


Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Premier retour en vidéo de la séance du Conseil Municipal de Bezons du 13 décembre 2023. Il s'agit du dossier des Berges de Seine qui vont être bétonnées par Mme Menhaouara.
❌Nous avons refusé de prendre part au vote sur la convention de financement de l’aménagement des Berges de Seine entre la Ville de Bezons et l’agglomération : en effet, ce dossier n’a jamais fait l’objet d’une présentation et d’un débat en conseil municipal. Mme Menahouara se planque derrière l’exposition du 8 juillet dernier, mais un tel projet a besoin d’être débattu en conseil pour être valable. Elle démontre ainsi encore une fois son mépris de la #démocratie locale préférant des show très encadrés où elle ne rencontrera aucune contestation. Si elle l’avait présenté en conseil municipal nous aurions pu expliquer le caractère délirant du projet où une voie cycle bétonnée de 3 mètres va défigurer les berges alors que tant d’autres choses magnifiques auraient pu être faites.🌀
❌Nous avons voté contre la convention de gestion et d’entretien des berges de Seine que l’agglomération veut confier à la Ville de Bezons. L’année dernière, nous avions alerté sur le fait que la Ville n’avait sans doute pas les moyens suffisants pour assurer la gestion et l’entretien de la passerelle EOLE entre Nanterre et Bezons-Carrières ; nous avions même prévenu que les garanties d’aménagement n’étaient pas assurées côté Nanterre. Aujourd’hui les échanges avec l’agglomération démontrent la défaillance de l’entretien de cette passerelle (notamment l’éclairage) par la Ville et la maire a dû reconnaître que les conditions d’aménagement de l’entrée à Nanterre empêchait de garantir la sécurité de la circulation. Elle a préféré balayer les dangers et les risques – y compris ceux encourus par les services municipaux – d’un revers de main. Sur la base de ces difficultés concrètes, mesurant que les services de la Ville ne disposent pas des moyens suffisants pour assurer l’entretien et la gestion des berges, nous avons refusé de soutenir ce dossier : il fallait le renvoyer à l’agglomération pour trouver une solution adaptée. C’est un cadeau empoisonné que Mme Menahouara fait aux agents municipaux.
Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire de Bezons
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Animateur national du Pôle Idées, formation et riposte de la Gauche Républicaine et Socialiste
Retenu par mes obligations professionnelles, je ne pourrai malheureusement être présent aux commémorations qui ont lieu chaque année à Bezons devant la stèle Gabriel-Péri à l'angle de la Rue Maurice-Berteau et de la Rue des Vallées en face du Théâtre Paul-Eluard. Je le regrette fortement car Gabriel Péri est une figure admirable de notre histoire politique et locale. J'aurais particulièrement apprécié d'y participer, je m'y serai rendu en fin de journée à 18h, heure qui me paraît bien plus propice à rassembler les Bezonnais(e)s à la lueur des bougies, plutôt que celle choisie à 11h30 par la Maire de Bezons qui ne permet pas au plus grand nombre de s'y joindre. Voilà bien une méthode de mise à l'écart qui me laisse profondément triste.
Gabriel Péri est un des grands héros français du XXème siècle, icône exemplaire de la lutte contre le fascisme, et mérite au plus haut point notre hommage et notre reconnaissance. Voici pourquoi...
Né à Toulon en 1902, c'est un brillant élève qui emporte au lycée de Marseille de nombreux, mais que la maladie - il souffre très jeune, comme sa mère, de l tuberculose - empêchera d'aller au baccalauréat. Il s'engage dès 1917 au sein des Jeunesses Socialistes et il choisira en décembre 1920 comme les deux tiers des adhérents de la SFIO de rejoindre l'Internationale Communiste ; il devient dès lors secrétaire régional des Jeunesses Communistes de Provence. Dès 1922, il est nommé responsable des Jeunesses Communistes et de son journal L'Avant Garde. Il aurait rencontré Lénine à Moscou fin 1922 lors du congrès international des Jeunesses Communistes.
Il monte à Paris en août 1924 et prend en charge en octobre 1924 la rubrique internationale du quotidien L'Humanité, fonction qu'il exercera sans discontinuer jusqu'au 25 août 1939. Durant cette période, il se révèle être un virulent opposant aux régimes fasciste et nazi.
Après avoir tenté de contester le siège du très droitier député SFIO de Toulon Pierre Renaudel, en 1928, il sera élu député de la première circonscription de l'arrondissement de Versailles lors des élections législatives de mai 1932 ; le cœur de son électorat se trouve sur les bords de Seine autour d'Argenteuil et Bezons, où cette commune est la seule à élire maire communiste depuis 1920. Gabriel Péri, devancé au 1er tour, sera élu au 2nd tour grâce au désistement en sa faveur du candidat socialiste et au retrait du candidat radical. C'est donc une sorte de Député Front Populaire qui entre avec lui au Palais Bourbon deux ans avant la réconciliation entre socialistes et communistes et quatre ans avant le plus grand mouvement social que la France ait connu jusque là et la constitution du cabinet de Léon Blum.
Au sein de la Chambre des Députés, il sera l'un des défenseurs de Célestin Freinet enseignant et pédagogue alors odieusement diffamé par l'institution, il contribuera à l'élection d'un maire communiste à Argenteuil en 1935, il soutiendra l'éducation à Bezons et y inaugurera l'école Louise-Michel. En 1936, candidat du Front Populaire il sera presque réélu dès le 1er tour. Vice-Président de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des Députés, il ne cessera d'alerter contre la menace fasciste appelant à la solidarité militaire avec la République espagnole, il enquête pour L'Humanité sur la situation coloniale au Maroc, en Algérie et en Tunisie, il dénoncera enfin avec véhémence l'abandon de la Tchécoslovaquie face aux Nazis que soldent les accords de Munich en septembre 1938.
Il sera meurtri par l'annonce de la signature du Pacte de non agression entre l'Allemagne nazie et l'Union Soviétique le 23 août 1939. Mais il ne se désolidarise pas du Parti Communiste Français qui se range derrière le nouveau virage stratégique à 180 degrés de Staline. Et malgré ce pacte et l'interdiction du PCF le 26 septembre, il demande fin septembre 1939 à être incorporé dans l'armée française alors que notre pays a déclaré la guerre au IIIème Reich après que celui-ci a envahi la Pologne le 1er septembre. Gabriel Péri avait pourtant été réformé en 1922 à cause des séquelles pulmonaires de sa tubercolose : il n'avait donc aucune obligation de rejoindre les rangs de la défense nationale.
Le groupe parlementaire communiste reconstitué adresse le 1er octobre 1939 un courrier au Président de la Chambre demandant que des offres de paix soient faites à Hitler. Gabriel Péri se serait abruptement opposé à ce courrier « Nous fournissons au gouvernement un excellent prétexte pour nous envoyer au poteau de Vincennes ». C'est effectivement ce qui se passe puisque les députés communistes sont désormais passibles d'arrestation. Il y échappe le 8 octobre 1939 ; déchu de son mandat parlementaire en janvier 1940, alors que rien chez lui ne le justifie, il est condamné par contumance par le tribunal militaire en avril à 5 ans de prison.
Cette situation est particulièrement injuste pour un député communiste qui ne partage pas la stratégie stalinienne de la direction du PCF de l'époque... et bien que des responsables communistes français en exil réclament depuis Moscou sa mise à l'écart en l'accusant de collusion avec des "éléments trotskistes", il reste l'un des cadres qui continuent de s'occuper de l'Humanité qui paraît dans la clandestinité et s'oppose avec force à Jacques Duclos et Maurice Tréand qui veulent négocier avec l'occupant nazi sa parution légale. Au contraire, depuis l'appartement du 19e arrondissement de Paris où il s'est retranché, il continue à rédiger des articles pour le journal communiste qui dénonce le nazisme jusqu'à son arrestation. Il entamera à cette époque la rédaction de sa brochure "Non, le nazisme, ce n’est pas le socialisme !" - en rupture totale avec la ligne politique de l'URSS jusqu'en juin 1941, elle ne sera publiée qu'après sa mort.
Il est arrêté le 18 mai 1941, vraisemblablement dénoncé à la police par un camarade qui y voyait la possibilité de négocier sa propre libération. Il est possible que les éléments les plus staliniens de la direction communiste y ait vu alors la possibilité de se débarrasser d'un obstacle particulièrement coriace. Mais cela ne peut pas être considéré comme une stratégie et une responsabilité collective.
Péri sera finalement transféré à la prison du Cherche-Midi, placée sous contrôle allemand. Considéré comme otage par les Allemands qui entendent répondre aux attentats individuels que mène désormais la résistance communiste depuis l’entrée en guerre de l'URSS, Gabriel Péri fait donc partie des 92 otages fusillés le 15 décembre 1941 au Mont-Valérien.
Dans dernière lettre, Gabriel Péri écrira : « Que mes amis sachent que je suis resté fidèle à l'idéal de ma vie ; que mes compatriotes sachent que je vais mourir pour que vive la France. Je fais une dernière fois mon examen de conscience : il est très positif. [...] J'irais dans la même voie si j'avais à recommencer ma vie. J'ai souvent pensé, cette nuit, à ce que mon cher Paul Vaillant-Couturier disait avec tant de raison, que le communisme était la jeunesse du monde et qu'il préparait des lendemains qui chantent. Je vais préparer tout à l'heure des lendemains qui chantent. »
Je ne suis pas communiste, j'aurais fait partie de ceux avec Léon Blum qui ont choisi la "vieille maison" et la tradition socialiste républicaine de Jean Jaurès, plutôt que l'alignement sur l'internationale bolchévique. Mais le parcours et les engagements de Gabriel Péri nous rappelle que quelles que soient nos divergences il existe un chemin commun pour les militants sincères et entiers, qui ne trahissent pas leurs idéaux et leurs convictions au service du peuple en échange d'un ruban, d'une gratification ou d'une indemnité... Gabriel Péri est le symbole d'une gauche exigeante et ambitieuse, une gauche rassemblée et antifasciste, une gauche qui n'a pas renoncé à transformer la société.
Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste (GRS) de Bezons
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Animateur national du pôle Idées, formation et riposte de la GRS
Lors du conseil communautaire du jeudi 7 décembre 2023, je représentais Bezons aux côtés des élus de l’opposition de gauche Alliance citoyenne écologiste et solidaire présidé par Isabelle Amaglio-Térisse.
Nous avons voté contre le budget qui comme chaque année démontre l’absence de réelle politique intercommunale (même le soutien au développement économique baisse) et une captation des finances des communes dont les populations sont modestes comme Bezons au profit des communes riches : le scandale des attributions de compensation qui défavorisent Bezons au profit de Villes comme Le Vésinet, Le Pecq ou Montesson continue donc avec le soutien de Mme Menhaouara qui visiblement se satisfait qu’on fasse ainsi les poches des Bezonnais(es). Cela doit être la principale raison de l’hommage appuyé de Pierre Fond à l’attention de la Maire de Bezons (le deuxième en un mois !) qui l’a félicitée pour mener la même politique de droite que la majorité des communes de St.-Germain/Boucle-de-Seine… Mme Menhaouara félicitée par la droite pour mener une politique de droite CQFD : cela fait trois ans qu’on le dit, ce serait drôle si ce n’était pas les Bezonnais(es) qui en payaient le prix. Peut-être Monsieur Marc Roullier, responsable de l’opposition LR, devrait-il lui apporter son soutien ce serait finalement cohérent avec ce que disent ses amis de l’agglomération Saint-Germain/Boucles de Seine.
Nous avons apporté notre soutien à la convention entre l’agglomération, les communes et l’Epfif qui permet d’améliorer la maîtrise foncière et de limiter la spéculation sur notre territoire. Nous avons soutenu une amélioration de la rémunération des agents de l’agglomération.
❌Nous avons voté contre les différents budgets présentés car nous ne souscrivons pas à la vision politique qui les sous-tend. Nous avons demandé, par exemple, davantage de soutien à la prévention des déchets (150 k€ seulement sur 37 M€), au développement économique et le logement.
▶️Nous avons demandé une politique plus ambitieuse pour les compétences eau/assainissement et eaux pluviales urbaines : pour éviter les pertes en réseau (Carrières notamment) et résorber le vieillissement manifeste du réseau. Enfin, l’eau étant un bien rare, nous souhaitons un travail volontariste pour séparer les réseaux eaux propres/eaux souillées
✅Nous avons voté plusieurs dispositifs notamment :
- une convention stratégique avec l'EPFIF,
- un protocole en faveur de la ' Cité de l'Emploi,
- des aides aux travaux d'économie d'énergie et de lutte contre l'habitat indigne et pour la réalisation de diagnostic technique global en copropriété,
- le versement de la prime de pouvoir d'achat exceptionnelle et une réorganisation interne.
❗️Nous avons eu un moment lunaire sur un « débat portant sur la définition par les communes de zones de production d'énergies renouvelables , nous avons d’ailleurs refusé de prendre part au vote.
❓Nous avions posé plusieurs questions en amont :
- SIAPP : point sur l'état des travaux de sécurisation et intégration des acteurs locaux de proximité dans la gouvernance
- Transports : reprise de la grève des conducteurs de bus
- Accessibilité : effectivité de la mise en place de la commission intercommunale
Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
Le premier dossier en vidéo est celui du 2e budget supplémentaire : Nous avons voté le 15 novembre dernier contre sans surprise, cette deuxième décision budgétaire modificative ne remettant pas en cause les équilibres du mauvais budget adopté en avril dernier.
En ajoutant 700.000 € pour les crédits d'énergie, Mme Menhaouara a démontré que son équipe était incompétente pour évaluer correctement l'augmentation des coûts de l'énergie pour la collectivité, alors que les conditions étaient connues dès le début de l'année et qu'un premier budget supplémentaire avait déjà été présenté le 27 septembre dernier. Mme Menhaouara a essayé de se planquer en rejetant la responsabilité de ses choix et de son incompétence sur les services municipaux, mais cela a fait pschitt !
Encore une fois, la Maire et son équipe se sont totalement refusés à répondre à des questions pourtant essentielles : alors que nous avions prévenu dès le conseil municipal du 15 février que les conditions fixées par l'Etat pour bénéficier du "filet de sécurité" face à la hausse des coûts de l'énergie, la Ville de Bezons se voit aujourd'hui contrainte - si l'on en croit la note de présentation - comme de trop nombreuses communes d'en rembourser une partie, la Maire a refusé d'indiquer quel était le niveau de ce remboursement ; la Maire a également refusé d'indiquer si l'Etat participerait aux frais liés à la sécurisation des équipements publics à la suite des émeutes de fin juin.
🏫🏗Nous avons ensuite refusé de prendre part au vote sur la requalification et l’extension de l’école Paul-Vaillant-Couturier ; nous considérons avec l'ensemble des conseillers municipaux qu'elle est bien sûr nécessaire et même indispensable : cette position fait consensus.
Puisque Mme Menhaouara s’est permise de rédiger un plein conseil municipal une publication mensongère (n’avait elle donc rien d’autre à faire ?) travestissant notre position lors du conseil municipal, nous tenons à mettre ici les choses au point.
Si nous avons refusé de prendre part au vote, c’est parce que nous considérons que sa gestion est mauvaise et pourrait mettre en difficulté la bonne réalisation du projet :
⛔️ lancement d’une procédure de présélection de 5 cabinets d’architectes avant d’informer qui que ce soit de l’existence d’un projet de requalifcation et d’extension de l’école ;
⛔️ refus immature et répété de donner les noms des 5 cabinets d’architectes ;
⛔️📆 calendrier irréaliste qui risque donc de mettre le projet en difficulté ;
⛔️🏗️ refus d’expliquer dans quelles conditions le chantier pourra être mis en œuvre pendant plus d’un an et demi sans nuire aux conditions d’instruction et de sécurité des enfants (et des personnels) ;
⛔️ Pas de concertation et d’élaboration collaborative avec les parents d’élèves : tout juste une information vendredi dernier dans une réunion pour laquelle les parents venaient sans connaître précisément l’ordre du jour.
Cette façon de conduire le dossier – la projection d’un PowerPoint illisible l’illustre encore – est symptomatique des méthodes de la Maire et de son équipe ; cela ne peut que créer de graves difficultés.
Regardez encore la façon brutale dont elle met fin aux débats (car en réalité elle est mise en défaut) au prétexte que M. Frédéric Faravel a dit "c'est bien le minimum..."
Voilà pourquoi nous avons refusé de prendre part au vote sur ce dossier.
Les propos délirants de Mme Menhaouara indiquant que nous serions contre les enfants et contre l’école sont si ridicules que les Bezonnais•es auront eux-mêmes immédiatement renvoyé cela aux cimetières des éructations Menhaouaresques.
Celle qui devrait agir avec la hauteur qui convient à la première magistrate de la commune démontre une nouvelle fois qu’elle n’est pas digne du mandat qu’elle occupe.
Par dessus tout, nous avons voté contre la "dissolution" du budget de la restaurationscolaire de la Caisse des Ecoles de Bezons dans le budget municipal (attention : ça ne veut pas dire que la cantine disparaît mais simplement que le budget sera géré en direct par la commune et non plus par la Caisse des écoles).
Derrière cette décision apparemment technique, sous prétexte d'une meilleure gestion et efficacité budgétaire, la Maire et son équipe souhaitent en réalité progressivement dissoudre la Caisse des écoles de Bezons, au sein de laquelle les parents d'élèves représentants les adhérents de la Caisse des écoles ont la possibilité de voter sur les dossiers présentés (restauration scolaire, fournitures scolaires et subventions aux classes découvertes notamment), pour la remplacer par une instance d'échange sans pouvoir dans laquelle seraient invités les représentants de parents d'élèves sans droit de vote.
Mme Menhaouara détruit une instance dans laquelle les représentants des parents peuvent voter plutôt que la revivifier et la renforcer, pour la remplacer par un espace de communication politique de la Maire dans lequel les parents d'élèves élus seront contraints de subir les discours interminables de Mme Menhaouara sans pouvoir agir sur les décisions. Cette décision est évidemment unilatérale et autoritaire.
Nous avons voté pour la convention d'occupation temporaire par Intermarché du parking situé au 72 rue des Frères-Bonneff ; cette convention était nécessaire.
Mais nous avons posé de nombreuses questions sur les conséquences des projets de réaménagement de ce parking (suppression de places) pour l'ensemble de la zone commerciale auxquelles la Maire n'a pas voulu et (plus grave) n'a pas su répondre (démontrant encore une fois qu'elle ne maîtrisait pas les dossiers qu'elle soumet à la délibération de l'assemblée communale.
Ainsi s'il nous a été répondu qu'Intermarché ne devrait pas être pénalisé selon l'affirmation du supermarché lui-même, la Maire a été incapable de répondre sur les conséquences attendues pour le marché Le Temps des Cerises de l'autre côté de la Rue des frères-Bonneff.
Nous serons vigilants sur le projet de réaménagement de ce parking (qui serait à cheval sur les budgets 2024 et 2025), qui reste à ce stade extrêmement flou et pour lequel la Maire a bien été incapable de répondre à des questions précises sur un certain nombre de difficultés.
Enfin dans ce dernier retour en vidéo, nous parlerons de la nouvelle convention de réalisation du projet de Halle sportive liée au futur 3ème collège de Bezons (pour laquelle nous avons voté).
Cependant, outre le fait que l'ouverture du 3e collège est reportée au mieux à septembre 2026 (il paraît que c'est de la faute de la Région ... nul doute que Mme Menhaouara fera donc campagne pour les prochaines élections municipales sur le 3e collège - la ficelle est un peu grosse), la Maire a été incapable de nous indiquer quel était l'état des estimations de coût réel du projet de halle sportive aujourd'hui, alors que les estimations données dans le dossier (7,5M€) datent d'octobre 2022 et qu'on sait que le coût des matériaux et des chantiers a fortement augmenté depuis un an.
Elle a refusé de nous dire quel était l'évolution du niveau de participation financière de la Ville de Bezons depuis que nous avons voté la première convention pour le projet de Halle sportive voici un an avec le Département.
Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste (GRS) de Bezons
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Animateur national du pôle Idées, formation, riposte de la GRS
[on notera la petite blague intra-bezonnaise : on se souvient que Mme Ranjita Mudhoo, élue sur la liste de M. Marc Roullier (LR) en juin 2020, avait été débauchée par Mme Nessrine Menhaouara qui gagnait ainsi son soutien en lui offrant une "délégation" et l'indemnisation municipale qui va avec... la blague supplémentaire est que cette délégation était censée couvrir le dossier du 3e collège de Bezons, pour lequel nous n'avons jamais entendu Mme Mudhoo et pour cause ce dossier départemental est géré jalousement et en direct par la seule Mme Menhaouara, notre très mauvaise conseillère départementale... Bref, encore une fois nous n'aurons pas entendu la voix de Mme Ranjita Mudhoo dont on ne sait toujours pas à quoi sert la délégation - à part offrir sa voix à Mme Menhaouara, qui dirige une équipe municipale allant de la droite à la France Insoumise, dans un souci de grande cohérence et de grande mauvaise foi de chacun des membres de cette majorité (surtout les deux LFI qui donnent des leçons sur le ton "plus à gauche que moi tu meurs").]
Question de "Vivons Bezons" - conseil municipal du 15 novembre 2023
Pour la première fois depuis plusieurs années, je ne pourrai pas être présent ce soir pour la commémoration des massacres du 17 octobre 1961 perpétrés sur ordre de Maurice Papon, préfet de police de Paris, sur les manifestants algériens sortis manifester pacifiquement contre les mesures de répression dont ils étaient victimes.
Cela me fait de la peine car cette commémoration compte énormément pour moi, dans mon histoire et mon engagement politique.
Alors que notre pays (et nos voisins belges) fait face au retour du terrorisme islamiste, sachons nous rappeler que nous devons condamner toute forme de violence illégitime, qui plus est quand elle s'exerce sur des populations sans défense. En manifestant le 17 octobre 1961, les personnes qui descendaient dans la rue à l'appel du FLN (sortant souvent des bidonvilles où on les avaient parqués) ne faisaient que défendre leurs droits : en assassinant plusieurs centaines d'entre eux, en en raflant et violentant près de 12000, ceux qui ont obéi aux ordres de Maurice Papon (et sans doute ceux du Gouvernement de l'époque) ont déshonoré la #République. En prétendant lutter contre des "terroristes", ils n'ont tué et frappé que des innocents, ils se sont abaissés jusqu'à l'inhumanité et l'indignité des terroristes eux-mêmes.
Souvenons-nous en quand certains appellent aujourd'hui à des méthodes expéditives qui mettraient en cause l'Etat de droit, souvenons-nous en quand certains proposent de ficher des populations entières en raison du comportement de quelques dizaines d'individus, souvenons-nous en quand certain(e)s sont incapables de condamner les meurtres de masse sur des milliers d'innocents, sur des familles sans défense... Souvenons-nous car cela définit la frontière entre les démagogues et les "chiens", d'un côté, et ce qui devrait être l'essence de notre humanité et de la République universelle et universaliste.
Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire GRS de Bezons
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Animateur national du pôle Idées, formation, débat de la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS)
Lors du conseil municipal du 27 septembre 2023, nous avons refusé de prendre acte du rapport d'activité d'Agrival : c'est la structure qui gère le réseau de chauffage urbain et qui parce qu'elle a vendu trop d'énergie à l'extérieur par simple volonté de bénéfices financiers recoure à l'achat de gaz naturel alors que celui-ci nous a coûté très cher... une facture qui s'est retrouvée dans celles des habitants connectés au réseau de chaleur urbain rendant moins intéressant un dispositif qui aurait dû leur faire faire des économies.
Mme Menhaouara s'est défaussée en expliquant que le syndicat s'était toujours acquitté de ses obligations contractuelles, ce que nous n'avons jamais mis en cause : nous refusons une logique, qui au regard des capacités de production, ne donne pas la priorité aux habitants.
Aucune réponse ne nous a été apportée sur la nécessité d'améliorer le rendement et de réduire les fuites, deux sujets pourtant évoqués dans le rapport.
Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste (GRS) de Bezons
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Animateur national du pôle Idées, formation et riposte de la GRS
Nous avons dénoncé les tarifs prohibitifs du système de vélo à assistance électrique en libre service, expérimenté depuis plus d'un an. C'est en réalité un affichage politique sans sérieux de la part de l'agglomération : l'équipe municipale et notamment Monsieur Christian Hoerner (autre adepte du retournement de veste) n'ont visiblement pas travaillé le dossier, se contentant très explicitement de passer les plats sans maîtriser le dossier. 2,30€ pour 10mn, c'est absolument délirant. La réalité c'est que la ville n'a fait aucun effort depuis 3 ans dans ce dossier : rien sur les pistes cyclables pour faciliter la mobilité, rien pour permettre aux Bezonnais de prendre le vélo plutôt que la voiture ou le tram pour aller à La Défense, aucune subvention municipale pour baisser le coût de tels dispositifs : y a pas de secrets c'est comme cela que cela marche pour faire baisser les prix aux usagers !
Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste (GRS) de Bezons
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Animateur national du pôle Idées, formation, riposte de la GRS