15 novembre 2008
6
15
/11
/novembre
/2008
10:43
Voici selon moi comment pourrait aboutir le congrès du Parti Socialiste à Reims... Sans doute le plus scenario après l'élection de Ségolène Royal (qui serait la garantie d'une implosion du PS à court terme).
Motion A et motion D vont s'entendre sur le dos de la motion C de Benoît Hamon ; Bertrand Delanoë fera semblant de bouder comme il le fait jusqu'ici, mais finalement les 2 s'accorderont sur la candidature de Martine Aubry. En résultera sans doute son élection comme première secrétaire du PS, mais la voie du changement et du renouvellement aura été bouchée, comme celle d'un ancrage sans ambigüité du PS à gauche. Le PS prendra encore un retard énorme, et permettra ainsi à Ségolène Royal de revenir plus en force que jamais en juin 2011. Dans tous les cas, le PS n'aura pas de projet politique pertinent et adapté face aux enjeux du moment (je vous invite à lire à ce sujet l'excellent essai d'Emmanuel Todd intitulé Après la Démocratie).
A contrario, avec la candidature de Benoît Hamon et sa désignation comme premier secrétaire du PS, le temps passant une partie des fans de Ségolène Royal auraient pu être intégré au PS, séduits qu'ils sont par le thème du renouvellement et devenus "néo-gauchistes" avec la dérive délirante de leur tête de file.
Mais ils ne nous laisseront vraisemblablement pas faire, pas tenter l'expérience, effrayés qu'ils sont tant par la crainte de notre échec que par l'espoir de notre réussite.
Frédéric FARAVEL
Motion A et motion D vont s'entendre sur le dos de la motion C de Benoît Hamon ; Bertrand Delanoë fera semblant de bouder comme il le fait jusqu'ici, mais finalement les 2 s'accorderont sur la candidature de Martine Aubry. En résultera sans doute son élection comme première secrétaire du PS, mais la voie du changement et du renouvellement aura été bouchée, comme celle d'un ancrage sans ambigüité du PS à gauche. Le PS prendra encore un retard énorme, et permettra ainsi à Ségolène Royal de revenir plus en force que jamais en juin 2011. Dans tous les cas, le PS n'aura pas de projet politique pertinent et adapté face aux enjeux du moment (je vous invite à lire à ce sujet l'excellent essai d'Emmanuel Todd intitulé Après la Démocratie).
A contrario, avec la candidature de Benoît Hamon et sa désignation comme premier secrétaire du PS, le temps passant une partie des fans de Ségolène Royal auraient pu être intégré au PS, séduits qu'ils sont par le thème du renouvellement et devenus "néo-gauchistes" avec la dérive délirante de leur tête de file.
Mais ils ne nous laisseront vraisemblablement pas faire, pas tenter l'expérience, effrayés qu'ils sont tant par la crainte de notre échec que par l'espoir de notre réussite.
Frédéric FARAVEL