20 juin 2008
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Nos quartiers ont besoin d'un vrai projet et non d'espoir... Fadela Amara vient de nous présenter sous le patronnage de François Fillon et Nicolas Sarkozy à Meaux, n plan "quedal" ("misérable") plutôt qu'un plan "marshall".
Une fois de plus, des mesures partielles qui recyclent d'anciennes recettes : contrat d'autonomie, création d'entreprises, police de quartier... et qui ne permettront pas d'inverser la tendance dans les quartiers. Beaucoup de réchauffé dans ce plan : l'interministérialité présentée comme une solution neuve alors qu'elle date de 1988.
Et d'autres mesures qui sont inquiétantes car elles risquent d'accroître les inégalités, de renforcer la "ghettoïsation" des écoles des quartiers (cf. le busing)
La crise que connaît l'Etat se manifeste plus fortement dans les quartiers populaires que partout ailleurs. Ce ne sont pas quelques mesurettes ponctuelles et ciblées sur ces quartiers qui vont permettre de remédier à cette crise, mais un vrai projet de société qui n'oppose pas les gens les uns contre les autres, qui ne méprise pas les pauvres, qui décide réellement de réduire les inégalités qui se creusent et inexorablement, qui permettent une réelle solidarité et une politique de développement pour tous.
Et en particulier, d'urgence
- une école dotée de moyens, de professeurs qualifiés et motivés qui soit attractive pour tous et non l'école que nous avons aujourd'hui que les parents d'élèves évitent en inscrivant leurs enfants en école privée ou en école hors du quartier.
- une véritable politique locale de l'emploi, qui permette aux strucutres mises en place d'agir dans la durée (plie, maison de l'emploi).
- une fiscalité locale rénovée...
Une fois de plus, des mesures partielles qui recyclent d'anciennes recettes : contrat d'autonomie, création d'entreprises, police de quartier... et qui ne permettront pas d'inverser la tendance dans les quartiers. Beaucoup de réchauffé dans ce plan : l'interministérialité présentée comme une solution neuve alors qu'elle date de 1988.
Et d'autres mesures qui sont inquiétantes car elles risquent d'accroître les inégalités, de renforcer la "ghettoïsation" des écoles des quartiers (cf. le busing)
La crise que connaît l'Etat se manifeste plus fortement dans les quartiers populaires que partout ailleurs. Ce ne sont pas quelques mesurettes ponctuelles et ciblées sur ces quartiers qui vont permettre de remédier à cette crise, mais un vrai projet de société qui n'oppose pas les gens les uns contre les autres, qui ne méprise pas les pauvres, qui décide réellement de réduire les inégalités qui se creusent et inexorablement, qui permettent une réelle solidarité et une politique de développement pour tous.
Et en particulier, d'urgence
- une école dotée de moyens, de professeurs qualifiés et motivés qui soit attractive pour tous et non l'école que nous avons aujourd'hui que les parents d'élèves évitent en inscrivant leurs enfants en école privée ou en école hors du quartier.
- une véritable politique locale de l'emploi, qui permette aux strucutres mises en place d'agir dans la durée (plie, maison de l'emploi).
- une fiscalité locale rénovée...