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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

28 juin 2024 5 28 /06 /juin /2024 17:33

Mercredi soir en Conseil municipal de Bezons, le groupe de Mme Menhaouara avait soumis un vœu aux élus dont nous avons débattu. Bien qu'ayant été élaboré en catimini, il permettait d'affirmer notre volonté commune de faire battre le Rassemblement national avec le vote pour le nouveau Front Populaire. J'ai pu faire entendre que l'expression "Arc Républicain" devait être remplacée par celle de "Front Républicain" ; par contre, rien n'a été ajouté sur la nécessité d'engager un travail pour ramener la majorité des électeurs qui votent aujourd'hui à l'extrême droite vers un vote républicain et progressiste. C'est dommage. Même si nous battons demain le RN, s'il reste durablement au-dessus de 30% des suffrages, il représentera une menace durable pour notre République, pour le vivre ensemble, une menace de guerre civile car il porte la haine et la division. Le collectif citoyen "Vivons Bezons" que j'anime avec Florelle Prio appelle à voter à Bezons et partout ailleurs pour les candidats du Nouveau Front Populaire et ses députés sortants. Vive la République Sociale !

Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire de Bezons
Président du collectif citoyen "Vivons Bezons"
Membre de la direction nationale de la Gauche Républicaine et Socialiste - composante du nouveau Front Populaire

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3 juin 2024 1 03 /06 /juin /2024 08:09

Lors du Conseil Municipal du 22 mai 2024, l'équipe municipale de Bezons a présenté son Projet d'aménagement et de développement durable (PADD), pièce maîtresse dans la révision du Plan Local d'Urbanisme (PLU).

Au nom du collectif citoyen "Vivons Bezons", je suis intervenu avec fermeté dans le débat qui y a fait suite. Nous dénonçons les conditions de "concertation" avec les Bezonnaises et les Bezonnais : le diagnostic territorial qui avait été présenté à l'automne 2023 en réunion publique n'a été mis en ligne que matin du 22 mai, donc les habitants qui sont venus échanger le 29 avril sur le PADD ne pouvaient pas disposer des informations du diagnostic territorial.

Sur le fond, j'ai donné un titre au PADD : "OuiOui au pays des Bisounours"... en effet, les orientations présentées sont de l'ordre du conte de fées, dressant les objectifs pour atteindre à l'avenir une ville idéale "plus verte" avec plus de mixité sociale, où l'on construit de nouveaux logements tout en faisant reculer l'artificialisation des sols, où le développement économique est fort et harmonieux tout en permettant le retour de la nature en ville. Qui pourrait dire "Je m'oppose à cela" ? Quelle équipe municipale viendrait se présenter devant élus et les habitants en proposant avec son PADD le projet d'une nouvelle "dalle d'Argenteuil" ? Le PADD de Mme Menhaouara est donc avant tout une opération de communication à fort relent de "green-washing" ; il est aussi en contradiction totale avec la pratique réelle de Mme Menhaouara depuis qu'elle a été élue Maire !

La nature en ville ? Il suffit de regarder le massacre écologique du Parc Bettencourt, le bétonnage en cours des Berges de Seine (elles seront sans doute plus accessibles au public, ce qui est une bonne chose, mais totalement dénaturées), la destruction de plus de 7000 m² d'espaces naturels en plein cœur de Bezons avec son opération immobilière pharaonique entre les rues Albert-1er, des Frères-Bonneff et Maurice-Berteaux où elle va raser les Jardins familiaux - Mme Menhaouara peut bien prétendre qu'elle ouvrira aux publics un square de 3500 m² au milieu des immeubles, les espaces végétalisés sur ce secteur qui seront détruits font plus du double de cette surface (elle feint systématiquement d'oublier les terrains de l'ancienne pépinière) et surtout les plans du projet montrent un square où domineront les cheminements imperméabilisés. Ce sera un désastre écologique qui aura en plus des effets importants en termes de hausse de la température en ville pendant les périodes de canicule.

La mixité sociale ? Mme Menhaouara, depuis qu'elle est maire, s'acharne à faire baisser la proportion de logements sociaux dans la commune : elle était de 40 à 42% en 2019, les opérations immobilières qu'elle soutient comptent systématiquement moins de 25% de logements sociaux, ce qui fait baisser la proportion générale, contribue à renforcer le caractère ségrégatif de l'espace entre quartiers sociaux d'un côté et quartiers plus aisés de l'autre et surtout rendra plus difficile encore de répondre aux Bezonnais qui demandent un logement social (ils sont aujourd'hui 2500 en liste d'attente, pas des gens qui viennent d'ailleurs) : que veut-elle ? les virer de la Ville ? Mme Menhaouara a encore une fois menti en expliquant que le projet de SDRIF-E de la présidente de la Région Île-de-France qui s'imposera à nos documents d'urbanisme rendra encore plus difficile cette mixité sociale, interdisant toute construction de logement social à Bezons et imposant 2600 logements supplémentaires à construire d'ici 2040 dans notre commune sans répondre donc aux besoins de nos habitants !?! On comprend mieux pourquoi elle et son équipe ne se sont jamais exprimés sur le projet régional, alors que tous les maires franciliens de gauche l'ont dénoncé : Mme Menhaouara est d'accord avec Mme Pécresse, elle mène une politique de droite, ce que nous disons depuis 3 ans !

Quant à l'économie, elle n'a pas bougé le petit doigt face aux difficultés de certaines entreprises de la commune et de leurs salariés, elle ne gère rien quant au fiasco actuel du commerce dans le "cœur de ville", et elle ne participe jamais aux réunions de la commission développement économique de la Communauté d'Agglomération Saint Germain Boucles de Seine, alors qu'elle est l'une des 4 vice-président(e)s en charge du dossier. Mme Menhaouara fait de la communication, pas de l'urbanisme. Inquiétant quand c'est elle qui détient les délégations municipales sur ce dossier.

Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
Président du collectif citoyen "Vivons Bezons" pour un groupe des élus communistes, socialistes & républicains

 

 

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25 mai 2024 6 25 /05 /mai /2024 17:43

Comme après chaque Conseil Municipal de Bezons, vous trouverez ci-dessous notre compte-rendu de la séance du mercredi 22 mai dernier.

😈En introduction du conseil, M. Faravel a fait la démonstration sans réfutation que la Maire de Bezons avait menti en toute connaissance de cause en fin de conseil municipal du 6 avril 2024. Mme Menhaouara ne respecte le règlement intérieur qu'elle a imposé que lorsque cela l'arrange et cherche avant tout à museler l'opposition. Nous lui avons indiqué que nous ne porterions pas plainte contre son mensonge : nous avons mieux à faire du temps de la Justice et surtout nous n'avons pas l'habitude de gaspiller de l'argent public (ce qu'elle fait en multipliant de son côté les procédures bâillons infondées).

🏙Nous avons voté pour la signature du contrat de ville "Engagement Quartiers 2030", document qui fixe les analyses et objectifs qui vont lier l'Etat, l'agglomération, la commune et d'autres partenaires, pour améliorer la situation des habitants vivant dans les "Quartiers prioritaires ville". Nous avons cependant fait remonter plusieurs remarques dont l'équipe municipale n'a visiblement pas pris note : la faible participation des habitants (on sait qu'elle n'est pas encouragée dans la commune) aux consultations prévues pour élaborer ce nouveau contrat de ville, il faudrait pour cela agir en mobilisant plus fortement le Fonds de Participation des Habitants (peu sollicité nationalement). Ces consultations ont cependant fait apparaître que - contrairement à ce que l'on tente de faire croire - la sécurité arrivait loin derrière des préoccupations plus urgentes des habitants sur le cadre de vie, l'animation sociale, l'éducation, l'accès à l'emploi et le développement économique. Des axes forts dans ce contrat sont évidemment fixés sur l'action socio-culturelle et l'animation en direction de l'enfance et des jeunes ; nous nous réjouissons également de l'extension annoncée de la "Cité Educative" de Sartrouville sur Bezons (nous avions mal lu et nous sommes intervenus pour s'étonner de son absence, dont acte) - attention cependant à ne pas croire que cela conduira à une extension du Réseau d'Education Prioritaire : cela n'a rien à voir, au contraire (nous voulions prévenir Mme Menhaouara, mais elle a refusé de nous rendre la parole) il faudra être vigilants pour éviter une révision réductive de la carte des écoles prises en compte en matière d'Education prioritaire alors que le ministère de l'éducation nationale a annoncé vouloir la modifier en lien avec la géographie prioritaire ville. Aucune orientation sur la mise en œuvre de l'orientation transition écologique juste, qu'on retrouve pourtant dans d'autres contrats de ville ; aucune référence sérieuse au programme Entrepreneuriat Quartiers 2030 alors que l'accès à l'emploi et le soutien aux projets d'entreprise des habitants (pas pour devenir auto-entrepreneur livreur ou chauffeur uber) est un axe majeur à valoriser ; aucune référence au volet investissement des contrats de ville, qui est une des innovations principales des contrats Engagement Quartiers 2030 - incompréhensible pour une élue qui se vante de miser sur l'investissement. Nous avons demandé quand serait connu le programme d'action du contrat de ville : la Maire a refusé de nous répondre. Nous avons enfin insisté sur l'indispensable mobilisation des crédits de droit commun (c'est-à-dire des politiques publiques "habituelles" : éducation, sécurité, emploi, santé...) pour les quartiers prioritaires car ce ne sont pas le peu de crédits "politique de la ville" qui permettront d'améliorer radicalement la vie dans ces quartiers. Ces crédits et politiques de droit commun impliquent d'abord et avant tout une mobilisation réelle de l'Etat (ex. c'est à l'Etat de mettre un terme au non remplacement des enseignants absents ou de proposer des dotations horaires globales à la hauteur dans les collèges de la ville), ce qui n'est pas le cas aujourd'hui ...  mais aussi de la Ville : et disons le tout net, une fois le vernis communication gratté, l'action de la ville pour les quartiers prioritaires n'est pas à la hauteur.

🏙🌳Nous sommes intervenus avec fermeté dans le débat qui a fait suite à la "présentation" du Projet d'aménagement et de développement durable (PADD) qui est censé fixer les objectifs que devra traduire le règlement du futur Plan Local d'Urbanisme (PLU). Nous avons dénoncé les conditions de "concertation" avec les Bezonnaises et les Bezonnais : le diagnostic territorial qui avait été présenté à l'automne 2023 en réunion publique n'a été mis en ligne que matin du 22 mai, donc les habitants qui sont venus échanger le 29 avril sur le PADD ne pouvaient pas disposer des informations du diagnostic territorial. Sur le fond, M. Frédéric Faravel a donné un titre au PADD : "OuiOui au pays des Bisounours"... en effet, les orientations présentées sont de l'ordre du conte de fées, dressant les objectifs pour atteindre à l'avenir une ville idéale "plus verte" avec plus de mixité sociale, où l'on construit de nouveaux logements tout en faisant reculer l'artificialisation des sols, où le développement économique est fort et harmonieux tout en permettant le retour de la nature en ville. Qui pourrait dire "Je m'oppose à cela" ? Quelle équipe municipale viendrait se présenter devant élus et les habitants en proposant avec son PADD le projet d'une nouvelle "dalle d'Argenteuil" ? Le PADD de Mme Menhaouara est donc avant tout une opération de communication à fort relent de "green-washing" ; il est aussi en contradiction totale avec la pratique réelle de Mme Menhaouara depuis qu'elle a été élue Maire ! La nature en ville ? Il suffit de regarder le massacre écologique du Parc Bettencourt, le bétonnage en cours des Berges de Seine (elles seront sans doute plus accessibles au public, ce qui est une bonne chose, mais totalement dénaturées), la destruction de plus de 7000m² d'espaces naturels en plein coeur de Bezons avec son opération immobilière pharaonique entre les rues Albert-1er, des Frères-Bonneff et Maurice-Berteaux où elle va raser les Jardins familiaux - Mme Menhaouara peut bien prétendre qu'elle ouvrira aux publics un square de 3500 m² au milieu des immeubles, les espaces végétalisés sur ce secteur qui seront détruits font plus du double de cette surface (elle feint systématiquement d'oublier les terrains de l'ancienne pépinière) et surtout les plans du projet montrent un square où domineront les cheminements imperméabilisés. Ce sera un désastre écologique qui aura en plus des effets importants en termes de hausse de la température en ville pendant les périodes de canicule (vous trouverez les plans pour vous repérez en bas de l'article). La mixité sociale ? Mme Menhaouara, depuis qu'elle est maire, s'acharne à faire baisser la proportion de logements sociaux dans la commune : elle était de 40 à 42% en 2019, les opérations immobilières qu'elle soutient comptent systématiquement moins de 25% de logements sociaux, ce qui fait baisser la proportion générale, contribue à renforcer le caractère ségrégatif de l'espace entre quartiers sociaux d'un côté et quartiers plus aisés de l'autre et surtout rendra plus difficile encore de répondre aux Bezonnais qui demandent un logement social (ils sont aujourd'hui 2500 en liste d'attente, pas des gens qui viennent d'ailleurs) : que veut-elle ? les virer de la Ville ? Mme Menhaouara a encore une fois menti en expliquant que le projet de SDRIF-E de la présidente de la Région Île-de-France qui s'imposera à nos documents d'urbanisme rendra encore plus difficile cette mixité sociale, interdisant toute construction de logement social à Bezons et imposant 2600 logements supplémentaires à construire d'ici 2040 dans notre commune sans répondre donc aux besoins de nos habitants !?! On comprend mieux pourquoi elle et son équipe ne se sont jamais exprimés sur le projet régional, alors que tous les maires franciliens de gauche l'ont dénoncé : Mme Menhaouara est d'accord avec Mme Pécresse, elle mène une politique de droite, ce que nous disons depuis 3 ans ! Quant à l'économie, elle n'a pas bougé le petit doigt face aux difficultés de certaines entreprises de la commune et de leurs salariés, elle ne gère rien quant au fiasco actuel du commerce dans le "coeur de ville", et elle ne participe jamais aux réunions de la commission développement économique de l'agglomération St.-Germain/Boucle de Seine, alors qu'elle est l'une des 4 vice-président(e)s en charge du dossier. Mme Menhaouara fait de la communication, pas de l'urbanisme. Inquiétant quand c'est elle qui détient les délégations municipales sur ce dossier.

💸Concernant les délibérations budgétaires, comme chaque année, nous avons approuvé le compte de gestion qui est réalisé par le Comptable public certifiant que le compte administratif correspond bien à ses propres travaux ; nous nous sommes abstenus sur le compte administratif et nous avons voté contre les éléments relevant de la mise en œuvre de la politique budgétaire de Mme Menhaouara en cohérence avec notre vote contre le budget 2024 le 6 avril dernier. Nous continuons d'ailleurs à nous opposer à la destruction de la Caisse des Ecoles.

☀️Nous nous sommes abstenus sur la Définition de zones d'accélération des énergies renouvelables. En effet, l'équipe municipale de Mme Menhaouara a transmis aux élus des cartes si ce n'est illisibles tout du moins très imprécises, notamment concernant la géothermie. Ne pouvant mesurer les secteurs concernés et le niveau d'implication, nous ne pouvions pas nous prononcer en toute connaissance, alors que nous sommes favorables au déploiement du solaire et de la géothermie.

🍅🍗🍆Nous avons dénoncé les conditions dans lesquelles se conduit la révision du cahier des charges de l'exploitation du marché "Le Temps des Cerises" ; Mme Menhaouara avait ri au nez de M. Faravel, lorsqu'il avait annoncé en 2023 - au moment du vote du premier avenant de prolongation du concessionnaire du marché - que l'équipe municipale demanderait un nouvel avenant de prolongation : le 22 mai 2024, l'équipe municipale demandait à nouveau un avenant de prolongation du concessionnaire. Ce dossier est géré n'importe comment et on voit bien la dégradation du marché au fil des mois et ce n'est pas la pseudo-inauguration (encore une opération de comm') que Mme Menhaouara a annoncé pour le 26 mai après quelques coups de peinture qui y changera grand chose. Elle refuse par ailleurs un travail pluraliste pour définir les orientations sur la future concession : son seul prétexte ? nous nous opposons à sa politique et elle ne supporte pas la contradiction, expliquant donc qu'on est "rien que des méchants" (désolé pour ces expressions enfantines, mais son argument ne volait pas plus haut).

⚽️🏃Nous avons voté pour donner le nom d'Alice Coachman au terrain de sports qui ampute le Parc Bettencourt ; elle avait reçu plus d'avis favorables sur internet que les deux autres proposés (Jesse Owens et Ali Benouna). Nous avons cependant relayé la revendication de très nombreux Bezonnais d'en finir avec un choix limité aux listes de noms décidés par la Maire et la revendication de retrouver aussi des noms qui représente l'histoire de Bezons. Au passage, Mme Menhaouara s'était précédemment engagé à donner le nom de Jean Guinard à un équipement de la commune, elle est revenue sur sa parole le mercredi 22 mai en ne donnant plus aucune perspective pour l'avenir. Quand on vous dit qu'elle n'a pas de parole !

🖥😶‍🌫️Nous avons voté pour le renouvellement de la convention de partenariat et d'objectifs avec la Mission Locale Argenteuil Bezons. A cette occasion, la Maire est revenue sur les difficultés rencontrées par la structure... elle a dénoncé les agissements d'un "groupuscule" qui perturbe la bonne marche de la Mission Locale et donc le service rendu aux jeunes qui la fréquentent, fait souffrir certains agents et empêche l'application des orientations fixées par le conseil d'administration. Une adjointe au Maire d'Argenteuil y ferait "la pluie et le beau temps", mais la Maire de Bezons a visiblment baissé les bras devant le Maire d'Argenteuil (comme elle nous avait expliqué précédemment ne pas avoir envie de faire d'efforts pour défendre les intérêts de Bezons au sein de la communauté d'agglomération St.-Germain/Boucle de Seine). Quand nous lui avons demandé d'être plus précise sur ce "groupuscule" qu'elle dénonçait (de qui est-il composé ? est-ce des cadres de la Mission Locale ? est-ce d'autres acteurs ?), elle a refusé de répondre.

🤝🙏Nous avons voté pour le renouvellement des projets sociaux et de la demande d'agrément des trois centres sociaux de la commune. Ces documents, déjà approuvés sur le principe par la Caisse d'Allocation Familiale, ont été rédigés par les directeurs des centres sociaux Rosa-Parks, La Berthie et Robert-Doisneau. Le sujet n'est pas tant leur contenu, de bonne qualité que les moyens mis en face pour répondre aux objectifs affichés et surtout aux besoins des Bezonnais. Et sur ce sujet, M. Beyria en charge du dossier a été particulièrement vaseux : dans un centre social, l'important c'est l'humain, des équipes de 3 ou 4 agents c'est peu, surtout sur des services extérieurs. Il n'y a souvent qu'un seul agent présent dans la structure. Pour l'équipe municipale, aucun problème : la CAF demande un seuil de 3 agents, ils y sont, point barre. Si parfois un seul agent est dans le centre, c'est que les autres sont sur le terrain... oui effectivement, parfois on fait des activités en extérieur, mais cela justifie-t-il qu'un agent soit seul dans tout le centre social pour répondre au public ?!? Par ailleurs, l'inquiétude monte au centre social Rosa-Parks : où vont les familles cet été en séjours familles ? Le Centre n'aurait pas eu le budget nécessaire... Mme Menhaouara a hurlé que c'était faux, ce n'est pas les informations qui nous sont remontées du centre social.

☘️Parmi les décisions courantes prises par la Maire, nous nous sommes étonnés d'un recours à un prestataire extérieur à effet rétroactif pour tout le 1er semestre 2024 pour l'entretien des espaces verts communaux, alors que nous avons un service espaces verts (nous dénonçons d'ailleurs régulièrement son manque de moyens) pour près de 58 000 € ; la réponse de la Maire a été sidérante : il a plu et il a fait soleil...

👨‍👩‍👧‍👦Enfin, nous avons posé une question orale sur l'éviction par la municipalité d'Argenteuil de l'association ÉCOUTE PARENTS ENFANTS AUTISTES (EPEA) de ses locaux d'Argenteuil. Cette association rend des services inestimables aux familles et aux enfants concernés, dont de nombreux Bezonnais. Nous avons demandé quelle solution même temporaire notre commune pouvait proposer, quels leviers la Maire et Conseillère départementale pouvait activer... Réponse affligeante et politicienne de Mme Menhaouara : elle ne peut rien faire de concret et, en plus, c'est de notre faute !?!

Vous trouverez ci-dessous en PDF le texte de notre question.

🤯😓Notons enfin que, malgré sa défaite devant la 17ème Chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris (elle avait accusé M. Faravel d'injures publiques et diffamation, elle a été ridiculisée par les juges et la procureure), Mme Menhaouara n'a toujours pas tiré de leçons du climat de violences qu'elle crée par son attitude inappropriée, son ego et son autoritarisme disproportionnés. Lors de la séance du 22 mai, c'est avant tout M. Marc Roullier (LR) qui a fait les frais de son irrespect et de son agressivité démesurés. Malgré nos divergences politiques majeures, nous tenons à lui signifier notre solidarité face à ce comportement insupportable et indigne d'une maire.

Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire de Bezons
Président du collectif citoyen "Vivons Bezons pour le groupe des élus communistes, socialistes et républicains"
Animateur national du pôle Idées, formation et riposte de la Gauche Républicaine et Socialiste

Question orale sur EPEA

Le projet immobilier Albert-1er détruira près de 7000 m² d'espaces végétalisésLe projet immobilier Albert-1er détruira près de 7000 m² d'espaces végétalisés

Le projet immobilier Albert-1er détruira près de 7000 m² d'espaces végétalisés

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23 avril 2024 2 23 /04 /avril /2024 15:24

Lors du Conseil Municipal de Bezons du 6 avril 2024, nous étions appelés à examiner le #budget pour l'année en cours. Alors que nous avions eu, moins d'un mois plus tôt, un long débat sur les orientations budgétaires qui avaient mis à jour les impasses de l'équipe municipale, l'équipe municipale avait souhaité mentir par omission sur la question de la fiscalité ; or quelques semaines plus tard, la trahison des promesses électorales de Mme Menhaouara sonne brutalement : les impôts locaux municipaux vont augmenter de près de 23% !

L'équipe Menhaouara a menti aux électeurs bezonnais en 2020 et cette nouvelle trahison s'ajoute à tous les autres échecs de sa gestion désastreuse : trahison de ses engagements sur l'urbanisme et l'environnement, abandon de la priorité nécessaire pour l'action sociale et la solidarité, abandon sur la défense du logements des Bezonnais, fiasco complet sur la propreté, fiasco sur la restauration scolaire, échec sur la sécurité au quotidien (le tout "police municipale" ne pourra jamais remplacer l'indispensable retour d'un vrai commissariat de police nationale dont l'exigence devrait être une des priorités phares de l'action municipale), souffrance croissante dans le personnel communal à qui on impose un management brutal et qui ne dispose pas des moyens suffisants pour accomplir ses missions, désertion face aux mauvais coups de l'agglomération St.-Germain/Boucle de Seine que Mme Menhaouara accepte sans jamais rien dire...

Pour se défausser de ses responsabilités - elle ne sait faire que cela -, Mme Menhaouara ose encore se plaindre – prétendant pourtant tout faire pour maîtriser les dépenses – du fait que les dépenses progressaient plus vite que les recettes… oui c’est le cas depuis 2021 donc depuis qu’elle gère directement le budget municipal : c’est sa gestion qui est en cause et non celle de qui que ce soit d’autre ! On connaît le discours de Menhaouara, c’est toujours la faute des autres, elle n’a jamais aucune responsabilité en quoi que ce soit, à croire qu’elle n’est pas Maire. On a vu comment elle avait contribué à la baisse des recettes, elle ne peut pas s’exonérer des dépenses : elle prétend payer encore les investissements du mandat précédent ? Mais enfin, il s’agit des programmations budgétaires qu’elle a elle-même votées entre 2014 et 2020 et qu’elle ne peut prétendre découvrir, personne ne lui a laissé de mauvaises surprises ou alors elle se les a faites à elle-même !?!

Alors pendant une heure, Mme Beltaïef bafouillant son discours écrit à l'avance a parlé du passé, du passé et encore du passé, ne consacrant que 10 minutes réelles à la présentation du budget : ce n'est pas le passé qui peut excuser les mauvaises actions de cette mauvaise équipe ! Tournée vers le passé, pour se défausser, elle est toute entière l'équipe du passif !

Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
Président du collectif citoyen "Vivons Bezons"

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13 avril 2024 6 13 /04 /avril /2024 17:41
VENEZ DÉBATTRE AVEC EMMANUEL MAUREL, DÉPUTÉ EUROPÉEN, ET CÉLINE MALAISÉ, CONSEILLÈRE RÉGIONALE PCF, LE 3 MAI À BEZONS
VENEZ DÉBATTRE AVEC EMMANUEL MAUREL, DÉPUTÉ EUROPÉEN, ET CÉLINE MALAISÉ, PRÉSIDENTE DU GROUPE COMMUNISTE AU CONSEIL RÉGIONAL D'ÎLE-DE-FRANCE, LE 3 MAI À BEZONS
Venez échanger avec Emmanuel Maurel, député européen GRS et membre du groupe parlementaire de la gauche, 3e de la liste de Gauche Unie pour le monde du travail conduite par Léon Deffontaines, et Céline Malaisé, présidente du groupe communiste au conseil régional d'Île-de-France.
Vendredi 3 mai 2024 à 19h
à la Maison du Peuple de Bezons

40 rue Claude-Bernard
(à 7-8 mn à pieds depuis la station Pont-de-Bezons du T2)

 
Le 9 juin 2024, vous aurez à vous prononcer pour les élections européennes : envoyons un message à notre gouvernement et surtout élisons des parlementaires européens utiles à gauche !
En Europe, le droit à la mobilité ne peut pas se résumer à la libre circulation des biens et marchandises.
Pour chacun, se déplacer est une nécessité et un droit.
En région Île-de-France, plus 9 millions déplacements sont réalisés chaque jour en transport commun. Le développement de réseaux de transports accessibles à toutes et tous est un enjeu crucial en Europe.
NON à la privatisation des transports,
NON à l’ouverture à la concurrence,
OUI au développement d’offres publiques de transports.
Ensemble, échangeons nos idées pour améliorer le droit à la mobilité, l’accès aux transports, aux services publics, à une énergie accessible et décarbonée et remettre la construction européenne au services des peuples !

La rencontre débat se fera également en présence de :
  • Cécile Dumas, conseillère régionale et secrétaire départementale du Val-d'Oise (PCF) du Parti Communiste Français
  • Frédéric Faravel, conseiller municipal et communautaire de Bezons, membre de la direction nationale de la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS)
  • Marjorie Noël, conseillère municipale PCF de Bezons

contact organisation :
@ :
gauchersbezons@gmail.com
tél. : 06 83 29 24 95
VENEZ DÉBATTRE AVEC EMMANUEL MAUREL, DÉPUTÉ EUROPÉEN, ET CÉLINE MALAISÉ, CONSEILLÈRE RÉGIONALE PCF, LE 3 MAI À BEZONS
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1 avril 2024 1 01 /04 /avril /2024 16:22

Avant le conseil municipal du 6 avril prochain qui portera essentiellement sur le budget, il m'a paru important de remettre en ligne mon intervention lors du conseil municipal du 12 mars 2024 lors du débat sur le rapport d'orientations budgétaires. Il est capital de noter que, durant tout ce débat, la Maire et son équipe ont caché leur volonté d'augmenter les impôts locaux, ce qui sera la principale disposition du prochain budget municipal.

Après une longue et pénible présentation, durant laquelle Mme Beltaïef ne semblait pas totalement maîtriser ce qu’elle lisait et butait sur un mot sur trois, nous avons pu exposer quelques remarques…

Nul ne découvre que la situation est difficile ou que l’État depuis près de 20 ans maltraite les finances des collectivités territoriales, c’est une donnée permanente depuis lors mais l’équipe de Mme Menhaouara semble ne pas avoir la capacité d’y faire face contrairement à celles qui l’ont précédée. Reconnaissons le : les 10 milliards d’euros de suppression de crédits budgétaires que l’État vient d’annoncer deux mois à peine après la promulgation de la loi de finances ne vont pas améliorer la situation frappant l’éducation, l’emploi, l’écologie ou encore le logement, mais elles n’affecteront pas directement les collectivités. Notons cependant que, plutôt que d’être sur une position offensive pour exiger avec d’autres la restauration des services publics locaux (CAF, CPAM, La Poste, le commissariat de police, des dotations dignes pour nos établissements scolaires …), d’une fiscalité locale normale ou de dotations financières décentes, Mme Menhaouara et son équipe préfèrent faire profil bas, affichant une complicité soumise avec les représentants du gouvernement sans jamais rien obtenir de sérieux d’ailleurs.

Cette soumission s’étend d’ailleurs à la communauté d’agglomération – Mme Menhaouara l’a reconnu en séance – au sein de laquelle elle ne se bat jamais pour exiger des attributions de compensations (ce que l’agglomération doit à la commune) à la hauteur de ce que notre Ville mérite : non elle vote toutes les propositions de la droite sans discuter (raison pour laquelle toute la majorité de droite du conseil communautaire lui tresse des compliments) : les communes riches de l’agglomération volent l’argent qui devrait revenir aux Bezonnais et Mme Menhaouara est leur complice : elle vous fait les poches à leur profit ! C’est ainsi plusieurs millions d’euros par an qui nous manquent.

Notons également que l’inflation a baissé (Mme Menhaouara semble avoir découvert que les prix ne baissaient jamais et elle a tenu à nous l’expliquer comme une grande nouveauté et une nouvelle excuse à son incurie : rappelons lui que cela a toujours été le cas), que les conséquences d’une inflation à 2,5% sont plus faciles à gérer que celles d’une inflation à 6%. Notons enfin que, même si les ménages ne peuvent en profiter à cause de la suppression du bouclier tarifaire, les prix de l’électricité et du gaz sont plus bas qu’avant le début de la guerre en Ukraine : il faudrait que la Ville se batte avec d’autres pour en profiter, gageons qu’elle n’en fera rien.

La Maire s’est également plaint de la baisse des recettes des droits de mutation : ce sont les participations que la Ville reçoit à chaque vente ou opération immobilière. La crise immobilière a joué évidemment mais pas seulement : en effet, on se souvient que Mme Menhaouara avait prétendu pendant la campagne arrêter TOUS les permis de construire de ville, elle a concédé n’avoir pu que les diminuer de moitié – sa promesse était intenable, elle le savait, elle vous a menti, une ville sans permis de construire est une ville qui meure –, mais cela n’est pas sans conséquences car cela a aussi durablement impacté les recettes des droits de mutation et donc fragilisé les finances municipales : Bossuet écrivait « la providence se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes. » A quelques mots près, voici qui s’applique parfaitement au cas de Mme Menhaouara !

Elle se plaint également – prétendant pourtant tout faire pour maîtriser les dépenses – que les dépenses progressaient plus vite que les recettes… oui c’est le cas depuis 2021 donc depuis qu’elle gère directement le budget municipal : c’est sa gestion qui est en cause et non celle de qui que ce soit d’autre ! On connaît le discours de Menhaouara, c’est toujours la faute des autres, elle n’a jamais aucune responsabilité en quoi que ce soit, à croire qu’elle n’est pas Maire. On a vu comment elle avait contribué à la baisse des recettes, elle ne peut pas s’exonérer des dépenses : elle prétend payer encore les investissements du mandat précédent ? Mais enfin, il s’agit des programmations budgétaires qu’elle a elle-même votées entre 2014 et 2020 et qu’elle ne peut prétendre découvrir, personne ne lui a laissé de mauvaises surprises ou alors elle se les a faites à elle-même !?!

Par ailleurs, accordons lui que – largement du fait de sa mauvaise gestion – la situation budgétaire soit tendue : dans ce cas, regardons l’accélération des investissements en 2023… il y en a pour plus de 3 millions d’euros, avec pour certains postes des chiffres sous estimés (la cour de Louise-Michel a coûté bien plus que les 785.000€ affichés car il a fallu reprendre des travaux mal faits pour un résultat qui ne satisfait pas les principaux intéressés), chacun de ces investissements peut se justifier mais pourquoi les précipiter quand Mme Menhaouara a mis les finances en difficulté ?

Non à la place, après avoir affirmé du bout des lèvres qu'elle était favorable aux mesures d'augmentation du point d'indice des fonctionnaires (il a été gelé 12 ans quand même !?!), elle n'a cessé, plusieurs fois dans l'année, de se plaindre des conséquences de cette augmentation de la rémunération des agents communaux sur les finances communales. Elle reproche à l'Etat (sans jamais se mobiliser pour obtenir un changement de comportement) de ne pas avoir compensé les quelques 354.000 euros sur 2023 que cela représente : 0,4% du budget municipal, rien qui ne le déséquilibre... même si on le calcule sur une année complète, on atteint 1,4M€, soit 1,6% du budget municipal... rien de comparable avec l'addition des investissements précipités, avec l'absence de prévention et de vigilance sur les bâtiments municipaux (qui peut croire qu'après 3 ans et demi, Mme Menhaouara découvre soudainement des défauts de structure sur le gymnase Jean-Moulin ... sauf s'ils n'ont jamais fait d'inspection pendant tout ce temps), l'engagement de destruction de bâtiments, etc. ou encore avec la diminution des recettes qu'elle a provoquée.

Venons en aux priorités annoncées pour le budget 2024...

On ne reviendra pas sur le b-a-ba, Education, Culture, Sports, si ce n'est pour dire qu'au rythme où cela va Mme Menhaouara prétendra en 2026 avoir ouvert 50 classes (elle crée peut-être des salles, mais les postes d'enseignants ne sont bizarrement pas là, cherchez l'erreur), que le Théâtre manque toujours de financements nous y reviendrons (même s'il y a des choses intéressantes dans la nouvelle programmation) et que la ville n'a toujours pas l'ombre d'un projet de stade depuis que Mme Menhaouara a supprimé le seul projet possible.

La priorité environnement : chacun peut voir à quel point la propreté de la ville s'améliore et nous avons failli nous étouffer de rire lorsque Mmes Beltaïef et Menhaouara ont annoncé l'extension du parc Bettencourt... sur les terrains qui étaient prévus pour étendre le parc Bettencourt, elle a fait construire son terrain de sport synthétique (vive l'écologie), fait abattre des arbres classés comme remarquables et engagé de nouvelles constructions pour un "village associatif" en béton, alors que des locaux associatifs attendaient en 2020 les associations au-dessus de la salle Elsa-Triolet.

La priorité sécurité : un poste coûteux, qui ne peut donner de résultats... vous pourrez engager tous les policiers municipaux de la terre (et à Bezons le turn over des équipes est impressionnant), mettre des caméras partout pour recréer un monde à Big Brother, il n'y aura pas de réels résultats pour la tranquillité publique sans que soit réinstallé un véritable commissariat de police nationale de proximité. Ce sera NOTRE combat, elle l'a abandonné.

Il manque une priorité essentielle, ce qui témoigne de son mépris pour la réalité vécue par les Bezonnais(es) : celle de l'action sociale et de la solidarité... Depuis 2021, nous n'avons de cesse de réclamer un effort plus conséquent en ce domaine, en 2022 elle avait même baissé le budget du CCAS... depuis, elle et son équipe rattrapent petitement le retard pris. Or la situation est inquiétante : chacun a pu voir lors de la dernière foire de Bezons en septembre 2023 les traces de l'appauvrissement d'une partie de la population ; les témoignages sont d'ailleurs de plus en plus nombreux. Un autre indice ne trompe pas : Bezons a vu les périmètres des quartiers classés prioritaires pour la politique la ville (QPV) s'accroître par rapport à 2014-2015 (en 2014, la réforme avait conduit à un fort rétrécissement et nous considérons que l'action "politique de la ville" devrait être bien plus large, mais on comparera l'évolution entre 2015 et 2024 car ce sont les mêmes critères de sélection). Or les critères pour définir les périmètres des QPV sont ceux des taux de pauvreté, si les périmètres augmentent c'est que l'augmentation de la pauvreté a été constaté, Mme Menhaouara prétend l'avoir obtenu par la négociation politique, c'est faux : sans constat sur la pauvreté, elle aurait pu négocier tout ce qu'elle voulait, le périmètre QPV n'aurait pas été le même. Tant d'incompétence et mégalomanie en une seule personne, c'est impressionnant.

Enfin, avec d'autres élus, nous avons tenu à témoigner de notre solidarité avec le personnel municipal ; les témoignages affluent toujours plus nombreux sur des situations de souffrance, dues à des méthodes de management et de gestion des ressources humaines inappropriées, des effectifs insuffisants dans un certain nombre de service (espaces verts, propreté, notamment) ce qui place les agents restant en échec et en usure accélérée, une diminution générale des moyens qui rend plus difficile l'exécution de leurs missions de service public, une application brutale et sans aménagement de la réforme inique des 1607h (M. Cuvillier et Mme Menhaouara se planquent derrière l'application de la loi, mais la réalité c'est qu'il y avait moyen d'atténuer les dégâts et qu'ils ont tout refusé)... Les agents communaux vivent une situation de maltraitance, or ce sont eux qui font vivre au quotidien le service public local, ce sont eux les ambassadeurs la vie municipale, ils ont besoin de retrouver confiance : nous travaillerons avec eux pour redresser la barre. Mme Menhaouara a voulu mettre en avant le fait que son équipe avait créé des dispositif pour accompagner les agents avec des psychologues, etc. le mieux peut-être serait d'abord de ne pas créer à ce point les situations où les agents se sentent et sont contraints de se mettre en arrêt pour se protéger. Un élément important du serment des médecins se dit "Primum non nocere" : d'abord, ne pas faire de mal ! Mme Menhaouara, arrêtez de leur faire du mal !

Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire de Bezons
Président du collectif citoyen "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Animateur national du pôle idées, formation et riposte du collectif de direction de la Gauche Républicaine et Socialiste

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16 mars 2024 6 16 /03 /mars /2024 16:28

L'enquête publique sur Schéma Directeur de la Région Île-de-France - document qui surplombe et encadre toute la réglementation d'urbanisme dans notre Région, donc les SCOT, les Plans Locaux de l'Habitat (PLH), les Plans Locaux d'Urbanisme (PLU) et leurs équivalents au niveau intercommunal (PLHi et PLUi) - se terminait aujourd'hui samedi 16 mars 2024 à midi. Le collectif citoyen "Vivons Bezons", qui est relayé au conseil municipal par le groupe des élus communistes, socialistes & républicains (que je représente seul désormais après la démission de Mme Florelle Prio), est le seul collectif bezonnais et le seul groupe municipal à avoir relayé la nécessité de prendre part à cette enquête publique. L'équipe municipale elle-même a préféré faire profil bas sur cet enjeu majeur, se contentant d'une information peu précise sur l'agenda de la Ville sur internet, rapidement écrasée par d'autres informations. De la part d'une équipe qui se prétend de gauche et écologiste, quelle faute ! Mais en réalité, il suffit de regarder leur action politique réelle pour ne plus se faire d'illusion : le logement social et les gens qui y habitent sont méprisés, les préoccupations écologiques se traduisent par l'abattage des arbres remarquables, l'amputation de l'extension du par Bettencourt et le bétonnage du chemin de halage... On aurait pu se dire dans ces circonstances que le silence de la Ville de Bezons est assourdissant, il nous épargne en réalité de nouveaux mensonges. Au contraire, aux côtés des animateurs du collectif citoyen "Vivons Bezons", j'ai tenu ici à publier la contribution de notre groupe qui a été déposée au 11 heures ce samedi 16 mars 2024. Vous y trouverez les grands axes de notre réflexion pour que les intérêts de notre Ville et des Bezonnais soient respectés au sein de la Région Île-de-France et dans l'agglomération Saint-Germain/Boucle de Seine ; nous remercions à ce titre le groupe "Alliance Citoyenne, Ecologiste et Solidaire" au sein du conseil communautaire présidé par Isabelle Amaglio-Térisse (conseillère municipale et communautaire Les Radicaux de Gauche - LRDG de Sartrouville) pour le travail réalisé en commun sur ce dossier.

Bonne lecture
Frédéric Faravel

Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste (GRS) de Bezons
Président du collectif citoyen "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Animateur national du pôle Idées, Formation & Riposte du collectif de direction de la GRS

CONTRIBUTION DU COLLECTIF « VIVONS BEZONS » À L’ENQUÊTE PUBLIQUE SUR LE SDRIF-E

CONTRIBUTION DU COLLECTIF CITOYEN « VIVONS BEZONS » À L’ENQUÊTE PUBLIQUE SUR LE SDRIF-E

CONTRIBUTION DU COLLECTIF « VIVONS BEZONS » À L’ENQUÊTE PUBLIQUE SUR LE SDRIF-E

présentée par les animateurs du collectif citoyen « Vivons Bezons » :

  • Frédéric Faravel, conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons

  • Florelle Prio, ancienne première adjointe au Maire de Bezons

  • Raymon Ayivi, ancien conseiller municipal délégué de Bezons

  • Christian Leduey, secrétaire de la section Jacky-Leser de Bezons du Parti Communiste Français

Le Schéma Directeur de la Région Île-de-France (SDRIF) est un document stratégique pour l'aménagement et l'environnement francilien. Il définit, jusqu'en 2040, les orientations politiques et réglementaires en matière d'urbanisation, de logement, de préservation de l'environnement mais aussi de nouvelles infrastructures de transport. Il a donc une double vocation : stratégique et prescriptive.

Il est devenu SDRIF-« E » pour symboliser l’engagement environnemental qui le sous-tend, mais ces engagements sont insuffisants pour répondre à l’urgence climatique qui constitue aujourd’hui un impératif vital ce que, visiblement, ce document peine à traduire. Ainsi, le présent projet de Schéma fixe une trajectoire régionale de réduction de l’artificialisation de 20 % par décennie jusqu’en 2041. C’est un objectif insuffisant pour enrayer le réchauffement climatique et l’effondrement du vivant. Il ne s’agit plus simplement de « cadre de vie », de « préparer un avenir agréable pour nous et nos enfants », mais d’une urgence pour un monde vivable. De même, l’expression « une trajectoire de sobriété foncière adaptée aux enjeux franciliens » traduit l’impensé régional qui fait de la sobriété une variable d’ajustement alors qu’elle est devenue l’impératif premier. Pour ces raisons, nous reprendrons l’appellation standard « SDRIF » et non le faussement verdi « SDRIF-E ».

NON À LA CASSE DU LOGEMENT ET DU LOGEMENT SOCIAL

L’Île-de-France continue de gagner des habitant.es. Pourtant, la construction de logements plafonne : seulement 49 500 logements supplémentaires par an, en moyenne, alors que l’objectif a été fixé à 70 000 logements par an par la loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris. En plus de cela, le parc vieillissant, parfois insalubre et l’évolution de la composition des ménages augmentent le nombre de demandes de logement social enregistrées en Préfecture : 750 000 fin 2022 !

Au rythme actuel, il faudrait plus de 20 ans pour résorber le nombre de demandes de logement social ! Et probablement autant de temps pour résorber l’habitat insalubre et le mal logement.

Avec le projet de SDRIF-E proposé par la droite régionale, la production de logements sociaux pourrait s’effondrer, aggravant plus encore une pénurie historique de logements, inédite depuis l’appel de l’Abbé Pierre à l’hiver 1954, il y a bientôt 70 ans !

En effet, la droite propose le plafonnement du nombre de logements sociaux dans les communes d’Île-de-France comptant plus de 30% de logements sociaux PLAI/PLUS. Cette mesure aurait pour conséquence, selon les services de l’État, de réduire la production de logements de 21% ! On ne peut pourtant pas dire que les gouvernements qui se succèdent depuis 2017 soient favorables au logement social et à l’accès à un coût abordables au logement décent des classes populaires et moyennes : c’est à quel point le projet de Mme Pécresse est caricatural !

Extrait de l’avis de l’État sur le projet de SDRIF-E

Extrait de l’avis de l’État sur le projet de SDRIF-E

Il s’agit d’une mesure anti-sociale, anti-logement social, anti droit au logement pour toutes et tous.

50 communes franciliennes sont hors-la-loi SRU : à proximité de Bezons, dans la communauté d'agglomération St.-Germain-Boucles de Seine ou à proximité, les communes suivantes sont encore très éloignées de leurs obligations en matière de logement social : Montesson, Cormeilles-en-Parisis, Le Vésinet, Marly-le-Roi, Chatou, Croissy-sur-Seine, Maisons-Laffitte, Mareil-Marly, Louveciennes ou encore L'Etang-La Ville. Avec la fameuse clause dite "anti-ghettos" on ne pourrait plus construire de logements sociaux à Bezons, alors que 2500 Bezonnais en attendent un. Par contre, le SDRIF-E ne propose aucune mesure permettant de faciliter la mise en application de la loi SRU et de construire plus de HLM dans les villes riches : Mme Pécresse veut que ses amis ne soient pas gênés par plus modestes qu’eux, tout en empêchant les classes moyennes de se loger ailleurs. La clause "anti-ghettos" est avant tout est d'abord une clause pour préserver les "ghettos de riches" !

Nous proposons donc :

  • Abrogation du dispositif « anti-ghetto »

  • Relever l’objectif de construction de logements à 100 000 par an

  • Faire respecter la loi SRU et aller au-delà en visant 30% de logements sociaux dans toutes les communes

  • Encadrement des loyers à l’échelle de la région

  • Captation d’une part des plus-values foncières et immobilières aux abords des nouvelles gares pour freiner la spéculation

Enfin, nous souhaitons une approche plus volontariste en matière de transformation de l’immobilier déjà construit (rénovation, transformation de bureaux et tertiaire) et de friches. Seule cette dimension permettra de concilier les injonctions contradictoires d’artificialisation des sols, de diminution de consommation des ressources, de production de gaz à effet de serre avec la mise en place d’une offre de logement réellement accessibles. Compte tenu du poids du secteur du BTP dans la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre, le rythme de construction ex nihilo doit être réduit au profit de la rénovation mais aussi le développement du réemploi des matériaux, la réutilisation des déchets voire leur recyclage, dans le cadre de l’économie circulaire et de nouvelles filières à développer et soutenir.

LE SDRIF-E AGGRAVE LES INÉGALITÉS TERRITORIALES ET SOCIALES EN ÎLE-DE-FRANCE

Le projet de SDRIF-E ne s’attaque pas aux inégalités sociales et territoriales qui s’aggravent en Île-de-France. Aucune mesure n’est prise pour freiner la spéculation foncière et immobilière, responsable de l’éviction des classes moyennes et populaires toujours plus loin du cœur d’agglomération. La notion de rééquilibrage entre l’Est et l’Ouest de la Région disparaît complètement du schéma : il est même proposé de renforcer La Défense dont le développement empêche celui d’autres pôles d’emplois notamment en grande couronne !

Pire encore, ce SDRIF-E propose de renforcer les inégalités par la sanctuarisation des communes hors-la-loi SRU, l’aggravation de la crise du logement et l’abandon de territoires entiers à l’automobile, de plus en plus coûteuse pour les ménages, la collectivité et l’environnement. Contrairement au schéma directeur de 2013, il ne porte aucune ambition en matière de renforcement des services publics et des grands équipements sur le territoire francilien, un avis partagé par l’État…

Extrait de l’avis de l’État sur le projet de SDRIF-E

Extrait de l’avis de l’État sur le projet de SDRIF-E

UN SDRIF QUI NE SE PRÉOCCUPE PAS DE LA TRANSCRIPTION PRATIQUE SUR LE TERRAIN

Il n’y a pas de moyens d’action engageant au regard des ambitions affichées par le SDRIF dans des domaines essentiels pour les objectifs. Ainsi, la vive contestation du projet de Schéma Régional de l’Habitat et de l’Hébergement (SRHH) dans plusieurs intercommunalités. Ainsi, un avis défavorable virulent est inscrit, par exemple, a été voté le 14 mars 2024 contre ce projet de SRHH par communauté d’agglomération Saint-Germain Boucle de Seine/CASGBS (qui ne dispose toujours pas, par ailleurs, de PLHI). Cet ensemble pourrait induire un affaiblissement opérationnel d’ampleur de ce document. Nous demandons que soient mentionnés des engagements territoriaux.

Il en va également ainsi de la lutte contre les pollutions, notamment de l’air, pour laquelle il est renvoyé à un plan régional (PPA) (OR 136-137) alors qu’il serait possible et que nous attendons de la prescription par le SDRIF pour, par exemple, limiter le droit à construire le long de certaines voies rapides urbaines en fonction des pollutions induites, dans les zones de cumul des pollutions et nuisances etc. Alors que les tribunaux ont commencé à prononcer des condamnations de l’Etat et des collectivités pour inaction dans ces domaines, il n’est pas compréhensible que ce volet soit aussi pauvre alors que, par exemple, la CASGBS n’a pas inclus de volet Air dans son PCAET.

La promesse d’une « Île-de-France des 20 minutes » : un mensonge régional !

Le projet de SDRIF-E promet de mettre chaque Francilien.ne à moins de 20 minutes des « grands équipements ».

Lycées, universités, hôpitaux, transports en commun… qui vit en banlieue proche ou éloignée sait que cette promesse n’est pas et ne sera pas tenue ! La majorité régionale ne se donne même pas l’ambition d’y parvenir en ne proposant aucun nouveau

grand équipement. L'université publique la plus proche des Bezonnais du centre-ville, l'université Paris X de Nanterre, est à au moins 45 mn en transports en commun, mais on sait que Mme Pécresse et ses amis ne font pas de différence entre enseignements public et privé : ils ont les moyens de payer, ils ne comprennent pas où est le problème puisque la fac Pasqua est juste à La Défense.

Avec la dégradation du réseau de transport en commun, la saturation des réseaux existants (nous le subissons avec le T2) et la saturation de nombreux axes routiers, le slogan « l’Île-de-France des 20 minutes de retard », à l’aller et au retour, semble plus adaptée au vécu des Franciliens.

Nous proposons donc :

  • Moratoire sur les fermetures de lits, de services et de centres hospitaliers, notamment à Argenteuil ;

  • Soutien aux centres de santé avec du personnel régional contre les déserts médicaux

  • Réouverture des gares par le retour de la présence humaine, du premier au dernier train

  • Fin des agréments de bureaux à La Défense

Pas très ZEN, ni très ZAN mais beaucoup de ZIGZAGS

Dès l’engagement de la révision du SDRIF-E, l’exécutif régional a affiché l’objectif d’atteindre zéro émission nette (ZEN) et zéro artificialisation nette (ZAN). Mots d’ordre de la communication de la droite régionale depuis des mois, de premiers indices nous laissaient à penser que cette promesse ne serait pas tenue. En effet, alors que nous avions demandé un moratoire sur la consommation de terres agricoles en 2021, dans l’attente du nouveau schéma, cette demande avait été refusée.

A la lecture du projet de SDRIF-E, l’objectif de zéro artificialisation nette n’est pas tenu et il ne le sera pas ni en 2030, ni en 2040. En effet, à défaut d’un moratoire depuis la mise en révision du SDRIF-E, les projets d’aménagement enclenchés se sont multipliés hypothéquant dès à présent toute atteinte de l’objectif ZAN pour la décennie. Par ailleurs, la définition très personnelle et très ample des « coups partis » par l’exécutif régional multiplie les possibilités d’urbanisation.

En l’absence d’arbitrages et de volontarisme politique sincère, la droite a déployé des subterfuges, nombre de zig-zag, pour tenter d’afficher le respect de zéro artificialisation des terres en 2040. Pour cela, la droite a fait le tri entre les projets, excluant certains, en gardant d’autres. Elle a par ailleurs isolé les projets de l’État et supprimé d’autres dont la ligne nouvelle Paris-Normandie, rien que ça !

Malgré ces artifices, les données fournies et l’avis de l’État confirment que le respect de l’objectif de réduire de 20% de la consommation des espaces naturels, forestiers et agricoles d’ici 2030 puis 20% supplémentaires entre 2030 et 2040 ne serait pas tenu.

L’État, bouc-émissaire tout trouvé d’une région qui se défausse

Pour dissimuler le non-respect de la promesse d’une région ZAN, l’exécutif régional choisit l’État comme bouc émissaire. Selon la droite régionale, l’État serait responsable de 25% de l’artificialisation des terres d’ici 2040. Il conviendrait donc d’exclure ces 25% du calcul global de l’objectif ZAN… ouvrant donc la porte à la consommation de plus de terres agricoles, d’espaces naturels et forestiers ! Quelle incohérence !

La réponse de l’État ne s’est pas fait attendre : dans un avis de 78 pages, l’État adresse un carton rouge à Valérie Pécresse. L’État lui demande de revoir sa copie de fond en comble : intégration des projets de l’État « oubliés », suppression de la clause « anti-ghetto », respect de la loi du 3 juin 2010, rappel de la loi SRU, interprétation ample des « coups partis » en matière d’aménagement… L’État reprend point par point les griefs de notre groupe, d’associations environnementales et de nombreuses collectivités !

Pour une Île-de-France véritablement ZEN et ZAN

Faire de la Seine et de ses affluents une personnalité juridique

Reconnaître à la Seine et ses affluents le statut de personnalité juridique permet d’en faire un sujet de droit, de rendre ses cours d’eau titulaire de droits supplémentaires d’information, de protection et de défense. Cela permettrait de simplifier l’information, la défense et la protection sur ses cours d’eau alors que le droit se sédimente depuis plusieurs siècles autour de l’usage des voies d’eau, de leurs berges et plus récemment sur la qualité de l’eau et de la protection des espèces végétales et animales.

Cette reconnaissance n’est en rien une fin en soi.

C’est un outil juridique nouveau et universel à la portée symbolique incontestable. Elle repose sur plusieurs précédents internationaux dont la reconnaissance de personnalité juridique du fleuve Gange en Inde, de la rivière Magpie au Canada mais aussi d’espaces naturels plus vastes comme des réserves et parcs en Bolivie et Nouvelle-Zélande. Pour notre agglomération, structurée autour de la boucle de la Seine, ce serait un enjeu de protection majeure mais aussi une source de développement.

Pour une Ecotaxe poids-lourds

Depuis 2016, l’Assemblée régionale vote favorablement la mise en place d’une redevance kilométrique applicable aux camions en transit en Île-de-France. La Présidente de Région a, à plusieurs reprises, soutenu publiquement cette disposition.

Cette mesure constituerait une ressource fiscale importante pour financer des mobilités alternatives au transport routier. Elle participerait à internaliser une partie des coûts externes du transport routier, très avantagé par rapport au rail ce qui constitue une véritable distorsion de concurrence.

L’écotaxe poids lourds serait appliquée, dans un premier temps, aux véhicules de plus de 11 tonnes en transit en Île-de-France au regard de la saturation des rocades autoroutières et des émissions polluantes mesurées aux abords de ces axes routiers. Au regard des objectifs affichées par le SDRIF-E, il est indispensable que le Gouvernement et le Parlement accèdent à cette demande légitime et nécessaire.

Pour un SDRIF-E contrôlé par les citoyens et financé

Rien ne serait plus hypocrite qu’un document de cette nature qui ne permettrait à moyen et long terme l’évaluation et le contrôle citoyens sur ses principales mesures. Rien ne serait plus hypocrite qu’un document qui n’envisage pas non plus le financements des projets à long terme, car cela reviendrait à nous condamner à recourir à la spéculation foncière et immobilière, au détriment des habitants et de leur accès à un logement et un cadre de vie de qualité. Nous listons ici toutes les mesures qui nous paraissent répondre à ces deux impératifs :

  • Rendre public toutes les contributions à la concertation

  • Conseil citoyen de suivi des engagements du SDRIF-E

  • Mise en place de l’écotaxe poids-lourds

  • Captation de la plus-value foncière autour des gares et des grands investissements publics

  • Création d’une fiscalité spécifique au béton

  • Réinstauration de la CVAE pour le financement de la décarbonisation de l’Île-de-France

  • Moratoire sur la privatisation des transports publics

  • Pour un volet mobilités du Contrat de Plan Etat-Région d’au moins 10 milliards d’euros d’ici 2027

CONTRIBUTION DU COLLECTIF CITOYEN « VIVONS BEZONS » À L’ENQUÊTE PUBLIQUE SUR LE SDRIF-E
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14 mars 2024 4 14 /03 /mars /2024 18:16

vous prions de nous excuser pour la publication tardive de ce compte-rendu du #ConseilMunicipal de Bezons qui s’est tenu mardi 12 mars 2024 de 20h30 à minuit passé ; nous avions l’habitude d’être plus réactifs mais nous avons donné la priorité à la réparation morale que méritait Mme Florelle Prio après l’indigne attaque dont elle a été victime en son absence lors du débat sur le rapport d’orientation budgétaire. Les mensonges de Mme Menhaouara se retourneront contre elle tôt ou tard. Il est à noter également que M. Frédéric Faravel a été l’objet d’une nouvelle tentative d’intimidation physique de la part d’un supporter de la maire qui n’était jamais venu jusqu’ici assister au conseil et prétendait s’appeler M. Bettencourt : il faut croire que l’absence prolongée de M. Cloots suscite des vocations…


Venons en aux dossiers du conseil👇
💸❌Débat sur le rapport d’orientation budgétaire :
Après une longue et pénible présentation, durant laquelle Mme Beltaïef ne semblait pas totalement maîtriser ce qu’elle lisait et butait sur un mot sur trois, nous avons pu exposer quelques remarques… Nul ne découvre que la situation est difficile ou que l’État depuis près de 20 ans maltraite les finances des collectivités territoriales, c’est une donnée permanente depuis lors mais l’équipe de Mme Menhaouara semble ne pas avoir la capacité d’y faire face contrairement à celles qui l’ont précédée. Reconnaissons le : les 10 milliards d’euros de suppression de crédits budgétaires que l’État vient d’annoncer deux mois à peine après la promulgation de la loi de finances ne vont pas améliorer la situation frappant l’éducation, l’emploi, l’écologie ou encore le logement, mais elles n’affecteront pas directement les collectivités. Notons cependant que, plutôt que d’être sur une position offensive pour exiger avec d’autres la restauration des services publics locaux (CAF, CPAM, La Poste, le commissariat de police, des dotations dignes pour nos établissements scolaires …), d’une fiscalité locale normale ou de dotations financières décentes, Mme Menhaouara et son équipe préfèrent faire profil bas, affichant une complicité soumise avec les représentants du gouvernement sans jamais rien obtenir de sérieux d’ailleurs. Cette soumission s’étend d’ailleurs à la communauté d’agglomération – Mme Menhaouara l’a reconnu en séance – au sein de laquelle elle ne se bat jamais pour exiger des attributions de compensations (ce que l’agglomération doit à la commune) à la hauteur de ce que notre Ville mérite : non elle vote toutes les propositions de la droite sans discuter (raison pour laquelle toute la majorité de droite du conseil communautaire lui tresse des compliments) : les communes riches de l’agglomération volent l’argent qui devrait revenir aux Bezonnais et Mme Menhaouara est leur complice : elle vous fait les poches à leur profit ! C’est ainsi plusieurs millions d’euros par an qui nous manquent. Notons également que l’inflation a baissé (Mme Menhaouara semble avoir découvert que les prix ne baissaient jamais et elle a tenu à nous l’expliquer comme une grande nouveauté et une nouvelle excuse à son incurie : rappelons lui que cela a toujours été le cas), que les conséquences d’une inflation à 2,5% sont plus faciles à gérer que celles d’une inflation à 6%. Notons enfin que, même si les ménages ne peuvent en profiter à cause de la suppression du bouclier tarifaire, les prix de l’électricité et du gaz sont plus bas qu’avant le début de la guerre en Ukraine : il faudrait que la Ville se batte avec d’autres pour en profiter, gageons qu’elle n’en fera rien.
La Maire s’est également plaint de la baisse des recettes des droits de mutation : ce sont les participations que la Ville reçoit à chaque vente ou opération immobilière. La crise immobilière a joué évidemment mais pas seulement : en effet, on se souvient que Mme Menhaouara avait prétendu pendant la campagne arrêter TOUS les permis de construire de ville, elle a concédé n’avoir pu que les diminuer de moitié – sa promesse était intenable, elle le savait, elle vous a menti, une ville sans permis de construire est une ville qui meure –, mais cela n’est pas sans conséquences car cela a aussi durablement impacté les recettes des droits de mutation et donc fragilisé les finances municipales : Bossuet écrivait « La providence se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes. » A quelques mots près, voici qui s’applique parfaitement au cas de Mme Menhaouara !
Elle se plaint également – prétendant pourtant tout faire pour maîtriser les dépenses – que les dépenses progressaient plus vite que les recettes… oui c’est le cas depuis 2021 donc depuis qu’elle gère directement le budget municipal : c’est sa gestion qui est en cause et non celle de qui que ce soit d’autre ! On connaît le discours de Menhaouara, c’est toujours la faute des autres, elle n’a jamais aucune responsabilité en quoi que ce soit, à croire qu’elle n’est pas Maire. On a vu comment elle avait contribué à la baisse des recettes, elle ne peut pas s’exonérer des dépenses : elle prétend payer encore les investissements du mandat précédent ? Mais enfin, il s’agit des programmations budgétaires qu’elle a elle-même votées entre 2014 et 2020 et qu’elle ne peut prétendre découvrir, personne ne lui a laissé de mauvaises surprises ou alors elle se les a faites à elle-même !?! Par ailleurs, accordons lui que – largement du fait de sa mauvaise gestion – la situation budgétaire soit tendue : dans ce cas, regardons l’accélération des investissements en 2023… il y en a pour plus de 3 millions d’euros, avec pour certains postes des chiffres sous estimés (la cour de Louise-Michel a coûté bien plus que les 785.000€ affichés car il a fallu reprendre des travaux mal faits pour un résultat qui ne satisfait pas les principaux intéressés), chacun de ces investissements peut se justifier mais pourquoi les précipiter quand Mme Menhaouara a mis les finances en difficulté ? Non à la place, après avoir affirmé du bout des lèvres qu'elle était favorable aux mesures d'augmentation du point d'indice des fonctionnaires (il a été gelé 12 ans quand même !?!), elle n'a cessé, plusieurs fois dans l'année, de se plaindre des conséquences de cette augmentation de la rémunération des agents communaux sur les finances communales. Elle reproche à l'Etat (sans jamais se mobiliser pour obtenir un changement de comportement) de ne pas avoir compensé les quelques 354.000 euros sur 2023 que cela représente : 0,4% du budget municipal, rien qui ne le déséquilibre... même si on le calcule sur une année complète, on atteint 1,4M€, soit 1,6% du budget municipal... rien de comparable avec l'addition des investissements précipités, avec l'absence de prévention et de vigilance sur les bâtiments municipaux (qui peut croire qu'après 3 ans et demi, Mme Menhaouara découvre soudainement des défauts de structure sur le gymnase Jean-Moulin ... sauf s'ils n'ont jamais fait d'inspection pendant tout ce temps), l'engagement de destruction de bâtiments, etc. ou encore avec la diminution des recettes qu'elle a provoquée.
Venons en aux priorités annoncées pour le budget 2024...
On ne reviendra pas sur le b-a-ba, Education, Culture, Sports, si ce n'est pour dire qu'au rythme où cela va Mme Menhaouara prétendra en 2026 avoir ouvert 50 classes (elle crée peut-être des salles, mais les postes d'enseignants ne sont bizarrement pas là, cherchez l'erreur), que le Théâtre manque toujours de financements nous y reviendrons (même s'il y a des choses intéressantes dans la nouvelle programmation) et que la ville n'a toujours pas l'ombre d'un projet de stade depuis que Mme Menhaouara a supprimé le seul projet possible.
La priorité environnement : chacun peut voir à quel point la propreté de la ville s'améliore et nous avons failli nous étouffer de rire lorsque Mmes Beltaïef et Menhaouara ont annoncé l'extension du parc Bettencourt... sur les terrains qui étaient prévus pour étendre le parc Bettencourt, elle a fait construire son terrain de sport synthétique (vive l'écologie), fait abattre des arbres classés comme remarquables et engagé de nouvelles constructions pour un "village associatif" en béton, alors que des locaux associatifs attendaient en 2020 les associations au-dessus de la salle Elsa-Triolet.
La priorité sécurité : un poste coûteux, qui ne peut donner de résultats... vous pourrez engager tous les policiers municipaux de la terre (et à Bezons le turn over des équipes est impressionnant), mettre des caméras partout pour recréer un monde à Big Brother, il n'y aura pas de réels résultats pour la tranquillité publique sans que soit réinstallé un véritable commissariat de police nationale de proximité. Ce sera NOTRE combat, elle l'a abandonné.
Il manque une priorité essentielle, ce qui témoigne de son mépris pour la réalité vécue par les Bezonnais(es) : celle de l'action sociale et de la solidarité... Depuis 2021, nous n'avons de cesse de réclamer un effort plus conséquent en ce domaine, en 2022 elle avait même baissé le budget du CCAS... depuis, elle et son équipe rattrapent petitement le retard pris. Or la situation est inquiétante : chacun a pu voir lors de la dernière foire de Bezons en septembre 2023 les traces de l'appauvrissement d'une partie de la population ; les témoignages sont d'ailleurs de plus en plus nombreux. Un autre indice ne trompe pas : Bezons a vu les périmètres des quartiers classés prioritaires pour la politique la ville (QPV) s'accroître par rapport à 2014-2015 (en 2014, la réforme avait conduit à un fort rétrécissement et nous considérons que l'action "politique de la ville" devrait être bien plus large, mais on comparera l'évolution entre 2015 et 2024 car ce sont les mêmes critères de sélection). Or les critères pour définir les périmètres des QPV sont ceux des taux de pauvreté, si les périmètres augmentent c'est que l'augmentation de la pauvreté a été constaté, Mme Menhaouara prétend l'avoir obtenu par la négociation politique, c'est faux : sans constat sur la pauvreté, elle aurait pu négocier tout ce qu'elle voulait, le périmètre QPV n'aurait pas été le même. Tant d'incompétence et mégalomanie en une seule personne, c'est impressionnant.
Enfin, avec d'autres élus, nous avons tenu à témoigner de notre solidarité avec le personnel municipal ; les témoignages affluent toujours plus nombreux sur des situations de souffrance, dues à des méthodes de management et de gestion des ressources humaines inappropriées, des effectifs insuffisants dans un certain nombre de service (espaces verts, propreté, notamment) ce qui place les agents restant en échec et en usure accélérée, une diminution générale des moyens qui rend plus difficile l'exécution de leurs missions de service public, une application brutale et sans aménagement de la réforme inique des 1607h (M. Cuvillier et Mme Menhaouara se planquent derrière l'application de la loi, mais la réalité c'est qu'il y avait moyen d'atténuer les dégâts et qu'ils ont tout refusé)... Les agents communaux vivent une situation de maltraitance, or ce sont eux qui font vivre au quotidien le service public local, ce sont eux les ambassadeurs la vie municipale, ils ont besoin de retrouver confiance : nous travaillerons avec eux pour redresser la barre. Mme Menhaouara a voulu mettre en avant le fait que son équipe avait créé des dispositif pour accompagner les agents avec des psychologues, etc. le mieux peut-être serait d'abord de ne pas créer à ce point les situations où les agents se sentent et sont contraints de se mettre en arrêt pour se protéger. Un élément important du serment des médecins se dit "Primum non nocere" : d'abord, ne pas faire de mal ! Mme Menhaouara, arrêtez de leur faire du mal !

🏬Résidence étudiante
Nous avons voté en faveur de la garantie d'emprunt à Antin Résidence pour une résidence étudiante de 167 logements, qui ouvrira droit à 33 logements étudiants pour des jeunes Bezonnais(es) répartis en Île-de-France et en région. C'était un projet qui a abouti sous le mandat précédent, nous remercions cependant M. Kevin Harbonnier d'avoir apporté des éléments d'information complémentaires.

🏗Aménagement urbain du square Yves-Morel et du bloc de l'ancienne clinique Korian
Nous nous sommes opposés au scandaleux pataquès du projet d'aménagement urbain en plein centre-ville entre les Rues Edouard-Vaillant, Villeneuve, Georges-Dupont et Maurice-Berteaux - le périmètre contient le square Yves-Morel, le Carrefour market, l'ancien espace jeunesse, l'ancienne salle Romain-Rolland (récemment détruite), des parkings et l'ancienne clinique Korian.
Nous avons d'abord appris le fiasco complet de l'opération avec le promoteur Capelli imposé voici un an par la mairie, qui n'a pas pu remplir ses engagements. Un an plus tard, la Maire demande d'annuler la vente pour changer d'acheteur... ce sera maintenant la Foncière Logement. On pourrait se dire : "voilà encore les résultats d'une politique à la petite semaine, un an de perdu par ces bras-cassés"... en fait, non ! Non parce que la Maire refuse toujours un an plus tard de nous présenter le projet d'aménagement urbain d'un secteur stratégique, couvert par un "périmètre de sursis à statuer" ; voici un an, elle avait présenté un vague plan colorié sans dossier et imprécis. Depuis, on sait qu'un projet plus avancé existe ; il a été présenté à des responsables associatifs... Mais à des conseillers municipaux à qui on demande de voter une vente à 8,7M€, alors là non il ne faut surtout pas le présenter ! On marche sur la tête ! La Maire s'est même lancée dans une démonstration absurde pour expliquer qu'il était préférable de vendre les terrains sans connaître le projet d'aménagement du promoteur convenu avec elle... lunaire ! En commission municipale, lundi soir, la présidente de cette commission Michèle Vasic nous avouait ne pas avoir connaissance du projet d'aménagement. Nous combattrons ces méthodes.

🏕🚲Berges de Seine (suite)
Le dossier suivant reprend la même logique... La Ville s'est engagé depuis de nombreuses années pour acheter les terrains entre le chemin de halage, la route de Bezons et la voie de chemin de fer. Ces terrains devaient accueillir le stade des berges dont Mme Menhaouara a supprimé le projet, sans proposer de solution aux sportifs. Elle a prétendu en faire une "ferme pédagogique", puis une plaine nature... Bref, aujourd'hui on ne sait plus quel est le projet qui justifie l'achat ou la récupération de nouveaux terrains. Là aussi, la Maire a refusé de nous expliquer quel était le projet d'aménagement. Mme Michèle Vasic, en commission lundi soir, a dit que le seul projet qu'elle connaissait c'était que l'agglomération travaillait sur le projet de VELOROUTE, voilà un terme plus adapté que "piste cyclable" ou "coulée verte" pour décrire la bande de 3 mètres de béton avec laquelle Mme Menhaouara et M. Fond (président de l'agglomération) ont décidé d'écraser cette espace naturel. Nous avons donc voté contre l'achat de ces terrains. Nous avons également rappelé qu'il serait temps de trouver une solution humaine et digne pour le camp de Rroms où vivent familles et enfants dans des conditions d'insalubrité désastreuses sur ces mêmes terrains. Cela n'a pas fait réagir l'équipe de Mme Menhaouara.

🌳Adhésion à l'association Plante & cité
Nous nous sommes abstenus sur l'adhésion à l'association Plante & Cité, Mme Boudeau ayant échoué à démontrer en quoi cette décision aurait un effet concret sur la commune, sachant que les même services peuvent être obtenus en formation au sein du CNFPT pour les agents communaux. Nous avons demandé encore une fois qu'un tableau sout présenté aux élus, récapitulant toutes les associations diverses et variées auxquelles adhère la ville, leurs cotisations et la description précise des bénéfices concrets que nous en retirons... C'est donc la 3e fois que nous le demandons, sans réponse.

⛺️🎑Plaine de loisirs de Vallangoujard
Nous avons été consterné par la lecture du Rapport d'activités 2022 de la plaine de loisirs de Vallangoujard où la ville dispose de terrains et de locaux avec les villes de Colombes et Argenteuil. Cette structure dysfonctionne gravement avec une gestion désastreuse de la part de sa présidente argenteuillaise. Nous demandons que la Ville de Bezons soit plus offensive pour que les Bezonnais (notamment les enfants de nos écoles et centre de loisirs) puissent en profiter. Nous avons encouragé M. Kevin Harbonnier à mettre les pieds dans le plat, quand M. Marc Roullier (LR) demandait à ce qu'on se débarrasse des terrains.

📞🏥Centre Municipal de Santé
Nous avons voté pour l'adhésion de la ville à la Centrale d'achat du Réseau des acheteurs hospitaliers : cela permettra au Centre Municipal de Santé d'avoir un système téléphonique qui fonctionne...

👥Ressources Humaines
✅Nous avons voté pour une réorganisation en cours du Service municipal de la jeunesse qui nous a été présenté précisément par M. Kevin Harbonnier qui est décidément le seul élu de la majorité à comprendre qu'on peut expliquer ses dossiers à l'opposition sans l'insulter. Cette réorganisation semble prometteuse et nous sommes impatients de voir l'action sur le terrain.
❌Nous nous sommes abstenus sur les autres transformations de postes en raison du fait que la réorganisation de la direction de l'action culturelle semblait nébuleuse et répondre à d'autres préoccupations que le développement de la culture, surtout quand on met en avant la lecture publique dans les intitulés tout en baissant les budgets d'achat de livres.

⁉️Nous avons enfin étudié les décisions courantes que la Maire de Bezons prend sans consulter le conseil municipal.
 ➡️Les marchés de fournitures de repas aux crèches et la résidence Peyronnet dont les tarifs vont fortement augmenter avec un fournisseur pour les crèches à Vannes en Bretagne (merci pour le bilan carbone). Les explications ont été pour le moins nébuleuses.
 ➡️Nous avons rappelé le cas étonnant de pensionnaires du foyer Peyronnet relogés temporairement dans des logements sociaux rue Altmeyer pendant les travaux et qui vont payer le même loyer que celui du foyer alors que les loyers des logements où ils sont relogés sont moins élevés et qu'ils n'y bénéficieront plus des services du foyer. La Maire a été incapable de répondre.
 ➡️Enfin nous sommes revenus sur la réponse apportée début janvier 2024 par le directeur général des services à une question que nous avions posée au dernier conseil municipal sur le financement par la Ville d'un concert de l'orchestre divertimento
🎼 au Théâtre Paul-Eluard🎭 pour 37.000 euros. La réponse était "En 2023, la ville a engagé un partenariat avec l’association orchestre symphonique Divertimento en lien avec l’EPIC Théâtre Paul Eluard en vue de la réalisation d’activités culturelles et de représentations soit dans des locaux communaux soit sur la scène du TPE. Dans le cadre de ce partenariat, les coûts des prestations facturées par l’association sont portés soit par la ville, soit par le budget de l’EPIC TPE. Les spectacles du 14 novembre 2023 ont été mis à la charge du budget de la ville (en raison du spectacle scolaire et de la conférence à l’école de musique)." Sauf que les Bezonnais ont dû payer un droit d'entrée ; nous avons donc demandé qui avait encaissé ces recettes, il aurait été logique que le spectacle ayant été payé par la Ville, ce soit la ville qui ait bénéficié des recettes. Pressée par nos questions, la Maire a finalement répondu que c'était le Théâtre Paul-Eluard, jetant un trouble dans ses propres services ce qui a mis un terme subitement à la discussion : en effet, nous venions de démontrer que contrairement à la fable pour enfants racontée par l'équipe municipale le TPE ne reçoit pas les financements suffisants depuis que la décision de déconventionner ce dernier l'a privé des subventions de la DRAC et d'une partie des subventions de la Région et du Département. Le concert de Divertimento a donc représenté une subvention camouflée, visant à compenser un budget insuffisant. Quelque puisse être la qualité de la nouvelle programmation culturelle, la situation financière du TPE reste précaire à cause de ces choix irrationnels, consécutifs à un caprice de la Maire. Aujourd'hui, si une partie des spectacles affichent complets, c'est uniquement parce que l'équipe municipale distribue massivement des invitations, les autres spectacles continuant d'avoir l'affluence habituelle qu'on connaissait déjà au TPE.
Il est temps de remettre de l'ordre et d'apporter un budget pérenne et stabilisé au Théâtre Paul Eluard - TPE - Bezons ; il faut mettre un terme à l'amateurisme.

Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
Président du collectif "Vivons Bezons, groupe des élus communistes, socialistes & républicains"

Frédéric Faravel, lors du conseil municipal de Bezons le 12 mars 2024, salle Elsa-Triolet-Aragon

Frédéric Faravel, lors du conseil municipal de Bezons le 12 mars 2024, salle Elsa-Triolet-Aragon

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8 février 2024 4 08 /02 /février /2024 18:56
🍽🏫Demain c'est le dernier jour de la consultation lancée par l'équipe municipale sur la Restauration Scolaire... On a réfléchi au sujet et il nous paraît nécessaire de mettre les choses au point !🏫👫
Le questionnaire distribué par l'équipe municipale de Bezons aux parents d'élèves sur la restauration scolaire nous a beaucoup interrogés... Il va conduire à décider une fois pour toute l'année, le 9 février au plus tard, ce qu'auront ou non le droit de manger les élèves des écoles bezonnaises. En y réfléchissant bien – nous avons pris notre temps et nous avons regardé les textes en vigueur –, cette démarche n'est pas conforme à la loi, mais surtout elle est choquante car elle enferme les enfants dans des catégories : tout le contraire de ce que doit faire l'école publique.🏫🇫🇷
1️⃣ La Ville impose déjà depuis plusieurs mois deux repas végétariens obligatoires - c'est-à-dire sans alternative - alors que la loi dite EGALIM adoptée en 2018 ne prévoit qu'un seul repas végétarien obligatoire par semaine : un, pas deux.⁉️
⚠️Les communes qui ont voulu imposer plus d'un repas végétarien obligatoire (sans alternative) par semaine, comme Lyon, ont d'ailleurs été condamnées par la justice administrative.
La loi dite "Climat & Résilience", adoptée en 2021, permettait à compter du 22 août 2022 et pour un an que les communes volontaires puissent expérimenter de proposer tous les jours un menu végétarien aux écoliers, mais à la condition expresse de proposer une alternative non végétarienne aux enfants (avec de la viande🍗 ou du poisson🐟).
2️⃣ Cette expérimentation prévue par la loi "Climat & Résilience" s'achevait en septembre 2023. Elle a fait l'objet de l'élaboration d'un rapport qui devait être suivi par un avis du Conseil National de la Restauration Collective pour déterminer s'il fallait prolonger l'expérimentation, la généraliser ou l'arrêter.
Aujourd'hui, on ne sait toujours pas si le rapport a été rendu mais surtout le Conseil National de la Restauration Collective n'a pas émis d'avis.
Évidemment, dans l'attente de cet avis et de la décision du Gouvernement, les communes qui avaient décidé de participer à l'expérimentation, et qui en respectaient le cadre (menus végétariens🥦 et menus carnés, proposés aux enfants au choix tous les jours), peuvent la poursuivre.
Mais le questionnaire municipal et la démarche de l'équipe municipale ne respectent pas le calendrier de l'expérimentation (il fallait la lancer en août 2022) ; l'équipe municipale n'était donc pas en droit de lancer une nouvelle expérimentation, dont les règles n'ont été définies nulle part, en janvier/février 2024, comme elle le fait aujourd'hui. Enfin et surtout, elle ne respecte pas l'obligation de permettre le choix entre végétarien et viande🥩 ou poisson🐟 aux enfants 3 jours par semaine.
3️⃣ Le projet municipal ne respecte pas l'esprit de la loi car il ne permet pas aux enfants de choisir : dans cette démarche, certains seront obligés de manger végétarien toute la semaine et les autres de manger un menu carné (viande🍖 ou poisson🐟 ) 3 jours par semaine.
Au-delà de tordre la lettre et l'esprit des lois EGALIM et "Climat & Résilience"⛔️, c'est bien ce dernier point qui est choquant dans la démarche de l'équipe municipale : elle enferme⛓ les enfants dans une logique sur la base d'une décision des parents (sans justification médicale) - c'est un peu comme si on disait que les parents d'élèves devaient décider des programmes scolaires​​​​​​​👨‍🏫.
Or sur le temps scolaire et périscolaire, les élèves sont là pour apprendre, pour expérimenter, pour découvrir.🤗
En établissant, une fois pour toute pour l'année, qu'un enfant mangera uniquement végétarien ou obligatoirement viande/poisson 3 fois par semaine, il ne lui reste aucune possibilité dans cette camisole pour être curieux, pour apprendre à choisir, pour tester ses goûts et ses envies🤩 : en matière de nourriture, c'est pourtant essentiel.
🏢Que la mairie de Bezons se renseigne : plusieurs communes ont organisé les choses pour permettre cette possibilité sans provoquer de gâchis alimentaire...
Dans tous les cas, la méthode choisie par l’équipe municipale est inappropriée en matière pédagogique en plus de ne pas être conforme à la loi...🚫
🔴Nous le réaffirmons bien fort, c'est aux enfants de choisir ce qu'ils veulent manger !😋
Restauration scolaire : c'est aux enfants de choisir ce qu'ils veulent manger chaque jour !
Restauration scolaire : c'est aux enfants de choisir ce qu'ils veulent manger chaque jour !Restauration scolaire : c'est aux enfants de choisir ce qu'ils veulent manger chaque jour !
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7 février 2024 3 07 /02 /février /2024 18:32
🌳🪵 Ils coupent des arbres et font pousser les grues…🪵🪓🏗️
Chacun aura pu le voir au lendemain du Jour de l’An : l’équipe municipale a décidé un « massacre à la tronçonneuse » contre les platanes du Square de la République. Même Le Parisien 95 - Val d'Oise, souvent indulgent avec Mme Menhaouara, a dû titrer « c’est une taille sauvage ! », citant le Groupe National de Surveillance des Arbres.
Mais les grues qu’elle dénonçait jadis continuent de pousser aux quatre coins de Bezons pour mettre en œuvre de nouveaux délires immobiliers qu’elle a décidés… Ah ! Que valent ses promesses ?!
Jusque dans le cœur de Ville, dont les de boutiques ferment une à une, on voit maintenant les engins de chantier mobilisés pour détruire les miroirs d’eau.
Les îlots de fraîcheur et de verdure étaient sûrement trop nombreux dans notre Ville…
 
🥬🌾🐄Souverains dans nos champs et nos assiettes🌾🥬🚜
Janvier 2024 a connu une mobilisation extrêmement forte des agriculteurs, qui a d'ailleurs ses répliques partout en Europe.
Ce serait une erreur de n’y voir que le sujet du carburant ou des règles environnementales. Les "#GiletsJaunes" avaient été dénigrés avant de (re)découvrir qu’ils ne réclamaient que des services publics, l’égalité territoriale, l'égalité républicaine.
Les revenus, les conditions de production, les traités de libre-échange à 10/20 000 km, la souveraineté alimentaire, ce que nous achetons donc la qualité de notre alimentation sont en jeu.
Les politiques libérales françaises et européennes nous emmènent dans le mur, il faudra s’en rappeler lors des élections européennes : nous devrons « Reprendre la main en France et en Europe » !
Les tribunes municipales de Vivons Bezons pour le mois de février 2024Les tribunes municipales de Vivons Bezons pour le mois de février 2024
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