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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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1 juillet 2007 7 01 /07 /juillet /2007 09:48

Référendum : le PQ pourrait attendre trois mandats
Québec - cyberpresse.ca - vendredi 29 juin 2007 - Paul Roy

S'il était porté au pouvoir, le PQ pourrait attendre jusqu'à une 12ne d'années ou plus avant de déclencher un 3ème référendum sur la souveraineté. C'est Pauline Marois elle-même qui l'a admis hier, en répondant à une journaliste qui lui demandait s'il était possible qu'il n'y ait pas de référendum sur la souveraineté du Québec «pendant un, deux ou trois mandats» advenant l'élection du PQ.

«Oui, a répondu spontanément la nouvelle leader péquiste. Parce que ça dépendra du moment où les gens nous diront qu'ils veulent qu'on tienne un référendum ou qu'on les consulte sur cette question-là

Et comment déterminera-t-elle le moment où les Québécois seront prêts à se prononcer sur l'avenir du Québec? Elle dit se fier à leur intelligence et croire que «les gens seront capables de nous dire quand ils seront prêts à choisir leur destinée». "Et j'espère que je n'aurai pas à gouverner pendant un, deux ou trois mandats avant d'atteindre ce but."

Cela faisait quelques semaines que Mme Marois prenait ses distances par rapport à ce que plusieurs ont appelé «l'obsession référendaire» péquiste. Hier, elle a été plus loin : 3 mandats, surtout s'ils sont entrecoupés de périodes dans l'opposition, cela peut commencer à ressembler aux calendes grecques
«Ça ne veut pas dire qu'on va rester passifs, a toutefois précisé Mme Marois. On va agir sur tous les fronts. (...) Ça va dépendre de notre capacité de nous mobiliser, d'aller rencontrer les gens, de les écouter, de répondre à leurs attentes, leurs questions, leurs inquiétudes

«Soyons plus convaincants, a renchéri le leader parlementaire péquiste François Gendron. Allons plus vite, voyons plus de monde. Sortir, parler, convaincre, écouter, entendre. Et quand on aura fait ça, ça se peut que ça progresse un peu plus

Pour l'instant, le programme adopté en 2005 prévoit toujours la tenue d'un référendum le plus rapidement possible à l'intérieur d'un éventuel premier mandat. Ce programme devra donc être modifié dans un congrès ou un conseil national.
«Je vais faire une proposition à l'exécutif national, que je rencontre d'ailleurs ce soir, je vais commencer par en débattre avec eux, a précisé Mme Marois. C'est évident que je ne peux faire ces changements ou proposer ces changements sans qu'il y ait une consultation des membres

La question référendaire n'est d'ailleurs pas le seul aspect du programme auquel elle veut apporter des changements. Ces derniers temps, elle a beaucoup évoqué la nécessité de remodeler la vision péquiste de la social-démocratie. En matière sociale, elle a maintes fois exprimé ses réticences face aux mesures "mur à mur". Elle est également en faveur du dégel des droits de scolarité - alors que le PQ défendait le gel lors de la dernière campagne électorale.

Mme Marois, accompagnée de M. Gendron, avait choisi de rencontrer la presse avant une réunion du caucus des députés péquistes, hier matin. La veille, la politicienne de 58 ans avait été nommée chef du PQ au cours d'une fête réunissant 800 militants, au Capitole de Québec.
Elle compte prendre 2 semaines de vacances avant de poursuivre sa préparation en vue de la rentrée parlementaire d'octobre. Une de ses priorités sera d'être élue députée. Une possibilité pourrait s'offrir à elle si son prédécesseur, André Boisclair, décidait de libérer sa circonscription de Pointe-aux-Trembles, dans l'Est de Montréal.

Pour l'heure, M. Boisclair n'a toutefois pas donné d'indications en ce sens. Il n'a pas été vu à l'Assemblée nationale depuis sa démission, le 8 mai dernier. Il n'était pas à la réunion du caucus péquiste d'hier matin.

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