Vous trouverez ci-dessous notre compte-rendu du conseil municipal du mercredi 25 juin 2025 qui a duré 5 heures.
Il s’est terminé sur une nouvelle preuve de l’indignité de Mme Menhaouara qui a empêché la retransmission de la question orale accordée à Mme Aouchiche en fin de conseil sur les violences injustifiables commises par 3 policiers municipaux sur des adolescents bezonnais Pour rappel, j'en avais parlé ici👉 https://www.facebook.com/share/p/1CeApH5kri/?
Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
Les conseils passent et se ressemblent ; bien que plus de 2 mois et 3 semaines se soient écoulés, l’équipe municipale n’avait pas envoyé aux élus les documents demandés et qu’on leur devait de droit…
• à savoir le bilan de la mise en œuvre du permis de louer : après coup, ils ont prétexté s’être trompés sur mon adresse électronique – qui peut sérieusement y croire – pour envoyer pendant le conseil du 25 juin un dossier tronqué et imprécis (il manque plein d’informations qualitatives), où aucune donnée ne figure avant 2023 : les données existent pourtant de 2018 à 2020, période durant laquelle les élus et les services avaient à cœur de défendre cette nouvelle mesure de protection des locataires et avaient conservé les informations (l’équipe suivant les a donc faits disparaître). On peut donc en déduire que c’est une nouvelle manœuvre de l’équipe Menhaouara pour camoufler son inaction sur ce dossier de juillet 2020 à fin 2022 inclus ;
• l’évaluation des activités de l’USOB, son bilan financier, son compte administratif et son budget prévisionnel : il paraît qu’il va nous être envoyé, ce qui devait déjà être fait au lendemain du 2 avril… nous l’attendons toujours ! La seule explication rationnelle c’est que ni l’équipe municipale ni le président de l’USOB ne sont au clair sur ce dossier.
[La suite du compte-rendu après le visuel]
La maire a été incapable de nous dire quelles étaient les actions « hors du droit commun » que la Mission Locale allait mettre en œuvre à Bezons (ni leur coût, ni leur financement – si c’est « hors du droit commun » – c’est donc hors subvention de base).
Concernant la formule alambiquée inscrite dans la convention, « Le directeur de la mission locale Argenteuil-Bezons sera l’interlocuteur principal de la ville. Si un autre interlocuteur est désigné, notamment sur la mise en place opérationnelle des projets et actions, il devra être nommé d’un commun accord entre les deux parties », j'ai demandé à Mme Menhaouara quelle était la logique de choisir parmi les chargé(e)s de mission celui ou celle qui discuterait avec la Ville de Bezons à la place du directeur : « Y a-t-il des agents de la mission locale avec qui vous refusez de travailler Mme Menhaouara ? ».
La Maire s’est ensuite enferrée dans des explications nébuleuses sur la mauvaise volonté et l’autoritarisme de la Ville d’Argenteuil concernant le recrutement du directeur de la Mission Locale (ce qui est très probable), mais sans répondre à la question posée : la Maire de Bezons refuse-t-elle désormais de travailler avec le directeur ou ses chargés de mission ? Quelles sont les conséquences d’une telle attitude d’obstruction sur les Jeunes bezonnais(es) ?
Nous avons approuvé le compte de gestion qui est un travail administratif du comptable public indiquant qu’il trouve bien les mêmes chiffres dans l’exécution budgétaire 2024 que les services municipaux.
Nous avons écouté de manière effarée les attaques de Mme Vasic contre le compte administratif 2024 sur un budget qu’elle a votée sans commentaire au printemps 2024 et une action qu’elle a accompagnée toute l’année 2024 (la fin de sa complicité avec les mauvais coups de Mme Menhaouara est très récente).
En cohérence, ayant voté contre les budgets 2024 et 2025, nous avons voté contre l’affectation définitive du résultat de l'exercice 2024 au budget 2025.
Nous avons à nouveau dénoncé l’absence totale d’informations sur le projet d’aménagement urbain massif que l’équipe Menhaouara prépare dans la plus totale opacité sur l’îlot immobilier entre les rues Édouard-Vaillant, Villeneuve, Georges-Dupont et Maurice-Berteaux.
Mme Menhaouara a clairement indiqué cette fois-ci qu’elle ne présenterait le dossier que lorsque tout serait bouclé : elle assume donc de faire un projet immobilier massif, sur lequel s’échange plusieurs millions d’euros dans le dos des Bezonnais(es). À bon entendeur !
Nous avons demandé le détail des actions concernées sous l’étiquette « aménagement urbain ». Réponse habituelle : on vous enverra ça plus tard… donc on aura peut-être les infos après le conseil municipale de septembre, si on a de la chance.
Nous avons voté pour les subventions de fonctionnement versées à « SHINTAIDO Bezons » et « ATSF - Amicale des travailleurs sans frontières » et pour les subventions exceptionnelles proposées pour les « Contact » et « Bezons Events » qui porteront des projets d’animation et de découverte à destination des Jeunes bezonnais, suite au refus de l’État de les financer dans le cadre des opérations « Quartiers d’été ». Refus pour lesquels la Maire ne semble pas avoir reçu d'explications et n'en a visiblement pas demandé.
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Nous avons voté contre la nouvelle réinvention des Macarons de stationnement. Cette solution a déjà été tentée et elle a déjà été arrêtée suite à un échec total (et pas uniquement à cause de « la triche » comme veut le faire croire Mme Menhaouara). L’équipe Menhaouara semble reprendre à son compte la fabuleuse devise des Shadoks « Plus ça rate, plus on a de chance que ça marche » !
Mme Menhaouara et son équipe ont réduit le nombre de places de stationnement dans la commune, ils ont totalement planté le dossier du parking du Cœur de Ville qui reste prodigieusement vide et qui aurait pu être réglé par une négociation sur un tarif d’abonnement. Rien n’est fait pour favoriser des solutions permettant la réduction du nombre de voitures (sujet qui ne dépend pas que de la Ville de Bezons, nous en sommes bien conscients).
C’est donc la solution de taxer les Bezonnais sans résoudre le problème de stationnement qui revient. Autre devise Shadok : « Pour faire le moins de mécontents possibles, il faut toujours taper sur les mêmes ».
Ce dossier est l’illustration absolue de la mauvaise foi de l’équipe Menhaouara. Dans un premier temps, la présentation explique que les coûts de réparation seraient trop importants, ce qui justifierait qu’on les vende … à Suez ! La société pour laquelle on a privatisé le service propreté de la Ville. Elle aura les moyens nécessaires pour les réparer après les avoir rachetées (cela ne doit donc pas coûter si cher que cela). La vérité est là, avouée quelques lignes plus loin dans la note de de présentation : de toute façon, « au vu de la réorganisation de la régie #propreté, ce matériel n’est plus utilisé. » Pendant des années, l’équipe Menhaouara a refusé aux agents du service propreté les moyens de faire leur travail ; elle a démoralisé les agents, qui – exerçant par ailleurs un métier pénible – ont subi ici une forme de maltraitance professionnelle de la part de leur employeur ! Ce refus de donner aux agents les moyens nécessaires a débouché sur une dégradation catastrophique de la propreté urbaine à Bezons, effet recherché par cette équipe municipale pour justifier la privatisation : un procédé malhonnête et honteux, qui ne vise pas à réduire les coûts (ils vont augmenter) ou assurer la propreté partout (seuls quelques secteurs sont particulièrement choyés et aucune action n’est entreprise pour faire évoluer les comportements publics), mais uniquement pour faire baisser la part salariale dans les dépenses de fonctionnement de la commune. On ne dépensera pas moins, bien au contraire, mais on ne dépensera pas en personnel municipal c’est tout.
Nous avons pris acte du CR financier, mais nous partageons les remarques faites par M. Gibert sur l’aménagement de la Rue de Villeneuve pour laquelle les #PMR, les poussettes et les piétons n’ont pas été réellement pris en compte.
M. Frédéric Faravel a rappelé que nous serions particulièrement attentifs à l’avenir concernant la mise en œuvre des mesures relatives à la lutte contre la précarité énergétique que nous avions réussies à faire intégrer dans la convention signée pour 30 ans.
Ce rapport est un véritable scandale car, aux côté des paragraphes qui soulignent l’insuffisance du travail de l’équipe municipale, il y manque des informations essentielles, que la Maire en Commission consultative des services publics locaux (convoquée à une heure où aucun travailleur salarié à plein temps ne peut se rendre disponible) n’a pas jugé bon de demander. Pourtant, pour en avoir précédemment discuté avec Christophe Bernier (le 4e DGS du mandat qui a depuis fui à Colombes), nombre de rapports transmis à la commune avaient été présentés au conseil municipal avec beaucoup de retard car les services avaient exigé des compléments importants dans des documents lacunaires. C’est donc un aveu d’incompétence de la part de Mme Menhaouara. C’est un dossier compliqué donc nous vous l’expliquons plus en détail ici👉 https://www.fredericfaravel.fr/2025/07/reseau-de-chauffage-urbain-a-bezons-menhaouara-et-son-equipe-ne-font-pas-leur-travail.html
M. Faravel a indiqué qu’il refusait de prendre acte d’un tel rapport, absolument scandaleux tout comme la gestion de ce dossier par l’équipe Menhaouara face à un concessionnaire qui n’a pas fait son travail et dont l’action a fait plonger un peu plus notre marché. L’équipe Menhaouara porte également la responsabilité d’avoir mis en état de faiblesse la Ville de Bezons pour négocier avec un nouveau concessionnaire, la société Dadoun qui ne fait pas plus sont travail (revoir l’intervention ici) ni sur la propreté, ni sur le tri des déchets, ni sur la réparation des parties abîmées du marché, ni sur la propreté des vitres du marché couvert.
La facture s’alourdit encore ! 400 000 euros de plus ! Passe encore la fable expliquée voici quelques mois (« c’est la faute aux communistes qui en 1983 n’ont pas fait attention de bien transférer les bâtiments à la Région » lors des lois de décentralisation ; plus personne n’étant là pour vérifier de telles affirmations, cela n’engage que la personne qui l’affirme et celles qui la croient, donc la Maire et ses supporters), mais il y a des arguments pour réduire la note : l’existence de réseaux amiantés souterrains était mentionnée avec un plan permettant de définir leur longueur et profondeur, c’est donc l’entreprise qui aurait dû la prendre en compte dans son projet d’intervention. Pour les zones plus amiantées que prévu, c’est bien à la mairie de payer mais aussi d’inciter le maître d’ouvrage à vérifier scrupuleusement les nouveaux devis.
Exemple même de la non maîtrise du dossier par l’équipe Menhaouara… En commission municipale, le lundi soir, ils tentent d’expliquer à M. Faravel que cela aboutit à une réduction des droits à construire sur l’îlot immobilier en centre-ville où Mme Menhaouara prépare son projet d’aménagement urbain massif secret. Finalement, sur l’insistance de M. Faravel, la nouvelle DGS (la cinquième du mandat) lui envoie mardi soir une note expliquant que cela ne réduit pas les droits à construire. Et la maire d’expliquer en conseil municipal le mercredi soir, qu’en fait rien ne change puisque la servitude n’existait déjà plus et qu’on reste dans le cadre du PLU actuel. En attendant, la servitude limitait les droits à 1332 m², la fin de la servitude implique que les droits à construire reviennent à 2074 m². Mais rien ne change bien sûr…
M. Faravel a rappelé que l’autre espace ayant bénéficié de ce label est le square Yves-Morel, cadenassé par des grilles, rempli 90 % du temps par des individus fortement alcoolisés (et qui a envie de passer dans un square bouclé par des grilles avec ce type de personnages ; la maire a osé dire que les médiateurs se chargeait de ce problème, nous pouvons dire qu’on ne les a jamais vus là-bas) et avec une Roseraie toujours sans Roses (alors qu’il aurait été facile de réutiliser et réimplanter les rosiers qui ont été arrachés pour l’aménagement du carrefour Delaune)… beau bilan !
M. Faravel a ensuite lu la lettre que lui a adressée un riverain du chemin de halage qui traduit la réflexion de nombreux habitants de notre commune : vous en trouverez le texte ici👉 https://www.fredericfaravel.fr/2025/07/chemin-de-halage-a-bezons-le-necessaire-amenagement-se-transforme-en-desastre-environnemental.html… Nous avons été sidérés d’entendre la maire prendre un ton menaçant pour parler de la personne qui avait rédigée ce courrier. Il ne fait pas bon être en désaccord avec les caprices de la Maire, qui nous a imposé une autoroute urbaine sans arbre à la place du chemin de halage.
Nous nous réjouissons que Bezons dispose d’un siège supplémentaire, le siège supplémentaire du conseil. Ce sera encore mieux quand les sièges de Bezons seront occupés par des élus qui défendent réellement les Bezonnais(es) – ce que n’a jamais fait depuis 5 ans l’équipe Menhaouara.
Nous avons demandé s’il y aurait une deuxième entrée. La réponse a été négative.
Le dossier qu’on nous a transmis est d’abord et avant tout un document de communication, qui cherche à mettre en valeur la Maire et son adjointe. Alignement de bonnes intentions, ils passent à côté de positionnements importants et surtout oublie de donner une portée concrète aux actions proposées, dont certaines cependant réapparaissent après avoir été maltraitées par l’équipe Menhaouara. Faire et défaire, comme dirait Pénélope : pas étonnant que les finances municipales soient au plus mal !
Le dossier nécessite des explications détaillées que vous trouverez ici : https://www.fredericfaravel.fr/2025/07/contrat-local-de-sante-de-bezons-l-equipe-municipale-entretient-les-angles-morts.html
Nous avons voté pour les dispositifs mis en place pour les agents municipaux, du CCAS et du TPE.
Nous avons à nouveau alerté sur l’augmentation des loyers du foyer Péronnet de 47 % à l’issue des travaux et sur l’absence de salle climatisée en ce moment dans le foyer alors que la chaleur devient dangereuse pour les personnes âgées. Sans aucun argument et explication, la Maire a osé dire que nous mentions.
Outre les adaptations rendues nécessaires par la fusion SAAD/SSIAD, on compte 5 créations de postes pour renforcer le service jeunesse ce qui est une bonne chose. Comme les représentants du personnel s’en étaient inquiétés en comité technique, nous avons souligné qu’il était nécessaire de présenter le projet de service, ce que la maire a refusé. M. Harbonnier lui-même a reconnu après le conseil municipal que c'était une erreur de ne pas faire une présentation du projet de service aux agents et aux élus.
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