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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

9 mars 2025 7 09 /03 /mars /2025 19:30

J'intervenais mercredi 5 mars 2025 en conseil municipal de Bezons pour expliquer les votes que je portais au nom du collectif citoyen "Vivons Bezons" sur le budget 2025 et les dossiers budgétaires qui y étaient liés.

💸Dossier budgétaire : vote du Budget2025, des taux d'imposition, des autorisations de programme💸

J'ai voté de manière cohérente contre le budget municipal. Il n'a pas souhaité répéter les arguments qu'il avait longuement développés lors du débat sur les orientations budgétaires du 12 février ; je n'ai pas voulu infliger au public la redite des échanges du précédent conseil, alors que Mme Beltaïef avait déjà choisi de répéter les siens, les répéta encore après les interventions de l'opposition avant que Nesrine Menhaouara les répète une troisième fois.

Il est assez frappant de voir dans quelle réalité alternative vit Mme Menhaouara quand elle explique que le torrent verbal incessant infligé à l'opposition serait nécessaire car ils ne seraient que trois élus de la majorité à s'exprimer (aucun membre de l'opposition ne les en empêche pourtant) contre "6 ou 7 élus d'opposition". Lors du débat budgétaire pourtant seuls 4 élus d'opposition ont pris la parole et Mme Menhaouara a - à elle seule - parlé 3 fois plus longtemps que tous les élus de l'opposition réunis : c'était déjà le cas le 12 février (le compte-rendu du conseil en fait foi) et cela a été à nouveau le cas le 5 mars. Tout simplement épuisant, sans doute est-ce l'effet recherché : épuiser les élus d'opposition pour ne plus avoir de contradicteurs ?

Rappelons (📽la vidéo est ici👉 https://youtu.be/Sy7xy8H7BMg) cependant que j'avais pointé l'accélération trop rapide des dépenses d'investissements, au-delà des capacités réelles de la commune ; or une fois passé l'effet de l'augmentation brutale des impôts locaux (trahissant ainsi l'engagement pris devant les Bezonnais) en 2024, la mauvaise gestion communale de l'équipe Menhaouara reproduit les mêmes effets : les dépenses progressent plus vite que les recettes depuis 2021, et, dès la fin de l'année 2025, les capacités d'épargne nettes de la ville repartiront à la baisse, réduisant fortement les marges de manœuvres de la commune dès 2026. La Maire de Bezons a d'ailleurs été contrainte de reconnaître que le fait que j'avais rappelé par était incontestable.

Or cette réduction des capacités qui suit une année d'augmentation ne permet pas d'assumer une action nécessaire pour l'environnement, pour une action sociale solide, pour les services publics. Dans le même temps, les dépenses vont exploser en matière de propreté après avoir abandonné ce secteur pendant plus de 3 ans et en privatisant le service municipal ; elles vont exploser également en matière de communication (j'avais déjà dénoncé le 21 novembre 2024 la création non justifiée de postes supplémentaires au service communication), ce qui implique que les Bezonnais sont en train de payer pour financer la propagande électorale de l'équipe Menhaouara.

🎭Je me suis également inquiété que la subvention pour le Théâtre Paul Eluard stagne par rapport à 2024 (on retrouvera cela dans la prochaine vidéo sur les subventions aux associations) ; l'année écoulée nous a pourtant démontré qu'il avait fallu voter une cours d'année une subvention supplémentaire, car les recettes de billetteries (que la mairie prétend être en progression) ne permettent pas en réalité de compenser la perte des subventions de la DRAC et du département induite par les décisions brutales de Mme Menhaouara ; il est à noter d'autre part que la ville multiplie les invitations pour remplir les salles. La qualité des spectacles et de la programmation n'est pas en cause mais là aussi les risques s'accumulent.

Il était par ailleurs hors de question d'apporter a posteriori ma caution à la hausse des impôts locaux en 2024 : l'équipe Menhaouara présentait comme une fleur faite aux Bezonnais le maintien des taux de 2024 issus de cette augmentation justifiant ce maintien, plutôt qu'une baisse même symbolique que je demandais, par la continuité de sa stratégie qui avait conduit à augmenter les impôts. Le collectif citoyens m'a demandé de m'abstenir.

Enfin, j'ai rappelé que l'opposition à la stratégie municipale d'augmentation trop rapide, et au-delà des moyens de la ville, des dépenses n'avait jamais signifié que le collectif citoyen "Vivons Bezons" était en soi opposé au déménagement du Centre municipal de santé (CMS), à l'extension de l'école Paul-Vaillant-Couturier, à la construction d'une halle sportive pour le 3e collège. L'année dernière, Mme Menhaoaura avait osé dire que nous étions "contre les écoles, les gymnases et le centre de santé". Le collectif citoyens m'avait donc demandé de m'abstenir… cela n'a pas empêché Mme Menhaouara de renouveler des commentaires mesquins et inutiles.

J'ai rappelé également que l'équipe Menhaouara ne défend pas les habitants de notre ville face à la prédation financière qu'exerce les communes bourgeoises de la communauté d'agglomération Saint-Germain-Boucle-de-Seine : Bezons est défavorisée dans les arbitrages financiers imposé par la majorité de droite du conseil communautaire à laquelle participent Mme Menhaouara et ses amis.

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8 mars 2025 6 08 /03 /mars /2025 18:31

Après quelques jours, nous vous proposons le compte-rendu du conseil municipal du mercredi 5 mars 2025.
Un conseil avant tout consacré à l'examen du projet de budget communal pour l'année en cours. À bien des égards, on peut se demander si ce n'était pas la "fête à la Marmotte", un peu comme dans le film "Le Jour sans fin" où Bill Murray recommence tous les matins la même journée. En effet, la maire et son adjointe aux finances n'ont cessé de répété en boucle à plusieurs reprises les mêmes arguments creux déjà éventés le 12 février, lors du débat sur les orientations budgétaires. Un conseil municipal qui a duré 4 heures alors qu'il aurait pu être sans cela beaucoup plus court.

Rapport sur l'égalité femmes-hommes

J'ai salué la qualité et le nombre des informations établies dans ce rapport qui permettra aux élus et aux Bezonnais de mesurer l'état des efforts à mener pour renforcer l'égalité entre femmes et hommes dans la commune. Le chemin est encore long. D'autant plus long que plusieurs associations et structures mises en avant dans ce rapport ont disparu du tableau des subventions municipales : c'est le cas de la protection civile et de Handivoie, tandis que l'association "du côté des femmes" a cessé ses activités.

Dossier budgétaire : vote du budget, des taux d'imposition, des autorisations de programme

J'ai voté de manière cohérente contre le budget municipal. Il n'a pas souhaité répéter les arguments qu'il avait longuement développés lors du débat sur les orientations budgétaires du 12 février ; je n'ai pas voulu infliger au public la redite des échanges du précédent conseil, alors que Mme Beltaïef avait déjà choisi de répéter les siens, les répéta encore après les interventions de l'opposition avant que Nesrine Menhaouara les répète une troisième fois.
Il est assez frappant de voir dans quelle réalité alternative vit Mme Menhaouara quand elle explique que le torrent verbal incessant infligé à l'opposition serait nécessaire car ils ne seraient que trois élus de la majorité à s'exprimer (aucun membre de l'opposition ne les en empêche pourtant) contre "6 ou 7 élus d'opposition". Lors du débat budgétaire pourtant seuls 4 élus d'opposition ont pris la parole et Mme Menhaouara a - à elle seule - parlé 3 fois plus longtemps que tous les élus de l'opposition réunis : c'était déjà le cas le 12 février (le compte-rendu du conseil en fait foi) et cela a été à nouveau le cas le 5 mars. Tout simplement épuisant, sans doute est-ce l'effet recherché : épuiser les élus d'opposition pour ne plus avoir de contradicteurs ?
Rappelons (la vidéo est ici) cependant que j'avais pointé l'accélération trop rapide des dépenses d'investissements, au-delà des capacités réelles de la commune ; or une fois passé l'effet de l'augmentation brutale des impôts locaux (trahissant ainsi l'engagement pris devant les Bezonnais) en 2024, la mauvaise gestion communale de l'équipe Menhaouara reproduit les mêmes effets : les dépenses progressent plus vite que les recettes depuis 2021, et, dès la fin de l'année 2025, les capacités d'épargne nettes de la ville repartiront à la baisse, réduisant fortement les marges de manœuvres de la commune dès 2026. La Maire de Bezons a d'ailleurs été contrainte que mon affirmation était incontestable. Or cette réduction des capacités qui suit une année d'augmentation ne permet pas d'assumer une action nécessaire pour l'environnement, pour une action sociale solide, pour les services publics. Dans le même temps, les dépenses vont exploser en matière de propreté après avoir abandonné ce secteur pendant plus de 3 ans et en privatisant le service municipal ; elles vont exploser également en matière de communication (j'avais déjà dénoncé le 21 novembre 2024 la création non justifiée de postes supplémentaires au service communication), ce qui implique que les Bezonnais sont en train de payer pour financer la propagande électorale de l'équipe Menhaouara.
Je me suis également inquiété que la subvention pour le Théâtre Paul-Eluard stagne par rapport à 2024 ; l'année écoulée nous a pourtant démontré qu'il avait fallu voter une cours d'année une subvention supplémentaire, car les recettes de billetteries (que la mairie prétend être en progression) ne permettent pas en réalité de compenser la perte des subventions de la DRAC et du département induite par les décisions brutales de Mme Menhaouara ; il est à noter d'autre part que la ville multiplie les invitations pour remplir les salles. La qualité des spectacles et de la programmation n'est pas en cause mais là aussi les risques s'accumulent.
Il était par ailleurs hors de question d'apporter a posteriori notre caution à la hausse des impôts locaux en 2024 : l'équipe Menhaouara présentait comme une fleur faite aux Bezonnais le maintien des taux de 2024 issus de cette augmentation justifiant ce maintien, plutôt qu'une baisse même symbolique demandée, par la continuité de sa stratégie qui avait conduit à augmenter les impôts. Le collectif citoyen "Vivons Bezons" m'avait demandé de m'abstenir.
Enfin, j'ai rappelé que l'opposition à la stratégie municipale d'augmentation trop rapide, et au-delà des moyens de la ville, des dépenses n'avait jamais signifié que le collectif citoyen "Vivons Bezons" était en soi opposé au déménagement du Centre municipal de santé (CMS), à l'extension de l'école Paul-Vaillant-Couturier, à la construction d'une halle sportive pour le 3e collège. L'année dernière, Mme Menhaoaura avait osé dire que nous étions "contre les écoles, les gymnases et le centre de santé". Le collectif citoyen "vivons Bezons" m'avait donc demandé de s'abstenir… cela n'a pas empêché Mme Menhaouara de renouveler des commentaires mesquins et inutiles.

Subventions aux associations

J'ai voté pour les subventions aux associations comme chaque année. Il s'est cependant alarmé qu'une douzaine d'associations et de structures avaient disparu du tableau des subventions ; la maire et M. Beyria ont tenté d'expliquer qu'elles n'avaient pas déposé de dossier, un argument bien faible alors que la plupart d'entre elles sont en contact permanents avec les services municipaux. Aucune explication par contre à la question posée sur les évolutions fortes des subventions aux coopératives scolaires et à la disparition de la coopérative de l'école Louise-Michel. Mais le plus préoccupant c'est que pour 90% des associations du tableau, on constate une stagnation complète des montants des subventions, pour certaines depuis 2021, alors que l'inflation a explosé entre temps : cela signifie en réalité une baisse de ces subventions en euros constants, donc un soutien décroissant aux associations. Mme Menhaouara a tenté de m'empêcher de parler de l'USOB : le vote de la subvention et de la convention annuelle d'objectifs avec cette association essentielle à la vie communale est en effet repoussé en avril sans réelle explication. Nous nous appuyons cependant sur la somme inscrite dans le budget 2025 voté une demi-heure avant par la majorité municipale pour nous inquiéter là aussi d'une stagnation, puisque 275.000 euros sont inscrits pour l'USOB en annexe du budget la même que l'année dernière.

Renouvellement de la convention de concession pour la distribution de gaz à Bezons par GrDF

Cette convention sera signée pour 30 ans. J'avais découvert lors d'une Commission consultative des services publics locaux (CCSPL) qu'aucune avancée sérieuse n'avait été inscrite dans le document ; il avait demandé avec insistance en CCSPL et lors du conseil du 12 février que des engagements en matière de lutte contre la précarité énergétique y soient ajoutés. Après plusieurs semaines d'incertitude, ces engagements ont finalement été inscrits dans la convention. J'ai donc voté pour, me réjouissant d'avoir obtenu gain de cause.

Rapport d'activité de la Plaine de Vallangoujard

Nous attendons toujours que le document transmis soit corrigé ; le tableau des fréquentations journées enfants et adultes donnaient des informations incohérentes. On sait cependant que les terrains dont Bezons disposent là-bas aux côtés d'Argenteuil et Colombes imposent de nouveaux investissements pour développer les activités ; mais on peut comprendre que d'autres priorités soient urgentes en ce moment.

Deux dossiers de partenariat entre le CMS, un laboratoire d'analyse et un centre d'imagerie

J'ai salué une excellente initiative, qui apportera un service supplémentaire aux Bezonnais fréquentant le CMS et aussi des recettes supplémentaires.
Mme Roddes m'a confirmé que tous les Bezonnais pourraient profiter de ces nouveaux services et pas uniquement à ceux qui sont suivis au CMS. Par contre, hors séance, elle m'a indiqué qu'il n'y avait pas de services de transfert spécifique pour les prélèvements urgents (service uniquement ouvert le matin avant 11h) et qu'aucune négociation n'avait permis de demander une limitation des dépassements d'honoraires pratiqués habituellement par les centres d'imagerie médicale : c'est un enjeu que nous défendrons à l'avenir car cela pourrait freiner le recours pour certains Bezonnais.

Conseil municipal du 5 mars 2025 : Mmes Menhaouara et Beltaïef rejouent "un jour sans fin"
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25 février 2025 2 25 /02 /février /2025 18:24

Je suis intervenu le mercredi 12 février 2025 lors du conseil municipal au nom de notre collectif citoyen, pour débattre des orientations budgétaires le 12 février dernier. Car évidemment, il expliquera mon vote lors du conseil du mercredi 5 mars, dont vous trouverez l'ordre du jour en fin de vidéo.

💸Débat du rapport d’orientations budgétaires pour 2025💸

C’est en plein milieu de ce débat que Mmes Menhaouara, Beltaïef et Aouchiche ont décidé de se hurler dessus🤯. Nous essaierons ici de nous concentrer sur les messages principaux que nous avons voulu communiquer. Vous connaissez nos orientations : justice sociale, solidarité, démocratie participative, soutien à l’instruction publique et à la transition écologique… elles n’ont pas changé depuis 4 ans, mais nous devrons y ajouter désormais une très grande prudence budgétaire au regard des dégâts actuels que produit l'équipe municipale.

Il est particulièrement saisissant qu’à la lecture d’un rapport d’orientation budgétaire (et à l’écoute de la pénible et très mauvaise lecture du discours écrit pour elle par Mme Beltaïef) deux choses transparaissent : les 2/3 sont consacrés à parler du passé et rejeter la faute sur d’autres (« c’est la faute à Lesparre » – le mantra du mandat Menhaouara, la géopolitique internationale) ; plus aucune orientations budgétaires n’apparaît clairement, une notamment disparaît totalement du discours, c’est l’environnement🌳 (même si Mme Menhaouara s’échinera en fin de débat dans un monologue d’une heure à tenter de démontrer que cela n’a pas disparu, ce fut d’ailleurs laborieux). Nous n’ignorons plus rien des erreurs commises par D. Lesparre (dont Mme Menhaouara fut l’adjointe pendant 12 ans !?! contrairement à moi, c'est mon premier mandat) et des difficultés qu’elles ont créées, mais après 4 ans et demi, il conviendrait de parler un peu de la propre responsabilité de Mme Menhaouara et de son équipe. Les orientations budgétaires de Mme Menhaouara ont été remplacées par un nouveau mantra : « équipement, équipement, équipement »🏗… Équipement mais pas entretien dont tout le monde constatera en regardant les rues de Bezons, les trous dans le Marché communal et une bonne partie des espaces publics qu’il est absent. Ce qui est dommage dans l’affaire, c’est que les équipements qu’elle prétend construire pour répondre au déficit qu’elle dénonce étaient déjà engagés avant qu’elle ne soit élue maire, que d’autres étaient déjà prévus par l’équipe municipale qui aurait pu éviter qu’elle soit maire et que certains équipements qu’elle construit se font en détruisant le peu d’espaces naturels de la commune et avec les mêmes méthodes que celles qu’elles reprochent aux mandats de Lesparre pendant qu’elle était adjointe !?! Elle négocie une opération immobilière qui va encore densifier la Ville (et détruire la biodiversité ! Et là y a pas photo : diminution du Parc Bettencourt🌳 et destruction des jardins familiaux et de la pépinière🌳⛏) en échange de quelques équipements supplémentaires. Les promoteurs immobiliers espèrent ainsi faire une opération juteuse en vendant des centaines d’appartements à prix élevés (le logement social a presque disparu des projets immobiliers de l’ère Menhaouara alors que 2.500 Bezonnais attendent un logement social), donc plus de population, plus de besoins, encore, le serpent se mord la queue.

Le problème – et Mme Vasic un peu plus tard a confirmé mes propos – c’est que la ville a accéléré beaucoup trop fort et beaucoup trop vite depuis 2 ans les dépenses d’investissements, sans forcément faire preuve d’un plan cohérent pour prétendre avoir un bilan en 2025-2026 pour la campagne électorale. Les finances communales n’ont résisté à cette accélération excessive qu’avec trois outils (et un quatrième dont on reparlera après) :
    1. la hausse du taux de la taxe d’aménagement : nous avons reconnu en 2021-2022 après avoir eu des doutes que c’était une bonne idée, mais elle n’a pas forcément rapporté beaucoup. Gageons cependant que c’était nécessaire.
    2. La vente de terrains et d’immeubles, mais nous sommes arrivés au bout de ce que l’on peut faire.
    3. La hausse de la taxe foncière sur les propriétés bâties l’année dernière à hauteur de 25%💸 : une saignée importante pour les petits propriétaires bezonnais qui ne roulent pas sur l’or, qui a généré une hausse importante des recettes fiscales de la commune mais ne peut plus être renouvelée. Menhaouara avait un fusil à trois coups : elle a tiré le dernier dans les jambes des habitants. C’est en plus politiquement dangereux car certains pourraient prétendre désormais qu’après cette forte hausse d’impôts locaux qu’ils sont les seuls à payer, seules leurs attentes doivent être entendus (or tous les Bezonnais apportent de l’argent à la Ville par leurs impôts ou par la TVA qui remplit le budget de l’État, ce dernier versant les dotations aux communes).

Les expédients utilisés par Mme Menhaouara sont terminés ! Elle fait encore illusion cette année car en 2024 sa hausse des impôts des impôts avait permis de terminer l’année avec une épargne nette de 5 millions d’euros ; elle n’attend plus que 1,5 million à la fin de l’année 2025 en forte baisse donc. Elle aura beau jeu d’expliquer que c’est toujours mieux que les années précédentes : certes ! Elles avaient été alourdies par les dépenses incohérentes et dispersées au gré des humeurs de la maire, mais la réalité est là aujourd’hui : après avoir fortement augmenté les impôts des Bezonnais, Mme Menhaouara va mettre la ville sur une pente descendante pour son épargne. Les courbes qu’elle présentait elle-même lors du rapport d’orientation budgétaire pour 2024 le démontraient fort bien : les dépenses sous Menhaouara ont commencé à augmenter beaucoup plus vite que les recettes ! Peut-être le niveau d’équipements était-il insatisfaisant en 2020 (il était prévu de résoudre ce problème) mais c’est aussi parce que les équipes municipales précédentes connaissaient les limites de leur action et la fragilité budgétaire : la Ville n’avait pas dépensé l’argent qu’elle n’avait pas ou le faisait progressivement. Mme Menhaouara a décidé d’exploser toute prudence, et pour cela elle a pillé les poches des Bezonnais.

Le quatrième levier de Mme Menhaouara c’est la mise sous pression du personnel municipal. Mme Menhaouara a fait baisser le pourcentage de la masse salariale dans les dépenses de fonctionnement, pour revenir à des standards plus communs (mais elle oublie de rappeler que la fin de la communauté d’agglomération Argenteuil-Bezons a fait fortement augmenter ce taux dès 2016 après qu’il a baissé en 2015 (il était passé de 70 à moins de 65%). Des services entiers ont été maltraités, des gens ont fuit, le service propreté a été décimé – les agents ne disposaient pas du matériel nécessaire pour travail correctement – pour offrir cette année au privé le marché – un marché qui a long terme nous coûtera beaucoup plus cher (donc quel intérêt ?) : une stratégie sournoise qui consistait à laisser se dégrader explicitement la propreté dans notre ville pour justifier ensuite une privatisation (dont Mme Aouchiche ne lui en déplaise est complice). Maltraiter les agents communaux (cela nous remonte de toute part), est-ce une posture politique défendable ? On comprend pourquoi la Ville a dû ouvrir une cellule psychologique pour les agents, vu ce qu’ils se prennent. L’équipe Menhaouara se vante d’avoir réduit la précarité dans le personnel municipal, mais les agents nous affirment que c’est contraints et forcés par la pression des syndicats (la CGT est redevenue ultra-majoritaire) et parce que le préfet les a rappelés à l’ordre. Réponse de Menhaouara : « oui mais Lesparre ne l’a pas fait lui ». Ce n’est pas notre problème, nous ne sommes pas M. Lesparre et nous avons des principes de défense des droits des salariés qui nous motivent plutôt que les rappel à l’ordre d’un préfet. Après tout cela, la qualité de service rendu aux habitants s’est-elle améliorée ? Chacun sait bien que non.

La ville que laissera Mme Menhaouara aura donc des marges de manœuvre restreintes. Elle nous a reproché de ne pas avoir fait de propositions : c’est faux ! Nous avons présenté une stratégie budgétaire prudente, rationnelle et sérieuse qui privilégie les services publics (qui coûteront toujours moins chers que de verser des millions d’euros à Suez). Nous refusons de tirer des plans sur la comète, nous ne pensons pas (comme d’autres groupes l’ont prétendu) qu’on trouvera magiquement de l’argent auprès d’institutions et d’organismes qui ont eux-mêmes vu leurs budgets se réduire ou dont les dirigeants ont des orientations politiques opposées à cela. En dépensant de manière incohérente, trop vite, au gré des humeurs de la Maire, l’équipe Menhaouara a conduit la commune à investir au-dessus de ses capacités réelles : Mme Menhaouara a fragilisé les finances municipales dès 2025. Ce ne serait pas grave si c’était les siennes, mais malheureusement ce sont celles des Bezonnais, celles de l’équipe qu’ils éliront en 2026 pour la remplacer, une équipe qui devra être encore plus prudente et éviter les promesses mirobolantes.

Orientations budgétaires 2025 à Bezons : Menhaouara brûle le présent et assèche l'avenir
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18 février 2025 2 18 /02 /février /2025 10:23

À l'occasion de la diffusion du compte rendu du conseil municipal du 12 février, réalisé par le collectif citoyen "Vivons Bezons" et que vous trouverez ci-dessous, il me faut aujourd'hui revenir sur l'origine du spectacle affligeant et ridicule que nous avons dû subir en plein du débat d'orientation budgétaire 2025. Il est pénible pour moi qui ai tenté lors de ce conseil municipal de rester concentré sur l'essentiel - les capacités financière de la commune et les perspectives budgétaires pour l'année en cours, qu'attendent les habitants - de devoir revenir sur cette dispute de cour d'école entre Mmes Menhaouara, Beltaïef et Aouchiche, qui a abaissé la fonction d'élu municipal et l'image que les Bezonnaises et les Bezonnais ont désormais de leurs représentants.

Mmes Aouchiche et Menhaouara la main dans la main dans une diversion judiciaire qui a pris pour cible le secrétaire de la section PCF de Bezons

L'origine de ces cris entrecroisés entre ces trois élues est l'incident créé par Mme Nadia Aouchiche (élue membre de LFI depuis les dernières présidentielles) lors du précédent conseil municipal, celui du 21 novembre, auquel j'assistais, seul représentant de l'opposition présent ce soir-là à l'exception de Mme Aouchiche. À ce titre, je dois dire à quel point je suis choqué que deux élus d'opposition se soient empressés d'apporter leur soutien complet à Mme Aouchiche concernant cet incident, alors que c'est bien elle qui en est à l'origine et que ses propos sur celui-ci ne reflètent pas la réalité ; avoir des différends avec un autre responsable politique de la commune ne saurait jamais justifier de le traîner dans la boue lorsqu'il est la cible de fausses accusations.

Je rappelle d'abord le contexte : l'équipe municipale de Mme Menhaouara engagée dans une course de vitesse clientéliste avec Mme Aouchiche sur qui serait le plus solidaire avec la population palestinienne victime de la guerre (postulat absurde car tout le conseil municipal sans exception est solidaire des citoyens palestiniens), considérant que certains Bezonnais ne choisiraient leur vote qu'en fonction de ce sujet, présente un montage très bizarre pour le versement d'une aide à la Croix-Rouge Française à Gaza. Emettant les doutes que j'avais moi-même énoncés sur la raison pour laquelle Mme Menhaouara était allée chercher un intermédiaire supplémentaire plutôt que de subventionner directement l'action de la Croix-Rouge Française pour les habitants de la bande de Gaza, Mme Aouchiche a cherché à mettre en cause ceux qu'elle identifiait comme pouvant lui contester ancienneté et légitimité sur la cause palestinienne : elle a décidé de s'attaquer à l'association Bezons West Bani Zeid (qui s'occupait des relations avec la ville palestinienne de Cisjordanie avec laquelle Bezons était jumelée) faisant semblant de se demander pourquoi cette association n'avait plus d'activités. Question pernicieuse, puisque Mme Aouchiche, adjointe de la maire Nesrine Menhaouara de septembre 2022 à octobre 2024, savait parfaitement qu'après la période de crise sanitaire l'équipe municipale avait coupé toute subvention à cette association, dont l'action était rendue d'autant plus impossible que cette équipe n'avait aucune volonté de s'occuper des relations avec West Bani Zeid.

Pire Mme Aouchiche a osé affirmer que cette association avait un compte en banque selon elle créditeur à hauteur de 17.000 euros, sous-entendant un détournement d'argent et d'argent public (du fait des subventions antérieures). Mme Menhaouara a sauté sur l'occasion, affirmant qu'elle aussi s'interrogeait sur la situation et qu'elle demanderait aux services municipaux d'inspecter sur cette situation. Evidemment, le président de Bezons West Bani Zeid, présent dans le public, a demandé une interruption de séance pour pouvoir répondre aux accusations portées sans fondement mais publiquement par deux élues qui opéraient contre lui une attaque purement politicienne car visant en réalité le secrétaire de la section Jacky-Leser du PCF de Bezons. Effectivement pour pouvoir être entendu, le président de Bezons West Bani Zeid a crié plusieurs fois pour demander cette interruption de séance, espérant peut-être qu'ainsi sa voix serait mieux entendue et qu'il pourrait répondre aux accusations portées contre lui et l'association. Je lui ai dit que c'était peine perdue : comme je m'y attendais, l'interruption de séance et la possibilité pour lui de répondre à cette mise en cause en public lui ont été refusées par la Maire qui se réjouissait de cette nouvelle manœuvre politicienne dont elle pensait profiter. Je précise que dès le 22 novembre 2024, le président et les responsables de l'association Bezons West Bani Zeid ont écrit au directeur général des services de la Ville de Bezons, mettant en copie la maire, pour indiquer qu'ils se tenaient à disposition de la commune afin de leur fournir tous les justificatifs comptables de l'association et ainsi démontrer les mensonges de Mme Aouchiche. Les services municipaux n'ont jamais repris contact et n'ont jamais cherché à savoir la vérité, contrairement à ce que Mme Menhaouara avait feint de s'engager lors du conseil municipal du 21 novembre 2024 ; elle n'en a jamais réellement eu l'intention, cela n'était pas son objectif : elle ne voulait que jeter le trouble et la suspicion. Car évidemment Bezons West Bani Zeid n'a jamais disposé de d'une telle somme comme l'a prétendu Mme Aouchiche.

C'est à ce moment de la soirée du 21 novembre 2024 que j'interviens : je me suis levé pour dire quelques mots à Mme Aouchiche et je me suis penché pour lui dire : "tu es peut-être sincère, mais tu fais une grosse erreur… Bezons West Bani Zeid n'a jamais eu cette somme, tu es en train de faire peut-être sans le savoir de la diffamation. Tu confonds avec l'association Bezons, la gauche pour tous dont tu faisais partie et qui a été dissoute. Vraiment, tu devrais revenir sur tes accusations, elles vont se retourner contre toi !" Je n'aurais sans doute pas dû car, revenant de ma pause, me rasseyant, je vois quelques minutes plus tard Mme Aouchiche se lever (le président de Bezons West Bani Zeid avait de nouveau haussé le ton pour demander une interruption de séance pour s'exprimer) et crier "Vous êtes témoins, je viens de me faire insulter par un membre du public" désignant par là le président de Bezons West Bani Zeid. Or il se trouve qu'il était assis juste derrière moi : si à un seul moment il avait proféré quoi que ce soit qui ressemble à une insulte en direction de Mme Aouchiche je l'aurais entendu ; pourtant à part ses cris pour demander une interruption de séance, je peux en témoigner il n'a rien dit d'autre ! Toutes les autres personnes présentes dans la salle étaient bien plus loin du président de Bezons West Bani Zeid que moi : si je n'ai rien entendu, je ne vois pas comment ils auraient pu entendre des insultes de sa part. J'accuse donc clairement Mme Aouchiche d'avoir menti, inventant de toute pièce cette histoire d'insulte pour faire diversion après que je lui ai dit que son attaque contre Bezons West Bani Zeid était infondée et qu'elle allait se retourner contre elle. Toutes celles et tous ceux qui osent dire qu'ils l'ont entendu insulter Mme Aouchiche mentent également et servent en réalité une opération de manipulation politique contre lui. Qu'ils croient agir pour soutenir une amie ou par règlement de compte avec quelqu'un qu'ils n'apprécient ou avec qui leurs intérêts politiques divergent, cela revient la même chose : ils mentent et salissent un homme pour servir les intérêts de Mmes Aouchiche et Menhaouara.

Car en la matière l'une et l'autre ont partie liée et visent à abattre par un procès public le secrétaire de section PCF de Bezons. C'était encore clairement l'objectif lors de l'information sur la protection fonctionnelle accordée automatiquement à Mme Aouchiche (dossier n°2 du conseil municipal du 12 février 2025) : le dossier de présentation indiquait que l'insulte était un fait alors que cela reste à démontrer ; quand j'ai fait remarquer à Mme Menhaouara que le dossier présentait les choses de manière partiale, elle a tenté de balbutier des remarques incohérentes sur le fait que Mme Aouchiche l'avait mise en danger et jetée en pâture à la fachosphère (ce serait bien la première fois que la fachosphère s'en prendrait à une maire au prétexte qu'elle ne serait pas assez solidaire d'une élue qui prétend défendre la cause palestinienne … j'avoue ne pas comprendre la logique), avant de reconnaître qu'elle n'avait rien entendu et que c'était à la justice d'en décider.

Sous la conduite de Mme Menhaouara, les affaires municipales ont pris en 4 ans et demi une tournure détestable. Au mépris des élus d'opposition et des habitants critiques (vous remarquerez en lisant les comptes-rendus à quel point nous sommes rabaissés régulièrement, nous sommes des idiots, des imbéciles, nous ne comprenons rien) s'est rapidement ajoutée une stratégie d'intimidation par le détournement des voies judiciaires. Pendant plus de 2 ans, j'ai été sous le coup d'une mise en examen à cause de la plainte que Mme Menhaouara avait déposé contre moi pour "injures publiques et diffamation" ; ses amis politiques ont même publié sur leur page facebook "Bezons ville d'avenir" en mars 2022 la copie du courrier de cette mise en examen, omettant de dire qu'elle faisait suite à la plainte de la Maire et sous-entendant que j'aurais des choses indicibles à me reprocher. Le 2 mai 2024, la 17e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire prononçait ma relaxe totale et condamnait Mme Menhaouara à payer les frais de justice ; elle s'était ridiculisée à la barre lors de l'audience du 19 mars 2024 : en attendant pendant plus de deux ans, la Ville de Bezons avait payé tous ses frais d'avocat et Mme Menhaouara n'a pas eu la décence de rembourser. Les procédures judiciaires se sont multipliées ; Mme Menhaouara a prétendu le 12 février 2025 qu'elle avait toujours apporté son soutien aux élus insultés, menacés et agressés : je ne me souviens pas qu'elle ait exprimé une quelconque solidarité quand j'ai été la cible d'une tentative d'intimidation physique devant témoins ou quand M. Arnaud Gibert a été victime d'une tentative de coup toujours devant témoins, avec à chaque fois son directeur de cabinet M. Olivier Cloots qui était en cause.

Aujourd'hui l'accusation portée contre le président de Bezons West Bani Zeid et secrétaire de section PCF de la commune par Mme Nadia Aouchiche avec le soutien de Mme Menhaouara procède de la même logique ; elle découle de l'immaturité et de la malignité de plusieurs "personnalités" politiques bezonnaises qui sont incapables d'assumer un débat public sain et serein et tentent d'intimider ou de faire taire leurs adversaires ou concurrents politiques en instrumentalisant la justice, en leur imposant des frais d'avocat exorbitants alors qu'elles bénéficient elles-mêmes d'une prise en charge de leurs dépenses. C'est encore plus scandaleux quand pour cela elle passe par le mensonge, un mensonge pour faire diversion d'une précédente accusation qui a fait pschitt. Que celles et ceux qui se sont précipités à affirmer leur soutien à des personnes qui utilisent de telles méthodes soient flétries à leur tour.

J'ajoute pour conclure que l'hystérisation du débat public telle qu'elle est érigée en stratégie politique par La France Insoumise fait le plus grand mal à l'image de l'engagement politique. Dans le même ordre d'idée, faire du conflit au Proche-Orient - un sujet grave pour lequel les populations civiles des deux camps prises en otages l'une comme l'autre par des dirigeants extrémistes doivent avoir toute notre solidarité politique et humaine - l'argument principal au point qu'il écrase médiatiquement tous les autres sujets est absurde et dangereux : d'abord cela invisibilise ce qui restent les priorités de nos concitoyens à Bezons comme ailleurs, l'emploi, le salaire, le logement, l'éducation, la tranquillité, la qualité du cadre de vie donc l'environnement ; ensuite c'est une pente finalement raciste car cela parie sur les faits que beaucoup d'habitants de nos quartiers ne se mobiliseraient que par rapport à ce sujet, c'est donc à la fois les prendre pour des imbéciles et les réduire à ce que l'on croit être leur appartenance communautaire. Force est de constater que Mmes Menhaouara et Aouchiche rivalisent depuis longtemps sur cette tendance délétère. Pour ma part, je continuerai à m'adresser aux Bezonnaises et aux Bezonnais en tant qu'égaux, indépendamment de leur origine revendiquée ou supposée, pour leur parler de leurs attentes à Bezons et chercher avec eux des solutions, alors que le mandat de Mme Menhaouara se caractérise depuis le 4 juillet 2020 par le mépris et l'intimidation.

Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
Animateur national du pôle Idées, formation, riposte de la Gauche Républicaine et Socialiste
Membre du collectif de direction de la Gauche Républicaine et Socialiste
Président du collectif citoyen "Vivons Bezons"

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16 février 2025 7 16 /02 /février /2025 22:31

Je publie aujourd’hui le compte-rendu du conseil municipal de Bezons qui s’est tenu mercredi 12 février 2025 et qui devait être essentiellement consacré au débat sur le rapport d’orientation budgétaire pour 2025. Il a en réalité été dominé par l’affrontement des égos des membres ou anciens membres de l’équipe de Nesrine Menhaouara, à commencer par celui sur-dimensionné de la Maire. Si, dans cet affrontement, on constate la violence des échanges entre Mmes Menhaouara et Beltaïef, d’un côté, et Mme Aouchiche – cette dernière tentant de se refaire une virginité politique par la brutalité de ses propos après avoir collaboré pendant plus de 2 ans à l’action anti-sociale et anti-écologique de l’équipe Menhaouara – dont le changement de posture ne doit tromper personne, on aura vu ce mercredi 12 une agressivité publique et difficilement contenue de la part de Mme Menhaouara contre sa deuxième adjointe Mme Michèle Vasic, ce qui démontre que Mme Menhaouara ne supporte aucune prise de parole qu’elle n’a pas approuvée à l’avance. Nous publierons peut-être dans les jours qui viennent la vidéo des longues minutes absolument invraisemblables que les personnes du public et les autres élus ont dû subir de la part de Mmes Menhaouara, Beltaïef et Aouchiche ridiculisant la fonction de conseiller municipal.

Pour ma part, j'ai porté ce que le collectif citoyen "Vivons Bezons" pense être l’intérêt des Bezonnaises et des Bezonnais.

Information sur la protection fonctionnelle accordée à Mme Aouchiche

Mme Aouchiche, qui avait pourtant annoncé son départ de la majorité municipale le 16 octobre 2024, a bénéficié jusqu’au 26 novembre 2024 des privilèges que lui octroyaient la délégation que lui avait accordée Nesrine Menhaouara. Il est étonnant que sa délégation n’ait été résiliée que 5 jours après le conseil suivant du 21 novembre 2024 ; or c’est lors de ce conseil que Mme Aouchiche a prétendu avoir été insultée par une personne présente dans le public après avoir elle-même proféré des accusations infondées sur les comptes d’une association bezonnaise. Or disposant toujours le 21 novembre 2024 de la délégation accordée par Mme Menhaouara, Mme Aouchiche a eu droit automatiquement de bénéficier de la protection fonctionnelle de la commune, ce qui veut dire que la Ville paiera l’ensemble des frais de justice et d’avocat qu’elle souhaitera engager dans cette affaire.

Il est étonnant que certains élus absents lors du conseil municipal du 21 novembre aient voulu affirmer leur solidarité avec Mme Aouchiche à propos des insultes dont elle aurait été la cible : ils n’ont ni vu ni entendu quoi que ce soit et ces prétendues insultes restent encore à démontrer. Il est également étonnant que Mme Menhaouara ait encore présenté comme un fait ces insultes alors même qu’il reviendra à la justice de le déterminer (elle a prétendu que les agents municipaux auraient confirmé l’existence de ces insultes avant de relativiser cette déclaration).

Lors de ce débat, Mmes Menhaouara et Aouchiche ont commencé à se reprocher l’une et l’autre de mentir et d’avoir mis en danger leur sécurité par manque de solidarité, un débat qui a repris un peu moins de deux heures plus tard en explosant dans le ridicule total.

Remplacement de Mme Aouchiche au conseil d’administration du PLIE

Mme Menhaouara a décidé unilatéralement de remplacer Mme Aouchiche au CA du PLIE Argenteuil-Bezons. Elle a prétexté pour cela que Mme Aouchiche avait démissionné de son poste d’adjointe à la Maire. J'ai rappelé que Mme Aouchiche ne siégeait pas au PLIE pour la commune de Bezons en tant qu’adjointe à la Maire mais parce que le conseil municipal l’avait élu pour cela à l’unanimité en mars 2022 (elle a été élue adjointe en septembre 2022) ; Mme Aouchiche n’a pas envoyé de lettre de démission du CA du PLIE, ce qu’elle a confirmé à ma demande, pour moi il n’y avait donc pas de raison de désigner un remplaçant. Mais Mme Menhaouara a décidé d’en faire un point d’autorité comme à son habitude.

Vérification faite une décision du Conseil d’État de 2013 l’autorise à faire ainsi acte d’autoritarisme : une nouvelle démonstration de son hostilité à toute diversité, hostilité à tout ce qui ne s’incline pas devant elle.

Délégation de signature de la Maire au DGS, DGA, directeurs et responsables municipaux

Nous avons considéré que c’était le rôle des élus. Mme Menhaouara peut comme cela se fait dans de multiples mairies donner quand cela est nécessaire délégation de signature à ses adjoint(e)s et conseiller(e)s délégué(e)s ; cela fait partie de leur fonction, ce pour quoi ils ont été élus. S’ils ne veulent pas exercer cette mission il faut se poser la question de savoir pour quoi il sont là. Ou alors Mme Menhaouara ne fait-elle pas assez confiance ? En tous les cas, cette délibération est à nouveau la trace du dysfonctionnement de cette équipe municipale. J'ai voté contre.

Débat du rapport d’orientations budgétaires pour 2025

C’est en plein milieu de ce débat que Mmes Menhaouara, Beltaïef et Aouchiche ont décidé de se hurler dessus. J'essaierai ici de me concentrer sur les messages principaux que nous avons voulu communiquer. Vous connaissez nos orientations : justice sociale, solidarité, démocratie participative, soutien à l’instruction publique et à la transition écologique… elles n’ont pas changé depuis 4 ans, mais nous devrons y ajouter désormais une très grande prudence budgétaire au regard des dégâts actuels que produit l'équipe municipale.

Il est particulièrement saisissant qu’à la lecture d’un rapport d’orientation budgétaire (et à l’écoute de la pénible et très mauvaise lecture du discours écrit pour elle par Mme Beltaïef) deux choses transparaissent : les 2/3 sont consacrés à parler du passé et rejeter la faute sur d’autres (« c’est la faute à Lesparre » – le mantra du mandat Menhaouara, la géopolitique internationale) ; plus aucune orientations budgétaires n’apparaît clairement, une notamment disparaît totalement du discours, c’est l’environnement (même si Mme Menhaouara s’échinera en fin de débat dans un monologue d’une heure à tenter de démontrer que cela n’a pas disparu, ce fut d’ailleurs laborieux). Nous n’ignorons plus rien des erreurs commises par D. Lesparre (dont Mme Menhaouara fut l’adjointe pendant 12 ans !?! contrairement à moi dont c’est le premier mandat) et des difficultés qu’elles ont créées, mais après 4 ans et demi, il conviendrait de parler un peu de la propre responsabilité de Mme Menhaouara et de son équipe.

Les orientations budgétaires de Mme Menhaouara ont été remplacées par un nouveau mantra : « équipement, équipement, équipement »… Équipement mais pas entretien dont tout le monde constatera en regardant les rues de Bezons, les trous dans le Marché communal et une bonne partie des espaces publics qu’il est absent. Ce qui est dommage dans l’affaire, c’est que les équipements qu’elle prétend construire pour répondre au déficit qu’elle dénonce étaient déjà engagés avant qu’elle ne soit élue maire, que d’autres étaient déjà prévus par l’équipe municipale qui aurait pu éviter qu’elle soit maire et que certains équipements qu’elle construit se font en détruisant le peu d’espaces naturels de la commune et avec les mêmes méthodes que celles qu’elles reprochent aux mandats de Lesparre pendant qu’elle était adjointe !?! Elle négocie une opération immobilière qui va encore densifier la Ville (et détruire la biodiversité ! Et là y a pas photo : diminution du Parc Bettencourt et destruction des jardins familiaux et de la pépinière) en échange de quelques équipements supplémentaires. Les promoteurs immobiliers espèrent ainsi faire une opération juteuse en vendant des centaines d’appartements à prix élevés (le logement social a presque disparu des projets immobiliers de l’ère Menhaouara alors que 2.500 Bezonnais attendent un logement social), donc plus de population, plus de besoins, encore, le serpent se mord la queue.

Le problème – et Mme Vasic un peu plus tard a confirmé les propos de M. Faravel – c’est que la ville a accéléré beaucoup trop fort et beaucoup trop vite depuis 2 ans les dépenses d’investissements, sans forcément faire preuve d’un plan cohérent pour prétendre avoir un bilan en 2025-2026 pour la campagne électorale. Les finances communales n’ont résisté à cette accélération excessive qu’avec trois outils (et un quatrième dont on reparlera après) :

  1. la hausse du taux de la taxe d’aménagement : nous avons reconnu en 2021-2022 après avoir eu des doutes que c’était une bonne idée, mais elle n’a pas forcément rapporté beaucoup. Gageons cependant que c’était nécessaire.

  2. La vente de terrains et d’immeubles, mais nous sommes arrivés au bout de ce que l’on peut faire.

  3. La hausse de la taxe foncière sur les propriétés bâties l’année dernière à hauteur de 25 %: une saignée importante pour les petits propriétaires bezonnais qui ne roulent pas sur l’or, qui a généré une hausse importante des recettes fiscales de la commune mais ne peut plus être renouvelée. Menhaouara avait un fusil à trois coups : elle a tiré le dernier dans les jambes des habitants. C’est en plus politiquement dangereux car certains pourraient prétendre désormais qu’après cette forte hausse d’impôts locaux qu’ils sont les seuls à payer, seules leurs attentes doivent être entendus (or tous les Bezonnais apportent de l’argent à la Ville par leurs impôts ou par la TVA qui remplit le budget de l’État, ce dernier versant les dotations aux communes).

Les expédients utilisés par Mme Menhaouara sont terminés ! Elle fait encore illusion cette année car en 2024 sa hausse des impôts des impôts avait permis de terminer l’année avec une épargne nette de 5 millions d’euros ; elle n’attend plus que 1,5 million à la fin de l’année 2025 en forte baisse donc. Elle aura beau jeu d’expliquer que c’est toujours mieux que les années précédentes : certes ! Elles avaient été alourdies par les dépenses incohérentes et dispersées au gré des humeurs de la maire, mais la réalité est là aujourd’hui : après avoir fortement augmenté les impôts des Bezonnais, Mme Menhaouara va mettre la ville sur une pente descendante pour son épargne. Les courbes qu’elle présentait elle-même lors du rapport d’orientation budgétaire pour 2024 le démontraient fort bien : les dépenses sous Menhaouara ont commencé à augmenter beaucoup plus vite que les recettes ! Peut-être le niveau d’équipements était-il insatisfaisant en 2020 (il était prévu de résoudre ce problème) mais c’est aussi parce que les équipes municipales précédentes connaissaient les limites de leur action et la fragilité budgétaire : la Ville n’avait pas dépensé l’argent qu’elle n’avait pas ou le faisait progressivement. Mme Menhaouara a décidé d’exploser toute prudence, et pour cela elle a pillé les poches des Bezonnais.

Le quatrième levier de Mme Menhaouara c’est la mise sous pression du personnel municipal. Mme Menhaouara a fait baisser le pourcentage de la masse salariale dans les dépenses de fonctionnement, pour revenir à des standards plus communs (mais elle oublie de rappeler que la fin de la communauté d’agglomération Argenteuil-Bezons a fait fortement augmenter ce taux dès 2016 après qu’il a baissé en 2015 (il était passé de 70 à moins de 65%). Des services entiers ont été maltraités, des gens ont fuit, le service propreté a été décimé – les agents ne disposaient pas du matériel nécessaire pour travail correctement – pour offrir cette année au privé le marché – un marché qui a long terme nous coûtera beaucoup plus cher (donc quel intérêt ?) : une stratégie sournoise qui consistait à laisser se dégrader explicitement la propreté dans notre ville pour justifier ensuite une privatisation (dont Mme Aouchiche ne lui en déplaise est complice). Maltraiter les agents communaux (cela nous remonte de toute part), est-ce une posture politique défendable ? On comprend pourquoi la Ville a dû ouvrir une cellule psychologique pour les agents, vu ce qu’ils se prennent. L’équipe Menhaouara se vante d’avoir réduit la précarité dans le personnel municipal, mais les agents nous affirment que c’est contraints et forcés par la pression des syndicats (la CGT est redevenue ultra-majoritaire) et parce que le préfet les a rappelés à l’ordre. Réponse de Menhaouara : « oui mais Lesparre ne l’a pas fait lui ». Ce n’est pas notre problème, nous ne sommes pas M. Lesparre et nous avons des principes de défense des droits des salariés qui nous motivent plutôt que les rappel à l’ordre d’un préfet. Après tout cela, la qualité de service rendu aux habitants s’est-elle améliorée ? Chacun sait bien que non.

La ville que laissera Mme Menhaouara aura donc des marges de manœuvre restreintes. Elle nous a reproché de ne pas avoir fait de propositions : c’est faux ! Avec M. Faravel, nous avons présenté une stratégie budgétaire prudente, rationnelle et sérieuse qui privilégie les services publics (qui coûteront toujours moins chers que de verser des millions d’euros à Suez). Nous refusons de tirer des plans sur la comète, nous ne pensons pas (comme d’autres groupes l’ont prétendu) qu’on trouvera magiquement de l’argent auprès d’institutions et d’organismes qui ont eux-mêmes vu leurs budgets se réduire ou dont les dirigeants ont des orientations politiques opposées à cela. En dépensant de manière incohérente, trop vite, au gré des humeurs de la Maire, l’équipe Menhaouara a conduit la commune à investir au-dessus de ses capacités réelles : Mme Menhaouara a fragilisé les finances municipales dès 2025. Ce ne serait pas grave si c’était les siennes, mais malheureusement ce sont celles des Bezonnais, celles de l’équipe qu’ils éliront en 2026 pour la remplacer, une équipe qui devra être encore plus prudente et éviter les promesses mirobolantes.

Vente de la propriété du 26 rue Georges-Dupont à la Foncière Logement

À nouveau plusieurs centaines de milliers d’euros échangés (plusieurs millions l’ont déjà été plusieurs fois) dans le cadre de l’énorme projet d’aménagement immobilier qui concerne tous les terrains compris entre les Rues Édouard-Vaillant, Villeneuve, Georges-Dupont et Maurice-Berteaux… alors que la Maire refuse toujours de nous donner plus d’informations sur le projet d’aménagement que les quelques esquisses vaguement coloriées auxquelles nous avons eu droit voici plus de deux ans !?! Une situation inacceptable qui explique que nous continuerons à voter contre jusqu’à ce que nous présente enfin un véritable projet et que nous puissions avoir un véritable débat sur l’aménagement urbain de ce secteur clé de la commune.

Lorsque j'ai demandé quelles mesures avaient été prises pour respecter les obligations de diagnostic archéologique de l’ensemble de ces terrains, Mme Menhaouara a été incapable d’apporter une quelconque réponse.

Compte-rendu financier annuel de Sequano de la ZAC des Bords-de-Seine pour 2023

Comme nous sommes en fin de processus, un gros travail est en cours pour stabiliser la ZAC avant de la clôturer. Cependant on ne peut regretter qu’après le compte-rendu financier de la SADEV, ce rapport arrive aussi avec beaucoup de retard, plus d’un après les faits ; cela n’est pas normal.

J'ai profité de la présentation de ce rapport pour poser quelques questions :

  • Qui seront les locataires de l’îlot 1, immeuble de bureaux en tête de pont ? La Maire a indiqué que l’immobilier de bureau était en crise, La Défense étant selon elle à moitié vide. Certains investisseurs asiatiques, dont des Chinois, seraient intéressés mais cela impose des vérifications de sécurité plus importantes.

  • Que va devenir l’îlot 2 qui n’a pas été construit ? La Maire dit avoir bloqué plusieurs projets mauvais pour la commune et la qualité de vie des Bezonnais. Mais à ce stade, rien de neuf n’est prévu. À terme, si rien n’est validé avant la fermeture de la ZAC, l’aménagement des abords du terrain sera donc à la charge de la commune, quel que soit le projet immobilier ou l’aménageur.

Compte-rendu annuel de GRDF sur la concession de gaz

J'ai demandé à nouveau si la Ville chercherait à introduire des exigences supplémentaires dans la convention de concession qui doit être présentée au conseil municipal d’ici juin (enjeu important puisque c’est pour 30 ans). Il avait proposé en commission consultative des services publics locaux du 3 février, j'avais proposé qu’on prenne exemple sur la commune de Villefranche-sur-Saône pour inscrire des obligations renforcées sur la lutte contre la précarité énergétique ; bien que n’y ayant jamais pensé elle-même, la Maire avait semblé y paraître favorable.

En commission municipale, lundi 10 février, le DGS semblait expliquer que cette requête était condamnée à l’échec.

Mercredi 12 février, la Maire bottait en touche expliquant que GRDF travaillait déjà avec la commune pour s’occuper des cas de précarité énergétique. Nous jugeons que l’inscrire dans la convention serait une garantie supplémentaire ; nous réitérons cette exigence.

Projet d’établissement de l’école musique de musique et de danse

J'ai demandé que les engagements pour rétablir les animations pédagogiques musicales pour les crèches soient plus marqués : le document ne parle que de la perspective de 2029. J'ai souligné que les publics touchés par l’Action Art Philo étaient restreints : une classe de CM2, une classe de 4e, pour toute la ville. La Maire a prétexté une question de coût.

On ne savait pas que la Ville de Bezons était 2000 ou 4000 euros près par an.

Le conseil municipal des règlements de compte dans la majorité : où sont les besoins des Bezonnais dans tout ça ?
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24 novembre 2024 7 24 /11 /novembre /2024 12:33

Encore un conseil municipal où il a fallu essuyer le mépris et le manque de respect de Mme Menhaouara. Un conseil avec 40 délibérations à l'ordre du jour et un dossier de 930 pages, tellement épais qu'il a été édité en deux volumes mais nous avons toujours seulement 5 jours pour préparer le conseil municipal tout en continuant à mener nos vies familiales et professionnelles.

La Maire de Bezons peut bien ironiser sur les difficultés que nous rencontrons à préparer les conseils, elle et son équipe peuvent préparer les dossiers pendant de nombreuses semaines et de nombreux mois (ce qui n'est pas le cas des élus d'opposition), elle a plein temps sur son mandat de maire et perçoit pour cela (en cumulant les syndicats, l'agglomération et le conseil départemental où elle ne fait strictement rien) plus de 6.000 euros d'indemnités par mois.

Elle gagnerait à agir avec plus de respect pour tous les élus d'opposition qui investissent plus d'efforts et de réflexion dans leur travail municipal qu'elle ne le fera jamais.

Vous trouverez ci-dessous les point saillants du conseil municipal du 21 novembre 2024. Je vous souhaite une bonne lecture.

Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire de Bezons
Membre de la direction nationale de la Gauche Républicaine et Socialiste
Animateur du collectif citoyen "Vivons Bezons, pour un groupe des élus communistes, socialistes & républicains"

Compte-rendu du Conseil Municipal de Bezons du jeudi 21 novembre 2024 : seul à affronter le mépris et les mensonges
🕯Hommage à Jean-Noël Carpentier🪷

Le conseil municipal a commencé par une minute de silence en l'honneur de Jean-Noël Carpentier, maire de Montigny-lès-Cormeilles, qui est décédé subitement mercredi 20 novembre 2024. Cet hommage était nécessaire au regard des liens anciens et nombreux entre nos deux communes, un geste de compassion pour sa famille et de respect pour les Ignymontains.

Tirant la couverture à elle, même sur le dos des morts, Mme Menhaouara a oublié de préciser que cette minute de silence avait été demandée par notre collectif. Un preuve supplémentaire de son nombrilisme et de son indélicatesse sur le dos des morts, y compris quand il s'agit de nos camarades.

Jean-Noël Carpentier, Maire (MdP) de Montigny-lès-Cormeilles, ancien député, est décédé subitement mercredi 20 novembre 2024, après avoir annoncé le diagnostic d'un nouveau cancer..

Jean-Noël Carpentier, Maire (MdP) de Montigny-lès-Cormeilles, ancien député, est décédé subitement mercredi 20 novembre 2024, après avoir annoncé le diagnostic d'un nouveau cancer..

🗳Election d'une nouvelle adjointe à la Maire🗳

Comme prévu, après la démission surjouée de Mme Aouchiche (qui a fait semblant de découvrir le processus de privatisation du service propreté de la commune alors qu'elle en a été complice pendant deux ans) lors du conseil municipal du 16 octobre dernier, Mme Martine Geneste a été élue adjointe à la Maire.

Considérant qu'il s'agissait d'une affaire interne à l'équipe Menhaouara, le collectif "Vivons Bezons" m'avait demandé de voter blanc.

Au passage, on remarquera qu'après presque 4 ans et demi de mandat comme maire (et 16 ans en tout si on compte ses 12 années où elle a été adjointe au Maire de 2008 à 2020) que Mme Menhaouara ne sait toujours comment se passe l'élection des adjoint(e)s.

Martine Geneste a été élue 10e adjointe à la Maire de Bezons, jeudi 21 novembre 2024.

Martine Geneste a été élue 10e adjointe à la Maire de Bezons, jeudi 21 novembre 2024.

💸Avances de subventions 2025 pour plusieurs associations et établissements publics💸

Comme chaque année, nous votons en avance le versement d'une partie de la subvention pour le Comité des Œuvres Sociales (le "comité d'entreprise" du personnel communal), le CCAS, le Théâtre Paul Eluard, l'USOB... Nous le votions précédemment également pour la Caisse des Ecoles, mais Mme Menhaouara qui l'avait déjà condamnée à mort l'année dernière a exécuté sa sentence le 21 novembre, nous y reviendrons.

On peut donc d'année en année comparer ces avances : USOB et COS recevront donc des avances équivalentes aux avances votées fin 2023, l'avance pour le TPE baisse de 65.000 euros par rapport à 2023 et l'avance pour le CCAS augmente de moins de 7.000 euros.

Cet exposé a de quoi nous inquiéter à plusieurs titres et les moqueries de la Maire face à nos remarques accroissent notre préoccupation.

L'USOB et le COS devraient voir les avances qui leurs sont versées (et les subventions totales) augmenter d'une année sur l'autre : le nombre de personnes concernées ou les adhérents augmentent, les coûts aussi, mais depuis plusieurs années ni les avances ni les subventions totales n'augmentent ce qui veut dire qu'en euros constants, cela baisse. Nous ne préjugeons pas de ce qui nous sera présenté au début du printemps 2025 pour le vote du budget, mais cela augure mal de la suite : il faut augmenter ces subventions dans le prochain budget. La Maire a fait semblant de ne pas comprendre en se moquant de nous, mais "c'est à la fin de la foire qu'on compte les bouses" on verra si en 2025 Mme Menhaouara et son équipe proposent une augmentation de ces subventions ou pas, en tout cas nous le réclamons !

La faible progression de l'avance au CCAS laisse également augurer une faible progression de la subvention totale au CCAS qui sera voté lors du budget 2025 fin mars ou début avril : or nous avons vu la situation sociale se dégrader dans la commune, la ville devrait faire un effort plus important pour les politiques de solidarité et donc verser une subvention bien plus importante au CCAS. Depuis plusieurs années, une telle progression n'est pas au RDV - en 2022, ils avaient même baissé le budget du CCAS (!?!) : pour rattraper le retard, il faudrait au moins une augmentation globale de 100.000 euros du CCAS dans le budget 2025, nous jugerons sur pièce.

La diminution de l'avance pour le TPE🎭 par rapport à celle votée fin 2023 nous inquiète également : là aussi, la Maire a tenté de nous faire passer pour des imbéciles en prétextant une hausse de 175.000 euros de la subvention au TPE dans le budget supplémentaire pour 2024 qu'elle a soumis un peu plus tard dans la soirée au conseil municipal. Or cela étaye à nouveau notre démonstration : si le public semble être plus nombreux, les recettes encaissées ne sont toujours pas au niveau des pertes massives de subventions pour le TPE consécutives à la décision de Mme Menhaouara d'imposer ses choix et sa politique au Théâtre Paul-Éluard. Elle n'a même pas contesté quand j'ai indiqué que parfois les salles étaient remplies grâce à une large distribution d'invitations gratuites. La difficulté à trouver du public pour certains spectacles (dont nous ne contestons pas la qualité cependant) est encore démontré par le fait que la Maire diffuse sur son propre compte facebook des annonces pour des prix bradés présentés comme une "offre internet". Le TPE est encore fragile, même si son existence n'est plus en danger comme nous l'avions craint un moment, on ne devrait pas baisser ses avances de subventions d'une année sur l'autre ; par ailleurs, on voit difficilement comment la situation pourra se stabiliser sans continuer de verser une subvention en très forte hausse à nouveau en 2025 (la subvention supplémentaire qui lui est versée avec le budget supplémentaire pour 2024 démontre que l'estimation budgétaire initiale avait été sous-estimée) car la perte des subventions régionales ou départementales n'a pas été compensée.

Compte-rendu du Conseil Municipal de Bezons du jeudi 21 novembre 2024 : seul à affronter le mépris et les mensonges
💸Actualisation des tarifs municipaux💸

Le collectif "Vivons Bezons" m'a demandé de m'abstenir : en effet, en 5 jours nous ne pouvions pas examiner en détail les dizaines de pages comparant ligne à ligne les tarifs municipaux que ce soit pour le Centre Communal d'Action Sociale, le périscolaire, la restauration scolaire, les droits de terrasse ou le Centre Municipal de Santé.

⛔️Extension de la délégation de compétences de la Maire⛔️

Mme Menhaouara dispose déjà d'une délégation de compétences excessive, qui lui permet de décider seule de bien trop de choses dans la commune et notamment en matière d'urbanisme où elle agit sans réel contrôle depuis la démission de son adjoint à l'urbanisme voici plusieurs années maintenant.

Nous avons donc refusé cette nouvelle extension de sa délégation de compétences ; au contraire, il faudrait la réduire.

Mme Menhaouara se croit déjà Reine-Maire, pas besoin d'élargir encore ses pouvoirs, elle en a trop !

Mme Menhaouara se croit déjà Reine-Maire, pas besoin d'élargir encore ses pouvoirs, elle en a trop !

🏫Mise à mort de la caisse des écoles🏫

Mme Menhaouara appelle cela la "mise en sommeil du budget de la caisse des écoles". Ainsi un an et 6 jours après qu'elle a imposé la dissolution du budget restauration scolaire de la caisse des écoles dans le budget communal, elle achève son projet en tuant la caisse des écoles. La prochaine étape sera sa dissolution. Nous avions expliqué il y a un an que Mme Menhaouara n'avait qu'un seul objectif : tuer la caisse des écoles. C'est chose faite.

Elle a laissé mourir cet établissement public après la crise sanitaire, refusant de travailler à sa redynamisation. Elle prétend avoir mis à la place un Parlement des Parents qui n'est consulté que sur des dossiers accessoires et qu'elle peut ignorer si besoin, alors que les décisions de la caisse des écoles (qu'elle ne contrôlait pas totalement) pouvaient s'imposer à elle. Et pour illustrer le fait ce que - selon elle - ça marche bien, elle claironne qu'elle a mis au vote une décision qui écrase le droit des enfants à choisir le plat qui leur plaît parmi le choix qui est proposé, qui annihile leur possibilité de découvrir d'autres nourritures que ce qu'ils ont à la maison, en fait d'imposer les interdictions confessionnelles en matière de nourriture aux enfants dans l'école laïque que cela leur plaise ou non.

Bref, Mme Menhaouara n'aime pas qu'on puisse la contredire et préfère développer une clientélisme communautariste.

il y a un an avec mon amie Florelle Prio, nous dénoncions la mort annoncée de la Caisse des écoles : c'est fait ! Menhaouara l'a tuée !

il y a un an avec mon amie Florelle Prio, nous dénoncions la mort annoncée de la Caisse des écoles : c'est fait ! Menhaouara l'a tuée !

💸Budget 2024 - décision modificative n°1💸

C'est ce qu'on appelle le "budget supplémentaire", c'est-à-dire la correction du budget initial que nous avions voté en avril 2024.

Mme Menhaouara, tentant de trouver une explication vaseuse au report injustifié du conseil municipal du 25 septembre au 16 octobre, l'avait expliqué en prétextant devoir s'adapter aux annonces gouvernementales budgétaires angoissantes du Premier ministre, expliquant dans la foulée qu'un conseil en novembre verrait un budget supplémentaire avec des évolutions massives pour les mêmes raisons. Or des annonces n'ont pas force de loi et le projet de loi de finances pour 2025 n'est toujours pas voté (on savait déjà qu'il ne serait pas voté fin novembre lors du conseil municipal du 16 octobre) et personne ne sait quand il le sera ni même s'il le sera. Mme Menhaouara avait fait le 16 octobre des moulinets avec les bras de manière un peu ridicules, nous le lui avions poliment expliqué.

La présentation du "budget supplémentaire" ce 21 novembre l'a confirmé : aucune évolution budgétaire nationale ne peut être prise en compte et le budget supplémentaire présenté appartient à la catégorie des ajustements classiques de fin d'année que font la plupart des communes sans changer les équilibres globaux du budget voté en avril, ce qui explique que j'aie à nouveau voté contre.

Seules modifications à signaler une légère baisse de l'investissement par rapport à ce qui était prévu - nous avions d'ailleurs émis des doutes sur la capacité de la municipalité à réaliser tout ce qu'elle avait annoncé pour l'année 2024 - et la hausse de 175.000 euros de la subvention accordée au TPE, nous en avons parlé plus haut : si le public semble être plus nombreux, les recettes encaissées ne sont toujours pas au niveau des pertes massives de subventions pour le TPE. Le TPE est encore fragile, on voit difficilement comment la situation pourra se stabiliser sans continuer de verser une subvention en très forte hausse à nouveau en 2025 ; cette hausse de subvention en cours d'année démontre que l'estimation budgétaire initiale avait été sous-estimée car la perte des subventions régionales ou départementales n'a pas été compensée.

Compte-rendu du Conseil Municipal de Bezons du jeudi 21 novembre 2024 : seul à affronter le mépris et les mensonges
🏫Travaux pour la rénovation et l'extension de l'école primaire Paul-Vaillant-Couturier🏗

J'ai voté pour, considérant que, malgré notre opposition globale au budget municipal, l'accélération des travaux (et donc des sommes dépensées pour cela) était une bonne chose.

Cela évitera donc à Mme Menhaouara que je vote contre les écoles et les élèves (oui, elle avait sorti une telle absurdité après la présentation du dossier de rénovation et d'extension de PVC lors de laquelle elle avait refusé de répondre aux questions que nous posions).

Compte-rendu du Conseil Municipal de Bezons du jeudi 21 novembre 2024 : seul à affronter le mépris et les mensonges
💸Subvention à Bezons Humanity pour des actions humanitaires en Palestine🇵🇸

Le 16 octobre dernier, nous avions dénoncé le versement d'une subvention pour l'action humanitaire en direction des civils libanais, alors que rien avait été fait pour la Palestine, malgré le vœu voté avec plusieurs de nos amendements (l'arrêt de la livraison d'armes à Israël et l'exigence de la démission de Benyamin Netanyahu) par le conseil municipal le 6 avril 2024. Mme Menhaouara avait tenté de se justifier en expliquant qu'aucune association humanitaire n'avait sollicité la commune et que c'était donc impossible.

Nous l'avons dit et redit ensuite : tout cela relève de la mauvaise foi ! Quand une commune veut verser une subvention pour une action humanitaire et sociale, pour une cause, elle sait parfaitement trouver une association pour lui demander de la solliciter à le faire. Nous découvrons donc que, comme nous l'imaginions (et contrairement à ce que disait Mme Menhaoura), la Croix-Rouge française agit pour le soutien humanitaire à Gaza et en Cisjordanie, mais plutôt de demander à la Croix-Rouge française de la solliciter pour le versement d'une subvention à destination des populations civiles palestiniennes, l'équipe Menhaouara a imaginé une "solution" totalement baroque : on pouvait verser directement 5.000 euros à la Croix-Rouge - et c'est ce que j'ai exigé -, mais Mme Menhaoura a préféré demander à Bezons Humanity, association qui existe de fait depuis l'automne 2023 et juridiquement depuis avril 2024, de la solliciter, pour que la ville verse 5.000 euros à Bezons Humanity et que Bezons Humanity verse les 5.000 euros à la Croix-Rouge… Mais qu'est-ce que c'est que ce circuit totalement délirant ?!? pourquoi ne pas faire simple et verser l'agent directement ???? Nous sommes certains que les jeunes gens de Bezons Humanity mènent des actions sociales et solidaires utiles, et nous espérons qu'ils se rendent compte rapidement qu'ils sont instrumentalisés par la maire, mais ils n'ont aucune expérience en matière d'action humanitaire à l'international, il faut être un peu sérieux sur ces choses là. Donc j'ai refusé de prendre part au vote, refusant que l'argent ne soit pas directement versé à la Croix-Rouge, liée au Croissant-Rouge.

A la suite de cela, Mme Aouchiche est rentré dans des considérations politiques instrumentalisant le drame et l'horreur subis par les civils au Proche-Orient ; dans une démarche sectaire et idéologique, elle a volontairement oublié de rappeler que le chef militaire du Hamas était également visé par le mandat d'arrêt de la Cour Pénale Internationale pour crimes de guerre et contre l'humanité aux côtés de Netanyahu et Gallant (évidemment certains silences sont très parlant) ; elle a surtout porté une accusation directe mais pas totalement assumée de détournement d'argent municipal de la part d'une association bezonnaise. Accusation non étayée et diffamatoire : elle le sait et tente aujourd'hui de faire diversion en déposant plainte et en se mettant en scène en vidéo pour des insultes imaginaires.

Evidemment, Mme Menhaouara s'en est donnée à cœur joie après cette intervention délirante … et dénonçant le fait de faire de l'instrumentalisation politique sur le dos des victimes palestiniennes, elle a fait exactement la même chose. Ces deux personnes sont en train d'abaisser encore un peu plus le niveau du débat politique à Bezons : nous ne pensions pas que c'était possible vu le niveau souterrain déjà atteint.

Je conseille aux dirigeants de l'association visée par Mmes Aouchiche et Menhaouara de porter plainte.⚖️

Compte-rendu du Conseil Municipal de Bezons du jeudi 21 novembre 2024 : seul à affronter le mépris et les mensonges
🏗Projet d'aménagement urbain "secret" du centre-ville🏗

Nous avons voté contre le déclassement puis la vente des terrains du parking attenant au carrefour contact entre les rues Édouard-Vaillant, de Villeneuve et Maurice-Berteaux.

En effet, cette ventre s'inscrit dans le cadre de l'ÉNORME projet d'aménagement urbain de Mme Menhaouara (tout l'ilôt entre les Rues Edouard-Vaillant, de Villeneuve, Maurice-Berteaux et Georges-Dupont, avec l'ancienne clinique Korian, le carrefour contact, le square Yves-Morel, les parking de surface et souterrain et quelques immeubles) qu'elle refuse toujours de présenter aux élus et aux Bezonais·es. Ce dossier pèse plusieurs millions d'euros et la maire explique faut se contenter des quelques esquisses minimalistes présentées voici deux ans pour justifier toutes ses décisions : vous comprenez ainsi pourquoi nous nous opposons systématiquement à toute extension de ses délégations de compétences.

Ce n'est pas acceptable : les Bezonnais et leurs élus ont le droit d'être informés pour se prononcer sur ce dossier structurant. Voilà qui serait de la vraie démocratie, la participation des habitants s'arrête pour Mme Menhaouara à des votes internet fermés sur le nom des squares. À un moment, il faut être un peu sérieux.

[à propos de sérieux, quand j'ai demandé si des installations complémentaires étaient prévues pour aménager le nouveau square rue Maurice-Berteaux et éviter que la porte donne directement sur la rue ce qui représentait un risque pour les enfants (précisant que le square avait été annoncé ouvert alors que les travaux n'était pas terminés - ce qu'avait confirmé le DGS en commission municipale le mardi 19 novembre), la Maire a osé m'attaquer indiquant que je diffusais des fakes news sur internet : outre le fait que je n'ai jamais rien écrit sur internet sur ce sujet avant le conseil municipal, je ne faisais que relayer la préoccupation émise en commission municipale le 19 novembre par la deuxième adjointe à la maire, Mme Michèle Vasic, qui était absente au conseil municipal et n'avait pas donné de pouvoir.]

voici les 3 seuls documents dont nous disposons depuis le conseil municipal du 23 novembre 2022 : le périmètre du projet, un schéma à peine ébauché de la pratique de circulation sur l'espace concerné en l'état, et ce que Mme Menhaouara ose appeler un "schéma d'intention des principes d'aménagement"... Mme Menhaouara refuse de communiquer plus de détails sur ce dossier majeur, nous vous laissons juges.
voici les 3 seuls documents dont nous disposons depuis le conseil municipal du 23 novembre 2022 : le périmètre du projet, un schéma à peine ébauché de la pratique de circulation sur l'espace concerné en l'état, et ce que Mme Menhaouara ose appeler un "schéma d'intention des principes d'aménagement"... Mme Menhaouara refuse de communiquer plus de détails sur ce dossier majeur, nous vous laissons juges.
voici les 3 seuls documents dont nous disposons depuis le conseil municipal du 23 novembre 2022 : le périmètre du projet, un schéma à peine ébauché de la pratique de circulation sur l'espace concerné en l'état, et ce que Mme Menhaouara ose appeler un "schéma d'intention des principes d'aménagement"... Mme Menhaouara refuse de communiquer plus de détails sur ce dossier majeur, nous vous laissons juges.

voici les 3 seuls documents dont nous disposons depuis le conseil municipal du 23 novembre 2022 : le périmètre du projet, un schéma à peine ébauché de la pratique de circulation sur l'espace concerné en l'état, et ce que Mme Menhaouara ose appeler un "schéma d'intention des principes d'aménagement"... Mme Menhaouara refuse de communiquer plus de détails sur ce dossier majeur, nous vous laissons juges.

💦🫗Rapports sur le SEDIF et Azur🗑

J'ai refusé comme chaque année de prendre acte du rapport d'activité du Syndicats des Eaux d'Île-de-France (SEDIF) par désaccord de principe sur les choix de gestion de cette institution qui se met à genou devant un géant capitaliste international (qu'il soit d'origine française ne change rien) plutôt que de s'occuper en priorité des besoins et du porte-monnaie des franciliens.

J'ai également demandé que le syndicat AZUR soit interpellé sur le fait que plusieurs copropriétés à Bezons n'avaient toujours pas mis en place la collecte sélective des déchets.

Compte-rendu du Conseil Municipal de Bezons du jeudi 21 novembre 2024 : seul à affronter le mépris et les mensonges
🍒🧺Principe du recours à une concession d'affermage pour la gestion du marché local de Bezons🍒🧺

À force d'être insistant, je commence à obtenir quelques réponses à des questions importantes sur la façon dont le Marché "au temps des cerises" est géré depuis que le concessionnaire Mandon a claqué la porte au nez de Mme Menhaouara (qui avait expliqué en 2020-2021 que l'ancienne équipe municipale avait été trop dure avec lui).

Nous avons donc appris désormais clairement que la société Dadoun exerce les missions de placier (mais Mme Menhaouara ne nous a toujours pas transmis le contrat, la durée et le montant que nous lui avons demandé et qu'elle a l'obligation de nous transmettre) et que la facturation est effectuée par les services de la ville.

Ensuite, pas beaucoup de nouveautés à ce stade : le choix de la concession d'affermage est le seul possible à partir du moment où l'équipe municipale refuse le passage en régie communale - c'est possible contrairement à ce que dit Mme Menhaouara, il suffit de s'en donner les moyens et cela permettrait de ne plus dépendre du "chantage économique" organisé par les rares sociétés concessionnaires qui s'entendent pour se partager les marchés franciliens. Nous avons entendu que dans la nouvelle concession d'affermage qui sera proposée les travaux à la charge du futur concessionnaire seront diminués car c'est cela qui aurait bloqué le choix d'un nouveau prestataire selon la Maire : elle a donc commencé à céder au chantage organisé et les charges de la commune vont donc augmenter.

En attendant, nous sommes loin du compte, il faut encore que le cahier des charges soit établi par la Commission Consultative des Services Publics Locaux (et j'ai à nouveau demandé d'y être convoqué dans des conditions décentes, c'est-à-dire sur mon adresse électronique personnelle et à des horaires équivalentes aux commissions municipales qui sont réunies entre 19h30 et 21h00, alors que la CCSPL est systématiquement convoquée en cours de semaine à 10h ou 10h30 quand nous travaillons), avec quel niveau de redevance, quel niveau de pénalité (adjointe au Maire Dominique Lesparre, Mme Menhaouara avait laissé passer sans rien dire l'absence de toutes pénalités !?! donc elle ne peut pas encore une fois dire que ce n'est pas de sa faute), quelles garanties face aux dérives comme on a pu voir avec les malversations à Argenteuil, quel niveau de contrôle du délégataire, avant qu'une commission d'appel d'offres se prononce sur le choix des candidats s'il y en a.

Cela va être encore long et le marché manque de plus en plus de commerçants.

Compte-rendu du Conseil Municipal de Bezons du jeudi 21 novembre 2024 : seul à affronter le mépris et les mensonges
🏥Contrat local de santé et partenariat avec le réseau périnatal du Val-d'Oise🫄👶

J'ai voté pour la convention de préfiguration du contrat local de santé et la convention de de partenariat avec le réseau périnatal départemental.

Après des débuts laborieux - on se souvient des débats houleux où, avec Mme Florelle Prio, nous avions dénoncé le manque de sérieux initial dans la préparation du contrat local de santé -, nous avons jugé que ce dossier avait enfin avancé depuis dans le bon sens.

Quant au réseau périnatal il permettra de favoriser le suivi et la prise en charge adaptée des enfants de 0 à 7 ans vulnérables sur le bassin de naissance de la ville de Bezons, tout au long de leur développement, afin de donner à ces enfants toutes leurs chances de développer au mieux leurs capacités.

Compte-rendu du Conseil Municipal de Bezons du jeudi 21 novembre 2024 : seul à affronter le mépris et les mensonges
⚠️Créations et suppression de postes d'agents municipaux⚠️

La réorganisation de la direction de l'urbanisme et la création d'un poste pour l'extension de la Cité éducative sont une bonne chose, même si on peut s'étonner que cela se déroule en plein milieu de la révision du Plan local d'urbanisme (qui se poursuit dans l'opacité la plus totale) pour la direction de l'urbanisme.

Par contre, l'équipe Menhaouara décide d'augmenter de manière importante les postes dans la direction de la communication, ce qui n'est pas anodin à un an et demi des élections municipales, nous l'avons donc refusé.

J'ai également pointé le flou quant à la composition et au nombre de postes excessif dans le cabinet de la maire.

Nous avons appris que l'ancien directeur de cabinet M. Olivier Cloots était (enfin !) parti, après plusieurs mois d'absence réelle, de son poste et que M. François Guiot, embauché comme directeur adjoint de cabinet, occuperait désormais pleinement ce poste. Mais un autre agent était répertorié par tous les partenaires de la ville comme collaborateur de cabinet, mais Mme Menhaouara a osé expliquer que c'était un chargé de mission de la direction générale, puis décrivant son poste elle a finalement démontré que les missions qu'il exerce sont celles d'un collaborateur de cabinet, tout en niant le fait qu'il en soit un. Or mercredi à 13h50 est arrivée pour prendre son poste en mairie une toute nouvelle collaboratrice de cabinet (nous lui souhaitons la bienvenue) : cela fait en réalité TROIS collaborateurs de cabinet quand Mme Menhaouara n'en a légalement droit qu'à deux… mais elle joue avec les mots pour satisfaire ses besoins politiques.

Compte-rendu du Conseil Municipal de Bezons du jeudi 21 novembre 2024 : seul à affronter le mépris et les mensonges
💸Vœu sur le projet de loi de finances pour 2025 et ses conséquences sur les finances des collectivités territoriales🏛

Sur la proposition de "Vivons Bezons", le collectif citoyen pour un groupe des élus communistes, socialistes & républicains, le conseil municipal a adopté à l'unanimité un vœu dénonçant les menaces que le budget présenté par le gouvernement Barnier fait peser sur les finances des communes et donc sur les services publics de proximité et les investissements publics.

J'ai lu le texte originel du vœu, M. Cuvillier a présenté les ajouts proposés par la majorité municipale que j'avais validé avec lui mardi 19 novembre au soir.

C'est le texte amendé qui a été adopté.

vœu initial présenté par Vivons Bezons, nous mettrons en ligne le vœu adopté quand il aura été publié dans les actes administratifs de la commune.

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18 octobre 2024 5 18 /10 /octobre /2024 15:35

➡️ Décidément, Mme Menhaouara est incorrigible : mise en défaut pour une annulation sans prévenir personne du conseil municipal prévu initialement le 25 septembre, la Maire s'est laissée aller à une explication vaseuse pour tenter de justifier ce délai inexplicable : elle aurait attendu des informations nécessaires après les incertitudes suscitées par les projets budgétaires du Gouvernement Barnier…

Or aucune décision de nature budgétaire n'était inscrite à l'ordre du jour du conseil, on ne comprend donc pas quelle délibération étudiée hier soir aurait pu être mise en difficulté par d'éventuelles annonces du gouvernement. Pire, annonçant un prochain conseil en novembre avec des délibérations financières découlant de décisions gouvernementales à venir, elle s'est enfoncée dans le mensonge : en effet, en novembre, l'examen du projet de loi de finances pour 2025 ne sera pas terminé, on voit donc mal comment elle pourra s'appuyer sur un terrain solide sans savoir quel sera le budget de la nation et les conditions budgétaires faites aux collectivités territoriales. Mme Menhaouara ment à tous les conseils municipaux, ça devient décidément risible quand on atteint ce niveau-là : il n'est rien d'autre en cause de la propre désorganisation de son équipe.

🕊Nous avons voté pour la proposition de verser subvention exceptionnelle de 5000 euros en faveur du Secours populaire français en soutien à la population libanaise.✅
Pendant que d'autres conseillères municipales de l'opposition et de la majorité préféraient déclamer des déclarations de politiques internationales alambiquées, j'ai fait la proposition simple qu'une somme de même importance soit versée à une association humanitaire reconnue pour venir en soutien aux habitants de la bande Gaza et de Cisjordanie qui subissent l'horreur depuis presqu'un an. Cette demande a été balayée d'un revers de la main par Mme Menhaouara prétextant qu'une commune ne pouvait verser ce type d'aide qu'à la condition d'être sollicitée par une association - quand une ville veut verser une aide, tout le monde sait qu'elle peut facilement trouver une association humanitaire pour lui en faire la demande - et qu'il n'y avait pas d'association humanitaire reconnue agissant aujourd'hui à Gaza et en Cisjordanie : si l'on sait que la situation est extrêmement difficile pour les associations humanitaires à Gaza (ce qui accroît la détresse de la population), elle n'est pas la même en Cisjordanie où la population subit également un harcèlement militaire constant de la part des colons et du gouvernement d'extrême-droite de Netanyahu : notre ville est jumelée avec West Bani Zaid en Cisjordanie, cela aurait été le minimum de solidarité à mettre en œuvre. En réalité, la Maire de Bezons et son équipe font preuve d'indifférence et de fainéantise. Honte à eux !

😡Nous avons dénoncé le rapport d'activité 2023 de la communauté d'agglomération de Saint-Germain Boucle-de-Seine.❌
Cette intercommunalité est un véritable scandale : c'est une communauté réduite aux acquêts, en forme de tiroir caisse, qui vide les caisses de Bezons et de Saint-Germain-en-Laye au profit des habitants bourgeois des autres communes. 80% du budget de fonctionnement est reversé aux communes sous la forme d'attributions de compensation, sauf qu'au passage la Ville de Bezons verse plus au budget de l'agglomération qu'elle ne reçoit : les Bezonnais modestes financent les services des habitants aisés du reste de l'agglomération. C'est un hold-up légal mis en musique par la majorité conservatrice du conseil communautaire, qui peut compter sur la complicité et le silence de Mme Menhaouara et de ses amis ; seul le groupe de gauche Alliance citoyenne écologiste et solidaire où je siège au nom du collectif citoyen Vivons Bezons s'oppose à ces manoeuvres. La Chambre régionale des Comptes a dénoncé d'ailleurs la faiblesse du fait intercommunal dans ce territoire et le fait que cette agglomération soit le plus petit coefficient d'intégration DE TOUTE LA FRANCE. Les riches élus du reste de l'agglomération ne visent qu'à juxtaposer les communes pour bénéficier des financements de l'Etat et détourner l'argent des Bezonnais.
Comble du ridicule, le conseil communautaire a adopté un Plan Climat Air Energie Territorial dont les objectifs sont inférieurs aux obligations légales que doivent respecter les collectivités : le groupe ACES l'a donc attaqué au tribunal administratif, quand Mme Menhaouara l'a voté !?!
Mme Menhaouara et ses amis ont voté POUR tous les budgets intercommunaux qui défavorisent pourtant les Bezonnais : ils n'ont qu'une ambition, celle de ramasser les quelques miettes que leur octroieront M. Pierre Fond et ses complices.
Enfin, le président de l'agglomération et plusieurs de ses vice-présidents ont eu à de nombreuses reprises des propos extrêmement déplacés et sexuellement tendancieux à l'égard de notre présidente de groupe Isabelle Amaglio-Térisse ; M. Frédéric Faravel les a déjà prévenus que cette situation ne devrait se reproduire en aucun cas. Mme Menhaouara qui se prétend pourtant une grande défenseure de la cause des femmes a défendu hier soir ces élus odieux, pointant du doigt un autre élu, qui bien que défendant des positions de droite extrême n'a pas eu le même comportement déplacé... jusqu'où va sa servilité !?!
Las, comme c'est la faute des autres, Mme Menhaouara a encore ressassé les débats qui ont conduit à l'explosion de l'agglomération d'Argenteuil-Bezons, au refus de rejoindre la Métropole du Grand Paris qui aurait dépossédé Bezons de la maîtrise de son aménagement urbain, accusant au passage Mme Florelle Prio d'une responsabilité qu'elle n'avait pas. Nous lui adressons toute notre solidarité et nous savons qu'elle saura répondre à cette odieuse mise en cause.

🏫🏗Nous avons exprimé notre incompréhension face à la convention de transfert de maîtrise d'ouvrage entre Bezons et le département du Val d'Oise pour la démolition des bâtiments existants et le désamiantage du lycée du Grand-Cerf💸
Il semblerait donc qu'en 1984 le transfert de la propriété des bâtiments vers la Région ne se soit pas faite sans que personne ne s'en aperçoive. C'est en soi étonnant, mais admettons une défaillance des élus et services voici 40 ans, que nous ne pouvons réparer aujourd'hui, les délais de recours étant depuis longtemps dépassés. Cependant, Mme Menhaouara a expliqué que cette situation avait été découverte voici un an ; chacun sachant que ces bâtiments avaient un problème d'amiante, elle affirme avoir alors vérifié comment faire pour corriger la défaillance de 1984 et n'avoir soumis hier soir cette convention qui va coûter aux Bezonnais quelques 900.000 euros (merci les augmentations d'impôts) qu'une fois épuisées toutes les vérifications. Nous nous inscrivons en faux devant cette version bisounours des faits : cela fait des années que Mme Menhaouara prétend être à l'ouvrage comme conseillère départementale puis comme maire pour un 3e collège. Personne ne s'opposera à un 3e collège à Bezons, mais elle ne peut pas faire croire qu'elle a découvert aussi tardivement que la propriété des bâtiments de l'ancien lycée du Grand-Cerf était communale !?! Il y a 3 ans quand elle a présenté le dossier, elle le savait déjà ; elle refusait de le faire savoir et elle a préféré cacher jusqu'au dernier moment un surcoût de près d'un million d'euros pour la ville ! Nous avons vu passer plusieurs délibérations chaque année sur le 3e collège ; voici encore quelques mois elle ne nous a informés en aucun cas de ce problème de propriété des bâtiments alors qu'elle nous a avoué mercredi soir qu'elle le savait déjà : c'est une démonstration qu'elle a délibérément cherché à cacher la vérité, afin de cacher le coût réel du projet. C'est un des graves défauts de Mme Menhaouara, elle préfère présenter des dossiers incomplets aux élus plutôt qu'ils disposent de tous les éléments pour se prononcer. Ici encore, Mme Menhaouara n'a qu'un mot à la bouche : c'est la faute des autres.

✅Nous avons voté pour la demande d'obtention du label "500 petits patrimoines naturels en Île-de-France" pour le square Yves-Morel🌷
Mais là encore il a fallu pousser dans leurs retranchements Mmes Menhaouara et Boudeau pour qu'elles expliquent les tenants et les aboutissants du projet.

😡Marché Le Temps des Cerises de Bezons🍒
Nous avons refusé de prendre acte du rapport d'activité 2023 de l'ex-concessionnaire Mandon qui gère mal, très mal, notre marché communal depuis des années. Mme Menhaouara avait accusé les élus précédemment en charge du dossier d'avoir géré de manière trop agressive la relation avec le concessionnaire : avec elle, tout irait mieux… 4 ans après, on constate le résultat ! Le Marché s'effondre et nous sommes dans une situation de crise, sans concessionnaire pour gérer le marché, la ville payant au fil de l'eau un placier pour parer au plus pressé ; sans perspective puisque dans le petit milieu des concessionnaires, il semble bien que chacun s'arrange soit pour faire pression sur les collectivités soit pour s'accorder sur la répartition du territoire. Mme Menhaouara m'a à nouveau accusé de faire de la diffamation : reconnaissons qu'elle ne sait pas ce que c'est, qu'elle n'y connait rien, elle a déjà porté plainte contre moi pour diffamation et a perdu son procès (et ce sont les Bezonnais qui ont payé l'avocat pour elle) !
En attendant, devant un dossier vide (oui il n'y avait aucune pièce dans le dossier de délibération, rien d'autre que le récit que la maire avait souhaité écrire), j'ai refusé de voter pour la déclaration sans suite de la consultation relative à la concession de service public portant sur la gestion et l'exploitation du marché communal "Au temps des cerises". Il est temps que Mme Menhaouara obtempère et réponde aux demandes des élus d'opposition que j'ai réaffirmées mercredi soir : quel est le régime juridique sous lequel est géré le marché de Bezons depuis mai dernier et le retrait unilatéral de Mandon ? où sont les décisions courantes que nous devrions trouver dans les actes administratifs et qui n'apparaissent nulle part ? comment sont perçus les encaissements (cela doit forcément passer par le trésor public) ? est-ce un régime de régie temporaire alors qu'elle refuse la perspective d'une gestion en régie publique qui lui permettrait d'avoir un rapport de force contre l'entente des concessionnaires ? or pour un fonctionnement en régie nous aurions dû voter une délibération en ce sens, ce qui n'a pas été le cas… Si c'est un placier, où est la copie du marché de gré à gré ? Pourquoi Mme Menhaouara refuse-t-elle d'apporter des réponses à ces questions qui avaient déjà été posées en juin dernier et auxquelles elle s'était engagée à ce que les services répondent ? Plus de 4 mois après, nous attendons encore. Qu'est-ce que Mme Menhaouara a à cacher ?
En attendant le Marché de Bezons va mal, chacun est capable de s'en rendre compte… Et s'il va mal c'est d'abord et avant tout de la responsabilité de Mme Menhaouara qui a traité le dossier avec légèreté… mais là encore on nous dira que c'est … la faute des autres…

🧹Privatisation du service Propreté de la ville de Bezons🧹
Une décision courante de la Maire, une mise à disposition d'un agent communal pour AZUR et un tableau de créations et de suppressions de postes sont venus parachever la stratégie de privatisation rampante du service propreté de la commune… J'ai fait remarquer justement dès le dossier 11 qu'il était cocasse qu'après avoir privatisé le service, la ville doive mettre à disposition d'AZUR un agent pour surveiller que la société privée faisait son travail : on marche sur la tête ! J'ai aussi fait remarquer qu'il ne fallait pas être piégé par la présentation du dossier de création et de suppression de postes qui semble présenter un poste en plus : depuis 2020, 10 postes ont été laissés vacants sans qu'ils soient remplacés ! Depuis 2020, Mme Menhaouara a une stratégie : celle de justifier une privatisation rampante, et c'est ainsi qu'elle a sciemment choisi de dégrader la propreté dans la ville en ne donnant pas les moyens aux services pour faire correctement leur travail (on a tous vu passer les délibérations pour des machines cassées qui n'ont pas été remplacées) ; la cerise sur le gâteau ce fut quand les pseudo élus écologistes menhaouariens ont accusé les Bezonnaises et les Bezonnais d'être sales et de ne pas faire d'effort, quand par l'action de l'équipe municipale ils avait laissé la situation se dégrader. Quand une ville est sale, quand une ville voit son image se dégrader, bizarrement cela incite certains à jeter plus de détritus. Mais là encore, c'est la faute des autres (et c'est même DE VOTRE FAUTE).

👺Nous avons voté pour la mise à disposition de personnel communal auprès du Centre Communal d'Action Sociale de la commune de Bezons.👻
C'est une délibération technique qui doit se produire tous les 3 ans. Je me suis étonné qu'une telle délibération n'ait pas été prise voici 3 ans, M. Cuvillier a expliqué que c'était la faute de l'équipe d'avant et qu'ils avaient découvert cela récemment. Encore une fois, le chevalier blanc premier adjoint vole au secours de la légalité... nous avons appris depuis que M. Cuvillier a sans doute explicitement menti en conseil municipal mercredi soir, puisque plusieurs sources différentes ont informé notre collectif que cette situation avait été soulevée il y a plus de 3 ans (y compris en en discutant avec des agents du CCAS) et qu'à l'époque Mme Menhaouara et M. Cuvillier n'avaient rien voulu faire🤡... C'est donc la faute des autres, ils ont franchement bon dos, les autres.

On aura donc rarement vu un conseil municipal aussi lunaire depuis 4 ans… évidemment, il y a tous ceux où la maire s'est mis à hurler sans raison… mais là pendant 3 heures et demi, nous avons eu droit à une équipe et une maire qui se sont systématiquement défaussés de toutes leurs responsabilités : voici PLUS DE QUATRE ANS qu'ils sont aux affaires et ils ne sont responsables de rien !??
Alors s'ils sont à ce point irresponsables, proposons leur d'être délivrés : en 2026, mettons les hors de l'Hôtel de ville. Ils seront sûrement soulagés … et les Bezonnais aussi !

Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste
Président du collectif citoyen Vivons Bezons, pour un groupe des élus communistes, socialistes & républicain

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15 septembre 2024 7 15 /09 /septembre /2024 05:35

Nous le savons depuis longtemps : Nessrine Menhaouara, Reine-Maire de Bezons, et son équipe municipale n’aime pas l’esprit critique, ils n’aiment pas ceux qui leur rappellent leurs responsabilités, ils n’aiment pas ceux qui pointent l’abandon de leurs promesses électorales, qui leur rappellent qu’ils ont menti aux Bezonnaises et aux Bezonnais sur l’environnement, sur le béton, sur les impôts ; ils n’aiment pas toutes celles et tous ceux qui expliquent qu’on peut faire différemment, qu’un autre chemin existe pour que Bezons soit vraiment une ville plus accueillante, plus solidaire, plus verte, plus propre, plus attentive aux besoins de ses habitant·es.

Bref, ils n’aiment pas l’opposition et on a même vu l’année dernière que la Maire est allée jusqu’à hurler sur des habitants en réunion publique.

Une nouvelle étape est franchie cette année pour la Foire de Bezons, qui décline d’année en année depuis que Mme Menhaouara est maire : elle a décidé de repousser les stands des collectifs et partis qui représentent l’opposition à l’extrémité de la foire pour s’assurer que peu d’habitant·es viennent échanger avec eux.

Nous ne participerons pas à cette mascarade : nous avons réservé ce stand où vous lisez notre affichette, nous n’y viendrons pas, nous circulerons un peu pour discuter avec les amis et les voisins mais nous laissons cet espace à votre disposition.

Nous reviendrons bientôt vers vous avec un nouveau numéro de notre journal L’Écho, la gazette bezonnaise qui réplique : et nous organiserons avec vous très vite ce qu’il faut pour proposer un autre chemin à Bezons que celui de déclin et de mensonges que Mme Menhaouara vous impose.

POURQUOI NOUS NE SERONS PAS SUR LA FOIRE DE BEZONS
POURQUOI NOUS NE SERONS PAS SUR LA FOIRE DE BEZONS
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5 septembre 2024 4 05 /09 /septembre /2024 08:03

🏫Bonne rentrée !🏫

Les élèves rentrent cette semaine dans leurs écoles, collèges et lycées.
Nous leur souhaitons, ainsi qu’à leurs parents, une bonne rentrée.

Aucune leçon n’a été tirée depuis l’année dernière : la Maire et son équipe “enfument” toujours avec un kit de rentrée scolaire qui, en réalité, est un prétexte pour une baisse des moyens accordés pour chaque élève dans chaque école pour les fournitures notamment. C’est sans parler de la qualité et la diversité de la restauration scolaire.
Dans nos collèges, même dégradation : les élèves ne reçoivent plus depuis des années les moyens garantissant toutes les chances de réussite. Une situation dont se désintéresse totalement la Maire qui cumule pourtant la fonction de Conseillère départementale.
Parlons-en à la Foire de Bezons sur notre stand.

🏗CHANTIERS : LA MAIRE FAÇONNE NOTRE ÉTÉ🏗🚚

Afin « d’assurer la qualité » de notre cadre de vie, en juillet et août, le mépris de ses promesses, de notre tranquillité et de la nature s’est traduit aux 4 coins de Bezons par la poursuite des chantiers titanesques.
Ceux rue Albert-1er, avenue de Pontoise, rue de Villeneuve, avenue Gabriel-Péri, rue Gabriel-Reby… ont continué de faire subir aux Bezonnais bruit, poussières, échafaudages, allers-retours de camions… les palissades bouchant l’horizon de nombreux habitants.

[Nous aurions pu aussi parler de la Rue Francis-de-Pressensé que nous avons découverte après la rédaction de la tribune qui est devenu un espace terrible de réverbération de la chaleur grâce au bitume et au béton généreusement répandu, sans aucune ombre pour compenser.]
Les chantiers et les déviations ont façonné nos congés d’été alors que le nouveau PLU promis par la maire en 2020 n’est toujours pas adopté. Pendant ce temps, la saleté de nos rues n’a fait qu’empirer.
Fin d’un lamentable mandat qui approche. Tâchons de nous en souvenir en mars 2026 !

🤡Un « Jupiter » irresponsable !🤡

Alors que nous écrivons, Emmanuel Macron repousse encore la nomination d’un(e) Premier(e) Ministre.
À 3 reprises en un mois, son camp et sa politique ont été désavoués, mais il cherche toujours un prétexte, refusant de reconnaître que le Nouveau Front Populaire est arrivé en tête. Le RN a été rejeté, la macronie et la droite ont été sanctionnées : nous avons besoin d’un vrai gouvernement d’alternance qu’ont demandé les Français.
Le locataire de l’Élysée joue la montre pour imposer ses choix. Le ministre de l’économie démissionnaire continue de préparer un budget où les services publics sont sacrifiés : écoles qui se dégradent, hôpital, police, justice, transports, ce sont nos vies quotidiennes qui sont frappées !
Ça suffit ! Tant de mépris engendrera la colère !

[Honnêtement, nous n'imaginions pas au moment d'écrire (le 25 août) la tribune internet de la rentrée que nous serions encore ce 5 septembre dans la même situation de ridicule mise en scène par un président de la République capricieux et dépassé par les dégâts qu'il n'a cessé d'aggraver depuis sa première élection en mai 2017. Le ridicule n'est pas tant la durée nécessaire à la constitution d'un gouvernement (on connaît des pays proches où le régime parlementaire impose de nombreuses semaines ou de nombreux mois pour aboutir) mais la médiocrité et la mauvaise foi des arguments avancés pour réfuter des solutions, le temps passant rendant toujours plus improbable l'espoir que la voix des Françaises et des Français soit entendue.
Les Bezonnaises et les Bezonnais savent évidemment que nos préférences vont au Nouveau Front Populaire, coalition arrivée en tête le 7 juillet ; mais avant toute chose nous constatons qu'Emmanuel Macron ne cherche même plus à répondre aux besoins essentiels de notre peuple en permettant enfin qu'un gouvernement légitime prenne en charge les politiques publiques dans le pays.]

Les tribunes de Vivons Bezons pour le mois de septembre 2024 - Bonne rentrée !
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22 juillet 2024 1 22 /07 /juillet /2024 08:08

Les avocats de la Ville de Bezons avouent que la Maire de Bezons a menti sur la décision budgétaire modificative qu'elle avait présentée lors du Conseil Municipal 15 février 2023.
Ce nouvel épisode démontre la très mauvaise gestion des finances communales par Mme Menhaouara et son équipe.

Il aura fallu saisir le tribunal administratif de Cergy-Pontoise et près d'un an et demi de procédure pour que les conseillers municipaux connaissent enfin la vérité à une simple question posée lors d'un conseil municipal. C'est à la toute fin de la procédure que le cabinet  d'avocats, grassement payé par la Ville de Bezons sur les deniers des habitants pour défendre les erreurs de la maire de Bezons, a daigné adresser un "mémoire en défense" pour justifier le dérapage supplémentaire de Mme Menhaouara : oui, dérapage, ou plus exactement mensonge puisque le cabinet d'avocats est contraint d'avouer que l'équipe municipale divers droite qui dirige notre ville n'avait pas l'accord de la direction départementale des #financespubliques (DDFIP) - en la confondant au passage avec la direction générale des finances publiques (DGFIP) - comme elle l'avait affirmé lors du conseil municipal. Pire, nous apprenons par ce mémoire en défense que l'avis de la DDFIP était défavorable.

Donc lors de son intervention aux côtés de Mme Florelle Prio, M. Frédéric Faravel avait raison de mettre en doute l'accord des finances publiques pour ce nouveau report... nouveau report qui ne reçoit aucune justification de la part de la sous-préfecture qui a malgré tout donné son accord, vraisemblablement parce que la situation n'aurait pas été gérable du fait des multiples erreurs financières de Mme Menhaouara. Au passage, le cabinet d'avocats a introduit dans sa défense un nouveau mensonge puisqu'il se permet d'affirmer - sans doute à la demande de Mme Menhaouara (ou alors il n'a pas même pas fait l'effort de lire le PV du conseil municipal) - que Mme Prio et M. Faravel avaient été informés de l'accord de la sous-préfecture : une simple lecture du PV du conseil permet de constater que Mme Menhaouara n'a jamais parlé de l'accord de la sous-préfecture mais uniquement de la "DGFIP" (sic).

Devoir saisir le tribunal administratif pour obtenir une réponse non mensongère d'un(e) maire (ce qui se fait partout ailleurs qu'à Bezons) et cette pratique malheureusement habituelle de Madame la Maire de Bezons de refuser de donner des informations transparentes et loyales lors des séances du conseil municipal aux représentants des habitantes et des habitants que nous sommes sont préjudiciables à la nécessité d’avoir un débat public communal apaisé...

Déplorant l’ensemble de ces faits, mais reconnaissant que l’accord de la sous-préfecture prévaut - malgré l'absence de toute justification -, nous avons décidé de nous désister de la requête.

Vous pourrez retrouvez ci-dessous :
✅ L'acte attaqué à savoir la décision budgétaire modificative n°3 présentée en conseil municipal du 15 février 2023 ;
✅ Notre requête devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise ;
✅ Le procès-verbal du conseil municipal de Bezons du 15 février 2023, adopté lors du conseil municipal du 6 avril 2023, qui démontre que la maire avait revendiqué l'accord de la seule "DGFIP" (sic) ;
✅ notre courrier au tribunal administratif pour répondre au mémoire en défense du cabinet d'avocats choisi par la maire de Bezons ;
✅ les deux extraits du mémoire en défense du cabinet d'avocats qui démontrent le mensonge de Mme Menhaouara en séance et le mensonge supplémentaire de ses défenseurs.

Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire de Bezons
Président du collectif citoyen Vivons Bezons
Membre de la direction nationale de la Gauche Républicaine et Socialiste

délibération sur la décision modificative n°3 présentée lors du conseil municipal de Bezons du 15 février 2023

la requête de Vivons Bezons au tribunal administratif de Cergy-Pontoise en date du 15 mars 2023

le procès-verbal du conseil municipal de Bezons du 15 février 2023

la réponse adressée au tribunal administratif par Vivons Bezons le 18 juillet 2024 au mémoire en défense du cabinet d'avocats choisi par Mme Menhaouara

les extraits du mémoire en défense adressé le 3 juillet 2024 par le cabinet d'avocats choisi par Mme Menhaouara, qui démontrent les mensonges de la Maire et du cabinet d'avocatsles extraits du mémoire en défense adressé le 3 juillet 2024 par le cabinet d'avocats choisi par Mme Menhaouara, qui démontrent les mensonges de la Maire et du cabinet d'avocats

les extraits du mémoire en défense adressé le 3 juillet 2024 par le cabinet d'avocats choisi par Mme Menhaouara, qui démontrent les mensonges de la Maire et du cabinet d'avocats

ENCORE UN MENSONGE DE LA MAIRE DE BEZONS, UNE FOIS DE PLUS DÉMONTRÉ GRÂCE À VIVONS BEZONS
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