19 mars 2008
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On savait que Nicolas Sarkozy avait fait une croix depuis quelques mois sur la reconquête électorale de la capitale lors des élections municipales des 9 et 16 mars 2008. On a pu voir d'ailleurs quel soutien le Président de la République apporta à feu Madame de Panafieu dans son combat d'arrière-garde contre les équipes menées par Bertrand Delanoë.
Resituées dans le contexte des prises de position publiques du Président depuis l'été sur une communauté urbaine parisienne, qu'il veut élaborer en dehors des élus locaux, les deux nominations surprises hier soir de secrétaires d'Etat prennent une certaine saveur : là où l'on attendait Roger Karoutchi, on a Christian Blanc comme secrétaire d'Etat au "développement de la Région Capitale", et on complète par Monsieur Alain Marleix, spécialiste des investitures de l'UMP, comme secrétaire d'Etat au redécoupage électoral.
On a ici un vrai plan de bataille pour s'attaquer à la Région au travers du SDRIF et du STIF et en même temps limiter les marges de manoeuvre de Bertrand Delanoë en imposant un "Grand Paris" dont le modèle s'éloigne bien du "Paris Métropole" que celui-ci voudrait construire avec ses voisins. Les élus locaux vont devoir réagir avec force et célérité, car sinon à coup de tronçonnage électoral et de "négociations" musclées, c'est bientôt l'administration directe de l'Etat qui sera rétablie sur la Région Île-de-France toute entière.
Frédéric FARAVEL
Resituées dans le contexte des prises de position publiques du Président depuis l'été sur une communauté urbaine parisienne, qu'il veut élaborer en dehors des élus locaux, les deux nominations surprises hier soir de secrétaires d'Etat prennent une certaine saveur : là où l'on attendait Roger Karoutchi, on a Christian Blanc comme secrétaire d'Etat au "développement de la Région Capitale", et on complète par Monsieur Alain Marleix, spécialiste des investitures de l'UMP, comme secrétaire d'Etat au redécoupage électoral.
On a ici un vrai plan de bataille pour s'attaquer à la Région au travers du SDRIF et du STIF et en même temps limiter les marges de manoeuvre de Bertrand Delanoë en imposant un "Grand Paris" dont le modèle s'éloigne bien du "Paris Métropole" que celui-ci voudrait construire avec ses voisins. Les élus locaux vont devoir réagir avec force et célérité, car sinon à coup de tronçonnage électoral et de "négociations" musclées, c'est bientôt l'administration directe de l'Etat qui sera rétablie sur la Région Île-de-France toute entière.
Frédéric FARAVEL