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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

11 mai 2007 5 11 /05 /mai /2007 10:46
Interview
 

Images_2 Le Parti socialiste est-il menacé d'explosion ?Benoît Hamon

 

Benoît Hamon. Non. Il a déjà connu des moments aussi difficiles, des lendemains de défaite électorale. La question qui lui est posée aujourd'hui, c'est à la fois comment il prépare les élections législatives et comment il s'organise, autour de quelles orientations pour faire face à la victoire culturelle et idéologique de la droite.

 

Le PS doit-il s'allier avec le centre ?

 

Toute alliance avec le centre, donc avec la droite, aujourd'hui, supposerait un minimum d'accord programmatique, qui, plutôt que de favoriser la clarté de notre projet, ajouterait à la confusion. Ce n'est pas la meilleure manière de tirer les enseignements de cette élection.

 

Vous remettez à plus tard l'analyse des raisons de la défaite ?

 

On hiérarchise les événements. On a aujourd'hui à réussir les législatives pour avoir le contre-pouvoir le plus fort qui soit face à la droite. Après se posera la question de l'organisation de la gauche pour les cinq ans qui viennent. Nous sommes favorables à la constitution d'un grand parti de la gauche, qui irait du centre gauche aux antilibéraux.

 

Vous avez tout de même quelques explications à cette défaite ?

 

Là où je me suis senti hier soir (dimanche soir) en décalage avec mes camarades, c'est quand j'ai vu que la droite présentait le visage du renouveau avec Rama Yade, Rachida Dati ou Laurent Wauquiez, alors que nous avions les mêmes pour expliquer la défaite de 2007 que ceux qui expliquaient la défaite de 2002 et celle de 1995 ! On a aujourd'hui l'électorat le plus divers, le plus jeune, le plus curieux, et pour autant c'est la droite qui donne l'exemple de la diversité, et nous, on donne le sentiment d'être restés scotchés aux années Mitterrand...

 

Ségolène Royal doit-elle devenir le chef de l'opposition ?

Ségolène Royal n'a pas été désignée pour diriger l'opposition, mais pour être élue présidente de la République. La question du leader se posera en temps et en heure. Moi, je ne suggère pas que le PS fasse de la question du leadership le sujet central. Clarifions d'abord le projet socialiste.
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