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Olivier Besancenot s'est taillé un franc succès en appelant la gauche à s'assumer pleinement, comme le fait aujourd'hui la droite, au lieu de lorgner parfois du côté des thèses de ses adversaires."La principale force de la droite, c'est la faiblesse de la gauche", a-t-il lancé en insistant sur la dangerosité d'un gouvernement qui "vomit tout ce qu'il peut sur les acquis sociaux". Le porte-parole de la LCR a tancé l'omniprésence de Nicolas Sarkozy qui, "au rythme où il va, va finir par présenter le journal télévisé du 20h". "Quand il y a ça en face de nous, on s'en fout de savoir si on va perdre des voix aux élections".
"LISTES DE RASSEMBLEMENT" AUX MUNICIPALES
N'évitant pas quelques sifflets, François Hollande a également estimé qu'il fallait "mettre un coup d'arrêt à ce qui se passe aujourd'hui" et à "l'inacceptable", comme le projet du gouvernement de proposer des tests ADN aux candidats à l'immigration. Au-delà de la riposte, a-t-il insisté, la gauche doit réfléchir à un projet et "présenter des listes de rassemblement à gauche" aux élections municipales de mars 2008. "Nous sommes là pour agir et cette exigence-là, dans les luttes, dans les ripostes, dans les résistances, dans le projet et dans le rassemblement ne s'arrêtera pas de sitôt", a-t-il assuré. Cécile Duflot, la secrétaire nationale des Verts, a également appelé à "revivifier le projet" de la gauche, sans cacher qu'il était selon elle avant tout écologique. "Le statu quo à gauche n'est pas tenable", a renchéri Marie-George Buffet, qui prône l'union de la gauche dès le premier tour des élections municipales et reproche au PS d'envisager des primaires dans quelques "fiefs rouges". François Hollande a répondu que les candidats socialistes se rangeraient derrière les communistes "lorsque le PC est la principale force" locale. Mais il a reconnu qu'il y aurait sans doute des négociations pour quelques primaires là où le jeu est ouvert.