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MM. Hollande et Mathus lui demandant de prendre en compte le temps de parole du président de la République au même titre que celui du gouvernement, M. Boyon leur a répondu par la négative dans une lettre publiée mercredi 3 octobre sur le site du Conseil.
INTERVENTIONS RELEVÉES "À TITRE D'INFORMATION"
Le président du CSA souligne que "le temps de parole du président de la République n'a jamais été pris en compte pour l'application des règles définies par les autorités successives de régulation de l'audiovisuel depuis 1982". Ce temps, a-t-il ajouté, "n'est pas intégré dans l'appréciation par le Conseil des équilibres de temps de parole".
Par contre, M. Boyon indique que "si des modifications constitutionnelles intervenaient, la position du Conseil supérieur de l'audiovisuel serait susceptible d'évoluer", avant de rappeler que le CSA procède "régulièrement au relevé des interventions du président de la République (...) à titre d'information".