Communiqué de presse - Bezons, le jeudi 24 novembre 2022,
Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Communiqué de presse - Bezons, le jeudi 24 novembre 2022,
Vendredi 30 septembre 2022 en conseil municipal, j'ai démontré que la convention par laquelle la Communauté d'Agglomération Saint Germain Boucles de Seine transfère à la Ville de Bezons l'entretien de la passerelle EOLE sur la Seine entre Nanterre et notre commune était particulièrement déséquilibrée. Seule Bezons sera donc amenée à entretenir cette passerelle (les frais étant cependant remboursés par l'agglo) sans que des questions élémentaires aient été traitées dans un tel cas de figure :
⁉️ La Ville a-t-elle les effectifs et les moyens techniques suffisant pour assumer cette responsabilité ?
⁉️ Quel sera le coût ? cela on nous a répondu, ils ne savent pas... on verra avec le temps... la politique du "chien crevé au fil de l'eau", quoi...
⁉️ La Ville a-t-elle mesuré avec l'agglo la durabilité de la couverture de roulement alors qu'exposée aux intempéries au-dessus d'un fleuve il est plus que probable que celle-ci ne tienne pas 15 ans ?
⁉️ Pourquoi les Départements des Hauts-de-Seine, du Val-d'Oise et des Yvelines, la commune de Nanterre et l'établissement public territorial Paris Ouest La Défense ne participent-ils pas à l'entretien de cette passerelle, alors qu'ils sont tous concernés ?
⁉️ En conséquence, la Ville a-t-elle bien mesuré les risques juridiques pour elle et les agents affectés en cas d'accident d'un particulier sur la partie nanterroise de la passerelle en cas de défaut supposé dans l'entretien ?
À toutes ces questions, nous n'avons pas eu de réponse ; toutes les difficultés ont été évacuées sans pour autant que leur pertinence soit contestée, avec comme réponse pratique "De toute façon, on n'a pas le choix"... Bien sûr que si on a le choix : quand une convention est déséquilibrée voire dangereuse pour la collectivité, on la refuse, on la reporte et on la renégocie avant le cas échéant de la re-présenter quand les difficultés ont été traitées.
Mme Menhaouara a fait diversion en critiquant le principe même de la présence de Bezons au sein de l'agglomération St.-Germain-Boucles-de-Seine et en dénonçant les choix politique de la majorité de droite du conseil communautaire : argument absurde, car Mme Menhaouara et ses proches ne contestent jamais rien des délibérations présentées en conseil communautaire par le président Pierre Fond (dont elle est la 15e Vice Présidente) et sa majorité et ils votent toujours TOUTES les délibérations sans émettre aucun bémol.
Si la majorité de droite de l'agglomération est si détestable aux yeux de Mme Menhaouara (ce qu'elle nous a expliqué en conseil municipal), il va falloir qu'elle nous dise pourquoi elle n'a jamais pris la parole en commission ou en conseil communautaire pour contester ses orientations et pourquoi avec les membres de sa majorité elle vote systématiquement toujours les délibérations présentées par la majorité de droite de l'agglomération. Avant juin 2020, il arrivait régulièrement que les représentants de Bezons votent contre les délibérations de la majorité de l'agglomération ; aujourd'hui je suis seul de Bezons à le faire aux côtés du groupe de gauche présidé par mon amie Isabelle Amaglio-Térisse, élue de Sartrouville. Mme Menhaouara et ses amis votent toujours avec Marc Roullier : un peu de sérieux et faits concrets, ça évite de raconter n'importe quoi !
Il ne s'agit pas non plus de savoir si on est pour ou contre le développement des "mobilités douces" (vélo et marche à pied), mais de savoir si on fait les choses n'importe comment ou correctement. Car, en l'occurrence, ce sont les agents municipaux bezonnais (dont les représentants n'ont à nouveau pas été consultés) qui risquent gros dans cette affaire.
Les oppositions de gauche ont donc voté contre cette convention, la majorité a voté pour en fermant les yeux ; sauf le conseiller municipal délégué aux mobilités douces qui s'est abstenu... c'est peut-être là un indice qu'une personne qui a suivi tout le dossier s'inquiète aussi des conséquences probables de cette convention.
Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Vendredi 30 septembre 2022, en conseil municipal, j'ai soulevé une situation véritablement lamentable en révélant les choix délirants du syndicat AZUR alors que se met en place progressivement le réseau de chaleur urbaine à Bezons. Ce réseau a été obtenu de haute lutte contre la mairie de droite d'Argenteuil en 2019 car il permettait de protéger les Bezonnais qui y seraient connectés des hausses excessives des factures de chauffage. Il est d'ailleurs étonnant que jamais à partir de juillet 2020, l'équipe divers droite de Mme Menhaouara n'ait voulu communiquer en direction des Bezonnais pour expliquer la raison des nombreux travaux qui les dérangeaient fortement : les habitants auraient sans doute aimé savoir qu'en étant chauffé par la chaleur produite par l'usine AZUR, ils allaient voir progressivement les coût de chauffage se réduire et ne plus dépendre des prix de l'énergie.
⚡️C'était un atout majeur : on le voit aujourd'hui quand les prix du gaz et de l'électricité explosent ! Or en 2021 puis 2022, AZUR a choisi de vendre une partie importante de sa chaleur pour produire de l'électricité et la vendre à haut prix. Cela n'a pas posé de problème en 2021, mais cette année, AZUR a trop vendu de chaleur et doit aujourd'hui compenser ce manque, alors que nous entrons dans l'hiver❄️, en achetant du gaz dont le prix est devenu exorbitant. AZUR a gâché un système prévu pour protéger les Bezonnais : c'est du sabotage !
Si l'on ne fait rien, cette augmentation va se retrouver sur la facture des Bezonnais. Or visiblement, la maire n'a pas l'intention de demander à AZUR de compenser les effets sur la facture et annonce en plus qu'il faudra baisser la température du chauffage dans les logements : c'est scandaleux !
Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Depuis hier, les militants de la section PCF Jacky-Leser et de la Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons et les soutiens de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains" ont commencé à distribuer dans les boîtes aux lettres de notre ville le premier numéro de L'Echo, la gazette bezonnaise qui réplique...
En quatre pages, ce numéro fait le point sur plusieurs sujets essentiels pour les Bezonnaises et les Bezonnais en cette rentrée de septembre 2022 : la mise en danger du Centre Municipal de Santé par la maire, la propreté de la Ville, la détresse des agents municipaux, le besoin d'un second bureau de Poste, la police municipale (à propos de laquelle l'équipe municipale raconte n'importe quoi) ou encore un budget municipal qui traduit l'absence totale de sens de solidarité sociale de l'équipe divers droite de Mme Menhaouara.
Vous pouvez nous contacter aux adresses vivonsbezons@gmail.com ou gauchersbezons@gmail.com, mais vous pourrez aussi nous retrouver dimanche 25 septembre toute la journée sur le stand que nous tiendrons lors de la Foire de Bezons Rue Edouard-Vaillant (à l'angle de la rue Maurice-Berteaux) : venez discuter avec nous, réagir à nos articles et nous parler de vos préoccupations et de vos attentes.
Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Coordinateur national des pôles thématiques de la Gauche Républicaine et Socialiste
le 1er numéro de l'Echo, la gazette bezonnaise qui réplique en PDF
En janvier 2010, dans un froid glacial, aux côtés de camarades socialistes et communistes à Persan dans le Val-d'Oise j'ai passé une matinée (avant quelques autres moins froides) à faire signer une pétition nationale pour exiger avec les syndicats que La Poste ne devienne pas une Société Anonyme (même avec 100% de capitaux publics)... Le passage au statut de SA n'est en fait qu'une accélération de la dégradation engagée depuis sa transformation à partir de 1991 en établissement public industriel et commercial (EPIC). Lorsque François Hollande a été élu président de la République l'engagement du PS de rendre à La Poste sont statut antérieur avait évidemment été oublié avant même le début de la campagne électorale.
La disparition physique du timbre rouge qui devient numérique n'est que la partie émergée de l'iceberg, celui de l'évanouissement progressif de la conscience de Service Public de l'entité... alors ne nous y trompons pas, parmi les postiers (il y en a encore quelques 245.000 - chiffre rapport d'activité 2021) - qu'ils soient facteurs, manutentionnaires ou administratifs, qu'ils soient cadres moyens ou supérieurs ou employés, fonctionnaires ou salariés de droit privés - des dizaines de milliers d'entre eux qui sont très attachés aux missions de service public de La Poste, y compris chez certains cadres dirigeants (je parie sur une proportion plus faible dans cette catégorie) : le service universel postal, la contribution à l'aménagement du territoire, le transport et la distribution de la presse et l'accessibilité bancaire.
Mais soyons honnêtes l'Etat actionnaire réduit chaque année la dotation qu'il verse à la société et exige une discipline financière calquée sur le marché et les logiques du privé toujours plus forte. Différentes institutions d'Etat pestent d'ailleurs, considérant que la réduction des effectifs de l'entreprise n'est pas assez rapide. La Poste diversifie ainsi ses activités pour tenter de trouver des nouvelles ressources, nouvelles activités qui s'éloignent toujours du "cœur de métier" de l'entité et des missions de service public, ce qui implique ces dernières prennent de moins en moins d'importance dans la culture d'entreprise de nombre de ses cadres. Il faut aussi rappeler que le courrier, en France comme dans toute l'Europe, s'est effondré : sa distribution n'a jamais été rentable, elle ne le sera jamais, elle sera toujours moins. Et l'explosion du "marché" du colis ne compense pas économiquement - dans ce contexte, Amazon.fr est tout à la fois le pire concurrent de La Poste et son premier client. La réduction du nombre de bureaux de Poste, leur disparition dans de nombreux territoires ruraux ou leur insuffisance dramatique dans la plupart des quartiers populaires est la directe conséquence du changement de logique imposé par l'Etat à La Poste. N'oubliez pas que c'est La Poste qui distribue une bonne partie des subsides du RSA, regardez les queues terribles en début de mois, pensez aux calvaires qu'ont vécu les allocataires pendant la crise sanitaire quand un bureau était fermé car un agent - un seul - était contaminé et qu'ils devaient faire plusieurs km pour rejoindre un autre bureau et faire la queue avec 10 fois plus de monde où ils avaient plus de risques encore de se contaminer - c'est arrivé à Bezons au plus fort de la crise... et le bureau de la Rue des Frères-Bonneff n'est toujours pas suffisant et la SA n'a rien à proposer à la collectivité (qui n'a rien à proposer à la population et refuse le projet de Vivons Bezons d'une agence postale communale - faute de grives on mange des merles). Le rattachement à La Poste de la CNP Assurances initiée en 2018 est le symptôme le plus caricatural du changement de nature de l'entité.
Les quatre missions de services - le service universel postal, la contribution à l'aménagement du territoire, le transport et la distribution de la presse et l'accessibilité bancaire - doivent sortir de la société anonyme et redevenir La Poste, sous un statut de service public direct - administration publique ou à défaut EPIC - et l'Etat devra assumer intégralement son financement au niveau nécessaire pour restaurer un service public décent sur tout le territoire... Le reste des activités pourra rester une SA, elle changera de nom et qu'importe si le capital n'y est plus totalement public.
Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Coordinateur national des pôles thématiques de la GRS
Le lundi 30 mai 2022, à partir de 19h30, se tenait le conseil municipal de Bezons... La plupart des délibérations qui nous étaient soumises était purement administratives. Deux dossiers ont cependant nécessité des interventions un peu fortes de notre part :
👉 un projet d'aménagement autour de la rue Emile-Zola et du Grand-Cerf
👉 la fusion du comité technique et du CHSCT en comité social de territoire...
Je me suis également permis d'intervenir en fin de conseil municipal concernant les difficultés persistantes de recrutement de cadres que rencontre la Ville de Bezons et qui a conduit l'équipe divers droite a dépensé plus de 40.000 € en cabinet de "chasseurs de têtes".
Je vous laisse les découvrir en images.
Frédéric Faravel
conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes et républicains"
coordinateur national des pôles thématiques de la Gauche Républicaine et Socialiste
L'équipe de la maire divers droite soumettait prise en compte d'un projet d'aménagement pour 5 ans avec un périmètre géographique qui permettait de bloquer chaque permis de construire indésirable pour 2 ans (maximum)... L'outil est intéressant, l'idée est sans doute pertinente, sauf que le projet qui prétendait justifier cette démarche est vide et que Mme Nessrine Menhaouara a refusé de répondre aux questions légitimes que Mme Marjorie Noël et M. Arnaud Gibert et moi-même lui avons posées et qu'elle a refusé de transmettre le contenu des études qu'elle aurait (paraît-il) en sa possession.
La création du comité social de territoire qui fusionne le Comité technique et le CHSCT communal était soumis aux élus. L'occasion de rappeler à quel point l'équipe divers droite de Mme Nessrine Menhaouara est en délicatesse avec les règles du dialogue social et de plus en plus désapprouvée dans ses méthodes par les représentants syndicaux du personnel municipal.
Le mépris envers l'opposition s'étend donc à toutes celles et tous ceux qui pourraient émettre un point de vue éclairé sur les agissements de la maire... La démocratie locale est de plus en plus une mascarade à Bezons.
En fin de conseil municipal, un débat s'est engagé à l'occasion de la lecture des décisions courantes de la Maire depuis le dernier conseil municipal en mars : plus de 40.000 € dépensés pour recourir à des cabinets de recrutement et dépasser les difficultés de recrutement de la Ville.
Certaines de ses difficultés ne sont pas de la responsabilité de l'équipe de Mme Menhaouara, ce sont celles qui ont trait à la faiblesse des rémunérations des fonctionnaires et notamment des fonctionnaires territoriaux. D'autres ont trait à la stratégie adoptée : abaisser le niveau de recrutement ne fait pas venir plus de candidats (c'est souvent le contraire).
Enfin, la très, très mauvaise réputation extérieure de la Ville à cause de l'équipe municipale divers droite de Mme Menhaouara risque de plomber longtemps notre commune.
Les accueils périscolaires et l’encadrement de la restauration scolaire font face aujourd’hui à un mouvement de grève particulièrement massif des animateurs qui assurent ces missions auprès de nos enfants. Cela fait plusieurs mois déjà que le conflit dure entre les animateurs et l’équipe municipale divers droite de Mme Nessrine Menhaouara : depuis l’installation de la « nouvelle » équipe, les grèves sont plus nombreuses et plus suivies qu’auparavant. Plus le temps passe, plus cela s’aggrave… La Maire et son équipe se vante d’avoir rénové le dialogue social, on voit en réalité ce qu’il en est ; il suffit de lire les tracts et les courriers adressés tant par la FSU que par la CGT pour comprendre que Mme Menhaouara et M. Cuvillier n’écoutent personne et ne respectent pas les cadres de consultation des représentants du personnel.
Il est déjà totalement faux d’affirmer, comme l’équipe municipale le fait écrire à la direction de l’éducation (dans un mail adressé samedi après-midi aux parents d’élèves – en copie ci-dessous – avec toutes les adresses des destinataires apparentes, bravo pour la protection des données personnelles), qu’elle ne connaîtrait pas de « revendications claires de la part des grévistes » : depuis des mois, les revendications sont les mêmes, conditions de travail, heures fractionnées, rémunérations… Les animateurs ont choisi d’utiliser un préavis national de la CGT pour pouvoir étayer leur mouvement local, mais il est mensonger de dire que les « revendications sont de portées nationales et hors du champ d’action de la municipalité ».
La Mairie a choisi dans ce conflit la stratégie du pourrissement, espérant que les animateurs abandonnent en premier (n’oublions pas que contrairement à ce qu’affirme une légende urbaine les grévistes ne sont pas payés!) : ainsi quand dans le même mail, la direction de l’éducation écrit que « ce mouvement, déclenché à la veille d’un week-end prolongé allait porter gravement préjudice aux familles », elle oublie volontairement de préciser que les premiers responsables du préjudice causé aux parents d’élèves sont la Maire et son équipe ! Nous savons à quel point ce type de situation est difficile pour les parents d’élèves, nous y sommes confrontés également. Mais ne vous trompez pas de responsables : Mme Menhaouara vous désigne les animateurs comme des « boucs émissaires », des fautifs ; rien n’est plus faux ! Nous vous invitons dès demain et les jours qui suivent à apporter votre soutien et à le leur témoigner aux animateurs : plus ils seront soutenus, plus la mairie sera forcée de les entendre et de discuter ! Nous sortirons peut-être alors enfin de l’impasse dans laquelle Mme Menhaouara, M. Cuvillier et leur équipe nous ont enfermés.
« Boucs émissaires » c’est totalement cela… Dans le mail envoyé samedi après-midi, le premier mensonge est donc de vouloir faire croire qu’il n’y a pas de revendications connues et que la mairie ne pouvait pas prévoir (des responsables syndicaux nous ont par ailleurs indiqué qu’ils n’avaient pas dit à l’équipe municipale qu’ils ne savaient pas que le mouvement serait suivi), mais cela ne s’arrête pas là. L’équipe municipale fait ainsi écrire à la direction de l’éducation que la façon de se mettre en grève aurait empêché une information dans les délais : c’est faux ! Et ce mensonge frise l’absurde puisque le mail de samedi après-midi indique lui-même que les tableaux de perturbations ont été diffusés dès mercredi ; les fédérations et associations de parents d’élèves ont d’ailleurs relayé fortement l’information (copie d’écran ci-dessous) immédiatement pour informer largement les parents d’élèves. Or nous n’avons jamais été prévenus plus tôt de ces perturbations lors des mouvements de grève précédents !
Toute cette communication démontre seulement que, sur ce dossier comme sur d’autres, la municipalité divers droite panique et préfère réécrire l’histoire plutôt que d’assumer ses responsabilités. Elle est responsable du blocage actuel et donc commande en catastrophe à la direction de l’éducation d’envoyer un mail le samedi en fin d’après-midi pour désigner les animateurs grévistes comme coupables : c’est minable !
Enfin, nous dénonçons avec vigueur la décision de la mairie divers droite dont nous sommes informés en fin de mail : « la ville organise en urgence un accueil sur le temps du midi assuré par des fonctionnaires volontaires conscients de la difficulté de cette situation pour les familles, ainsi que par des élus mobilisés ». Pour la première fois, la Mairie décide de mettre en place le « service minimum » inventé sous Nicolas Sarkozy – belle référence pour une équipe qui se prétend de gauche mais démontre ainsi sa nature de droite. Voilà des années que M. Cuvillier (déjà quand il était au PS avant de rejoindre EELV) rêve de le mettre en place ce « service minimum », il l’a avoué clairement devant Mme Catherine Pinard et moi… Non seulement, ce dispositif vise à casser les mouvements de grèves (qui sont utilisés pour défendre les droits des salariés… c’est bien de défendre les grévistes à PPG Bezons, mais pourquoi briser la grève des agents municipaux ?) plutôt que pour résoudre les difficultés des parents, mais il ne permet jamais un accueil correct dans des conditions de sécurité satisfaisantes, avec des personnes aptes à encadrer des enfants qui ne sont pas les leurs… Le « service minimum » est donc non seulement une « fausse bonne idée », c’est aussi une idée dangereuse pour les agents qui y participent et les enfants qui en font les frais ! Que des élus annoncent en plus qu’ils vont participer à ce dispositif est tout simplement effarant et malsain : ils ne sont donc pas de gauche mais en plus ils sont irresponsables !
Frédéric FARAVEL
conseiller communautaire et municipal Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Coordinateur national des pôles thématiques de la GRS
tableau des perturbations de services dues à la grève envoyé mercredi et courrier électronique adressé aux parents d'élèves samedi 28 à 16h36 (nous avons volontairement masqué les adresses mails des destinataires)
Le conseil municipal du 30 mars 2022 a encore démontré à quel point la majorité municipale divers droite conduite par Nessrine Menhaouara conduit la Ville de Bezons dans l'impasse. Cette majorité a voté un budget de droite et elle a pour le reste opposé un comportement violent et méprisant... vous pouvez découvrir cela dans les deux vidéos ci-dessous.
Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Coordinateur national des pôles thématiques de la GRS