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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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19 mai 2007 6 19 /05 /mai /2007 09:57

Le PQ menace de voter contre le budget Charest
Jocelyne Richer - Québec - jeudi 17 mai 2007

L'opposition péquiste menace de voter contre le budget présenté jeudi prochain par le gouvernement Charest, s'il s'entête à respecter son engagement de baisser les impôts.

 

legault.jpegSi les péquistes mettent leur menace à exécution et que les adéquistes de Mario Dumont, de leur côté, maintiennent eux aussi leur opposition farouche aux baisses massives d'impôts promises à maintes reprises par Jean Charest, le gouvernement pourrait être défait avant l'été.
«On n'est pas prêts à appuyer le budget, si le 700 millions $ est utilisé pour faire des baisses d'impôts», a tranché le porte-parole en finances de l'opposition péquiste, le député François Legault, jeudi, en conférence de presse, soutenant qu'il ne bluffait pas.

La semaine dernière, le chef intérimaire du Parti québécois (PQ), François Gendron, adoptait pourtant un ton beaucoup plus conciliant à l'endroit du gouvernement minoritaire, précisément pour éviter des élections hâtives.

En fin de campagne électorale, en mars, le Premier ministre Charest s'était engagé à réduire le fardeau fiscal des Québécois de 700 millions $, une somme provenant du règlement du déséquilibre fiscal avec le gouvernement fédéral au chapitre de la péréquation.
Cette somme s'ajoutait à des réductions annoncées de 250 millions $, lors du budget présenté par le gouvernement juste avant le déclenchement des élections, en février.
«On demande à M. Charest de tenir compte des propositions qu'on fait pour avoir notre adhésion», a ajouté M. Legault.

Le 9 mai, alors qu'il prenait les rênes du parti, à la suite du départ d'André Boisclair, François Gendron laissait plutôt entendre que son groupe parlementaire allait renoncer à défaire le gouvernement à court terme.
«Je suis capable de dire que des baisses d'impôts, ce n'est pas une bonne idée. Mais indépendamment du budget, les électeurs ne veulent pas d'élections au mois de juin», disait-il alors, avant que Pauline Marois vienne insuffler un peu d'optimisme aux troupes avec sa candidature à la direction du parti.

L'opposition péquiste veut que les 700 millions $ versés par Ottawa servent plutôt à la santé, à l'éducation et au maintien des crédits d'impôts aux régions-ressources. Ses priorités iraient notamment aux élèves en difficulté, au décrochage scolaire, aux soins à domicile et à la création de nouveaux groupes de médecine familiale (GMF).

Selon M. Gendron, compte tenu des besoins actuels en santé et en éducation, il serait carrément irresponsable et incohérent de procéder à des baisses massives d'impôts.
Mais tout en affichant une attitude intransigeante, MM. Gendron et Legault ont gardé une porte ouverte à un vote en faveur du budget, si le gouvernement donne du lest sur les baisses d'impôts.

Dans ce contexte, le Premier ministre Charest risque de se retrouver dans une situation perdante, quoi qu'il fasse.
S'il se soumet au voeu des partis d'opposition, il se fera taxer de ne pas respecter ses engagements électoraux, un reproche formulé à maintes reprises lors de la dernière campagne électorale.
Si, au contraire, il colle à son engagement de réduction massive du fardeau fiscal, il froisse l'opposition et met son gouvernement minoritaire en péril.

La solution trouvée par le gouvernement pour se sortir de cette impasse sera connue jeudi prochain, le 24 mai, à 16h00, lors de la présentation du budget, par la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget.

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