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Les éditorialistes les plus affûtés de de la presse israélienne ont pris leur plume pour commenter le ralliement du Parti travailliste à la coalition marquée à droite que forge le premier ministre pressenti, Benyamin Nétanyahou (Likoud).
Ben Caspit, du Maariv, est convaincu que le parti travailliste a signé mardi 24 mars son acte de décès, la victoire à la Pyrrhus sur les députés rebelles remportée par le chef de cette formation, Ehoud Barak, ne lui permettra guère, selon lui, que d’achever sa carrière politique (le ministre de la défense est âgé de 67 ans) à une position prestigieuse.
Dans le Yédioth Aharonoth Nahum Barnéa, à sa manière inimitable, témoigne de la compréhension pour les délégués qui ont voté pour la participation au gouvernement payée au prix fort par M. Nétanyahou, au risque d’irriter ses propres troupes .
“Un parti qui se dirige vers sa fin, comme un homme qui va vers sa mort, se sent mieux lorsqu’il voyage en première classe, que le lit est confortable, l’oreiller douillet et la couverture bien chaude”, écrit Nahum Barnéa, qui estime que la disparition selon lui tout aussi inévitable des travaillistes une fois dans l’opposition, proies à la fois du Méretz et des centristes de Kadima, aurait été bien moins agréable.
Sans attendre le vote, le Haaretz, organe naturel de la gauche et du centre-gauche, avait déjà ouvert le feu au gros calibre sur les ambitions jugées assez personnelles de M. Barak.