Hier soir, dans la salle des Ecuries, derrière l'Hôtel de Ville d'Ecouen, une cinquantaine de personne était venue écouter Gérard Filoche, Inspecteur du travail et membre du bureau national du Parti Socialiste.
Il était accueilli par Charlotte Brun, Première adjointe au Maire d'Ecouen et conseillère régionale, et Adélaïde Piazzi, Première adjointe au Maire de Montmorency. Emmanuel Maurel, vice président du conseil régional d'Île-de-France, et Michèle Greneau, Maire de Fontenay-en-Parisis, étaient également présents.
Gérard Filoche a défendu avec le talent qu'on lui connaît les raisons qui l'ont amené très tôt à souhaiter puis soutenir la candidature de Martine Aubry à l'élection présidentielle, notamment à partir de son analyse de la crise économique et financière et de la centralité de la question sociale dans l'élection à venir ; Martine Aubry est notamment la seule à s'être prononcé clairement et précisément pour une augmentation des salaires, pour le retour à l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans (les annuités de cotisations seront négociées avec les partenaires sociaux), pour un retour à l'ordre public social. Comme le disait Gérard hier soir : "ce ne sont plus les coups de grisou qui tuent au travail, ce sont les AVC".
Un débat riche s'est engagé dans la salle qui a été l'occasion de démontrer par la preuve la capacité de rassemblement de la gauche de la candidate Aubry. D'anciens responsables des Verts, militants du Parti de Gauche ou de sympathisants du Front de Gauche et du Parti Communiste Français sont venus témoigner de leur désir de participer aux Primaires Citoyennes et de voter Martine Aubry. La stratégie politique, ses propositions sur l'économie, les affaires sociales, l'énergie ou l'Europe ont emporté leurs convictions. Ils ont exprimé leur point de vue selon lequel seule Martine Aubry peut rassembler la gauche et remporter l'élection présidentielle.
Les participants ont pu rappeler l'orginalité et le courage des propositions de Martine Aubry : la sortie du nucléaire, le non cumul des mandats, le refus de la pseudo-"règle d'or" budgétaire, la clarté sur le rassemblement de la gauche, une véritable solidarité financière européenne, l'égalité professionnelle femme-homme, la priorité au logement...
La soirée s'est terminée dans la convivialité ; les participants ont pu poursuivre la discussion autour d'un verre avec Gérard Filoche.
Frédéric Faravel