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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 12:53

Communiqué de Marianne Louis, Secrétaire nationale à la Politique de la ville, qui fait suite à l'installation du Conseil national des villes.

Malgré des banlieues au bord de la crise de nerfs, des faits de violence graves, des élus obligés de prendre à témoin l’opinion, le Premier ministre, en installant le conseil national des villes, s’est contenté de discours creux.

Depuis les émeutes de 2005, la situation n’a cessé de se dégrader : chômage, violence, échec scolaire, précarité sont devenus le lot quotidien de millions de nos concitoyens.

Le candidat Sarkozy promettait en 2007 « de consacrer beaucoup d’argent aux banlieues », « n’acceptant pas qu’on se soit résigné à laisser se développer tant de ghettos scolaires et urbains. » 3 ans plus tard, son Premier ministre refuse la rigueur budgétaire pour les plus aisés mais impose l’austérité aux habitants des quartiers plus que jamais dans la difficulté.

Le gouvernement devrait entendre le message porté par l’ensemble des acteurs qui vivent et travaillent en banlieue. Aujourd’hui pour redonner l’espoir à la banlieue, il faut en urgence:

- Renoncer au dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux qui met en danger les moyens de services publics essentiels dans les banlieues : école, santé, sécurité, justice…
- Renforcer en qualité et en quantité les forces de sécurité et de prévention sur le terrain ;
- Respecter la parole donnée de l’Etat et ses engagements contractuels en matière de renouvellement urbain et de contrats de cohésion sociale avec l’élargissement aux questions de transport et d’emploi de ces projets ;
- Durcir les sanctions financières et les modalités de mise en œuvre de la loi SRU contraignant toutes les collectivités à disposer d’un parc de 20% de logements sociaux ;
- Impliquer les acteurs associatifs et les habitants pour redonner du sens à la citoyenneté en banlieue.
- Renoncer au gel des dotations des collectivités territoriales qui sont en première ligne et le dernier rempart pour les territoires fragiles.

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