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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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7 janvier 2008 1 07 /01 /janvier /2008 10:54
Les démocrates du New Hampshire vont arbitrer le duel Clinton-Obama
LE MONDE | 07.01.08 | 09h02  •  Mis à jour le 07.01.08 | 10h17
New York, correspondant

troisdemocrates.jpghange, change, change ! Les derniers jours de campagne dans l'Etat du New Hampshire, pour la 2ème primaire d'importance, mardi 8 janvier, dans le processus de désignation des 2 grands candidats à l'élection présidentielle américaine, ont été dominés par un seul slogan, tant du côté démocrate que du côté républicain : l'Amérique veut du changement. Sur le plan intérieur, alors que les économistes se demandent si le pays entre en récession où s'il y est déjà plongé ; et en politique étrangère, les Etats-Unis semblant subir davantage que maîtriser les événements.

Cette irruption consensuelle de la nécessité du changement est un succès pour le sénateur démocrate de l'Illinois, Barack Obama, qui en a fait son credo en martelant 2 idées-forces  : "retrouver la confiance" et "faire de la politique autrement", pour finalement distancer largement, dans son camp, la sénatrice de New York, Hillary Clinton, dans l'Iowa, le 3 janvier. Cela n'en fait pas le vainqueur final, mais il est devenu celui qui détermine le tempo de la campagne. 

A beaucoup, particulièrement parmi les jeunes et les "déçus de la politique", M. Obama, 46 ans, paraît inspiré, porteur d'espoir. A ceux qui évoquent son inexpérience, ses partisans rappellent que John Kennedy, l'homme qui avait fait souffler un vent nouveau sur l'Amérique, avait été élu, en 1960, à 43 ans. "Le phénomène Obama est une réalité, écrivait, samedi, Bob Herbert, chroniqueur au New York Times. Il a l'air authentique. Quand il rit, vous avez le sentiment que c'est parce que c'est drôle." Du côté républicain, l'émergence de l'ex-gouverneur de l'Arkansas, Michael Huckabee, qui l'a également emporté dans l'Iowa après avoir critiqué "l'arrogance" américaine en matière de politique étrangère, est venu conforter l'idée que les Américains attendent un nouveau visage autant qu'un homme de convictions.

Samedi avaient lieu les deux derniers débats d'avant scrutin. Change, change, change… Hormis le sénateur républicain de l'Arizona, John McCain, chacun a tenté de démontrer qu'il était incarnait le changement. Mitt Romney, ex-gouverneur du Massachussetts, a tancé ses adversaires : ils feraient bien de ne pas mépriser cet aspect, leur a-t-il lancé ; sinon, M. Obama pourrait réserver au candidat républicain la même surprise que celle que connaît Mme Clinton. Sourire en coin, M. McCain a susurré qu'effectivement, M. Romney est "le candidat du changement". Une partie de la salle a éclaté de rire devant cette allusion au fait que l'ancien gouverneur a changé d'avis plusieurs fois sur divers grands thèmes de la campagne. 

Lors du débat démocrate, Mme Clinton a fini par perdre patience. Le changement ? Oui, mais avec quel contenu ? "Changer" les choses, ce n'est pas "discourir", c'est agir, c'est savoir gouverner, a-t-elle clamé. M. Obama a laissé John Edwards, ancien sénateur de Caroline du Nord, répondre : ceux qui critiquent les partisans du changement sont toujours "des tenants du statu quo". 

Le scrutin dans le New Hampshire, où les "indépendants" peuvent voter, est déterminant pour plusieurs candidats, et d'abord pour Mme Clinton, distancée par M. Obama dans les sondages. Qu'elle l'emporte finalement, et sa candidature sera relancée. 

Qu'elle soit à nouveau devancée, et toute sa stratégie de campagne en pâtira, sachant que M. Edwards a montré, samedi, qu'en cas d'échec personnel, il apportera son soutien, vraisemblablement, au sénateur de l'Illinois. Chez les républicains, M. Romney joue gros. Il avait beaucoup misé sur 2 succès initiaux. Or il a échoué dans l'Iowa. Un nouvel échec pourrait lui être fatal. M. McCain joue également une partie essentielle. Considéré, il y a encore 3 mois, comme ayant perdu toute chance, il attend énormément du scrutin dans le New Hampshire, où il est donné en tête (32% des intentions de vote, contre 24% pour M. Romney). Déjà candidat il y a 8 ans, M. McCain l'avait alors largement emporté, dans cet Etat, avant d'être défait ultérieurement par George Bush. S'il gagnait de nouveau, sa candidature pourrait redevenir d'actualité, même si, à 71 ans, élu depuis 1982, il est, de tous les candidats, le moins à même d'incarner le "changement".

 
Sylvain Cypel

Primaires du New Hampshire : Hillary Clinton décroche dans les sondages
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 07.01.08 | 08h25  •  Mis à jour le 07.01.08 | 08h26

eux sondages, publiés dimanche 6 janvier, donnent désormais une marge confortable au démocrate Barack Obama sur sa principale rivale, Hillary Clinton, dans la lutte pour les primaires organisées mardi dans le New Hampshire.

Alors que les précédentes études d'opinion plaçaient les deux principaux prétendants démocrates au coude-à-coude, le sénateur de l'Illinois semble profiter de son succès aux caucus de l'Iowa. Un sondage USA Today/Gallup donne 41% d'intentions de vote à Obama contre 28% à Clinton, tandis que John Edwards, arrivé troisième dans l'Iowa, en obtiendrait 19%.

Une autre enquête, réalisée pour la chaîne de télévision CNN par WMUR, donne 39% à Obama et 29% à la sénatrice de New York. Dans le camp adverse, la course apparaît plus serrée. Le sondage d'USA Today/Gallup accorde 34% à John McCain contre 30% à Mitt Romney et 13% à Mick Huckabee, vainqueur surprise des caucus républicains de l'Iowa.

"SÉPARER LA RHÉTORIQUE DE LA RÉALITÉ"
Hillary Clinton a inauguré un nouvel angle d'attaque, accusant son adversaire, au verbe particulièrement lyrique, de n'être qu'un beau parleur. Les démocrates doivent "choisir et élire un président qui agit, non pas un président qui se contente de parler", a lancé Mme Clinton devant une foule de plusieurs milliers de ses supporters, les implorant de "séparer la rhétorique de la réalité". "Les mots ne sont pas des actes, tout bien présentés qu'ils soient, même s'ils sont passionnément ressentis", avait-elle déjà fait valoir la veille lors d'un débat télévisé.

La réponse de M. Obama, qui a enchaîné une demi-douzaine de meetings, a été mordante. "Ce qu'on voit, c'est que Washington en est aux derniers sursauts de la résistance au changement". "On se moque de moi, un de mes adversaires a dit qu'il faudrait arrêter de donner des faux espoirs", a relevé M. Obama. "Des faux espoirs ? quel message on fait passer [en disant ça] ? Est-ce qu'il faudrait se concentrer sur les obstacles qui empêchent de faire ce qu'il faut, plutôt que de les dépasser, de les démolir ? Ce n'est pas comme ça" que les Noirs ont obtenu leurs droits civiques, que l'Amérique a conquis la lune, a encore lancé le sénateur qui aspire à devenir le premier président noir des Etats-Unis.

Si une défaite dans l'Iowa n'a théoriquement rien de disqualifiant, comme l'a montré par le passé l'exemple de Bill Clinton, la sénatrice de New York aurait en revanche la tâche bien difficile en cas de nouvel échec mardi. Après le New Hampshire la campagne se déplacera essentiellement dans le Nevada puis en Caroline du Sud, avant qu'une vingtaine d'Etat fasse leur choix le 5 février.

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