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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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26 septembre 2006 2 26 /09 /septembre /2006 16:22
Le procès d'un des auteurs de l'attentat d'Omagh s'ouvre à Belfast

'est l'une des images-chocs de la guerre civile nord-irlandaise. On y voit une rue dévastée, encombrée de gravats et de carcasses de voitures. La scène représente la principale artère commerçante d'Omagh, petite ville de l'Ulster, après l'explosion d'une voiture piégée le 15 août 1998.

Cet attentat provoqua le pire carnage en trente ans de conflit : 29 morts et plus de 200 blessés. Il fut revendiqué, trois jours plus tard, par l'IRA véritable, un groupuscule dissident de l'Armée républicaine irlandaise (IRA) partisan, contrairement à celle-ci, de la poursuite de la lutte armée dans la province. Huit ans après le drame, un seul homme, Sean Gerard Hoey, en répond devant la justice. Le procès de cet électricien de 37 ans devait s'ouvrir, lundi 25 septembre, à Belfast. A peine ouverte le 6 septembre, la première audience avait été aussitôt ajournée, un des avocats de la défense étant malade.

Le choc sans précédent provoqué en Irlande du Nord, et ailleurs, résulte d'abord du nombre et de l'identité des victimes. La moitié d'entre elles étaient des enfants. Des membres de trois générations d'une même famille furent tués, dont une mère de famille enceinte de deux jumeaux. La tragédie a eu lieu, à contre-courant de l'histoire, quatre mois seulement après les accords de paix, dits du "vendredi saint", d'avril 1998.

Mais aussi des circonstances de l'attentat et du sentiment - surgi plus tard - que la police aurait peut-être pu l'éviter, ou du moins en limiter la gravité. Après avoir reçu ce samedi après-midi-là trois coups de téléphone assez vagues, l'avertissant d'un possible attentat, la police avait évacué les magasins et regroupé la foule dans la rue, aggravant involontairement le bilan. Une demi-heure après les appels, une bombe de 250 kg faisait sauter une voiture Vauxhall bordeaux garée sur la chaussée.

En octobre 2000, un documentaire de la BBC accusa nommément les principaux instigateurs présumés de la tragédie. En juillet 2001, une taupe de la police dans les milieux républicains, Kevin Fulton, fit savoir que trois jours avant l'attentat, il avait prévenu la brigade antiterroriste de sa préparation, précisant même le nom de l'auteur et le lieu prévu pour l'explosion.

ENQUÊTE SUR L'ENQUÊTE

Ces révélations provoquèrent l'ouverture d'une enquête sur l'enquête qui se solda, en décembre 2001, par un rapport incendiaire de la médiatrice de la "police des polices", Nuala O'Loan. Ce rapport critiquait les policiers pour leurs "erreurs de jugement" et leur "manque de diligence". Il confirmait que la section antiterroriste avait été avertie à deux reprises des préparatifs de l'attentat mais n'avait pas transmis l'information à la police locale.

Un an plus tard, il est apparu aussi que les services secrets de la République d'Irlande avaient "oublié" de prévenir la police nord-irlandaise d'un possible attentat, afin de protéger une précieuse "taupe", à l'origine de l'information. L'enquête sur l'attentat d'Omagh a eu d'autres retombées. Elle a entraîné la mise en jugement de cinq membres de l'IRA véritable, dont son chef présumé, Michael McKevitt, condamné à vingt ans de prison.

Comme tous les procès liés au terrorisme en Irlande, celui de Sean Gerard Hoey se déroule sans jury, pour éviter toute pression sur d'éventuels jurés. Les familles des victimes le suivront dans un collège d'Omagh grâce à un lien vidéo. La première audience devait être consacrée à la lecture des 58 charges qui pèsent sur l'accusé. Le procès devrait durer au moins trois mois.

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