Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Obama, McCain : gauche contre droite
Il y a, bien sûr, les dossiers diplomatiques les plus chauds. Barack Obama veut rappeler les troupes d’Irak au plus vite tandis que John McCain envisage de les y laisser le temps qu’il faudra pour que ce pays se stabilise. Même s’il tend à durcir le ton, le premier veut tenter un dialogue avec l’Iran alors que le second estime qu’il vaudrait mieux bombarder les installations nucléaires iraniennes que de voir la République islamique accéder à la bombe. En politique étrangère, les approches des candidats à la succession de Georges Bush sont totalement opposées. C’est ce qu’on voit le plus de l’étranger mais ce ne sont ni ces dossiers-là ni la couleur de Barack Obama qui feront la présidentielle de novembre.
Ce sera inévitablement l’économie, terrain sur lequel Barack Obama a attaqué, dès hier, son concurrent car elle est devenue, sous le républicain sortant, le premier sujet d’inquiétude des Américains. Les banques sont fragilisées. Les déficits budgétaires et commerciaux ont atteint des sommets. Le dollar a si bien dégringolé que l’envolée des cours pétroliers se fait sentir, à la pompe, avec une tout autre dureté qu’en Europe. La crise immobilière a privé d’innombrables familles de leur toit. L’Amérique n’est pas en faillite mais tous ses voyants sont allumés et Obama se présente donc en candidat de rupture non pas seulement avec Georges Bush mais avec, dit-il, «une philosophie épuisée et fausse qui a dominé Washington depuis bien trop longtemps».
Cette philosophie dont Barack Obama accuse John McCain d’être le continuateur en pire, c’est évidemment celle qu’on appelle «libéralisme» en Europe, plus justement «néo-libéralisme» aux Etats-Unis, celle qui avait triomphé, à la fin des années 70, avec les élections de Margaret Thatcher et Ronald Reagan – celle qui dit que «l’Etat n’est pas la solution mais le problème», que l’impôt tue l’impôt en freinant la croissance et qu’il faut libérer le marché des réglementations qui l’étouffent.
Contre le candidat républicain qui propose de ne pas toucher aux baisses d’impôts instaurées par Georges Bush et de baisser encore le taux d’imposition des sociétés en le faisant passer de 35% à 25%, Barack Obama propose, lui, de renouer avec la redistribution des richesses par l’impôt, credo oublié, voire répudié, des gauches occidentales.
Il veut plus lourdement imposer les Américains gagnant 250 000 $ par an ou plus, réduire de 1000 $ par an l’impôt des classes moyennes et augmenter la taxation des plus values boursières pour les hauts revenus tout en exonérant les petits actionnaires, nombreux aux Etats-Unis.
En un mot, il vaut augmenter la pression fiscale sur les plus aisés tout en la baissant sur les moins riches et, parallèlement, il entend aussi «augmenter l’investissement national dans l’éducation, les sciences et la recherche» afin de répondre aux défis d’une mondialisation sur laquelle, dit-il, on ne reviendra pas. Gauche contre droite, cette campagne fait resurgir un clivage politique comme on n’en avait pas vu depuis quelques 40 ans en Occident.
Barack Obama entame sa campagne en attaquant John McCain sur l'économie
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Rendant un hommage appuyé à Mme Clinton, il a assuré que le parti démocrate serait uni en novembre. "La sénatrice Clinton a fait l'histoire dans cette campagne (...). Notre parti et notre pays sont meilleurs grâce à elle, et je suis un meilleur candidat pour avoir eu l'honneur de faire campagne contre Hillary Rodham Clinton", a-t-il dit sous les applaudissements.
Sans attendre le résultat de ces deux consultations M. Obama était assuré d'avoir suffisamment de délégués pour revendiquer l'investiture démocrate. Mais, à New York, Mme Clinton a refusé de reconnaître sa défaite. "Je ne prendrai pas de décision ce soir", a-t-elle dit devant ses partisans qui chantaient : "n'abandonne pas, n'abandonne pas".
"Je comprends que beaucoup de gens se demandent : que veut Hillary ?", a-t-elle dit, avant de répondre qu'elle voulait "ce pourquoi [elle s'est] toujours battue dans cette campagne". "Je veux la fin de la guerre en Irak, je veux que l'économie redémarre, je veux une assurance santé pour tous les Américains", a-t-elle dit. "Je veux que les quelque 18 millions d'Américains qui ont voté pour moi soient respectés, entendus et qu'ils ne comptent pas pour rien", a ajouté la sénatrice de New York.
Mme Clinton n'est plus en mesure d'inverser l'issue de la course à l'investiture démocrate... sauf si les superdélégués qui ont majoritairement choisi Barack Obama reviennent sur leur décision. L'hypothèse que Mme Clinton devienne la candidate à la vice-présidence, au côté de M. Obama, a été évoquée lors d'une conférence téléphonique entre l'ex-Première Dame et des députés de New York. Le directeur de l'équipe de campagne de M Clinton, Terry McAuliffe, a souligné qu'elle représentait "un atout formidable".
Jamais une course à l'investiture n'avait été aussi longue dans le camp démocrate. M. Obama a présenté sa candidature il y a 16 mois. La première consultation s'est déroulée le 3 janvier. Les démocrates terminent leur course profondément divisés. Par contraste, le républicain John McCain, 71 ans, est assuré d'être le candidat de son parti depuis début mars. Dans un discours prononcé en début de soirée dans la banlieue de la Nouvelle-Orléans (Louisiane, sud), M. McCain a lui aussi rendu un hommage appuyé à Mme Clinton se déclarant "fier" d'être son "ami". Il a également estimé que M. Obama serait un adversaire "redoutable".
La décision officielle sur le choix du candidat qui affrontera M. McCain le 4 novembre reviendra à la convention démocrate qui se réunira à Denver (Colorado) du 25 au 28 août.
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De fait, même si nombre de médias ont déjà enterré la candidature de Mme Clinton, aucun raz-de-marée n'a encore permis à M. Obama de crier victoire. Les personnalités les plus influentes du parti démocrate, la présidente de la Chambre Nancy Pelosi, le chef de la majorité au Sénat Harry Reid, l'ancien vice-président Al Gore, restent muets, comme s'ils voulaient éviter de siffler eux-même la fin de la partie. "Au fur et à mesure que se déroulent les primaires, un vainqueur émergera, et je ferai connaître mes vues", a seulement indiqué Mme Pelosi.
COMMENT CHOISIR ?
Un parlementaire qui n'a pas encore fait son choix, Jason Altmire, résumait vendredi, sur la chaîne MSNBC, le dilemme qui se pose à nombre de cadres démocrates : comment choisir entre la candidate qui a gagné dans sa circonscription, en Pennsylvanie, et celui qui a remporté le plus de voix dans le pays ? "Je vais laisser à Mme Clinton la chance qu'elle mérite d'aller au bout du processus, et voir si elle peut rattraper son retard", tranchait-il, repoussant le moment du choix jusqu'au 3 juin, date de la dernière primaire.
On n’échappera évidemment pas aux parallèles grossiers qu’imagineront les esprits paresseux, ou opportunistes, pour désigner, en fonction du résultat, l’Obama français ou la Hillary tricolore. Si Barack Obama l’emporte, on trouvera mille raccourcis pour identifier dans le profil «résolument nouveau et moderne» de tel ou telle, le pedigree idéal. Peu importera que ce Obama bleu-blanc-rouge soit le produit du système ; peu importera ses véritables engagements politiques : dans une gauche en crise d’identité, une cure de jouvence politique peut faire office de remède miracle. Et comme Obama, le vrai, a le dos souple, on pourra aussi y voir le succès du candidat contre l’appareil, et ainsi justifier les stratégies de contournement du «vieux» parti socialiste.
Si Hillary Clinton l’emporte, on décrètera venu le «temps des femmes», on vantera la saga d’une femme «seule contre tous». Dans son recentrage stratégique, on saluera et on distinguera une recette stratégique à succès. On pourra inversement exalter le succès d’une carrière blanchie sous le harnais de l’appareil démocrate et des institutions de Washington. Bref, chacun pourra trouver matière à instrumentaliser la victoire de l’une ou de l’autre, à alimenter les pages désespérément blanches du projet politique de la gauche française.
L’essentiel ? Il est ailleurs, dans la leçon qu’inflige la vieille démocratie américaine aux dirigeants politiques français pressés, au nom de la modernité, d’en finir avec les "archaïsmes". La démocratie américaine conserve, dans ses rites et traditions, une capacité à propager la culture démocratique. Admirable vieillerie que ces primaires où les candidats sont départagés selon le nombre de partisans qui s’agglutinent autour de leur banderole dans le fin fond d’un gymnase ou d’une église. Et pourtant, il ne se trouve aucun candidat défait pour contester, au terme des primaires, la légitimité démocratique du vainqueur.
Ce système permet de brasser le personnel politique comme dans aucune autre démocratie. Tous les quatre ans, le casting change. Il n’y a pas de prime au redoublement. Quel autre système propose-t-il un tel renouvellement ? Là où les élites françaises se reproduisent entre elles d’une génération à l’autre, les Etats Unis sont capables d’élire un marchand de chemises (Truman), un second rôle d’Hollywood (Reagan) et demain, peut-être, le premier leader noir d’une démocratie occidentale. Enfin, l’intérêt de cette élection tient aux thèmes qui structurent le débat politique américain. 5 exemples :
Les restrictions au libre échange : parmi les démocrates il y a consensus sur la nécessité de maîtriser les échanges commerciaux afin de préserver l’emploi et protéger l’environnement. Hillary Clinton exige une pause dans les accords commerciaux, Obama des barrières pour protéger l’environnement. Et tous deux dénoncent l’hémorragie des emplois liés à une mondialisation mal régulée.
La protection sociale : à l’heure où les modèles sociaux européens font office d’accusé numéro un pour justifier la faiblesse de la croissance, on parle Outre Atlantique de protection de la retraite par répartition et de couverture santé pour tous !
La politique fiscale : les démocrates proposent de renouer avec la progressivité des prélèvements et de supprimer les réductions d’impôts accordées aux plus riches pour financer les nouvelles politiques fédérales.
Le Logement : suite à la crise des subprimes, qui a provoqué l’expulsion de leurs logement des centaines de milliers de ménages surendettés, les démocrates parlent d’intervention de l’Etat pour garantir l’habitat des familles les plus exposées.
La régularisation des immigrés clandestins : les démocrates débattent ouvertement des conditions de régularisation des 12 millions de clandestins (!)qui travaillent et habitent aux Etats Unis.
Dans un récent ouvrage, L’Obscénité démocratique (*), Régis Debray dénonce parmi les nouveaux «spectres» de la démocratie française, «la transparence, l’authenticité et la proximité», ces substituts au clivage droite/gauche, au débat démocratique. Ces spectres n’ont évidemment pas quitté la scène politique américaine. Mais, ici, nous courons le risque de ne retenir de l’élection américaine que le récit d’une success story. Notre responsabilité, à gauche, est d’affirmer que la modernité politique tient notamment dans la restauration des capacités régulatrices de la puissance publique (nationale ou continentale), dans le renforcement des protections individuelles et collectives, dans une nouvelle redistribution des richesses favorable à la protection de l’environnement, et dans des politiques ouvertes d’immigration. Voilà ce que la campagne américaine nous enseigne.
(*) Flammarion, 120 pages, 12 euros
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Les sondages continuent à donner un avantage de 5 points à la sénatrice de New York, Hillary Clinton, dans cet Etat de tradition ouvrière, emblématique de la classe moyenne en difficulté dont elle entend défendre les intérêts.
Mais l'écart s'est réduit. M. Obama, qui voudrait bien en finir, après quatre mois d'une campagne de plus en plus rude, a investi massivement en publicité télévisée. Et pour la 1ère fois, il a recours, lui aussi, à des attaques fortement négatives. Le dernier clip accuse Mme Clinton de "financer des campagnes de calomnies avec l'argent des lobbies".
"LA CAMPAGNE L'A CHANGÉ"
Les commentateurs politiques estiment que le tir nourri dont a fait l'objet Barack Obama à propos de ses relations à Chicago ont eu pour effet de diminuer son aura et de le ramener au rang des politiciens ordinaires. "La campagne l'a changé, a estimé le chroniqueur conservateur David Brooks. Il est devenu plus à gauche et il ressemble à un candidat conventionnel échangeant des piques avec son adversaire."
Si on en juge par les derniers événements de campagne, la popularité de M. Obama ne paraît pas affectée : 35 000 personnes pour un meeting à Philadelphie ; des électeurs enthousiastes aux arrêts du train intitulé "Sur les rails du changement" à bord duquel il a entrepris de parcourir l'Etat.
Sauf coup de théâtre, la position de M. Obama n'est pas menacée. Il a gagné dans 28 Etats (contre 14 pour Mme Clinton) et la devance de 700 000 voix alors qu'il ne reste plus que 9 Etats après la Pennsylvanie. Mais il est condamné à se montrer compétitif, mardi, auprès de l'électorat "col bleu" s'il veut réussir, enfin, à faire basculer dans son camp les superdélégués dont le vote va être décisif, en l'absence d'une majorité absolue à l'issue du vote populaire.
Corine LesnesInterrogée sur CNN, lundi 21 avril, Hillary Clinton a assuré qu'elle n'abandonnerait pas la course à l'investiture démocrate, même en cas de petite victoire, c'est-à-dire moins de cinq points d'avance, face à son rival Barack Obama. Les dernières études d'opinion accordent entre 5 et 10 points d'avance à Mme Clinton, qui a affirmé qu'elle sera candidate"jusqu'à ce que le problème du Michigan et de la Floride soit résolu". Ces 2 primaires démocrates, remportées par l'ancienne première dame en janvier, n'ont pas été comptabilisées par la direction du Parti démocrate en rasion d'un différend avec les instances locales.
Décompte. Selon le site indépendant RealClearPolitics.com, Barack Obama et Hillary Clinton obtiendraient, à la veille du vote de Pennsylvanie, respectivement le soutien de 1 648 délégués (dont 233 "superdélégués") et 1 508 délégués (dont 257 "superdélégués"). Pour l'emporter, un candidat a besoin de 2 025 délégués. Les "superdélégués" (796 au total) sont des responsables du parti ou des élus libres de leur choix.
Sondage. D'après Newsweek, M. Obama recueillerait, au niveau national, 54% des voix des électeurs démocrates contre 35% pour Mme Clinton.
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UN SCRUTIN SANS INCIDENTS GRAVES
Se disant impuissant face à la pauvreté, l'ancien prélat de 56 ans a renoncé au sacerdoce en 2006 pour entamer une carrière politique l'année suivante. Désormais à la tête d'une coalition de centre gauche, il se présente comme un indépendant et récuse la comparaison avec le président vénézuélien Hugo Chavez, chantre de la "révolution bolivarienne", ou son allié bolivien Evo Morales.
Plusieurs dizaines d'observateurs internationaux ont veillé au bon déroulement du scrutin dans un pays où la corruption et la contrebande sont répandus. Les craintes de fraude et de violences ont été apaisées au cours de la journée, aucun incident majeur n'ayant été signalé. Quelques échauffourées localisées ont toutefois éclaté et du gaz lacrymogène a été projeté dans le bureau de vote où le colistier de Lugo accomplissait son devoir électoral, a indiqué un membre de son équipe de campagne.
Le parti Colorado, au pouvoir depuis 1947 - un record mondial -, a soutenu durant 35 ans la dictature du général Alfredo Stroessner avant de contribuer à sa mise à l'écart, en 1989. Le président élu prendra ses fonctions le 15 août.
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Elle n'éveille aucune ferveur populaire en comparaison au médiatique Fernando Lugo, 57 ans, qui a renoncé à son ministère d'évêque. Inspiré par la "théologie de la libération" et défenseur des paysans sans terre, il est à la tête d'une coalition regroupant des mouvements sociaux de gauche et le Parti libéral (droite). Il était le favori des sondages avant l'irruption surprise du général de cavalerie Lino Oviedo, 65 ans, libéré de prison en septembre 2007 après avoir purgé une peine infligée pour avoir tenté de renverser, en 1996, le président Juan Carlos Wasmosy (PC).
L'évêque et le "Jinete" (cavalier) se disputent le même électorat : les paysans pauvres et les sans-abri d'Asuncion, la capitale. Tous 2 promettent une réforme agraire "dans un pays essentiellement agricole, où 98% des terres appartiennent à de riches oligarques ou à des multinationales", selon le sociologue Tomas Palau. "Les Paraguayens ont envie de changement", note le psychologue Mario Torres. "Habitués à tout acheter, y compris les bulletins de vote, les "colorados" n'abandonneront pas facilement le pouvoir", ajoute-t-il.
EXODE DES JEUNES
Le président Nicanor Duarte n'a cessé de marteler que Fernando Lugo est "un dangereux communiste, aux bottes d'Hugo Chavez", le président vénézuélien, voire d'être lié à des groupes de guérilla proches des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). "L'évêque des pauvres" dit plutôt se sentir proche de Luiz Inacio Lula da Silva, le président brésilien.
"Si Lugo l'emporte, toute la région du Mercosur aura basculé à gauche", remarque Aldo Zuccolillo, le directeur d'ABC Color, principal quotidien du Paraguay, qui soutient "l'évêque rouge". Le journaliste décrit les "colorados" comme "proches des Etats-Unis" et le général Oviedo comme "l'allié de grands groupes économiques brésiliens". L'image du pays (6 millions d'habitants), enclavé entre le Brésil, l'Argentine et la Bolivie, est ternie par son implication dans des affaires de contrebande, de blanchiment d'argent, de trafics d'armes et de drogue.
Le "gouvernement colorado" revendique une croissance économique de 6,4% en 2007 due en grande partie à la production de soja, dont le Paraguay est le quatrième exportateur mondial. Mais plus de la moitié de la population vit dans la pauvreté, et 40% des Paraguayens sont touchés par le chômage et le sous-emploi. Le pays souffre aussi d'un exode des jeunes. Un million et demi de Paraguayens vivent en Argentine, 90 000 en Espagne, 60 000 aux Etats-Unis. "65 % des émigrés sont des femmes qui ont abandonné leur foyer et leurs enfants", regrette Tomas Palau. Les remesas, les fonds envoyés de l'étranger, ont rapporté 750 millions de dollars en 2007, soit plus que le soja.
"Je suis las de la corruption, de la misère et de l'absence de futur", confie Cristian Bogado, un étudiant en journalisme. A 25 ans, il fait partie des 4 000 jeunes qui, chaque mois, se font faire un passeport dans l'espoir de quitter le pays.