés par le plan Handiscol en 1999", lancé par Mme Royal, alors ministre déléguée à l'Enseignement scolaire, et qu'elle est "devenue un droit depuis l'entrée en vigueur de la loi du 11 février 2005", de l'actuel gouvernement.
Mais la fédération affirme que l'application de ce droit "malgré des progrès manifestes", est "encore aujourd'hui défaillante".
L'"accompagnement des enfants est insuffisant", puisqu'on compte "un accompagnant pour 17 élèves" et "le nombre d'auxiliaires de vie scolaire (AVS) et d'emplois vie scolaire (EVS) est manifestement insuffisant", dit-elle. La fédération condamne l'"insuffisante" information des familles concernées par le ministère de l'Education nationale, le déficit de formation des enseignants et personnels, et les difficultés rencontrées par les enseignants référents, "perdus dans le +maquis+ de l'administration". L'Association nationale pour l'intégration des personnes handicapées moteurs (ANPIHM) condamne de son côté la "prise en otages" par les candidats des enfants handicapés. L'ANPIHM se montre aussi "très réservée" sur l'intérêt du "droit opposable" concernant l'accueil des enfants handicapés à l'école, défendu par M. Sarkozy. "Un enfant, handicapé ou non, est avant tout un enfant ayant les mêmes droits que les autres", fait remarquer l'association. Lors du débat mercredi soir, Mme Royal s'est déclarée "scandalisée" par les propos de M. Sarkozy en faveur de l'accueil d'enfants handicapés dans les écoles, alors que le gouvernement sortant auquel il a appartenu a selon elle "supprimé le plan Handiscol" et "les aide-éducateurs".
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