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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

17 mars 2025 1 17 /03 /mars /2025 14:58

J'ai étudié à l'Université Paris 8, Vincennes à Saint-Denis, j'ai un métier passionnant aujourd'hui, et mon parcours professionnel a été passionnant également depuis 25 ans, mais mon ancien diplôme est menacé par le Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (HCERES). En effet, les diplômes des universités sont "évalués", tous les 5 ans le HCERES. Le dernier cycle d'évaluation (appelé "vague E") a été particulièrement violent pour les universités et les formations concernées : Hauts-de-France, Île-de-France (hors Paris centre), Mayotte, La Réunion. Ce sont parfois jusqu'à 80 % des formations qui ont eu un "avis défavorable" à l'accréditation du diplôme par le Ministère à partir de septembre 2026.

Parmi ces établissements, l'université Paris 8 (Vincennes à Saint-Denis) a été très violemment touchée : 15 Licences sur 21 (soit 9 600 étudiant(e)s aujourd'hui), ont eu un avis défavorable. Au sein de ces Licences de Paris 8 notées défavorablement, se trouve la Licence de Géographie, celle que j'ai suivie de 1991 à 1994.

Que cela signifie-t-il ? Ces avis (et les critères / le barème) sont uniquement politiques, ils n'évaluent pas le travail effectué au quotidien. Néanmoins, c'est un coup dur, pour les équipes pédagogiques et pour moi (car c'est aussi un morceau de ma vie d'étudiant qui est menacé), c'est un coup dur pour le service public d'enseignement supérieur ouvert à toutes et tous, car in fine, c'est une menace pour la Licence de Géographie, le Département de Géographie et l'université Paris 8 pour les générations futures, mais bien au-delà pour l'avenir de l'Université publique.

Je souhaite ici apporter mon témoignage pour dire à quel point mon parcours d'étudiant en géographie à Paris 8 a été déterminant dans ma vie.
Je suis arrivé à l'université de Saint-Denis en octobre 1991 ; gamin de banlieue, j'étais inscrit en géographie après moult péripéties avec RAVEL (le parcoursup minitel de l'époque) et je craignais un peu ce passage à la géographie, n'ayant pas un enthousiasme débordant pour les cours de géographie du lycée.
Et pourtant la fréquentation des cours, des enseignants, des étudiants et de la cartothèque de Paris 8 fut pour moi comme une illumination. Avec Paris 8, j'ai compris comment se fait un territoire, comme interagissent ses acteurs pour comprendre les dynamiques qui expliquent ses caractéristiques, ses identités, ses dynamiques, ses perspectives et ses évolutions.
J'ai poursuivi ma voie avec une maîtrise en géopolitique que j'ai soutenu en octobre 1995 sous la direction de Béatrice Giblin-Delvallet.

Aujourd'hui sans ce parcours, je n'aurais pas pu être un cadre territorial faisant ses classes à Pantin (sur l'aménagement urbain, le renouvellement urbain, la politique de la ville, l'habitat indigne), un directeur de cabinet confronté à un véritable maelstrom institutionnel régional à Guyancourt, un bon collaborateur parlementaire ou encore aujourd'hui un chef de pôle sur l'animation des réseaux d'acteurs de la politique de la ville à l'ANCT (avec dans les dossiers que je suis toujours ces mêmes jeux d'acteurs sur des territoires complexes, et un atout certain à visualiser tout cela géographiquement).

La géo à Paris 8, c'est une chance pour la France : il faut la garder !

Frédéric FARAVEL

Il faut sauver les Licences de Paris 8, il faut sauver la Géo à la fac de Saint-Denis
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18 février 2025 2 18 /02 /février /2025 10:23

À l'occasion de la diffusion du compte rendu du conseil municipal du 12 février, réalisé par le collectif citoyen "Vivons Bezons" et que vous trouverez ci-dessous, il me faut aujourd'hui revenir sur l'origine du spectacle affligeant et ridicule que nous avons dû subir en plein du débat d'orientation budgétaire 2025. Il est pénible pour moi qui ai tenté lors de ce conseil municipal de rester concentré sur l'essentiel - les capacités financière de la commune et les perspectives budgétaires pour l'année en cours, qu'attendent les habitants - de devoir revenir sur cette dispute de cour d'école entre Mmes Menhaouara, Beltaïef et Aouchiche, qui a abaissé la fonction d'élu municipal et l'image que les Bezonnaises et les Bezonnais ont désormais de leurs représentants.

Mmes Aouchiche et Menhaouara la main dans la main dans une diversion judiciaire qui a pris pour cible le secrétaire de la section PCF de Bezons

L'origine de ces cris entrecroisés entre ces trois élues est l'incident créé par Mme Nadia Aouchiche (élue membre de LFI depuis les dernières présidentielles) lors du précédent conseil municipal, celui du 21 novembre, auquel j'assistais, seul représentant de l'opposition présent ce soir-là à l'exception de Mme Aouchiche. À ce titre, je dois dire à quel point je suis choqué que deux élus d'opposition se soient empressés d'apporter leur soutien complet à Mme Aouchiche concernant cet incident, alors que c'est bien elle qui en est à l'origine et que ses propos sur celui-ci ne reflètent pas la réalité ; avoir des différends avec un autre responsable politique de la commune ne saurait jamais justifier de le traîner dans la boue lorsqu'il est la cible de fausses accusations.

Je rappelle d'abord le contexte : l'équipe municipale de Mme Menhaouara engagée dans une course de vitesse clientéliste avec Mme Aouchiche sur qui serait le plus solidaire avec la population palestinienne victime de la guerre (postulat absurde car tout le conseil municipal sans exception est solidaire des citoyens palestiniens), considérant que certains Bezonnais ne choisiraient leur vote qu'en fonction de ce sujet, présente un montage très bizarre pour le versement d'une aide à la Croix-Rouge Française à Gaza. Emettant les doutes que j'avais moi-même énoncés sur la raison pour laquelle Mme Menhaouara était allée chercher un intermédiaire supplémentaire plutôt que de subventionner directement l'action de la Croix-Rouge Française pour les habitants de la bande de Gaza, Mme Aouchiche a cherché à mettre en cause ceux qu'elle identifiait comme pouvant lui contester ancienneté et légitimité sur la cause palestinienne : elle a décidé de s'attaquer à l'association Bezons West Bani Zeid (qui s'occupait des relations avec la ville palestinienne de Cisjordanie avec laquelle Bezons était jumelée) faisant semblant de se demander pourquoi cette association n'avait plus d'activités. Question pernicieuse, puisque Mme Aouchiche, adjointe de la maire Nesrine Menhaouara de septembre 2022 à octobre 2024, savait parfaitement qu'après la période de crise sanitaire l'équipe municipale avait coupé toute subvention à cette association, dont l'action était rendue d'autant plus impossible que cette équipe n'avait aucune volonté de s'occuper des relations avec West Bani Zeid.

Pire Mme Aouchiche a osé affirmer que cette association avait un compte en banque selon elle créditeur à hauteur de 17.000 euros, sous-entendant un détournement d'argent et d'argent public (du fait des subventions antérieures). Mme Menhaouara a sauté sur l'occasion, affirmant qu'elle aussi s'interrogeait sur la situation et qu'elle demanderait aux services municipaux d'inspecter sur cette situation. Evidemment, le président de Bezons West Bani Zeid, présent dans le public, a demandé une interruption de séance pour pouvoir répondre aux accusations portées sans fondement mais publiquement par deux élues qui opéraient contre lui une attaque purement politicienne car visant en réalité le secrétaire de la section Jacky-Leser du PCF de Bezons. Effectivement pour pouvoir être entendu, le président de Bezons West Bani Zeid a crié plusieurs fois pour demander cette interruption de séance, espérant peut-être qu'ainsi sa voix serait mieux entendue et qu'il pourrait répondre aux accusations portées contre lui et l'association. Je lui ai dit que c'était peine perdue : comme je m'y attendais, l'interruption de séance et la possibilité pour lui de répondre à cette mise en cause en public lui ont été refusées par la Maire qui se réjouissait de cette nouvelle manœuvre politicienne dont elle pensait profiter. Je précise que dès le 22 novembre 2024, le président et les responsables de l'association Bezons West Bani Zeid ont écrit au directeur général des services de la Ville de Bezons, mettant en copie la maire, pour indiquer qu'ils se tenaient à disposition de la commune afin de leur fournir tous les justificatifs comptables de l'association et ainsi démontrer les mensonges de Mme Aouchiche. Les services municipaux n'ont jamais repris contact et n'ont jamais cherché à savoir la vérité, contrairement à ce que Mme Menhaouara avait feint de s'engager lors du conseil municipal du 21 novembre 2024 ; elle n'en a jamais réellement eu l'intention, cela n'était pas son objectif : elle ne voulait que jeter le trouble et la suspicion. Car évidemment Bezons West Bani Zeid n'a jamais disposé de d'une telle somme comme l'a prétendu Mme Aouchiche.

C'est à ce moment de la soirée du 21 novembre 2024 que j'interviens : je me suis levé pour dire quelques mots à Mme Aouchiche et je me suis penché pour lui dire : "tu es peut-être sincère, mais tu fais une grosse erreur… Bezons West Bani Zeid n'a jamais eu cette somme, tu es en train de faire peut-être sans le savoir de la diffamation. Tu confonds avec l'association Bezons, la gauche pour tous dont tu faisais partie et qui a été dissoute. Vraiment, tu devrais revenir sur tes accusations, elles vont se retourner contre toi !" Je n'aurais sans doute pas dû car, revenant de ma pause, me rasseyant, je vois quelques minutes plus tard Mme Aouchiche se lever (le président de Bezons West Bani Zeid avait de nouveau haussé le ton pour demander une interruption de séance pour s'exprimer) et crier "Vous êtes témoins, je viens de me faire insulter par un membre du public" désignant par là le président de Bezons West Bani Zeid. Or il se trouve qu'il était assis juste derrière moi : si à un seul moment il avait proféré quoi que ce soit qui ressemble à une insulte en direction de Mme Aouchiche je l'aurais entendu ; pourtant à part ses cris pour demander une interruption de séance, je peux en témoigner il n'a rien dit d'autre ! Toutes les autres personnes présentes dans la salle étaient bien plus loin du président de Bezons West Bani Zeid que moi : si je n'ai rien entendu, je ne vois pas comment ils auraient pu entendre des insultes de sa part. J'accuse donc clairement Mme Aouchiche d'avoir menti, inventant de toute pièce cette histoire d'insulte pour faire diversion après que je lui ai dit que son attaque contre Bezons West Bani Zeid était infondée et qu'elle allait se retourner contre elle. Toutes celles et tous ceux qui osent dire qu'ils l'ont entendu insulter Mme Aouchiche mentent également et servent en réalité une opération de manipulation politique contre lui. Qu'ils croient agir pour soutenir une amie ou par règlement de compte avec quelqu'un qu'ils n'apprécient ou avec qui leurs intérêts politiques divergent, cela revient la même chose : ils mentent et salissent un homme pour servir les intérêts de Mmes Aouchiche et Menhaouara.

Car en la matière l'une et l'autre ont partie liée et visent à abattre par un procès public le secrétaire de section PCF de Bezons. C'était encore clairement l'objectif lors de l'information sur la protection fonctionnelle accordée automatiquement à Mme Aouchiche (dossier n°2 du conseil municipal du 12 février 2025) : le dossier de présentation indiquait que l'insulte était un fait alors que cela reste à démontrer ; quand j'ai fait remarquer à Mme Menhaouara que le dossier présentait les choses de manière partiale, elle a tenté de balbutier des remarques incohérentes sur le fait que Mme Aouchiche l'avait mise en danger et jetée en pâture à la fachosphère (ce serait bien la première fois que la fachosphère s'en prendrait à une maire au prétexte qu'elle ne serait pas assez solidaire d'une élue qui prétend défendre la cause palestinienne … j'avoue ne pas comprendre la logique), avant de reconnaître qu'elle n'avait rien entendu et que c'était à la justice d'en décider.

Sous la conduite de Mme Menhaouara, les affaires municipales ont pris en 4 ans et demi une tournure détestable. Au mépris des élus d'opposition et des habitants critiques (vous remarquerez en lisant les comptes-rendus à quel point nous sommes rabaissés régulièrement, nous sommes des idiots, des imbéciles, nous ne comprenons rien) s'est rapidement ajoutée une stratégie d'intimidation par le détournement des voies judiciaires. Pendant plus de 2 ans, j'ai été sous le coup d'une mise en examen à cause de la plainte que Mme Menhaouara avait déposé contre moi pour "injures publiques et diffamation" ; ses amis politiques ont même publié sur leur page facebook "Bezons ville d'avenir" en mars 2022 la copie du courrier de cette mise en examen, omettant de dire qu'elle faisait suite à la plainte de la Maire et sous-entendant que j'aurais des choses indicibles à me reprocher. Le 2 mai 2024, la 17e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire prononçait ma relaxe totale et condamnait Mme Menhaouara à payer les frais de justice ; elle s'était ridiculisée à la barre lors de l'audience du 19 mars 2024 : en attendant pendant plus de deux ans, la Ville de Bezons avait payé tous ses frais d'avocat et Mme Menhaouara n'a pas eu la décence de rembourser. Les procédures judiciaires se sont multipliées ; Mme Menhaouara a prétendu le 12 février 2025 qu'elle avait toujours apporté son soutien aux élus insultés, menacés et agressés : je ne me souviens pas qu'elle ait exprimé une quelconque solidarité quand j'ai été la cible d'une tentative d'intimidation physique devant témoins ou quand M. Arnaud Gibert a été victime d'une tentative de coup toujours devant témoins, avec à chaque fois son directeur de cabinet M. Olivier Cloots qui était en cause.

Aujourd'hui l'accusation portée contre le président de Bezons West Bani Zeid et secrétaire de section PCF de la commune par Mme Nadia Aouchiche avec le soutien de Mme Menhaouara procède de la même logique ; elle découle de l'immaturité et de la malignité de plusieurs "personnalités" politiques bezonnaises qui sont incapables d'assumer un débat public sain et serein et tentent d'intimider ou de faire taire leurs adversaires ou concurrents politiques en instrumentalisant la justice, en leur imposant des frais d'avocat exorbitants alors qu'elles bénéficient elles-mêmes d'une prise en charge de leurs dépenses. C'est encore plus scandaleux quand pour cela elle passe par le mensonge, un mensonge pour faire diversion d'une précédente accusation qui a fait pschitt. Que celles et ceux qui se sont précipités à affirmer leur soutien à des personnes qui utilisent de telles méthodes soient flétries à leur tour.

J'ajoute pour conclure que l'hystérisation du débat public telle qu'elle est érigée en stratégie politique par La France Insoumise fait le plus grand mal à l'image de l'engagement politique. Dans le même ordre d'idée, faire du conflit au Proche-Orient - un sujet grave pour lequel les populations civiles des deux camps prises en otages l'une comme l'autre par des dirigeants extrémistes doivent avoir toute notre solidarité politique et humaine - l'argument principal au point qu'il écrase médiatiquement tous les autres sujets est absurde et dangereux : d'abord cela invisibilise ce qui restent les priorités de nos concitoyens à Bezons comme ailleurs, l'emploi, le salaire, le logement, l'éducation, la tranquillité, la qualité du cadre de vie donc l'environnement ; ensuite c'est une pente finalement raciste car cela parie sur les faits que beaucoup d'habitants de nos quartiers ne se mobiliseraient que par rapport à ce sujet, c'est donc à la fois les prendre pour des imbéciles et les réduire à ce que l'on croit être leur appartenance communautaire. Force est de constater que Mmes Menhaouara et Aouchiche rivalisent depuis longtemps sur cette tendance délétère. Pour ma part, je continuerai à m'adresser aux Bezonnaises et aux Bezonnais en tant qu'égaux, indépendamment de leur origine revendiquée ou supposée, pour leur parler de leurs attentes à Bezons et chercher avec eux des solutions, alors que le mandat de Mme Menhaouara se caractérise depuis le 4 juillet 2020 par le mépris et l'intimidation.

Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
Animateur national du pôle Idées, formation, riposte de la Gauche Républicaine et Socialiste
Membre du collectif de direction de la Gauche Républicaine et Socialiste
Président du collectif citoyen "Vivons Bezons"

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14 mars 2024 4 14 /03 /mars /2024 18:16

vous prions de nous excuser pour la publication tardive de ce compte-rendu du #ConseilMunicipal de Bezons qui s’est tenu mardi 12 mars 2024 de 20h30 à minuit passé ; nous avions l’habitude d’être plus réactifs mais nous avons donné la priorité à la réparation morale que méritait Mme Florelle Prio après l’indigne attaque dont elle a été victime en son absence lors du débat sur le rapport d’orientation budgétaire. Les mensonges de Mme Menhaouara se retourneront contre elle tôt ou tard. Il est à noter également que M. Frédéric Faravel a été l’objet d’une nouvelle tentative d’intimidation physique de la part d’un supporter de la maire qui n’était jamais venu jusqu’ici assister au conseil et prétendait s’appeler M. Bettencourt : il faut croire que l’absence prolongée de M. Cloots suscite des vocations…


Venons en aux dossiers du conseil👇
💸❌Débat sur le rapport d’orientation budgétaire :
Après une longue et pénible présentation, durant laquelle Mme Beltaïef ne semblait pas totalement maîtriser ce qu’elle lisait et butait sur un mot sur trois, nous avons pu exposer quelques remarques… Nul ne découvre que la situation est difficile ou que l’État depuis près de 20 ans maltraite les finances des collectivités territoriales, c’est une donnée permanente depuis lors mais l’équipe de Mme Menhaouara semble ne pas avoir la capacité d’y faire face contrairement à celles qui l’ont précédée. Reconnaissons le : les 10 milliards d’euros de suppression de crédits budgétaires que l’État vient d’annoncer deux mois à peine après la promulgation de la loi de finances ne vont pas améliorer la situation frappant l’éducation, l’emploi, l’écologie ou encore le logement, mais elles n’affecteront pas directement les collectivités. Notons cependant que, plutôt que d’être sur une position offensive pour exiger avec d’autres la restauration des services publics locaux (CAF, CPAM, La Poste, le commissariat de police, des dotations dignes pour nos établissements scolaires …), d’une fiscalité locale normale ou de dotations financières décentes, Mme Menhaouara et son équipe préfèrent faire profil bas, affichant une complicité soumise avec les représentants du gouvernement sans jamais rien obtenir de sérieux d’ailleurs. Cette soumission s’étend d’ailleurs à la communauté d’agglomération – Mme Menhaouara l’a reconnu en séance – au sein de laquelle elle ne se bat jamais pour exiger des attributions de compensations (ce que l’agglomération doit à la commune) à la hauteur de ce que notre Ville mérite : non elle vote toutes les propositions de la droite sans discuter (raison pour laquelle toute la majorité de droite du conseil communautaire lui tresse des compliments) : les communes riches de l’agglomération volent l’argent qui devrait revenir aux Bezonnais et Mme Menhaouara est leur complice : elle vous fait les poches à leur profit ! C’est ainsi plusieurs millions d’euros par an qui nous manquent. Notons également que l’inflation a baissé (Mme Menhaouara semble avoir découvert que les prix ne baissaient jamais et elle a tenu à nous l’expliquer comme une grande nouveauté et une nouvelle excuse à son incurie : rappelons lui que cela a toujours été le cas), que les conséquences d’une inflation à 2,5% sont plus faciles à gérer que celles d’une inflation à 6%. Notons enfin que, même si les ménages ne peuvent en profiter à cause de la suppression du bouclier tarifaire, les prix de l’électricité et du gaz sont plus bas qu’avant le début de la guerre en Ukraine : il faudrait que la Ville se batte avec d’autres pour en profiter, gageons qu’elle n’en fera rien.
La Maire s’est également plaint de la baisse des recettes des droits de mutation : ce sont les participations que la Ville reçoit à chaque vente ou opération immobilière. La crise immobilière a joué évidemment mais pas seulement : en effet, on se souvient que Mme Menhaouara avait prétendu pendant la campagne arrêter TOUS les permis de construire de ville, elle a concédé n’avoir pu que les diminuer de moitié – sa promesse était intenable, elle le savait, elle vous a menti, une ville sans permis de construire est une ville qui meure –, mais cela n’est pas sans conséquences car cela a aussi durablement impacté les recettes des droits de mutation et donc fragilisé les finances municipales : Bossuet écrivait « La providence se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes. » A quelques mots près, voici qui s’applique parfaitement au cas de Mme Menhaouara !
Elle se plaint également – prétendant pourtant tout faire pour maîtriser les dépenses – que les dépenses progressaient plus vite que les recettes… oui c’est le cas depuis 2021 donc depuis qu’elle gère directement le budget municipal : c’est sa gestion qui est en cause et non celle de qui que ce soit d’autre ! On connaît le discours de Menhaouara, c’est toujours la faute des autres, elle n’a jamais aucune responsabilité en quoi que ce soit, à croire qu’elle n’est pas Maire. On a vu comment elle avait contribué à la baisse des recettes, elle ne peut pas s’exonérer des dépenses : elle prétend payer encore les investissements du mandat précédent ? Mais enfin, il s’agit des programmations budgétaires qu’elle a elle-même votées entre 2014 et 2020 et qu’elle ne peut prétendre découvrir, personne ne lui a laissé de mauvaises surprises ou alors elle se les a faites à elle-même !?! Par ailleurs, accordons lui que – largement du fait de sa mauvaise gestion – la situation budgétaire soit tendue : dans ce cas, regardons l’accélération des investissements en 2023… il y en a pour plus de 3 millions d’euros, avec pour certains postes des chiffres sous estimés (la cour de Louise-Michel a coûté bien plus que les 785.000€ affichés car il a fallu reprendre des travaux mal faits pour un résultat qui ne satisfait pas les principaux intéressés), chacun de ces investissements peut se justifier mais pourquoi les précipiter quand Mme Menhaouara a mis les finances en difficulté ? Non à la place, après avoir affirmé du bout des lèvres qu'elle était favorable aux mesures d'augmentation du point d'indice des fonctionnaires (il a été gelé 12 ans quand même !?!), elle n'a cessé, plusieurs fois dans l'année, de se plaindre des conséquences de cette augmentation de la rémunération des agents communaux sur les finances communales. Elle reproche à l'Etat (sans jamais se mobiliser pour obtenir un changement de comportement) de ne pas avoir compensé les quelques 354.000 euros sur 2023 que cela représente : 0,4% du budget municipal, rien qui ne le déséquilibre... même si on le calcule sur une année complète, on atteint 1,4M€, soit 1,6% du budget municipal... rien de comparable avec l'addition des investissements précipités, avec l'absence de prévention et de vigilance sur les bâtiments municipaux (qui peut croire qu'après 3 ans et demi, Mme Menhaouara découvre soudainement des défauts de structure sur le gymnase Jean-Moulin ... sauf s'ils n'ont jamais fait d'inspection pendant tout ce temps), l'engagement de destruction de bâtiments, etc. ou encore avec la diminution des recettes qu'elle a provoquée.
Venons en aux priorités annoncées pour le budget 2024...
On ne reviendra pas sur le b-a-ba, Education, Culture, Sports, si ce n'est pour dire qu'au rythme où cela va Mme Menhaouara prétendra en 2026 avoir ouvert 50 classes (elle crée peut-être des salles, mais les postes d'enseignants ne sont bizarrement pas là, cherchez l'erreur), que le Théâtre manque toujours de financements nous y reviendrons (même s'il y a des choses intéressantes dans la nouvelle programmation) et que la ville n'a toujours pas l'ombre d'un projet de stade depuis que Mme Menhaouara a supprimé le seul projet possible.
La priorité environnement : chacun peut voir à quel point la propreté de la ville s'améliore et nous avons failli nous étouffer de rire lorsque Mmes Beltaïef et Menhaouara ont annoncé l'extension du parc Bettencourt... sur les terrains qui étaient prévus pour étendre le parc Bettencourt, elle a fait construire son terrain de sport synthétique (vive l'écologie), fait abattre des arbres classés comme remarquables et engagé de nouvelles constructions pour un "village associatif" en béton, alors que des locaux associatifs attendaient en 2020 les associations au-dessus de la salle Elsa-Triolet.
La priorité sécurité : un poste coûteux, qui ne peut donner de résultats... vous pourrez engager tous les policiers municipaux de la terre (et à Bezons le turn over des équipes est impressionnant), mettre des caméras partout pour recréer un monde à Big Brother, il n'y aura pas de réels résultats pour la tranquillité publique sans que soit réinstallé un véritable commissariat de police nationale de proximité. Ce sera NOTRE combat, elle l'a abandonné.
Il manque une priorité essentielle, ce qui témoigne de son mépris pour la réalité vécue par les Bezonnais(es) : celle de l'action sociale et de la solidarité... Depuis 2021, nous n'avons de cesse de réclamer un effort plus conséquent en ce domaine, en 2022 elle avait même baissé le budget du CCAS... depuis, elle et son équipe rattrapent petitement le retard pris. Or la situation est inquiétante : chacun a pu voir lors de la dernière foire de Bezons en septembre 2023 les traces de l'appauvrissement d'une partie de la population ; les témoignages sont d'ailleurs de plus en plus nombreux. Un autre indice ne trompe pas : Bezons a vu les périmètres des quartiers classés prioritaires pour la politique la ville (QPV) s'accroître par rapport à 2014-2015 (en 2014, la réforme avait conduit à un fort rétrécissement et nous considérons que l'action "politique de la ville" devrait être bien plus large, mais on comparera l'évolution entre 2015 et 2024 car ce sont les mêmes critères de sélection). Or les critères pour définir les périmètres des QPV sont ceux des taux de pauvreté, si les périmètres augmentent c'est que l'augmentation de la pauvreté a été constaté, Mme Menhaouara prétend l'avoir obtenu par la négociation politique, c'est faux : sans constat sur la pauvreté, elle aurait pu négocier tout ce qu'elle voulait, le périmètre QPV n'aurait pas été le même. Tant d'incompétence et mégalomanie en une seule personne, c'est impressionnant.
Enfin, avec d'autres élus, nous avons tenu à témoigner de notre solidarité avec le personnel municipal ; les témoignages affluent toujours plus nombreux sur des situations de souffrance, dues à des méthodes de management et de gestion des ressources humaines inappropriées, des effectifs insuffisants dans un certain nombre de service (espaces verts, propreté, notamment) ce qui place les agents restant en échec et en usure accélérée, une diminution générale des moyens qui rend plus difficile l'exécution de leurs missions de service public, une application brutale et sans aménagement de la réforme inique des 1607h (M. Cuvillier et Mme Menhaouara se planquent derrière l'application de la loi, mais la réalité c'est qu'il y avait moyen d'atténuer les dégâts et qu'ils ont tout refusé)... Les agents communaux vivent une situation de maltraitance, or ce sont eux qui font vivre au quotidien le service public local, ce sont eux les ambassadeurs la vie municipale, ils ont besoin de retrouver confiance : nous travaillerons avec eux pour redresser la barre. Mme Menhaouara a voulu mettre en avant le fait que son équipe avait créé des dispositif pour accompagner les agents avec des psychologues, etc. le mieux peut-être serait d'abord de ne pas créer à ce point les situations où les agents se sentent et sont contraints de se mettre en arrêt pour se protéger. Un élément important du serment des médecins se dit "Primum non nocere" : d'abord, ne pas faire de mal ! Mme Menhaouara, arrêtez de leur faire du mal !

🏬Résidence étudiante
Nous avons voté en faveur de la garantie d'emprunt à Antin Résidence pour une résidence étudiante de 167 logements, qui ouvrira droit à 33 logements étudiants pour des jeunes Bezonnais(es) répartis en Île-de-France et en région. C'était un projet qui a abouti sous le mandat précédent, nous remercions cependant M. Kevin Harbonnier d'avoir apporté des éléments d'information complémentaires.

🏗Aménagement urbain du square Yves-Morel et du bloc de l'ancienne clinique Korian
Nous nous sommes opposés au scandaleux pataquès du projet d'aménagement urbain en plein centre-ville entre les Rues Edouard-Vaillant, Villeneuve, Georges-Dupont et Maurice-Berteaux - le périmètre contient le square Yves-Morel, le Carrefour market, l'ancien espace jeunesse, l'ancienne salle Romain-Rolland (récemment détruite), des parkings et l'ancienne clinique Korian.
Nous avons d'abord appris le fiasco complet de l'opération avec le promoteur Capelli imposé voici un an par la mairie, qui n'a pas pu remplir ses engagements. Un an plus tard, la Maire demande d'annuler la vente pour changer d'acheteur... ce sera maintenant la Foncière Logement. On pourrait se dire : "voilà encore les résultats d'une politique à la petite semaine, un an de perdu par ces bras-cassés"... en fait, non ! Non parce que la Maire refuse toujours un an plus tard de nous présenter le projet d'aménagement urbain d'un secteur stratégique, couvert par un "périmètre de sursis à statuer" ; voici un an, elle avait présenté un vague plan colorié sans dossier et imprécis. Depuis, on sait qu'un projet plus avancé existe ; il a été présenté à des responsables associatifs... Mais à des conseillers municipaux à qui on demande de voter une vente à 8,7M€, alors là non il ne faut surtout pas le présenter ! On marche sur la tête ! La Maire s'est même lancée dans une démonstration absurde pour expliquer qu'il était préférable de vendre les terrains sans connaître le projet d'aménagement du promoteur convenu avec elle... lunaire ! En commission municipale, lundi soir, la présidente de cette commission Michèle Vasic nous avouait ne pas avoir connaissance du projet d'aménagement. Nous combattrons ces méthodes.

🏕🚲Berges de Seine (suite)
Le dossier suivant reprend la même logique... La Ville s'est engagé depuis de nombreuses années pour acheter les terrains entre le chemin de halage, la route de Bezons et la voie de chemin de fer. Ces terrains devaient accueillir le stade des berges dont Mme Menhaouara a supprimé le projet, sans proposer de solution aux sportifs. Elle a prétendu en faire une "ferme pédagogique", puis une plaine nature... Bref, aujourd'hui on ne sait plus quel est le projet qui justifie l'achat ou la récupération de nouveaux terrains. Là aussi, la Maire a refusé de nous expliquer quel était le projet d'aménagement. Mme Michèle Vasic, en commission lundi soir, a dit que le seul projet qu'elle connaissait c'était que l'agglomération travaillait sur le projet de VELOROUTE, voilà un terme plus adapté que "piste cyclable" ou "coulée verte" pour décrire la bande de 3 mètres de béton avec laquelle Mme Menhaouara et M. Fond (président de l'agglomération) ont décidé d'écraser cette espace naturel. Nous avons donc voté contre l'achat de ces terrains. Nous avons également rappelé qu'il serait temps de trouver une solution humaine et digne pour le camp de Rroms où vivent familles et enfants dans des conditions d'insalubrité désastreuses sur ces mêmes terrains. Cela n'a pas fait réagir l'équipe de Mme Menhaouara.

🌳Adhésion à l'association Plante & cité
Nous nous sommes abstenus sur l'adhésion à l'association Plante & Cité, Mme Boudeau ayant échoué à démontrer en quoi cette décision aurait un effet concret sur la commune, sachant que les même services peuvent être obtenus en formation au sein du CNFPT pour les agents communaux. Nous avons demandé encore une fois qu'un tableau sout présenté aux élus, récapitulant toutes les associations diverses et variées auxquelles adhère la ville, leurs cotisations et la description précise des bénéfices concrets que nous en retirons... C'est donc la 3e fois que nous le demandons, sans réponse.

⛺️🎑Plaine de loisirs de Vallangoujard
Nous avons été consterné par la lecture du Rapport d'activités 2022 de la plaine de loisirs de Vallangoujard où la ville dispose de terrains et de locaux avec les villes de Colombes et Argenteuil. Cette structure dysfonctionne gravement avec une gestion désastreuse de la part de sa présidente argenteuillaise. Nous demandons que la Ville de Bezons soit plus offensive pour que les Bezonnais (notamment les enfants de nos écoles et centre de loisirs) puissent en profiter. Nous avons encouragé M. Kevin Harbonnier à mettre les pieds dans le plat, quand M. Marc Roullier (LR) demandait à ce qu'on se débarrasse des terrains.

📞🏥Centre Municipal de Santé
Nous avons voté pour l'adhésion de la ville à la Centrale d'achat du Réseau des acheteurs hospitaliers : cela permettra au Centre Municipal de Santé d'avoir un système téléphonique qui fonctionne...

👥Ressources Humaines
✅Nous avons voté pour une réorganisation en cours du Service municipal de la jeunesse qui nous a été présenté précisément par M. Kevin Harbonnier qui est décidément le seul élu de la majorité à comprendre qu'on peut expliquer ses dossiers à l'opposition sans l'insulter. Cette réorganisation semble prometteuse et nous sommes impatients de voir l'action sur le terrain.
❌Nous nous sommes abstenus sur les autres transformations de postes en raison du fait que la réorganisation de la direction de l'action culturelle semblait nébuleuse et répondre à d'autres préoccupations que le développement de la culture, surtout quand on met en avant la lecture publique dans les intitulés tout en baissant les budgets d'achat de livres.

⁉️Nous avons enfin étudié les décisions courantes que la Maire de Bezons prend sans consulter le conseil municipal.
 ➡️Les marchés de fournitures de repas aux crèches et la résidence Peyronnet dont les tarifs vont fortement augmenter avec un fournisseur pour les crèches à Vannes en Bretagne (merci pour le bilan carbone). Les explications ont été pour le moins nébuleuses.
 ➡️Nous avons rappelé le cas étonnant de pensionnaires du foyer Peyronnet relogés temporairement dans des logements sociaux rue Altmeyer pendant les travaux et qui vont payer le même loyer que celui du foyer alors que les loyers des logements où ils sont relogés sont moins élevés et qu'ils n'y bénéficieront plus des services du foyer. La Maire a été incapable de répondre.
 ➡️Enfin nous sommes revenus sur la réponse apportée début janvier 2024 par le directeur général des services à une question que nous avions posée au dernier conseil municipal sur le financement par la Ville d'un concert de l'orchestre divertimento
🎼 au Théâtre Paul-Eluard🎭 pour 37.000 euros. La réponse était "En 2023, la ville a engagé un partenariat avec l’association orchestre symphonique Divertimento en lien avec l’EPIC Théâtre Paul Eluard en vue de la réalisation d’activités culturelles et de représentations soit dans des locaux communaux soit sur la scène du TPE. Dans le cadre de ce partenariat, les coûts des prestations facturées par l’association sont portés soit par la ville, soit par le budget de l’EPIC TPE. Les spectacles du 14 novembre 2023 ont été mis à la charge du budget de la ville (en raison du spectacle scolaire et de la conférence à l’école de musique)." Sauf que les Bezonnais ont dû payer un droit d'entrée ; nous avons donc demandé qui avait encaissé ces recettes, il aurait été logique que le spectacle ayant été payé par la Ville, ce soit la ville qui ait bénéficié des recettes. Pressée par nos questions, la Maire a finalement répondu que c'était le Théâtre Paul-Eluard, jetant un trouble dans ses propres services ce qui a mis un terme subitement à la discussion : en effet, nous venions de démontrer que contrairement à la fable pour enfants racontée par l'équipe municipale le TPE ne reçoit pas les financements suffisants depuis que la décision de déconventionner ce dernier l'a privé des subventions de la DRAC et d'une partie des subventions de la Région et du Département. Le concert de Divertimento a donc représenté une subvention camouflée, visant à compenser un budget insuffisant. Quelque puisse être la qualité de la nouvelle programmation culturelle, la situation financière du TPE reste précaire à cause de ces choix irrationnels, consécutifs à un caprice de la Maire. Aujourd'hui, si une partie des spectacles affichent complets, c'est uniquement parce que l'équipe municipale distribue massivement des invitations, les autres spectacles continuant d'avoir l'affluence habituelle qu'on connaissait déjà au TPE.
Il est temps de remettre de l'ordre et d'apporter un budget pérenne et stabilisé au Théâtre Paul Eluard - TPE - Bezons ; il faut mettre un terme à l'amateurisme.

Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
Président du collectif "Vivons Bezons, groupe des élus communistes, socialistes & républicains"

Frédéric Faravel, lors du conseil municipal de Bezons le 12 mars 2024, salle Elsa-Triolet-Aragon

Frédéric Faravel, lors du conseil municipal de Bezons le 12 mars 2024, salle Elsa-Triolet-Aragon

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16 février 2024 5 16 /02 /février /2024 13:46

Depuis son accession au pouvoir (la première fois il y a plus de 25 ans), Benyamin Netanyahu a toujours tout mis en œuvre pour faire échouer le processus de paix des accords d’Oslo, dont l’aboutissement devait être une solution à deux États. Il n’a eu de cesse de développer la colonisation dans les territoires occupés et de conforter chez les Palestiniens les mouvements les plus dangereux et sectaires.

Sa stratégie sécuritaire est un naufrage ! Enserrant toujours plus les territoires palestiniens par des murs et des clôtures, expulsant les Palestiniens de leurs villages en Cisjordanie ou de leurs maisons à Jérusalem Est, sa stratégie d’entrave à la circulation des Palestiniens n’aura pas permis d’éviter le pire massacre terroriste depuis la création de l'État d’Israël, le pire massacre antisémite depuis la Shoah. Pire, la responsabilité de Netanyahu et de ses alliés – dans ce crime absolu commis par le Hamas et le Djihad islamique, animés par une idéologie génocidaire – est entière car il a ouvertement choisi de les nourrir pour en faire un repoussoir à la Paix. De plus, il a délibérément ignoré les éléments qui annonçaient les attaques et les alertes de ses « alliés » arabes.

Après le choc du 7 octobre, le droit des Israéliens à riposter contre le Hamas et le Djihad islamique était indiscutable, tout comme l’exigence toujours actuelle d’une libération inconditionnelle de tous les otages. Mais c’est tout autre chose que Netanyahu a engagé : tout à son seul objectif, sa survie politique, il a lancé Israël dans une guerre totale contre Gaza et ses habitants. Or ces quatre mois de frappes aveugles et indiscriminées n’auront permis ni de libérer les otages israéliens, ni d’éradiquer le Hamas. Chaque jour des civils plus nombreux, hommes, femmes et enfants par centaines, paient de leur vie la fuite en avant guerrière de ce gouvernement israélien.

Benyamin Netanyahu n’est pas plus chef de guerre que protecteur de la population israélienne, il n’est qu’un politicien corrompu qui pousse l’indignité jusqu’à donner raison aux délires millénaristes du camp « suprémaciste-religieux » avec qui il s’est allié. L’histoire le jugera comme il le mérite, durement.

Je forme l’espoir que la société israélienne ne cède pas davantage aux exactions perpétrées par les colons messianiques et encouragées par leurs relais à la Knesset et dans le gouvernement : la mobilisation populaire démocratique doit permettre de débarrasser le pays le plus rapidement possible du pire gouvernement de son histoire.

En attendant cette issue politique inéluctable, la communauté internationale doit prendre ses responsabilités et tout mettre en œuvre pour imposer que l’aide humanitaire atteigne Gaza, pour rétablir les circuits de l’aide alimentaire et sanitaire que Netanyahu vient de faire bloquer à Ashdod et y faire cesser les combats en exigeant l’arrêt immédiat des bombardements et des opérations sur Rafah où Netanyahu a contraint les Gazaouis à se « réfugier ».

Il ne fait pas de doute que les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre relèvent du crime contre l’humanité – la motivation antisémite et génocidaire donc l'intentionnalité d'engager la destruction des Juifs ici et ailleurs était d'ailleurs revendiquée, cette opération ne représentant que le début d'une série d'actes eschatologiques espérées par ces "fous de dieu" –, il ne fait pas de doute que, lors des trop longues semaines d’offensive israélienne dans la bande de Gaza, des crimes de guerre innombrables ont été commis ; si aujourd’hui Netanyahu décidait, en connaissance de cause, de frapper Rafah, transformée en souricière, avec l’assurance de dizaines de milliers de morts, alors il franchirait une étape supplémentaire dans l'ignominie et l’accusation de crime contre l’humanité contre Netanyahu et ce gouvernement pourrait finir par trouver légitimité.

Avec mes amis politiques, qui ont publié ce matin un communiqué en ce sens, j'appelle le gouvernement français à prendre enfin ses responsabilités, à porter à l’ONU la voix de la France pour mettre un terme à une action qui n’a plus depuis longtemps de légitimité et à engager une procédure internationale contre Benyamin Netanyahu et ses complices ministériels pour ne pas laisser leurs crimes impunis.

Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste (GRS) de Bezons
Président du collectif "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Animateur national du pôle Idées, formation, riposte de la GRS

Des manifestants et des élus d'extrême droite bloquant la sortie du port d'Ashdod pour arrêter des camions qui, selon eux, transportent de l'aide humanitaire destinée à la bande de Gaza, à Ashdod, le 1er février 2024. (Crédit : Leo Correa/AP Photo)

Des manifestants et des élus d'extrême droite bloquant la sortie du port d'Ashdod pour arrêter des camions qui, selon eux, transportent de l'aide humanitaire destinée à la bande de Gaza, à Ashdod, le 1er février 2024. (Crédit : Leo Correa/AP Photo)

Comment a-t-on pu imaginer que le massacre du 7 octobre pouvait trouver une réponse dans le martyr des populations civiles de Gaza ?

Comment a-t-on pu imaginer que le massacre du 7 octobre pouvait trouver une réponse dans le martyr des populations civiles de Gaza ?

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14 février 2024 3 14 /02 /février /2024 18:42

Après un article de Mediapart assimilant de manière hallucinante le programme du nouveau parti de gauche fondé par Sahra Wagenknecht (Bündnis Sahra Wagenknecht - Vernunft und Gerechtigkeit en rupture avec Die Linke) à celui de l’extrême droite allemande, Alternativ für Deustchland (AfD), Mediapart a bien voulu publier en réponse l'article que j'ai écrit et signé avec Mathias Weidenberg et Nathalie Moine : nous revenons sur la dérive intellectuelle à gauche conduisant à écarter largement les critères fondamentaux économiques et sociaux dans l’analyse politique, pour privilégier un prisme sociétal. Un poison qui, lié à une passion irraisonnée pour l'excommunication, éloigne les classes populaires de notre camp, aussi bien en Allemagne qu'en France. Je relaie donc après quelques jours cet article ci-dessous.
Bonne lecture.

Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste (GRS) de Bezons
Président du collectif "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Animateur national du pôle Idées, formation, riposte de la GRS

En France et en Allemagne, nous avons besoin d’une gauche populaire, article publié par Mediapart

Le lundi 29 janvier 2024, Mediapart a publié un long article de Thomas Schnee, journaliste franco-européen et correspondant en Allemagne de plusieurs magazines (Alternatives ÉconomiquesReporterreMarianne, notamment), dans lequel il assimile le programme du nouveau parti de gauche fondé par Sahra Wagenknecht (en rupture avec Die Linke) à celui de l’extrême droite allemande, Alternativ für Deustchland (AfD).

Loin de nous l’idée de mettre en cause les compétences journalistiques de Monsieur Schnee, mais la lecture de son analyse fait ressortir un parti pris largement biaisé qui illustre un fait politique désastreux : une partie de la gauche (notamment dans les médias) est tombée dans la fascination des thèses du “progressisme” anglo-saxon, cette forme de gauchisme culturel qui fait frissonner les “petits bourgeois”. Cette dérive intellectuelle et idéologique conduit à écarter largement les critères fondamentaux économique et sociaux dans l’analyse politique, pour privilégier un prisme sociétal qui répond avant tout aux aspirations de la petite bourgeoise urbaine et cultivée mais contribue à entretenir l’éloignement entre la gauche et les classes populaires.

Ce qui est vrai pour la France est vrai également en Allemagne… Et c’est cette divergence politique qui est justement au centre de la scission au sein de la gauche radicale allemande. Or si l’on ne veut pas tomber dans le piège du procès d’intention politiquement orienté, il convient de regarder les faits.

Qu’est-ce que l’extrême droite allemande ?

L’AfD représente aujourd’hui la quasi-totalité de l’extrême droite. Née dans la frange anti-euro et favorable à une extrême rigueur budgétaire des chrétiens-démocrates, ce parti populiste et ultra-libéral de droite a progressivement viré à l’extrême droite en rencontrant les organisations racistes anti-musulmans comme PEgIDA, puis intégrant progressivement des éléments néo-nazis orphelins du NPD. C’est après la crise migratoire de 20215 et cette fusion entre des éléments ultra-conservateurs et d’extrême droite que l’organisation a pris de l’ampleur électorale ; elle a recueilli 12 % des suffrages en 2017 pour les élections au Bundestag (faisant rentrer l’extrême droite au parlement allemand pour la première fois depuis 1963), puis 11 % aux élections européennes de 2019 (elle dispose de 9 sièges au parlement européen) et un décevant 10,3 % aux législatives de fin 2021. Si l’AfD navigue entre 5 et 10 % selon les Länder dans l’ancien RFA, elle dépasse largement les 20 % dans toutes les régions d’Allemagne orientale. Aujourd’hui, les sondages lui promettent un nouvel essor à l’occasion du prochain scrutin de juin 2024 avec 20 % à l’ouest et plus de 30 % à l’est de l’Allemagne.

L’AfD développe désormais un discours favorable à la déportation des migrants et des Allemands naturalisés hors d’Allemagne, fantasmant sur l’expulsion sauvage de plusieurs millions de personnes. Les millions d’Allemand qui manifestent le week-end contre l’AfD le font à la suite des articles révélant ce plan monstrueux. Les dirigeants de l’AfD ont par ailleurs, dans leur conférence, théorisée la déchéance de nationalité pour deux millions d’Allemands. Ce parti propose de construire l’Allemagne avec les 70 millions d’Allemands non issus de l’immigration et sans immigrés. Enfin, l’AfD compte dans ses rangs, à des postes de responsabilités, des antisémites notoires et des néo-nazis.

Comment peut-on sur ces bases comparer le discours de l’AfD avec celui de BSW ?

Spécificités de la société allemande contemporaine

L’Allemagne n’est pas la France, elle a accueilli entre 2010 et 2022 plusieurs millions de réfugiés, d’abord originaires du Proche et du Moyen Orient puis de l’Ukraine, tout en développant des filières d’immigration hautement qualifiée pour compenser son incapacité à former les Allemands aux métiers demandés par son patronat. Dans cet objectif, les syndicats patronaux réclament une immigration qualifiée de 400 000 personnes minimum par an.

Or, 5 millions d’actifs allemands sont prisonniers de la réforme de l’assurance chômage initiée par Schröder et confirmée par Merkel portant le nom de l’ancien dirigeant de Volkswagen Peter Harz, la sinistre réforme Hartz IV. Ils sont en moyenne depuis dix ans sous tutelle des agences de l’assurance chômage, maintenus sous le seuil de pauvreté, obligés d’accepter des emplois à 400 € par mois. Le système est tellement absurde qu’ils subissent des coupes dans leurs aides lorsqu’ils essaient de suivre des formations qualifiantes. Les conseillers de l’assurance chômage peuvent aller jusqu’à s’opposer, sous peine de sanctions, à des décisions qui relèvent de l’intime ou de la survie (avoir ou non des enfants, quitter le domicile d’un conjoint même s’il est violent, etc.).

Entre 2015 et 2023, des efforts particuliers ont été faits pour intégrer dans la société et dans l’économie les réfugiés syriens et ukrainiens, avec des cours d’allemand, des équivalences de diplômes, des logements subventionnés. En parallèle (et évidemment sans lien direct entre les deux situations), le taux de pauvreté n’a cessé d’augmenter dans les actifs salariés non réfugiés, et le coût du logement a en moyenne doublé.

Dans le cadre du débat public, le patronat allemand ne fait par ailleurs aucun mystère des motivations de son choix économique de l’immigration : il assume le soutenir pour éviter une « inflation salariale » et réduire les coûts fiscaux d’un investissement en formation, éducation, que requiert pourtant l’industrie.

Comparer l’Allemagne et la France

Pour illustrer la différence, la France, depuis 2007, connaît un solde migratoire assez atone, avec un peu plus de 200 000 personnes par an, pour une population de 68 millions d’habitants. C’est 0,3%. L’Allemagne connaît un solde migratoire en année normale autour de 850 000 personnes, soit +1% par an de la population totale, avec des années pics en 2015 et 2022 où le solde migratoire a dépassé 1,5 million. Sur une période plus longue, le solde démographique est lui d’un excédent de décès de 200 000 par an en moyenne depuis … 1975.

Il convient donc de mesurer la soudaineté de la transformation en cours en peu de temps dans la société allemande, avec (reconnaissons-le) un effort des institutions et de la société civiles allemandes en faveur de l’intégration bien plus louable et efficace que ce qui est mise en place en France pour un public moindre. Cependant, avec une législation sur la citoyenneté et les naturalisations qui reste bien plus restrictive que la France, le droit du sang prévalant toujours sur le droit du sol, on en arrive en 2023 avec un niveau record de population de 84 millions, mais en comptant moins de citoyens allemands en Allemagne qu’en 1975 (72 millions contre 74 millions).

En comparaison, la France elle a connue entre 1975 et 2018 un solde démographique naturel de 250 000 en moyenne par an – mais 150 000 en 2019, 66 000 en 2020, 80 000 en 2021, 67 000 en 2022, 47 000 en 2023, la chute est récente mais elle est brutale et semble durable. 2025 pourrait être l’année où la France connaîtrait un solde naturel négatif, pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, et 50 ans après l’Allemagne (et 40 ans plus tard que ce que prévoyaient des démographes des années 1980 justifiant les discours catastrophiques sur le système de retraite).

Résumons : la France a gagné entre 1975 et 2024 près de 300 à 400 000 habitants par an, à peu près équitablement répartis entre un solde démographique naturel respectable et un solde migratoire très modéré. En parallèle, l’Allemagne a gagné également quelques 400 000 habitants par an, mais avec un solde démographique naturel négatif (-200 000) entièrement compensé par un solde migratoire de 650 000 par an en moyenne. Dans le même temps, de nombreux Allemands (c’est moins connu) ont choisi eux-mêmes de quitter leur pays, ainsi que de nombreux immigrants passant par l’Allemagne avant d’aller principalement aux États Unis et en Israël (notamment les minorités allemandes de l’ex-Union Soviétique).

Prenons un autre angle : le coût social et budgétaire de l’éducation d’un enfant jusqu’à ses 20 ans est évalué en France à 180 000 €, autour de 10 à 15 000 € pour un étudiant. La France, en éduquant en 50 ans 200 000 enfants de plus que l’Allemagne a dû engager un investissement social et budgétaire de quelques 1950 milliards d’euros, sur la période, soit 40 milliards d’investissements sociaux par an de plus que l’Allemagne. Celle-ci, en étant en excès de 650 000 migrants adultes par an, économise en coût social et budgétaire près de 120 milliards par contingent.

Ce calcul et cette méthodologie extrêmement sommaires illustrent cependant les raisons pour lesquelles la bourgeoisie française envie l’allemande ; cette jalousie est l’une des sources du mauvais traitement salarial des personnels français de l’éducation nationale, et l’une des causes de l’avantage compétitif relatif de l’Allemagne. La bourgeoisie française ne veut pas payer les impôts d’une démographie française dynamique (et elle ne veut surtout pas payer plus pour financer la mise à niveau dont a besoin le système français) – et les discours de réarmement démographique de Macron sont d’une tartufferie complète – pendant que la bourgeoisie allemande économise sur le déficit démographique et l’importation d’adultes déjà formés plus de 100 milliards d’euros par an.

Que propose réellement Bündis Sahra Wagenknecht (BSW) ?

BSW (qui pourrait prendre le nom de « Raison & Justice » – Vernunft und Gerechtigkeit, VG) réclame une politique plus conséquente sur l’asile politique. BSW est opposé cependant au discours déflationniste du patronat allemand qui refuse la construction de crèches publiques ou les investissements dans des centres de formation pour adultes soumis aux minimum sociaux.

Le discours de BSW est une réorientation des priorités budgétaires fédérales vers les populations au minimum social et aux salariés en emploi sous le taux de pauvreté, elle exige une application du droit y compris le droit européen sur lequel Merkel s’était assis en 2015. La nouvelle organisation défend un accueil digne des étrangers avec une intégration accélérée au marché du travail des réfugiés politiques bénéficiant du droit d’asile, mais aussi une expulsion plus rapide et systématique des déboutés du droit d’asile.

BSW souhaite une meilleure intégration des femmes au marché du travail et ne recourir à une immigration qualifiée qu’après avoir épuisé tous les efforts de qualification intérieure. BSW ne parle pas de déchéance de nationalité ni de déportation.

Pour BSW, la principale proposition pour lutter contre l’immigration économique et climatique, c’est l’aide au développement pour permettre à chacun sur cette terre de réaliser une vie heureuse là où il naît. Une logique politique qui entre en résonance et en cohérence avec son discours antiguerre. En face, l’AfD théorise le choc des civilisations et l’inéluctabilité de la guerre mondiale.

Quel est le danger de la petite musique que joue une partie de la presse française dans ce dossier ? À force de réduire la violence du discours réel de l’extrême droite allemande, par exemple en y assimilant la revendication d’une politique d’immigration contrôlée de BSW au discours d’épuration ethnique de l’AfD, cela n’aura comme résultats qu’une forme de dédiabolisation de ces discours monstrueux.

Une fois cela clarifié, on peut – et on doit – avoir un rapport politique critique et raisonné aux propositions de BSW. Mais alors qu’une partie de la gauche pratique l’amalgame et les raccourcis, PRENEZ CONSCIENCE de ce qu’est l’extrême droite allemande aujourd’hui… Ce n’est pas Le Pen, ce n’est pas Meloni, c’est beaucoup plus radical et violent : l’AfD est un parti néo-nazi.

On connaît la tendance de certains à dénoncer avec hâte tout désaccord politique (surmontable) comme étant le fait de nouveaux Doriot ou de nouveaux Déat. Faudrait-il chausser les mêmes lunettes à la focale tordue pour regarder ce qui se passe en Allemagne. Nous préférons la dispute ou le débat rationnels et le rassemblement pour reconquérir le monde du travail.

Signataires :
Mathias Weidenberg, dirigeant d’entreprise, ancien conseiller au commerce extérieur CCEF (Berlin)
Frédéric Faravel, conseiller municipal et communautaire de Bezons (Val-d’Oise)
Nathalie Moine, conseillère départementale de Seine-et-Marne, conseillère municipale de St.-Pathus

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18 septembre 2023 1 18 /09 /septembre /2023 10:30

Hier sur la foire de Bezons, nous avons échangé avec vous en distribuant le 3e numéro de notre journal... Vous avez été nombreuses et nombreux à réclamer qu'il soit accessible sur facebook : vous le trouverez sur la page de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains", mais aussi dans cet article aux formats image ou PDF !
Il dresse un bilan plus réaliste de l'action municipale depuis 3 ans, notamment en matière d'écologie et d'urbanisme, sujets phares qui illustrent les mensonges de campagne de Mme Menhaouara et de son équipe. Après avoir promis l'arrêt des projets immobiliers, elle multiplie les permis de construire et les projets pharaoniques qui par endroit en plus saccagent l'environnement : Albert-1er, Emile-Zola, square Yves-Morel... sans compter l'abattage invraisemblable d'arbres au parc Bettencourt et ceux annoncés au square de la République.

Lisez le, diffusez le... il arrivera bientôt dans les boîtes aux lettres des Bezonnais...

Au passage, notons qu'il est scandaleux d'utiliser lors de la foire de Bezons des agents municipaux pour affirmer des mensonges et relayer la propagande politique de Mme Menhaouara : il rentre tout à fait dans les missions d'un ou d'une agent municipal(e) de distribuer le bilan de mi-mandat ; par contre, il est grave de leur demander de relayer des mensonges, car il leur a été demandé d'affirmer que tous les permis de construire qui rentrent aujourd'hui en action avaient été signés avant juin 2020 : c'est faux, un permis de construire dure 3 ans, vous trouverez dans notre journal un échantillon non exhaustif des permis de construire signés par la seule et unique main de Mme Menhaouara... Le bétonnage, c'est Menhaouara.

Frédéric FARAVEL
conseiller municipal et communautaire de Bezons
président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
animateur national du pôle Idées, formation, riposte de la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS)

Le 3e numéro de L'Echo, la gazette bezonnaise qui répliqueLe 3e numéro de L'Echo, la gazette bezonnaise qui réplique
Le 3e numéro de L'Echo, la gazette bezonnaise qui répliqueLe 3e numéro de L'Echo, la gazette bezonnaise qui réplique

Le 3e numéro de L'Echo, la gazette bezonnaise qui réplique

scannez le QR code pour participer avec nous à la préparation d'un projet pour Bezons, pour les Bezonnaises et les Bezonnais

scannez le QR code pour participer avec nous à la préparation d'un projet pour Bezons, pour les Bezonnaises et les Bezonnais

Le 3e numéro de L'Echo, la gazette bezonnaise qui réplique au format PDF

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21 juillet 2023 5 21 /07 /juillet /2023 10:13

Vous trouverez ci-dessous le petit texte que j'ai commis avec le camarade Antoine Parrot mercredi 19 juillet après-midi, avant le remaniement pour expliquer en quoi cet exercice était vide de sens. Bonne lecture.

Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Animateur national du pôle Idées, formation, riposte de la Gauche Républicaine et Socialiste

100 jours, un remaniement cosmétique, et après ?

Sans majorité, sans projet politique défini maintenant que la réforme des retraites est passée, Emmanuel Macron se mue en président qui “tourne les pages”. L’exécutif a démontré depuis un an qu’il pouvait gouverner sans légitimité politique et sans tenir compte de la réalité vécue par les Français.

Cette dernière est pourtant cruelle, l’inflation ralentit certes mais les salaires ne suivent toujours pas et le pouvoir d’achat de nos concitoyens prend l’eau. La hausse de 10% des prix de l’électricité nous rappelle à quel point la crise de l’énergie est durable, sans qu’aucune action ne soit engagée pour apporter une réponse structurelle. Les discours s’accumulent sur la reconquête de notre souveraineté économique et industrielle alors que la vente de nos fleurons et les délocalisations se poursuivent. La semaine d’émeute qui a frappé notre pays après la mort de Nahel a démontré à quel point les fractures et les ségrégations sociales et territoriales sont à vifs, mais après un déploiement policier inédit pour rétablir l’ordre, l’exécutif a décidé de se contenter d’une loi expresse de réparation et n’a nullement l’intention d’aller plus loin.

Nos services publics, notamment hospitaliers, abordent cet été dans un état pire que le précédent, mais rien d’autre n’est proposé que le dispositif d’urgence qui avait permis de surnager l’année dernière. Que dire des perspectives de la rentrée scolaire de septembre prochain, après un an d’immobilisme complet sous le ministère de Pap Ndiaye. Le fiasco du dernier trimestre sur la mixité scolaire est venu clore une année pathétique.
Bercy nie toujours l’existence de superprofits alors que les dividendes continuent de s’envoler. Les défis écologiques (canicule, nappes phréatiques, biodiversité…) s’accumulent mais l’inaction générale est couverte par le vacarme des polémiques sur l’écologie radicale et la réponse sécuritaire qu’on oppose à ses activistes.

Aujourd’hui ou demain, on nous présentera donc un nouveau casting de ministres inconnus et souvent dépassés à l’avance par les faits… Le Prince de Lampedusa semble donner le ton des mois à venir : « Si nous voulons que tout reste pareil, il faut que nous changions tout », mais Emmanuel Macron n’a pas le talent de Visconti comme réalisateur.

100 jours, un remaniement cosmétique, et après ?
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4 mai 2023 4 04 /05 /mai /2023 12:23
🏗🤬Hier matin, nous avons constaté avec colère et consternation les conditions désastreuses dans lesquelles sont conduits les travaux le long de la Rue Francis-de-Pressensé, du terrain de football synthétique et du par Bettencourt.
En pleine vacances, il semble que l'équipe municipale ait tenté de cacher aux Bezonnaises et aux Bezonnais la façon dont elle expose une partie des habitants à un tel niveau de désorganisation et de dangerosité. C'est scandaleux et irresponsable !
Les piétons, familles et enfants, doivent slalomer entre les machines de chantier et les blocs de béton🫣😱😰 ; un seul arrêté municipal pour réduire les places de stationnement mais rien sur l'ampleur de ces travaux et le déplacement des palissades.
Comme nous en avions alerté les Bezonnais depuis près de 3 ans, nous faisons face à une opération évidente de réduction de l'espace qui était initialement prévu pour le Parc Bettencourt🌳🌱 : encore un saccage d'espaces verts par la Maire de Bezons (ah oui pardon, elle nous a expliqué depuis qu'elle n'était pas contre le béton mais le "tout béton")...
Les ouvriers indiquent qu'ils doivent eux-mêmes sécuriser la zone, sans balisage préalable, sans barrières préinstallées, sans information en amont du public, sans passage piéton identifié provisoire... On marche sur la tête !?!
Nous demandons donc des comptes :
⚠️ sur le déplacement des palissades sans arrêté municipal ;
⚠️ sur la destruction des 2 city stades sans aucune information du grand public ;
⚠️ sur les conditions de sécurité scandaleuses du chantier depuis hier et la responsabilité de la ville et de l'entreprise délégataire qui est normalement engagée ;
⚠️ sur le devenir des 25 arbres (des résineux et des Sakura notamment) compris désormais dans l'emprise du chantier ;
⚠️ sur la réduction de l'emprise du parc Bettencourt.
L'équipe municipale de Mme Menhaouara, ces "écologistes en carton", fait à nouveau la preuve qu'elle n'a aucun respect pour le quotidien des Bezonnaises et des Bezonnais, des riverains qui n'ont reçu aucune information ; elle tente de camoufler son forfait en profitant des vacances scolaires pour une opération dangereuse qui va dégrader la surface en espaces verts : juste lamentable !
 
Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
Président de Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains
Animateur national du pôle Idées, formation, riposte de la Gauche Républicaine et Socialiste
Ce qui se passe Rue Francis-de-Pressensé à Bezons est un saccage !Ce qui se passe Rue Francis-de-Pressensé à Bezons est un saccage !
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27 avril 2023 4 27 /04 /avril /2023 08:36

Lundi dernier (24 avril), alors qu'elle n'était pas encore engagée, j'avais préparé un texte que j'espérais pouvoir publier le jour même dans un cadre collectif pour dénoncer la dangereuse opération Wuambushu. Cela n'a pas été possible et je le regrette amèrement. Je sais bien que l'opération est soutenue par les Mahorais et leurs élus qui subissent une situation particulièrement difficile, je sais aussi qu'une large partie du problème provient du chantage exercé par le régime autoritaire des Comores, qui utilisent l'immigration clandestine en provenance de l'archipel vers Mayotte comme un moyen de pression : cette attitude est indigne et démontre un cynisme criminel qui n'a que faire des vies humaines.

Pour autant, cela ne justifie en rien la mise en œuvre d'une opération qui ne résoudra pas les terribles problèmes auxquels fait face ce département français (au demeurant, je récuse par avant tout discours qui considérerait que Mayotte ne devrait être ni un territoire, ni un département français : quel que soit les avis individuels sur la question des commentateurs, il est un fait inaliénable, les Mahorais ont affirmé à plusieurs reprises par suffrage leur volonté d'appartenir à la République française, il n'y a donc pas à discuter ce point) ; au contraire, je suis convaincu que cela aggravera la situation déjà infernale pour les Mahorais.

On ne peut pas tout cautionner au prétexte de "faire quelque chose", l'action publique ne peut s'identifier à une agitation ou un "bougisme" gouvernemental ; on ne peut pas plus cautionner les appels aux meurtres proférés lors journal de la chaîne publique "La 1ère" par un des vice-présidents du conseil départemental de l'île - à ce titre, je trouve ignoble que Renaissance porte plainte contre des parlementaires et élus métropolitains, qui se sont trompés en donnant une mauvaise affiliation politique à cet élu mahorais alors qu'ils dénonçaient ses propos, plutôt que de saisir le procureur de la République sur les propos même de cet élu mahorais, ce que devrait faire tout membre de la représentation nationale.

Vous trouverez donc ci-dessous le texte que j'avais soumis et qui exprime ma position que je sais être celles de nombre de mes amis politiques.

Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire de Bezons
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Animateur national du pôle Idées, formation, riposte de la Gauche Républicaine et Socialiste

Paris, le lundi 24 avril 2023,

Le gouvernement s’apprête à déclencher demain une série d’interventions policières « contre la délinquance et l’immigration illégale » à Mayotte, en procédant à des expulsions massives d’étrangers en situation irrégulière et à des destructions de bidonvilles.
[Je n’ignore] rien des graves problèmes de criminalité dans ce département d’Outre Mer ou du poids de l’immigration illégale, en provenance des Comores, qui déséquilibre l’île. Ils trouvent tout à la fois leur origine dans le sous développement de l’archipel et dans le statut trop longtemps flou de l’île française qui lui a fait prendre un retard tragique en matière de services publics, de logement, de réseaux…
À Mayotte, comme en Guyane, nous ne serons pas de ceux qui fermeront les yeux sur la nécessité de combattre la criminalité et les bandes qui terrorisent la population. Cependant, la « solution » proposée par Gérald Darmanin et le gouvernement ne répondent pas à ce défi et va immanquablement aggraver la tensions et les difficultés de l’île. Le ministre de l’intérieur, et tout l’exécutif derrière lui, a décidé de confondre en une seule problématique criminalité, immigration et logement. Que l’immigration illégale puisse nourrir la délinquance par le fait même que des dizaines de milliers de personnes sont maintenues dans une économie informelle ne peut être nié, mais la destruction de quartiers entiers au prétexte de lutter tout à la fois contre les bandes et l’immigration illégale n’est pas autre chose qu’une opération de punition collective et arbitraire qui n’a pas sa place dans la République.
C’est d’autant plus hypocrite que le gouvernement ne respecte même pas les lois qu’il a faites voter : depuis 2018, la loi ELAN prévoit des dispositifs spécifiques pour la Guyane et Mayotte afin de lutter contre les « quartiers informels », mais avec une obligation de relogement, ce qui n’est évidemment pas le cas ici.

[Je considère] qu’il est indigne de considérer comme criminelle toute une population, au seul prétexte qu’elle habite dans des bidonvilles ! Ces opérations son typiques de régimes autoritaires et elles n’ont pas leur place dans une démocratie avancée, respectueuse de la personne humaine et de l’État de droit.
La seule conséquence à attendre de l’opération Wuambushu est une aggravation d’une situation déjà infernale : si tant que cela soit souhaitable, il est évident que les familles en situation clandestine ne seront pas expulsées en dehors de quelques centaines d’exemples qui seront mis en scène à des fins nauséabondes de communication politique ; ces familles auront par contre été expulsées, auront vu leurs cabanes détruites, elles vivront à la rue pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois, avant que des bidonvilles réapparaissent progressivement ; entre temps, les réseaux criminels qui existent dans l’île profiteront de cette situation pour renforcer leur position au sein des populations (en prenant l’ascendant sur des adolescents mais aussi des enfants).

[…] le gouvernement [doit donc] suspendre immédiatement son opération Wuambushu, avant qu’il ne soit trop tard. Elle demande à l’ensemble des acteurs du dossier – exécutif, parlement, collectivités locales, partenaires sociaux – à remettre la question du développement et de la tranquillité publique de Mayotte sur le métier, en dégageant enfin des moyens financiers exceptionnels pour rattraper plusieurs décennies de retard. [Je] réaffirme par ailleurs qu’il n’y aura pas de solutions durables pour Mayotte sans avancée radicale pour la fin du régime autoritaire et pour le développement des îles voisines de l’archipel des Comores.

L’opération Wuambushu n’est pas digne de la République françaiseL’opération Wuambushu n’est pas digne de la République française
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7 avril 2023 5 07 /04 /avril /2023 07:45

Hier soir, jeudi 6 avril 2023, devait se tenir le conseil municipal de la Ville de Bezons, consacré au vote du Budget 2023. Convoqué après que l'ensemble du pays a été informé que le jeudi 6 avril serait une nouvelle journée de mobilisation pour exiger le retrait de la réforme des retraites, j'avais pris l'initiative avec Florelle Prio et Marjorie Noël -  et en accord avec Christian Leduey, secrétaire de la section du PCF Jacky-Leser de Bezons -  de demander officiellement à la Maire le report de la séance afin de tenir compte du contexte social. Nous n'avons jamais reçu de réponse : nous sommes habitués au mépris, mais la demande concernant le report du conseil municipal, nous avions imaginé un instant qu'elle daignerait - même indirectement - signifier si oui ou non elle acceptait notre proposition.

Las, la Maire de Bezons est incorrigible ; les élu(e)s d'opposition sont pour elle un punching ball sur lequel cracher une haine irrationnelle. Découvrant par ailleurs un projet de budget 2023 catastrophique (je reviendrai dans un prochain article sur ce que signifie le budget), et d'autres délibérations problématiques - la modification de la convention avec le Comité des Œuvres Sociales du personnel municipal, le changement de maîtrise d'ouvrage pour l'aménagement des berges de Seine dont le projet ficelé reste inconnu des élus et des habitants, etc. -, découvrant ensuite que plusieurs dossiers de présentation nous étaient envoyés avec plusieurs jours de retard, découvrant enfin que le pseudo groupe municipal LFI, composé de Mme Aouchiche et de M. Hoerner (champions toute catégorie du retournement de veste) avait lui le droit de déposer des vœux pour le conseil municipal hors délai (alors même que l'opposition se voit refuser la présentation de ses vœux y compris quand ils sont déposés dans les délais), nous avons convenu avec l'ensemble des conseillères et conseillers municipaux de l'opposition de ne pas siéger le 6 avril 2023 pour marquer le coup et signifier ainsi symbolique que les conditions de la démocratie municipale ne pouvaient plus être systématiquement être dégradées du seul fait de la Maire.

Nous avions déjà exprimé nos positions sur les orientations budgétaires en février, nous savions que nos propositions ne seraient pas entendu : notre absence a été une matière de voter contre le budget de Mme Menhaouara avec les pieds. Déçues de ne pas avoir son punching ball habituel en face d'elle, c'est une Nessrine Menhaouara déstabilisée et sans maîtrise de ses dossiers qui est apparue devant les caméras du conseil municipal hier soir. Sa nature profonde est à nouveau apparue puisqu'elle n'a pas pu s'empêcher de cracher sa haine sur l'ensemble de l'opposition à la fin de la séance ; nous nous serons donc épargnés une nouvelle séance d'insultes et de mensonges à notre encontre. Cette situation est intenable et elle traduit le mépris que la Maire ressent pour l'opposition mais surtout pour les Bezonnaises et les Bezonnais.

Vous trouverez ci-dessous la déclaration des 12 conseillères et conseiller municipaux d'opposition.

Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire GRS de Bezons
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Animateur national du pôle Idées, formation, riposte de la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS)

Nous avons décidé de ne pas siéger au conseil municipal du 6 avril 2023 !

Déclaration commune de l’ensemble des élu(e)s d’opposition du conseil municipal de Bezons

Pourtant d’opinions diverses, de gauche, du centre et de droite, les élus d’opposition font unanimement le choix de dire STOP ! Malgré la présentation du budget 2023, nous choisissons en responsabilité de ne pas siéger, exprimant ainsi non seulement notre rejet d’un budget municipal dangereux pour l’avenir de notre ville, mais aussi notre ras-le-bol de la manière de fonctionner et d’agir de la maire et de ses élus.

STOP au mépris depuis 3 ans dans les actes et propos de la Maire de Bezons et de son équipe à notre égard, alors que nous représentons une majorité de Bezonnais !

  • Des commissions thématiques de travail créées n’existant que sur papier car jamais réunies.

  • Les dates de conseil municipal apprises systématiquement 5 jours avant, faute d’un calendrier.

  • Une opacité totale sur des projets structurants, la maire nous donne des informations tronquées ou ne nous répond pas.

  • Une agressivité et un mépris systématiques à l’égard des élus en séance.

Les élus d’opposition n’ont en réalité pas les moyens d’exercer correctement leur mandat et de porter une voix constructive au débat, dans l’intérêt de Bezons et des Bezonnais.

STOP sur ce conseil municipal, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase !

En amont de ce conseil municipal, le constat est clair :

  • Aucune réponse de la maire, sollicitée officiellement, à la demande de retirer deux délibérations car leurs dossiers de préparation sont arrivés hors délai.

  • Aucune réponse suite à la demande officielle de reporter ce conseil municipal en raison de l’actualité et du contexte social.

  • Les commissions, convoquées deux jours avant, ont été bafouées : toutes convoquées en même temps, rendant impossible à certains élus d’y être présents. L’équipe municipale a mélangé les ordres du jour des commissions et ne les a pas plus corrigés quand cela lui a été signalé. Cela démontre que ces instances pourtant légalement obligatoires n’ont aucune valeur pour la Maire.

  • Nous avons enfin découvert deux jours avant la séance qu’un vœu d’élus de la « majorité » serait soumis à ce conseil municipal, bien que déposé hors des délais prévus par le règlement intérieur du conseil municipal.

STOP au mépris et à l’indifférence de la maire et ses élus à l’égard des Bezonnais !

  • La Maire ne répond pas aux mails et courriers des habitants.

  • La Maire ne les reçoit jamais.

  • Elle n’organise pas de concertations avec les habitants et les riverains des projets notamment en termes d’urbanisme ; cela laisse place à toutes les rumeurs et angoisses de la population.

Ce comportement insultant et systématique envers les habitants et les élus ne PEUT PAS et ne DOIT PLUS durer !

BEZONS ET SES HABITANT(E)S MÉRITENT MIEUX que la transformation de la démocratie municipale en une chimère, maquillée de communication, qui ne représente pas la réalité du fonctionnement démocratique de la ville au quotidien.

Les conseillères et conseillers municipaux de Bezons :

Stéphanie Chassang (Les Républicains) ; Éric Dehulster (divers droite) ; Frédéric Faravel (Gauche Républicaine et Socialiste) ; Arnaud Gibert (Indépendant) ; Dejan Krstic (La France Insoumise) ; Dominique Lesparre (Parti Communiste Français) ; Martin Lolo (socialiste) ; Marjorie Noël (Parti Communiste Français) ; Florelle Prio (Parti Communiste Français) ; Jérôme Ragenard (divers droite) ; Marc Roullier (Les Républicains) ; Sophie Stenström (divers droite)

Nous avons décidé de ne pas siéger au conseil municipal du 6 avril 2023 !
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