Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
Me contacter

en savoir plus

 

Trouve

Gauche Républicaine & Socialiste

16 juin 2007 6 16 /06 /juin /2007 17:52
Hillary Clinton s'impose en tête des prétendants démocrates
LE MONDE | 16.06.07 | 13h42  •  Mis à jour le 16.06.07 | 13h45
WASHINGTON CORRESPONDANTE

hillaryclinton-copie-1.jpguand il a été élu à la tête du Parti démocrate du New Hampshire, en mars, Ray Buckley croyait disposer d'un état-major de 14 personnes. Il n'en a trouvé que 3 à leur poste. Les autres avaient été recrutées par l'équipe d'Hillary Clinton.

Lorsqu'il s'est présenté au QG de campagne de Barack Obama, le rival de Mme Clinton pour l'investiture démocrate, personne ne savait qui il était. La plupart des volontaires étaient des "parachutés" sans attache locale. Pour M. Buckley, l'anecdote résume l'état des lieux, à 7 mois des primaires : "Beaucoup de jeunesse et d'exubérance chez Barack Obama. Mais l'expérience et les esprits brillants sont chez Hillary."

Près de six mois après avoir lancé sa candidature à l'élection présidentielle de 2008, Hillary Clinton s'est installée en tête des prétendants démocrates. Selon les sondages, Barack Obama est distancé d'une dizaine de points. "Hillary en est à sa 3ème campagne présidentielle, si on compte celles de son mari, souligne M. Buckley. Personne n'a plus d'expérience qu'elle." Mme Clinton engrange les soutiens : le maire de Los Angeles, Antonio Villaraigosa, le sénateur du New Jersey, Robert Menendez...

Sans donner d'interviews, elle est omniprésente dans les médias. Deux nouveaux livres viennent de paraître sur elle. L'un, de plus de 600 pages, écrit par Carl Bernstein, l'alter ego de Bob Woodward dans l'affaire du Watergate ("Une femme aux commandes") ; l'autre, de 438 pages, par deux journalistes d'investigation du New York Times, Don Van Matta et Jeff Gerth ("A sa manière").

En quelques mois, Mme Clinton a adouci son image. Si Barack Obama, 45 ans, insiste sur l'importance du "jugement", elle joue sur l'âge, l'expérience. Lors du dernier débat entre les présidentiables, elle a parlé au nom de l'ensemble des démocrates, coupant court aux chamailleries des "jeunes" sur le vote des crédits pour la guerre. "Les différences entre nous sont mineures. Les différences entre nous et les républicains sont majeures."

La candidate se sert de son mari sans la moindre réticence. Elle rappelle continuellement son expérience à la Maison Blanche et elle dit "nous", en parlant de certaines des décisions de Bill Clinton. Si elle est élue, elle entend faire de son mari un "ambassadeur itinérant" chargé de réconcilier les Etats-Unis d'Amérique avec le reste du monde.

Mme Clinton a aussi essayé de répondre à ceux qui la trouvent froide et ambitieuse. Sur son site Internet, elle a lancé un concours de chansons de campagne. Son clip, pour remercier les contributeurs, est un modèle d'understatement, d'humour pince-sans-rire. Elle se moque d'elle-même et de son côté première de la classe. Mais il y a encore beaucoup de chemin à faire. Selon un sondage CNN publié lundi 11 juin, elle reste au troisième rang pour la sympathie qu'elle attire, loin derrière M. Obama. Son conseiller en image, Howard Wolfson, trouve qu'elle polarise moins sur son image. "Cela s'estompe, dit-il. Nous sommes très satisfaits de notre performance jusqu'à présent."

Mme Clinton a la chance d'être une spécialiste reconnue du système de santé, l'un des principaux sujets de préoccupation des électeurs après l'Irak. Mais échaudée par l'accueil qu'avaient reçu ses propositions en 1993, elle n'a pas l'intention de retomber dans le même piège et elle a laissé à M. Obama l'idée d'une couverture universelle. Dans le New Hampshire, le grand sujet de préoccupation est ""la guerre, la guerre, la guerre", décrit M. Buckley. "Jamais les gens n'ont été aussi unis. Pour la première fois, les militants sont en phase avec le parti tout entier, qui est lui-même en phase avec les électeurs indépendants."

UNE AVANCE PARMI LES ÉLECTRICES

L'un des handicaps de Mme Clinton est d'avoir voté en faveur de la guerre en Irak, le 11 octobre 2002. Dans leur livre, M. Van Matta et M. Gerth affirment qu'elle ne s'est pas préoccupée d'aller lire la partie confidentielle de la synthèse rédigée à l'époque par les services de renseignements américains (National Intelligence Estimate), qui nuançait passablement les affirmations de l'administration Bush sur la menace irakienne ; ce que l'intéressée n'a pu que confirmer (6 sénateurs seulement l'ont lue).

Elle essaye de se rattraper en livrant un message simple : "J'arrêterai la guerre en janvier 2009." Et pour l'anniversaire de ce vote, début octobre, elle a proposé de résilier l'autorisation qui avait été donnée au président Bush.

L'une des clefs de l'avance de Mme Clinton réside dans le vote féminin. On les disait tenues à l'écart par sa froideur, son "ambition" et la manière conciliante dont elle avait réagi aux infidélités de son mari. Manifestement, les femmes sont séduites, en particulier celles qui ont des origines modestes. Selon un sondage CNN, Mme Clinton a une avance de 2 contre 1 chez les femmes démocrates alors que, chez les hommes, elle est presque à égalité avec M. Obama. Un autre sondage, publié mardi par le Washington Post, confirme ces résultats : 51% des femmes démocrates préfèrent Clinton (et 24% Obama).

Les Américains sont-ils prêts à élire une femme ? D'après un sondage Gallup publié, début mai, par le Pew Research Center, 88% d'entre eux se déclarent prêts à voter pour une femme "suffisamment qualifiée". Après avoir été séduit un temps par la candidature de M. Obama, le réalisateur Steven Spielberg a apporté, mercredi, son soutien à Mme Clinton. "J'ai pris du temps pour me familiariser avec l'impressionnante palette (de candidats) démocrates et je suis convaincu qu'Hillary Clinton est la candidate la plus apte à nous diriger, dès son premier jour à la Maison Blanche", a-t-il dit.

Partager cet article
Repost0

commentaires

N
Excellente initiative, bravo et bonne continuation!! C'est vrai que vous collez à merveille avec l'actualité !!La vague bleue annoncée n'est donc qu'une vaguelette. Les estimations se sont révélées erronées.Si l'actualité vous intéresse, vous la retrouverez traitée simplement et de façon complète sur http://newsroom.zeblog.com/. Nous vous attendons!
Répondre
F
pardon?