Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
Me contacter

en savoir plus

 

Trouve

Gauche Républicaine & Socialiste

27 janvier 2008 7 27 /01 /janvier /2008 13:16
Etats-Unis : Barack Obama remporte la primaire de Caroline du Sud
 
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 27.01.08 | 07h27  •  Mis à jour le 27.01.08 | 07h47

e sénateur de l'Illinois Barack Obama a remporté largement, samedi 26 janvier, la primaire démocrate de Caroline du Sud.  Il s'est imposé avec 55% des suffrages, devant Hillary Clinton (27%) et John Edwards, natif de Caroline du Sud (18%), un résultat qui dépasse largement les prévisions.

Barack Obama remporte sa deuxième victoire après l'Iowa le 3 janvier, devant Mme Clinton, qui a obtenu le New Hampshire et le Nevada. Cette victoire donne un nouvel élan à la campagne d'Obama en vue du "Super Tuesday" le 5 février, où 22 Etats, dont la Californie, le New Jersey et New York,
sont appelés à se prononcer.

Le jeune élu a balayé samedi les critiques "des cyniques qui croient que ce qui a commencé dans les neiges de l'Iowa était juste une illusion". "Nous formons la coalition d'Américains la plus diversifiée que nous ayons vue depuis longtemps", a déclaré M. Obama ovationné par plus d'un millier de partisans rassemblés samedi soir dans le Centre de convention à Columbia, la capitale de l'Etat.

"VOTE NOIR" DÉTERMINANT
Hillary Clinton a appelé Obama pour le féliciter et a quitté la Caroline du Sud pour se rendre dans le Tennessee, un des 22 Etats qui voteront le 5 février."Désormais les yeux du pays sont tournés vers le Tennessee et les autres Etats qui voteront le 5 février", a-t-elle déclaré à Nashville. "Des millions et des millions d'Américains vont avoir la chance de faire entendre leur voix (...)".

D'après des sondages de sortie des urnes, Obama a été plébiscité par quatre électeurs noirs sur cinq, dans un Etat où ils représentent la moitié des électeurs démocrates. Il a également été choisi par un quart des électeurs blancs, un score plus élevé que prévu.

Edwards qui avait accusé ses deux concurrents d'immaturité et avait fait diffuser des publicités qui le présentaient comme le seul adulte à briguer l'investiture démocrate, a été sévèrement battu dans l'Etat où il est né. Ancien sénateur de Caroline du Nord, il avait décroché la victoire dans cet Etat en 2004.

Le taux de participation a atteint un record : plus de 500 000 personnes ont pris part à ce scrutin.

Des partisans de Barack Obama, le 26 janvier en Caroline du Sud.
REUTERS/JONATHAN ERNST
Des partisans de Barack Obama, le 26 janvier en Caroline du Sud.

En Caroline du Sud, Barack Obama a réussi à capter le "vote noir"
 
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 27.01.08 | 11h38  •  Mis à jour le 27.01.08 | 11h39

our remporter largement la primaire de Caroline du Sud, le candidat à l'investiture démocrate Barack Obama a su mobiliser l'électorat noir sur son programme et sur sa personnalité.

Alors que Hillary Clinton, et surtout son mari Bill, se targuent d'une popularité importante ches les Africains-Américains, Obama a récolté les suffrages de 81% des électeurs noirs, selon les sondages sortie des urnes, dans un Etat où ils représentent la moitié des électeurs démocrates. Seuls 17% d'entre eux se sont portés sur Mme Clinton. Même si Barack Obama a pu capter une partie non négligeable de l'électorat blanc de Caroline du Sud (24%), il reste loin derrière John Edwards, natif de l'Etat (39%) et Hillary Clinton (36%).

DOUBLE TRANCHANT
Mais, dans une société où la couleur de la peau occupe une place déterminante, ces chiffres pourraient être à double tranchant pour Obama. S'il veut remporter la nomination démocrate et l'élection présidentielle de novembre, M. Obama n'a pas intérêt à être catalogué comme le "candidat noir".  D'autant plus que, comme prévient le Washington Post , de nombreux Etats appelés aux urnes le 5 février pour le "Super tuesday" n'ont pas un électorat noir aussi important.

Le New York Times note ainsi que les profils des 22 Etats qui participent au vote du 5 février sont assez différents : "certains sont de tradition démocrate, comme New York ou la Californie, d'autres sont plus modérés, comme le Kansas, certains ont une population multiraciale, d'autre sont majoritairement blancs".

M. Obama semble hésiter sur sa stratégie, pour capitaliser le vote noir durablement tout en n'apparaissant pas comme un candidat communautaire. Ainsi, il a prévu de faire campagne dimanche dans deux autres Etats du Sud comptant une forte communauté noire : la Géorgie et l'Alabama.

Mais, à l'issue du scrutin de Caroline du Sud, il s'est bien gardé de revendiquer le vote des Africains-Américains : "Nous formons la coalition d'Américains la plus diversifiée que nous ayons vue depuis longtemps. Il y a des jeunes et des anciens, des riches et des pauvres. Il y a des Noirs et des Blancs, des Latinos, des Asiatiques et des Indiens", a-t-il lancé.

 
Partager cet article
Repost0
9 janvier 2008 3 09 /01 /janvier /2008 15:13
Barack Obama salue la victoire d'Hillary Clinton dans la primaire démocrate du New Hampshire, mesure le chemin parcouru et se prépare à rassembler les Etats-Unis d'Amérique.
Partager cet article
Repost0
9 janvier 2008 3 09 /01 /janvier /2008 11:36
Son rival Barack Obama était donné favori par les sondages. L'ancienne First Lady a obtenu 39% des suffrages contre 37% pour Obama et 17% pour Edwards.

Hillary Clinton (Reuters)

Hillary Clinton (Reuters)

 


H
illary Rodham Clinton a remporté mardi 8 janvier la primaire démocrate du New Hampshire, devançant son rival Barack Obama, pourtant donné favori par les sondages avant le scrutin.

L'ancienne First Lady a obtenu 39% des suffrages, contre 37% à Barack Obama, 17% à l'ancien sénateur de Caroline du Nord John Edwards, et moins de 5% au gouverneur du Nouveau-Mexique Bill Richardson.
Au bord des larmes lundi, la sénatrice de New York est apparue mardi très émue par ce résultat qui semblait inespéré à la lecture des derniers sondages la donnant largement distancée par le sénateur Barack Obama.
"Je remercie tout spécialement le New Hampshire. La semaine dernière, je vous ai écoutés et j'ai ai eu l'impression de me reconnaître. J'ai l'impression que nous parlons tous avec notre coeur (...). Donnons ensemble et maintenant à l'Amérique ce come-back que vous venez de m'accorder", a-t-elle déclaré.

Emotion
Après sa décevante 3ème place dans les caucus démocrates de l'Iowa, la semaine dernière, Hillary Clinton s'est progressivement défait de son image de femme stoïque, pratiquement étrangère à l'émotion comme ce fut le cas pendant l'affaire Lewinsky, et a dévoilé au contraire un aspect plus vulnérable de sa personnalité.
3ème des caucus de l'Iowa, Hillary Rodham Clinton a, contre toute attente, inversé la tendance face au sénateur de l'Illinois et réussi à relancer sa candidature à la Maison Blanche grâce à cette victoire dans le New Hampshire. C'est déjà dans cet Etat que son mari Bill Clinton avait relancé sa campagne avant son élection en 1992, malgré une 2ème place lors de la primaire.
Après la défaite de l'Iowa et les mauvais sondages, l'entourage de la sénatrice de New York semblait déjà avoir accepté un nouvel échec dans le New Hampshire, qui aurait considérablement compromis ses chances de victoire dans le camp démocrate.

Campagne de terrain
Mais la candidate semble avoir récolté les fruits de l'importante campagne de terrain menée par son camp, et les entretiens réalisés auprès d'électeurs à la sortie des bureaux de vote ont montré que l'électorat féminin -qui lui avait fait défaut dans l'Iowa- lui a apporté son soutien, tout comme les militants démocrates.
A l'inverse, Barack Obama a pâti d'un manque de mobilisation des jeunes votants qui l'avaient plébiscité la semaine dernière, même s'il de vance toujours sa rivale parmi les indépendants. (avec AP)
Partager cet article
Repost0
7 janvier 2008 1 07 /01 /janvier /2008 10:54
Les démocrates du New Hampshire vont arbitrer le duel Clinton-Obama
LE MONDE | 07.01.08 | 09h02  •  Mis à jour le 07.01.08 | 10h17
New York, correspondant

troisdemocrates.jpghange, change, change ! Les derniers jours de campagne dans l'Etat du New Hampshire, pour la 2ème primaire d'importance, mardi 8 janvier, dans le processus de désignation des 2 grands candidats à l'élection présidentielle américaine, ont été dominés par un seul slogan, tant du côté démocrate que du côté républicain : l'Amérique veut du changement. Sur le plan intérieur, alors que les économistes se demandent si le pays entre en récession où s'il y est déjà plongé ; et en politique étrangère, les Etats-Unis semblant subir davantage que maîtriser les événements.

Cette irruption consensuelle de la nécessité du changement est un succès pour le sénateur démocrate de l'Illinois, Barack Obama, qui en a fait son credo en martelant 2 idées-forces  : "retrouver la confiance" et "faire de la politique autrement", pour finalement distancer largement, dans son camp, la sénatrice de New York, Hillary Clinton, dans l'Iowa, le 3 janvier. Cela n'en fait pas le vainqueur final, mais il est devenu celui qui détermine le tempo de la campagne. 

A beaucoup, particulièrement parmi les jeunes et les "déçus de la politique", M. Obama, 46 ans, paraît inspiré, porteur d'espoir. A ceux qui évoquent son inexpérience, ses partisans rappellent que John Kennedy, l'homme qui avait fait souffler un vent nouveau sur l'Amérique, avait été élu, en 1960, à 43 ans. "Le phénomène Obama est une réalité, écrivait, samedi, Bob Herbert, chroniqueur au New York Times. Il a l'air authentique. Quand il rit, vous avez le sentiment que c'est parce que c'est drôle." Du côté républicain, l'émergence de l'ex-gouverneur de l'Arkansas, Michael Huckabee, qui l'a également emporté dans l'Iowa après avoir critiqué "l'arrogance" américaine en matière de politique étrangère, est venu conforter l'idée que les Américains attendent un nouveau visage autant qu'un homme de convictions.

Samedi avaient lieu les deux derniers débats d'avant scrutin. Change, change, change… Hormis le sénateur républicain de l'Arizona, John McCain, chacun a tenté de démontrer qu'il était incarnait le changement. Mitt Romney, ex-gouverneur du Massachussetts, a tancé ses adversaires : ils feraient bien de ne pas mépriser cet aspect, leur a-t-il lancé ; sinon, M. Obama pourrait réserver au candidat républicain la même surprise que celle que connaît Mme Clinton. Sourire en coin, M. McCain a susurré qu'effectivement, M. Romney est "le candidat du changement". Une partie de la salle a éclaté de rire devant cette allusion au fait que l'ancien gouverneur a changé d'avis plusieurs fois sur divers grands thèmes de la campagne. 

Lors du débat démocrate, Mme Clinton a fini par perdre patience. Le changement ? Oui, mais avec quel contenu ? "Changer" les choses, ce n'est pas "discourir", c'est agir, c'est savoir gouverner, a-t-elle clamé. M. Obama a laissé John Edwards, ancien sénateur de Caroline du Nord, répondre : ceux qui critiquent les partisans du changement sont toujours "des tenants du statu quo". 

Le scrutin dans le New Hampshire, où les "indépendants" peuvent voter, est déterminant pour plusieurs candidats, et d'abord pour Mme Clinton, distancée par M. Obama dans les sondages. Qu'elle l'emporte finalement, et sa candidature sera relancée. 

Qu'elle soit à nouveau devancée, et toute sa stratégie de campagne en pâtira, sachant que M. Edwards a montré, samedi, qu'en cas d'échec personnel, il apportera son soutien, vraisemblablement, au sénateur de l'Illinois. Chez les républicains, M. Romney joue gros. Il avait beaucoup misé sur 2 succès initiaux. Or il a échoué dans l'Iowa. Un nouvel échec pourrait lui être fatal. M. McCain joue également une partie essentielle. Considéré, il y a encore 3 mois, comme ayant perdu toute chance, il attend énormément du scrutin dans le New Hampshire, où il est donné en tête (32% des intentions de vote, contre 24% pour M. Romney). Déjà candidat il y a 8 ans, M. McCain l'avait alors largement emporté, dans cet Etat, avant d'être défait ultérieurement par George Bush. S'il gagnait de nouveau, sa candidature pourrait redevenir d'actualité, même si, à 71 ans, élu depuis 1982, il est, de tous les candidats, le moins à même d'incarner le "changement".

 
Sylvain Cypel

Primaires du New Hampshire : Hillary Clinton décroche dans les sondages
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 07.01.08 | 08h25  •  Mis à jour le 07.01.08 | 08h26

eux sondages, publiés dimanche 6 janvier, donnent désormais une marge confortable au démocrate Barack Obama sur sa principale rivale, Hillary Clinton, dans la lutte pour les primaires organisées mardi dans le New Hampshire.

Alors que les précédentes études d'opinion plaçaient les deux principaux prétendants démocrates au coude-à-coude, le sénateur de l'Illinois semble profiter de son succès aux caucus de l'Iowa. Un sondage USA Today/Gallup donne 41% d'intentions de vote à Obama contre 28% à Clinton, tandis que John Edwards, arrivé troisième dans l'Iowa, en obtiendrait 19%.

Une autre enquête, réalisée pour la chaîne de télévision CNN par WMUR, donne 39% à Obama et 29% à la sénatrice de New York. Dans le camp adverse, la course apparaît plus serrée. Le sondage d'USA Today/Gallup accorde 34% à John McCain contre 30% à Mitt Romney et 13% à Mick Huckabee, vainqueur surprise des caucus républicains de l'Iowa.

"SÉPARER LA RHÉTORIQUE DE LA RÉALITÉ"
Hillary Clinton a inauguré un nouvel angle d'attaque, accusant son adversaire, au verbe particulièrement lyrique, de n'être qu'un beau parleur. Les démocrates doivent "choisir et élire un président qui agit, non pas un président qui se contente de parler", a lancé Mme Clinton devant une foule de plusieurs milliers de ses supporters, les implorant de "séparer la rhétorique de la réalité". "Les mots ne sont pas des actes, tout bien présentés qu'ils soient, même s'ils sont passionnément ressentis", avait-elle déjà fait valoir la veille lors d'un débat télévisé.

La réponse de M. Obama, qui a enchaîné une demi-douzaine de meetings, a été mordante. "Ce qu'on voit, c'est que Washington en est aux derniers sursauts de la résistance au changement". "On se moque de moi, un de mes adversaires a dit qu'il faudrait arrêter de donner des faux espoirs", a relevé M. Obama. "Des faux espoirs ? quel message on fait passer [en disant ça] ? Est-ce qu'il faudrait se concentrer sur les obstacles qui empêchent de faire ce qu'il faut, plutôt que de les dépasser, de les démolir ? Ce n'est pas comme ça" que les Noirs ont obtenu leurs droits civiques, que l'Amérique a conquis la lune, a encore lancé le sénateur qui aspire à devenir le premier président noir des Etats-Unis.

Si une défaite dans l'Iowa n'a théoriquement rien de disqualifiant, comme l'a montré par le passé l'exemple de Bill Clinton, la sénatrice de New York aurait en revanche la tâche bien difficile en cas de nouvel échec mardi. Après le New Hampshire la campagne se déplacera essentiellement dans le Nevada puis en Caroline du Sud, avant qu'une vingtaine d'Etat fasse leur choix le 5 février.

Partager cet article
Repost0
4 janvier 2008 5 04 /01 /janvier /2008 09:51
undefinedBarack Obama vient d'emporter très largement le caucus démocrate de l'Iowa avec près de 38% des suffrages militants de cet Etat... Avec 224 000 votants, c'est presque le double de la mobilisation démocrate de 2004 ce qui traduit que réellement les libéraux américains considèrent ouverte la possibilité du changement politique à la tête de l'Etat fédéral.
Plus largement, ces électeurs-militants semblent avoir le pari d'un changement profond et de la capacité des citoyens américains d'accepter une politique progressiste et d'une plus grande ouverture sociale. Car au-delà de la victoire d'Obama (plus large que prévue) - jeune sénateur afro-américain, inconnu voici encore 5 ans -, l'autre fait marquant est la relégation d'Hillary Clinton en troisième position avec 29-30% des suffrages, derrière John Edwards - candidat sudiste plus marqué à gauche que les deux autres favoris.

Il ne faut cependant pas tirer de conclusions hâtives de ce caucus, à la procédure complexe... L'Iowa n'a jamais été un Etat de référence aux Etats-Unis, les candidats en tête dans l'Iowa n'ont jamais automatiquement emporté les primaires par la suite. La route est longue d'ici à juin 2008 quand la convention démocrate désignera le ticket pour la Maison Blanche (avec de grandes chances que les jeux soient faits d'ici février-mars). Pourtant, le fait qu'Obama ait creusé l'écart reste assez marquant : déjà à égalité dans la collecte de fonds avec Hillary Clinton, il est probable que les résultats de l'Iowa ouvrent un peu plus le jeu qu'il ne l'était jusqu'ici... On savait déjà que les trois principaux candidats - Clinton, Obama, Edwards - se retrouveraient quasiment seuls en course après l'Iowa (dommage pour Bill Richardson, seul candidat latino, mais peut-être continuera-t-il de concourir jusqu'au super-tuesday), mais les sondages qui donnaient
jusqu'ici 20 points d'avance à Hillary Clinton sur Barck Obama vont sans doute s'infléchir légèrement ; le discours centriste de l'ex-first Lady commencera peut-être à lasser son auditoire, quand également l'électorat noir voudra également saisir la chance de porter le premier noir à la Maison Blanche malgré l'admiration exercée par Bill Clinton.
Après tout, des sondages importants marquent déjà une dichotomie électorale assez forte depuis les premiers débats entre démocrates : surfant sur le bilan clintonien, Hillary a toujours été la candidate la plus assurée d'obtenir l'investiture de la convention démocrate, quand Barack apparaissait comme le candidat démocrate le plus à même de reccueillir la majorité des délégués au soir de l'élection présidentielle de novembre 2008. Les électeurs de la gauche américaine vont peut-être enfin regarder cette donnée-là.

Enfin la difficulté majeure des Démocrates subsiste... Depuis la nouvelle frontière de Kennedy et les lois anti-ségrégation de Lyndon Johnson, l'électorat traditionnel blanc démocrate et raciste du sud a abandonné les Démocrates pour les Républicains, dont ils partageaint les valeurs conservatrices malgré la demande sociale. L'habitude a été prise au sud de voter Républicain alors que le Dixie Land avait été une zone de force du Parti démocrate. La forte abstention de l'électorat noir du sud a régulièrement handicapé la conquête par les Démocrates des délégués des Etats du sud. C'est pourquoi les deux derniers présidents démocrates - Jimmy Carter (Géorgie) et Bill Clinton (Arkansas) - ont été des présidents sudistes (le ticket Clinton étant lui-même complété par un autre sudiste du Tennessee, Al Gore).
Un ticket Obama-Clinton, qui nous apparaît en Europe politiquement puissant serait donc géographiquement handicapé, quel que soit l'ordre d'apparition. C'est l'un des atouts de John Edwards, originaire de Caroline ; c'est l'une de ses assurances d'être présent sur le ticket à la fin, à moins que le candidat désigné ne choisisse de sortir un quatrième personnage (sudiste également du chapeau). Pour ma part, j'avoue qu'une association finale Obama-Edwards aurait de la gueule et ancrerait l'Amérique s'il venait à l'emporter dans une transformation radicale de sa politique intérieure et internationale.

Frédéric Faravel
Partager cet article
Repost0
2 janvier 2008 3 02 /01 /janvier /2008 16:57
bandeauObama.jpg
Partager cet article
Repost0
29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 11:53
Barack Obama devancerait Hillary Clinton pour les primaires de l'Iowa
LEMONDE.FR avec AFP | 20.11.07 | 12h51  •  Mis à jour le 20.11.07 | 13h26

clintonobama2.jpgillary Clinton, la favorite des sondages au niveau national pour la présidentielle américaine de 2008, est devancée dans les sondages par son rival démocrate Barack Obama dans l'Etat de l'Iowa, crucial dans la course à l'investiture.

M. Obama recueille 30% des intentions de vote parmi les démocrates dans cet Etat du Middle West, qui sera le premier à organiser les votes (caucus) pour désigner les candidats de chaque parti le 3 janvier, selon le sondage publié le 19 novembre pour ABC News et le Washington Post . Hillary Clinton arrive deuxième avec 26% des intentions de vote, devant l'ancien candidat démocrate à la vice-présidence John Edwards avec 22%.

Le sondage montre également que la majorité (55%) des électeurs démocrates dans cet Etat sont plus intéressés par "une nouvelle direction et de nouvelles idées" de la part de leur candidat que par des qualités comme la solidité et l'expérience (33%).

Le sondage montre cependant que 39% des personnes interrogées jugent que Hillary Clinton a le plus de chances de remporter l'élection présidentielle face au candidat républicain en novembre 2008, contre 25% pour Barack Obama.
 
LA QUESTION DE L'IRAK, PREMIER CRITÈRE DE CHOIX

Le sénateur noir de l'Illinois, Barack Obama, se présente lui-même comme le candidat du changement par rapport à une vie politique qu'il juge marquée depuis deux décennies par les divisions et les querelles partisanes. Hillary Clinton insiste de son côté sur sa capacité à diriger les Etats-Unis dès son premier jour à la Maison Blanche, sur le fait qu'elle est la mieux à même d'impulser le changement et sur le manque d'expérience de son rival.

L'Irak et la santé arrivent en tête des préoccupations des démocrates sondés. Un tiers d'entre eux estiment que la guerre est le principal sujet qui déterminera leur choix, tandis que 26% privilégient l'assurance santé publique. 10% mettent en avant l'économie et l'emploi. Ce sondage a été réalisé par téléphone du 14 au 18 novembre et ne reflète donc pas forcément l'impact du débat démocrate du 15 novembre, qui selon les analystes politiques a surtout profité à Mme Clinton.

Barack Obama devancerait Hillary Clinton dans l'Iowa
NOUVELOBS.COM | 21.11.2007 | 16:40

Selon un sondage pour ABC News, le sénateur noir de l'Illinois recueille 30% des intentions de vote parmi les démocrates dans cet Etat du Centre Ouest, qui sera le premier à organiser les votes pour désigner les candidats de chaque parti le 3 janvier.

Barack Obama et Hillary Clinton (AP)

Barack Obama et Hillary Clinton (AP)

Hillary Clinton, la favorite des sondages au niveau national pour la présidentielle américaine de 2008, est devancée par son rival démocrate Barack Obama dans l'Etat de l'Iowa du centre-ouest, crucial dans la course à l'investiture, selon un sondage publié lundi 19 novembre.
Barack Obama recueille 30% des intentions de vote parmi les démocrates dans cet Etat du Centre Ouest, qui sera le premier à organiser les votes pour désigner les candidats de chaque parti le 3 janvier, selon ce sondage pour ABC News et le Washington Post. Il s'agit du caucus, ce rassemblement de militants politiques locaux d'un parti pour désigner un candidat à l'investiture dans la course à la présidence.
Hillary Clinton arrive deuxième avec 26% des intentions de vote, devant l'ancien candidat démocrate à la vice-présidence John Edwards avec 22%.
Le sondage montre également que la majorité (55%) des électeurs démocrates dans cet Etat sont plus intéressés par "une nouvelle direction et de nouvelles idées" de la part de leur candidat que par des qualités comme la solidité et l'expérience (33%).

Impulser le changement
Le sénateur noir de l'Illinois Barack Obama se présente lui-même comme le candidat du changement par rapport à une vie politique qu'il juge marquée depuis deux décennies par les divisions et les querelles partisanes.
Hillary Clinton insiste de son côté sur sa capacité à diriger les Etats-Unis dès son premier jour à la Maison Blanche, sur le fait qu'elle est la mieux à même d'impulser le changement et sur le manque d'expérience de son rival.
Le sondage montre cependant que 39% des personnes interrogées jugent que Hillary Clinton a le plus de chances de remporter l'élection présidentielle face au candidat républicain en novembre 2008, contre 25% pour Barack Obama, et 38% estiment qu'elle a le plus d'expérience, contre seulement 11% pour Obama.

- Ce sondage a été réalisé par téléphone du 14 au 18 novembre et ne reflète donc pas forcément l'impact du débat démocrate du 15 novembre, remporté selon les analystes politiques par Hillary Clinton.

 

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 15:34
Rudolph Giuliani et Hillary Clinton affaiblis par des "affaires" dans la course à la Maison Blanche
LE MONDE | 13.11.07 | 14h40  •  Mis à jour le 13.11.07 | 14h40
NEW YORK CORRESPONDANT

7 semaines du lancement de la bataille pour l'investiture des candidats à l'élection présidentielle américaine de 2008, le 3 janvier par les caucus de l'Iowa, le républicain Rudolph Giuliani et la démocrate Hillary Clinton, qui font la course en tête dans les sondages, sont chacun confrontés à une "affaire".

 

M. Giuliani avait deux amis proches : "Mike" et "Bernie". Le premier, Michael Mukasey, est devenu, le 8 novembre, ministre de la justice. L'autre, Bernard Kerik, a été mis en examen le lendemain. Il est accusé d'évasion fiscale et de perception de pots-de-vin d'origine mafieuse. Il plaide non coupable. Alors maire de New York, M. Giuliani avait fait en 2000 de M. Kerik, son ex-garde du corps, le chef de la police. Il a d'abord refusé de se démarquer de son protégé. Réaction de John McCain, un de ses adversaires à l'investiture républicaine : un homme qui "place la fidélité privée au-dessus des faits" est disqualifié pour occuper la magistrature suprême. M. Giuliani a finalement admis avoir commis "l'erreur de ne pas assez vérifier". Depuis, les noms d'autres de ses proches ayant eu affaire à la justice ont été révélés et la presse met en cause son "rapport à l'éthique".

Mme Clinton, elle, ne se dépêtre pas de l'"affaire Hsu". Homme d'affaires d'origine chinoise véreux et mythomane, Norman Hsu, important collecteur de fonds du Parti démocrate, est soupçonné de faillites frauduleuses et d'escroquerie. La candidate démocrate n'est pas seule à avoir bénéficié de ses largesses. Mais lorsque, comme c'est encore arrivé lundi 12 novembre, le Wall Street Journal fait sa "une" sur le financier déchu, c'est elle que cela embarrasse. Car le quotidien économique touche un point qui pourrait devenir sensible : son intégrité. Un sondage récent indique que Mme Clinton est perçue comme la démocrate la plus "expérimentée". Quant à "l'honnêteté", elle reçoit 34% d'opinions favorables, et 43% de défavorables.

 

UN IMPACT DIFFICILE À MESURER
"L'affaire Kerik est en soi plus grave pour M. Giuliani", estime le lobbyiste Frederick Fucci. Mais, ajoute-t-il, il est difficile de mesurer l'impact de ces affaires dans le recul des intentions de vote enregistré par les deux candidats. Un recul plus rude pour Mme Clinton, mais qui bénéficiait d'une avance au sein de son camp plus prononcée que M. Giuliani dans le sien.

Ses adversaires démocrates axent leur offensive sur le "flou" et le soupçon d'alignement sur les républicains des positions de Mme Clinton sur tous les sujets : Irak, Iran, protection sociale, environnement. "La peur d'être impopulaire ne marchera pas", s'est exclamé dimanche le candidat démocrate Barack Obama. La victoire, a-t-il ajouté, réside "dans la conviction, pas dans les calculs". Mme Clinton devance toujours le sénateur de l'Illinois de 10 à 15 points. Mais elle en possédait entre 20 et 25 il y a peu. Et dans l'Iowa, Barack Obama et John Edwards la talonnent.

Cet Etat rural a cependant rarement promu le candidat final. M. Giuliani le sait. Il y serait d'ailleurs devancé par Mitt Romney. Tous deux font feu de tous bois pour récupérer l'électorat le plus belliqueux envers l'Iran et les chrétiens fondamentalistes, en plein désarroi par manque de candidat incarnant leurs "valeurs".

Sur ce plan, le divorcé Rudy Giuliani, très critiqué par les évangélistes pour ses opinions libérales sur le divorce, l'avortement et l'homosexualité, a récemment marqué des points. Pat Robertson, ex-dirigeant charismatique de la Christian Coalition of America, et Gary Bauer, célèbre chantre conservateur chrétien, lui ont apporté leur soutien, l'un et l'autre au nom de la défense des "valeurs de la civilisation occidentale" face au "péril islamique".

Sylvain Cypel
Article paru dans l'édition du 14.11.07
Partager cet article
Repost0
16 octobre 2007 2 16 /10 /octobre /2007 13:37
Bataille entre Etats pour avancer le calendrier des primaires américaines
LE MONDE | 15.10.07 | 16h36  •  Mis à jour le 15.10.07 | 16h36
WASHINGTON CORRESPONDANTE

ombreobama.jpga saison des primaires ne cesse de se raccourcir aux Etats-Unis. Jusqu'ici, le processus de désignation du candidat à l'élection de novembre s'étalait pendant tout le premier trimestre. Le nom du vainqueur se dégageait généralement en mars, à l'issue du "super-mardi", qui voyait les primaires se dérouler le même jour dans une dizaine d'Etats.

Pour la succession du président George Bush, tout le monde semble avoir son mot à dire. Côté républicain, l'agitation est moindre. Mais côté démocrate, les Etats - qui sont maîtres de la méthode de désignation des candidats - se battent pour prendre les devants et être les premiers à voter. Oublié le "super-tuesday". En 2008, l'Amérique aura son "mardi tsunami". Le 5 février, une vingtaine d'Etats, dont plusieurs poids lourds tels que New York ou la Californie, choisiront leur candidat. Dès le lendemain, le nom du vainqueur démocrate sera probablement connu : 40% des délégués auront été choisis à cette date (contre 2% pour les élections précédentes).

Avant même le 5 février, 6 Etats s'apprêtent à voter. Traditionnellement, le calendrier attribue à 2 des "petits" - l'Iowa et le New Hampshire - le privilège de choisir leur candidat les premiers. Suivies par toute la presse, les élections dans ces 2 Etats ruraux ont acquis une influence que beaucoup jugent disproportionnée. Cette année, le Comité démocrate national (la direction du parti) a décidé de leur adjoindre un Etat du Sud, pour donner plus de poids aux Noirs, et un autre de l'Ouest, pour tenir compte des changements démographiques. La Caroline du Sud et le Nevada ont donc été autorisés à tenir leurs primaires avant le 5 février. Selon le règlement, ils devaient être les seuls.

C'était sans compter la Floride, qui a décidé de passer du 5 février au 29 janvier. Ce à quoi la Caroline du Sud a répondu en avançant sa date, pour maintenir son monopole de premier Etat dans le Sud. Furieux, le chef du parti, Howard Dean, a disqualifié les 220 délégués que la Floride envoie normalement à la Convention, qui est l'organe qui consacre officiellement le candidat. L'épreuve de force en est au stade judiciaire. Le sénateur démocrate de Floride, Bill Nelson, a porté plainte pour violation des droits de l'électeur.

Le Michigan, Etat en souffrance, s'est aussi mis en tête de se faire remarquer. Les démocrates y ont fixé leurs primaires au 15 janvier. Ils sont opposés à l'exclusivité donnée à 2 Etats qui ont un taux de chômage inférieur de moitié à celui du leur. Le Michigan risque la même procédure d'exclusion que la Floride.

Le New Hampshire, qui a adopté, en 1975, une loi stipulant qu'il doit rester le "premier de la nation", a donc décidé d'avancer sa date pour devancer le Michigan. Ce qui risque d'entraîner l'Iowa, qui tient statutairement ses réunions de désignation du candidat (caucus) une semaine avant le vote du New Hampshire... Le secret le plus épais entoure la date choisie par le New Hampshire. Bill Gardner, secrétaire d'Etat (responsable administratif) du New Hampshire, qui est, d'après la loi, l'unique maître de la décision, ne lèvera le mystère qu'au dernier moment. Il laisse entendre qu'il peut choisir une date en décembre si on l'y pousse...

Les candidats sont dans l'embarras. A la demande de la Caroline du Sud, ils ont signé un pacte affirmant qu'ils ne feraient pas campagne dans les Etats "renégats" comme la Floride. Mais ils ont obtenu de pouvoir continuer à aller y lever des fonds. En les obligeant à concourir simultanément dans un nombre aussi élevé d'Etats, la course aux primaires 2008 leur coûte cher.

Corine Lesnes
Partager cet article
Repost0
3 octobre 2007 3 03 /10 /octobre /2007 13:45
M. Obama redynamise sa campagne et critique vivement Mme Clinton
LE MONDE | 03.10.07 | 09h34  •  Mis à jour le 03.10.07 | 09h34
Washington, correspondante

clintonobama.jpgarack Obama repart à l'attaque. Devancé par Hillary Clinton dans la course à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de 2008, le jeune sénateur de l'Illinois a entrepris de redynamiser sa campagne.

A l'occasion du 5ème anniversaire de son discours antiguerre du 2 octobre 2002, il a lancé une série d'interventions, mardi, destinées à montrer qu'il a le "jugement" nécessaire pour être président, même s'il n'a pas "l'expérience" de ses rivaux.

Depuis quelques semaines, la course à la nomination démocrate semblait s'installer dans "l'inévitabilité" d'une candidature Clinton. L'ancienne First Lady a été couverte de louanges pour son nouveau plan de réforme de l'assurance-santé, nettement moins directif que celui de 1993.
Le président George Bush lui-même a adoubé "Hillary", confiant en privé qu'elle était la meilleure candidate et la plus susceptible de poursuivre sa politique…

La presse, qui commençait à s'ennuyer, cherchait des angles d'attaque. Elle a trouvé le "gloussement", le rire auquel a recours Mme Clinton quand une question l'agace.

BATAILLE DES SONDAGES
Les derniers chiffres du fund-raising (collecte de fonds) ont relancé l'incertitude. Pour le 3ème trimestre, le bilan des contributions financières recueillies par les candidats, montre que Barack Obama et Hillary Clinton continuent à être au coude à coude pour ce qui est des "primaires de l'argent", avec 80 millions de dollars (environ 56 millions d'euros) chacun depuis le début de l'année.

Mais pour la 1ère fois, la sénatrice de New York a recueilli davantage que son homologue de l'Illinois : 22 millions en 3 mois contre 19 millions.

Dans les sondages nationaux, Mme Clinton arrive largement en tête (de 15 à 20 points). Mais l'entourage de M. Obama fait remarquer que ce type de sondages n'a guère de pertinence dans une élection qui est décidée Etat par Etat, et où les premiers dans l'ordre du calendrier (Iowa, New Hamsphire, Caroline du Sud) ont un effet d'entraînement important.

Si, dans le New Hamsphire, Mme Clinton est en tête, un sondage de Newsweek montre que M. Obama la devance dans l'Iowa auprès des démocrates ayant l'intention d'aller voter le 14 janvier.

Dans un discours à Chicago, mardi 2 octobre, M. Obama a lancé ses critiques les plus virulentes à ce jour contre Mme Clinton, sans toutefois prononcer son nom, et contre l'establishment – Congrès, médias, spécialistes de politique étrangère – qui ont voté ou "chargé la barque pour aller en guerre".

Il a affirmé que le même conformisme est toujours à l'œuvre dans la capitale. "C'est cette pensée toute faite qui mesure l'expérience seulement par le nombre d'années que vous avez passées à Washington, non pas par le temps que vous avez passé à servir dans le vaste monde."

Il a indiqué qu'il proposerait au reste du monde une élimination des armements nucléaires – y compris américains – s'il était élu. Et, a-t-il ajouté, "que cela ne fasse aucun doute : je mettrai fin à cette guerre".

La mise au point n'était pas inutile. Dans le dernier débat démocrate, le 26 septembre, aucun des principaux candidats n'a accepté de prendre l'engagement de rapatrier toutes les troupes américaines d'Irak avant 2013.

Corine Lesnes
Partager cet article
Repost0