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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 08:59
Un jeudi 8 février sous effervescence

Pour de meilleurs salaires, pour la création d’emplois, pour le développement des services publics, des meilleures conditions de travail.


Agents des postes, des télécommunications, des finances, enseignants, chercheurs, fonctionnaires, … ensemble avec leurs organisations syndicales, les cheminots à l’appel organisation syndicales de fonctionnaires CGT – FO – FSU – UNSA - SOLIDAIRES, se mobilisent dans le pays par des appels à la grève, des manifestations locales, nationales, ...

L’objectif étant de peser sur les choix budgétaires vers un développement des services publics, de la recherche qui débouchent sur des créations d’emplois au lieu de privilégier la sphère non productive que représente l’obsession de la rentabilité financière à tout va.
- Consultez le dossier qu'a réalisé la CGT sur la journée du 8 février
- Retrouvez les lieux de manifestations pour la journée du 8 février
- Signer la pétition européenne en faveur des services publics

Bonne mobilisation aux camarades, et aux autres soyez solidaires avec nous car un bon service public nécessite des agents motivés.

La grève des fonctionnaires surtout suivie par les enseignants

es 1ères estimations du nombre de fonctionnaires en grève sont tombées deux heures avant les manifestations prévues dans de nombreuses villes de France pour la journée d'action lancée par 6 fédérations pour le pouvoir d'achat et contre les suppressions de postes, jeudi 8 février.

La mobilisation la plus forte a été constatée dans l'éducation, malgré les fortes divergences de chiffres: le ministère a fait état, à la mi-journée, de taux de grévistes compris entre 28,59% (lycées professionnels) et 34,8% (collèges), "pour la totalité des académies", avec 29,67% des professeurs des écoles en grève, ainsi que 30,73% des enseignants de lycées généraux et technologiques. Le SNES-FSU, syndicat majoritaire, a lui annoncé une moyenne de 53% des enseignants du secondaire en grève, toutes catégories confondues, après un comptage portant sur "un échantillon représentatif de 320 établissements". Des chiffres proches de ceux qu'il avait enregistrés lors de la grève enseignante du 18 décembre 2006, contre le décret allongeant leur temps de travail et instaurant leur bivalence.

"Ces résultats interpellent très directement le ministre de l'éducation, Gilles de Robien, qui perdrait encore un peu plus de sa crédibilité s'il se contentait comme à son habitude de nier la réalité de la mobilisation des personnels du 2nd degré", a commenté le SNES-FSU. Mais si l'on s'en tient aux estimations du ministère, la part des grévistes dans le secondaire était globalement inférieure jeudi à celle du 18 décembre 2006 à la même heure : 8 points de moins dans les lycées généraux et technologiques, un de moins dans les collèges, malgré une hausse de presque 5 points côté lycées professionnels. Selon les prévisions du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire, portant sur 68 départements, un professeur des écoles "sur 2" devait débrayer jeudi.

Gilles de Robien a toutefois tenté d'envoyer un message d'apaisement : "J'aimerais bien mieux payer les profs parce que ça c'est une vraie mesure qu'il faudra regarder très rapidement", reconnaissant : "C'est vrai que les professeurs gagnent plutôt moins en France que dans la moyenne des pays européens."

HAUSSE DE LA MOBILISATION

Le ministère de la fonction publique a, lui, constaté une hausse de la mobilisation des fonctionnaires à la mi-journée, par rapport à leur dernière journée d'action comparable, le 2 février 2006 : le taux de grévistes était de 22,9%, contre 18,4% un an plus tôt.

En Ile-de-France, où une manifestation commune était prévue à partir de 13h30, place d'Austerlitz à Paris, environ 350 agents des impôts de la région ont participé à un 1er rassemblement dans la matinée, près du ministère des finances à Bercy. Des banderoles accrochées aux arbres dénonçaient "1 370 emplois supprimés", accompagnées de petites silhouettes en papier symbolisant les départs en retraite non remplacés. Une banderole unitaire des syndicats SNADGI-CGT, FO impôts, SNUI, Solidaires, CFDT indiquait : "Règles de gestion, rémunérations, conditions de travail, emplois, ça suffit ! Aux impôts, négociez !" Une délégation devait être reçue par le directeur général des impôts.

La Poste a recensé, jeudi matin, "moins de 8% de grévistes", tandis que SUD-PTT en comptabilisait 20%. Le mouvement ne devrait pas perturber la distribution du courrier mais pourrait entraîner "localement la fermeture de petits bureaux de poste", selon la direction.

Le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, a estimé sur Canal+ que les pouvoirs publics devaient répondre à "un malaise de fond" des agents de la fonction publique. Lesquels ont reçu le soutien de la candidate communiste à l'élection présidentielle, Marie-George Buffet : "On a supprimé trop de postes de fonctionnaires et des menaces pèsent puisque Nicolas Sarkozy dit qu'on ne remplacera pas un fonctionnaire sur deux qui partira à la retraite", a-t-elle déclaré, en réclamant "une augmentation de 10%" des salaires.

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