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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 14:37

Du grain à moudre
par Julie Clarini et Brice Couturier
du lundi au vendredi de 18h30 à 19h15

Du grain à moudre



de Brice Couturier

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émission du mardi 2 septembre 2008
Parti…….socialiste ?




Le parti socialiste est un parti démocratique. Des lignes politiques très hétérogènes y cohabitent, depuis les partisans déclarés du social-libéralisme, comme Bertrand Delanoë, jusqu’aux tenants de la rupture avec le capitalisme, comme Jean-Luc Mélanchon. Des fédéralistes européens y voisinent avec des souverainistes, des atlantistes avec des tiers-mondistes, des chrétiens engagés avec des anti-cléricaux, des maires sécuritaires avec des intellectuels permissifs. Et c’est tant mieux. Le temps des partis de masse, unanimistes et disciplinés, galvanisés par le culte d’un leader charismatique, organisés comme de petites armées en vue de la prise du pouvoir, appartient au passé. Parce qu’ils reflètent leur électorat dans sa diversité, tous les grands partis des pays démocratiques sont désormais traversés par ce genre de divergences.
Pourtant le PS apparaît, au lendemain de son université d’été de La Rochelle, comme menacé de « fragmentation, de dispersion et d’émiettement » - pour reprendre les mots mêmes de son premier secrétaire sur le départ. Le heurt des ambitions personnelles, les rivalités de courants, les combinaisons d’appareil, paraissent absorber toute l’énergie de ses dirigeants – au détriment de l’élaboration d’un programme de gouvernement crédible.
Sur une question aussi stratégique que celle des alliances, des options parfaitement contradictoires sont soutenues par les dirigeants du PS. Ségolène Royal veut bâtir une majorité avec le MoDem de Bayrou. Lionel Jospin lance un avertissement contre ceux qui voudraient rompre avec l’Union de la Gauche. Certains voient dans le nouveau parti anticapitaliste de Besancenot un aiguillon utile, voire un allié objectif. D’autres estiment qu’il faut, au contraire, isoler du reste de la gauche le parti néo-trotskiste.
Le PS, qui a vu s’imposer à sa tête des dirigeants historiques, dotés d’une légitimité populaire incontestable – Mitterrand, Jospin – est aujourd’hui écartelé entre cinq candidats déclarés à la succession de François Hollande.
Le PS pourra-t-il mettre un terme, d’ici son Congrès de Reims, à l’impression d’impréparation et d’incohérence qu’il donne aujourd’hui ?


Invités


Aurélie Filippetti.  Députée PS de Moselle et porte parole du groupe socialiste à l’Assemblée


Benoît Hamon.  Député européen PS
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