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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 16:51
EUROPEENES AU PS


Le porte-parole du Parti socialiste Benoît Hamon explique à nouvelobs.com que la direction du Parti "tiendra compte" de la non-validation des listes par la région Centre. Avant d'ajouter : "On est devenu des champions pour organiser des feuilletons interminables qui font le miel des médias".
La direction du PS a exprimé "sa très grande satisfaction" à l'issue du vote. Est-ce légitime alors que la circonscription du Centre n'a pas approuvé les listes ?
- Dans la circonscription du Centre, il y a 13 fédérations. Sur ces 13 fédérations, il y en a 10 qui ont voté pour les listes et trois qui ont voté contre. Sur l'ensemble du territoire français, les listes sont approuvées dans 70 à 80% des fédérations. Donc, je ne sais pas à partir de combien on peut être content, mais je pense que la direction peut être satisfaite. Dans l'ensemble on peut dire que les militants ont massivement approuvé les listes proposées par la direction.

Après le rejet de la circonscription Centre, quels sont les scénarios envisagés par le Parti socialiste ?
- On va devoir opérer des ajustements même si c'est la démocratie qui a parlé. Dans le fond, ce n'est pas grave que les militants du Centre aient voté contre les listes.
Le problème, c'est que le point sur lesquels les militants souhaitaient discuter c'est que le président du conseil régional, Jean-Paul Denanot soit tête de liste aux européennes. Mais notre choix a été fait. On ne veut pas de cumul des mandats entre la présidence d'une région et les européennes. Ca reste donc une difficulté. On ne peut pas nier un vrai impératif de rénovation du paysage politique. Cette rénovation passe aussi par des choix qui supposent le non cumul des mandats. C'est une décision politique. Moi-même je suis sur la liste en Ile-de-France mais je ne suis que demandeur d'un mandat unique.
On va discuter avec les militants pour voir comment on peut entendre cet avis. L'urgence pour tout le monde, c'est qu'on se remette à parler de l'extérieur. On est devenu des champions pour organiser des feuilletons interminables qui font le miel des médias, mais on ne parle pas des choses intéressantes.

Martine Aubry ne devrait-elle pas faire un geste en direction des militants qui ont rejeté les listes ?
- La direction tiendra compte de ce qui s'est passé. On va discuter avec tous les élus de toutes les grandes régions. Sur les trois départements qui ont voté non dans la circonscription du Centre, il s'avère qu'il y en a un d'entre eux qui compte plus d'adhérents que les autres. C'est mathématique, c'est tout.

Le soutien apporté par Ségolène Royal a-t-il aidé à la "victoire" de la direction du parti ?
- Que Ségolène Royal ait apporté son soutien est très important. C'est une composante du rassemblement. Mais le soutien de tous les autres également. C'est d'autant mieux que Ségolène Royal souhaite incarner la rénovation. C'est un soutien appréciable, mais je ne saurais pas dire si c'est cela qui a poussé à la victoire. Elle a considéré à juste titre que les listes étaient bonnes.

A terme, les conflits internes du PS ne risquent-ils pas de pousser les électeurs à se tourner vers d'autres partis ?
- C'est entièrement vrai. Chaque parole du PS qui tend à nous ramener aux querelles d'hier, réglées par le Congrès mais que certains voudraient rejouer, est indécente au regard de la crise qui se déploie. Les Français sont depuis très longtemps fatigués et las de nos histoires. C'est pour ça que nous allons sur le terrain toutes les semaines. Si on veut reconquérir nos citoyens, il n'y a pas d'autre issue que de sortir de ce gouffre du conflit.

Est-ce un hasard s'il y a eu un rejet massif des listes dans le Limousin, la région où François Hollande est lui-même député ?
- Sa propre fédération a voté contre mais il est député limousin donc il s'est montré solidaire avec les élus. En même temps, ce n'est pas une surprise, il l'avait dit dans la presse régionale. Son choix est logique.
Après, il faut que les gens expliquent pourquoi ils votent non. La plupart du temps, c'est parce que untel ou unetelle n'a pas été retenu(e) sur les listes. Ensuite, on maquille ça de taraudement éthique… etc. La réalité est plus simple, elle touche à la représentation des uns et des autres. A un moment donné, il faut être raisonnable.

Interview de Benoît Hamon par Emilie Jardin
(le vendredi 13 mars 2009)
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