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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

30 mai 2007 3 30 /05 /mai /2007 10:28
Henri Emmanuelli invité du Grand Jury
RTL/LCI/Le Figaro | 30 mai 2007

ligne
Le député socialiste accuse le gouvernement de préparer des "cadeaux fiscaux à certaines catégories privilégiées". Il exhorte le PS au rassemblement. Le député socialiste Henri Emmanuelli a accusé dimanche 27 mai le gouvernement de préparer "des cadeaux fiscaux à certaines catégories privilégiées", par des mesures qui selon lui n’apporteront rien à la croissance.

 

Les vidéos de l’émission :

- Partie 1 :

- Partie 2 :

- Partie 3 :

"On est dans une fiscalité d’opportunité en faveur de certaines catégories", mais "cela ne sera pas favorable à la croissance", a-t-il déclaré à propos du projet de détaxer les heures supplémentaires, lors de l’émission Le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.

 

Interrogé sur le projet de déduction fiscale des intérêts d’emprunts immobiliers pour les résidences principales, Henri Emmanuelli a jugé que cette mesure allait "diminuer l’impôt progressif".

 

Croissance/dette

 

"Je ne pense pas qu’elle sera favorable à la croissance", a-t-il ajouté. Le gouvernement ne pourra pas faire reculer les déficits et diminuer la dette, car "il va faire des cadeaux fiscaux à certains catégories privilégiées, qui vont diminuer ses recettes", a-t-il dit.

 

Cette orientation du gouvernement de François Fillon se situe selon lui dans la "bonne vieille tradition conservatrice : donnons un peu plus d’argent aux riches, et ils vont fabriquer de l’activité. Et bien non, ils vont fabriquer de l’épargne."

 

Rassembler

 

Henri Emmanuelli a également appelé le Parti socialiste "à se rassembler" autour du premier secrétaire pour les législatives, rappelant à ceux qui envisageraient de prendre la succession de François Hollande que "le leader de ce parti de la gauche sera celui ou celle qui arrivera à rassembler les progressistes".

 

"Quand on se bat, c’est pour gagner", a expliqué le député socialiste des Landes. "Si les rapports de force rendent la victoire" aux législatives "peu probable, l’objectif c’est d’occuper un maximum de terrain pour en laisser un minimum à l’adversaire, à la fois pour résister mais aussi pour préparer la bataille suivante".

 

"Finalement, ni les projets des socialistes, ni le pacte présidentiel n’ont été agrées par les Français", a par ailleurs noté le député des Landes. "Donc, leur représenter une deuxième fois ce qu’ils n’ont pas voulu une première fois ne serait pas tout à fait adéquat".

 

Trop de choses

 

Selon lui, "il y avait dans le projet socialiste beaucoup de choses, peut-être trop, ce qui fait que l’on n’a pas vu l’ossature, on n’a pas vu émerger les parties les plus saillantes celles qui pouvaient être les plus attractives".

 

"Le spectacle qui a été offert" par le Parti socialiste depuis l’échec de Ségolène Royal "n’était pas tout à fait convenable, il était même inopportun par moment", a aussi jugé Henri Emmanuelli soulignant que "les défaites sont des moments de cruelles vérités".

 

Maintenant que "la mer se retire, on voit émerger les épaves", a-t-il observé. Et de filer la métaphore : "on voit les crabes sortir des trous (...) Le spectacle qu’on a eu sous les yeux n’était pas toujours à la hauteur de l’événement".

 

Leadership

 

"Nous devons être tous rassemblés autour du Premier secrétaire, que ce soit les membres du bureau, que ce soit les élus, que ce soit la candidate pour essayer de gagner cette bataille", a tonné Henri Emmanuelli. "La recherche de leadership à la veille d’une bataille me paraît quelque chose de ’bizarroïde’".

 

"La tradition de la gauche ce n’est pas d’être à la recherche du chef qui va le sauver. La tradition de la gauche, c’est le rassemblement, c’est la réflexion collective", a affirmé l’ancien Premier secrétaire du PS. "Sera leader de ce parti de la gauche, celui ou celle qui arrivera à rassembler les progressistes. Tout le reste c’est de la littérature de circonstance", a-t-il conclu. (AP)

 

Ces vidéos ne sont pas sous licence creative commons.

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