10 janvier 2008
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Le Chef de l'Etat a pris l'habitude de brouiller les pistes et les clivages en utilisant des concepts et des propositions portés par la Gauche pour couvrir ensuite derrière cet écran de fumée confusionniste une des pires politiques réactionnaires d'Europe.
Après avoir cité Léon Blum et Jean Jaurès (en revenant sur la réduction du temps de travail et en mettant à mal la Laïcité), il propose de supprimer comme le demande toute une partie de la gauche depuis longtemps la publicité sur les chaînes publiques.
En effet, la Gauche considère que la télévision publique a un rôle culturel et éducatif difficilement compatible avec la promotion commerciale et une stratégie exclusivement fondé sur un gonflement de l'audimat par les pires moyens pour vendre plus chers des espaces publicitaires. Mais quand elle défend cette option saine (comme celle d'interdire la publicité dans tous les programmes pour enfance et jeune public), elle propose de compenser financièrement la perte que constitue la fin des recettes publicitaires. Si la BBC par exemple est exemplaire et sans publicité, c'est que son financement est sans commune mesure avec celui de France Télévision. Le combat contre la médiocrité culturelle coûte cher, ne nous le cachons pas.
Sarkozy n'a pas parlé de compenser les recettes publicitaires, ce sera donc une perte sèche pour la télévision publique, sans augmentation de la redevance.
Ressurgit donc le spectre de la privatisation de France2, projet éternel de la droite conservatrice, et de l'étranglement des autres chaînes du service public.
Fred
Après avoir cité Léon Blum et Jean Jaurès (en revenant sur la réduction du temps de travail et en mettant à mal la Laïcité), il propose de supprimer comme le demande toute une partie de la gauche depuis longtemps la publicité sur les chaînes publiques.
En effet, la Gauche considère que la télévision publique a un rôle culturel et éducatif difficilement compatible avec la promotion commerciale et une stratégie exclusivement fondé sur un gonflement de l'audimat par les pires moyens pour vendre plus chers des espaces publicitaires. Mais quand elle défend cette option saine (comme celle d'interdire la publicité dans tous les programmes pour enfance et jeune public), elle propose de compenser financièrement la perte que constitue la fin des recettes publicitaires. Si la BBC par exemple est exemplaire et sans publicité, c'est que son financement est sans commune mesure avec celui de France Télévision. Le combat contre la médiocrité culturelle coûte cher, ne nous le cachons pas.
Sarkozy n'a pas parlé de compenser les recettes publicitaires, ce sera donc une perte sèche pour la télévision publique, sans augmentation de la redevance.
Ressurgit donc le spectre de la privatisation de France2, projet éternel de la droite conservatrice, et de l'étranglement des autres chaînes du service public.
Fred