Des proches de Royal dénoncent un "complot"
Julien Dray, notamment, a stigmatisé "la petite cuisine" de "ceux qui ont mis en place le calendrier électoral du PS". Ce "petit complot de ceux qui préparaient un passage de témoin entre amis" n'avait "qu'un but: mettre à l'écart la candidate à l'élection présidentielle", a-t-il poursuivi.
Julien Dray (AFP)
Julien Dray, député de l'Essonne, a stigmatisé "la petite cuisine" de "ceux qui ont mis en place le calendrier électoral du PS". Ce "petit complot de ceux qui préparaient un passage de témoin entre amis" n'avait "qu'un but: mettre à l'écart la candidate à l'élection présidentielle", a-t-il poursuivi.
Une pensée pour DSK
Le député concluait devant près de 150 militants, une réunion de présentation de la motion de Ségolène Royal pour le congrès de Reims, qui a vu défiler derrière le pupitre les députés Manuel Valls, Aurélie Filippetti et le sénateur-maire de Dijon François Rebsamen, numéro deux du PS.
"Il nous faut rebâtir une vision du monde avec des propositions crédibles, concrètes, pour être en phase avec la société", a affirmé Manuel Valls, député-maire d'Evry (Essonne), qui voudrait s'inspirer "de ce qui a marché pendant la présidentielle pour ouvrir les portes et les fenêtres" du parti.
Au cours de son discours, l'élu a rendu hommage à l'ancien député-maire de Sarcelles, Dominique Strauss-Kahn, patron du fonds monétaire international (FMI) mis en cause dans le cadre d'une affaire de favoritisme supposé. "Laissez-moi avoir une pensée pour un camarade, un ami, élu pendant des années dans ce département, qui est un homme d'Etat qui a une tâche difficile aujourd'hui : Dominique Strauss-Kahn qui mérite notre soutien. Applaudissez-le", a lancé Manuel Valls aux militants.