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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 08:47

Communiqué des organisations syndicales d’Île-de-France, CGT, FO, FSU

Depuis plusieurs semaines, des négociations sont en cours, entre les organisations d’employeurs et les syndicats de salariés. A la demande du gouvernement, cette négociation devait avoir comme objectif : la sécurisation de l’emploi !

Or, cette négociation s’oriente vers une plus grande flexibilité telle que l’exige le MEDEF. Elle ne répond pas à la situation d’urgence sociale, de précarité galopante et d’explosion du chômage. Pour les organisations syndicales signataires, c’est inacceptable !

Tous les salariés doivent connaître les conséquences gravissimes qui pèseraient sur eux si les projets du MEDEF étaient validés. Les droits liés au CDI seraient contournés par l’instauration d’un nouveau type de contrat de travail, le contrat intermittent. La possibilité pour l’employeur de licencier serait ouverte sans avoir de justification à présenter ; réduction des recours en justice et des peines encourues par les employeurs serait acquise.

Le patronat va jusqu’à exercer un chantage en suggérant une hypothétique complémentaire santé pour tous les salariés contre des procédures de licenciement accélérées !

En clair, le MEDEF en veut toujours plus !

Cette volonté de transformation en profondeur du contrat de travail vise à généraliser  la précarisation de l’emploi et, au-delà, s’en servir pour  la remise en cause du statut des fonctionnaires et agents publics.  Les enjeux de ces discussions concernent tous les salariés, quel que soit leur secteur d’activité. Au moment où, au nom de la crise, le gouvernement refuse, notamment, la revalorisation du SMIC, gèle l’emploi public et les salaires des fonctionnaires et octroie sans contrepartie 20 milliards au patronat, les organisations syndicales franciliennes signataires du présent communiqué appellent tous les salariés à développer à tous les niveaux les mobilisations pour construire une autre politique économique et sociale.

A l’occasion de la prochaine séance de négociation, la CGT Île-de-France, FO Île-de-France, la FSU-Ile-de-France  organisent donc un rassemblement régional le :

Jeudi 10 janvier à 12h30 devant le siège du Médef National

55, avenue Bosquet – 75007 PARIS – Métro : école militaire

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 13:57

tva-5.jpgVous pouvez signer en ligne la pétition pour la TVA dans le logement social à 5% ici http://logementsocialtvareduite.fr/

Les arguments sont évidents

- depuis 1994, le financement du logement social est calculé sur la base de prêts de la CDC à partir du livret A et d’une TVA à taux réduit à 5,5%. Ce sont les deux piliers majeurs pour réaliser ou rénover un HLM.Il y a bien sûr, en plus, les subventions des collectivités locales, du 1% logement et de moins en moins de l’Etat. La hausse du taux de TVA déstabilise très fortement la production de logements sociaux et les réhabilitations. Elle va provoquer leur réduction, alors qu’il faudrait les faire l’inverse. Nous l’avions déjà dit lorsque, l’an dernier, la droite a fait passer ce taux à 7%. Passer à 10% serait pire.

- il n’y aura pas 150.000 logements sociaux construits par an, ni 500.000 logements thermiquement réhabilités si le taux de TVA passe à10%, comme c’est prévu dans le pacte de « compétitivité » du gouvernement. Les conséquences seront graves: perte d’emploi, aggravation de la pénurie de logement, loyers HLM trop élevés, charges qui explosent.

C’est une décision mauvaise socialement et économiquement.

- c’est aussi une question de principe. Non, la TVA a 5% pour le logement social n’est pas une « niche » fiscale, elle n’exonère personne qui s’enrichirait, de payer des impôts. Elle permet de financer une mission de service public et rappelons que les organismes HLM ne font pas de profits et ne versent pas de dividendes. Les HLM ne sont pas des « pigeons » qui veulent valoriser leurs plus values et ils mériteraient plus d’égard et d’attention que ces derniers.
C’est une question de principe car le logement social doit être considéré comme un bien de première nécessité. Cette vision est essentielle pour la pérennité du financement et de la place du logement social dans le pays. Hélas, la crise du logement est loin d’être résorbée et même si les objectifs annoncés par François Hollande on serait encore très loin de la fin de cette terrible crise qui mine notre République. C’est donc un TVA a 5% inscrite dans la longue durée qui s’impose.

Une occasion manquée au Sénat.

Marie-Noëlle Lienemann avait au nom du groupe socialiste déposé dans le cadre du projet de loi de finance pour 2013, un amendement visant rétablir dés cette année la TVA à taux réduit pour les HLM. Un amendement comparable avait été déposé par tous les groupes de gauche, des communistes (CRC) aux radicaux de gauche et républicains (RDSE) en passant par les écologistes (EELV). Toute la gauche et l’écologie réunie, ce n’est pas si fréquent au Sénat. la commission des finances n’a pas retenu cet amendement avec deux arguments, le premier est qu’il entrerait une perte de recette et le second renvoyant au débat sur le plan de compétitivité et les nouveaux taux de TVA, l’examen de la proposition.

Le premier argument a vite été contrecarré car dans la même séance, j’avais déposé un amendement instaurant une taxe de solidarité urbaine sur les transactions immobilières dépassant 10.000€ du m². Ce que Jérôme Cahuzac a refusé avec des analyses fallacieuses sur le blocage du marché immobilier qui s’en suivrait (à mourir de rire quand il s’agit des logement hyper chers !!!).

Le second argument renvoyant au vote sur le pacte de compétitivité était dilatoire puisque même avec 7% ( le futur plan monte a 10) le bouclage financier des 150.000 logements sociaux n’était pas réalisé, et comme je l’ai indiqué le retour au taux minoré était structurellement et immédiatement nécessaire.

En dépit des pressions de Jérôme Cahuzac et des tentatives de conviction du rapporteur socialiste du Budget, les groupes de gauche ont maintenu leurs amendements et même quelques UMP s’y sont dits favorables. Un premier vote très serré à été suivi d’un second par assis debout et là nous avons été battus de 2 voix. La moitié du groupe socialiste a vote pour la TVA réduite et l’autre contre avec l’essentiel de la droite, au nom de la solidarité gouvernementale. Vraiment c’est une belle occasion manquée, occasion de rassembler toute la gauche, occasion de montrer au groupe communiste que nous pouvions prendre en compte certains de leurs amendements, occasion de donner le coup de booster nécessaire aux HLM pour produire vite les logements sociaux attendus et de sortir des loyers plus bas qu’aujourd’hui !

Vous retrouverez ici les vidéos des débats autour de deux des amendements que j’ai déposé au Sénat dans le cadre du Projet de loi de Finances pour 2013 : le premier portant l’abaissement du taux de TVA pour le logement social qui n’a été rejeté que d’une voix après deux votes et le second portant sur la création d’une contribution de solidarité urbaine.


Débat budgétaire projet de loi de finances pour... par MN-Lienemann

Il faut poursuivre la mobilisation.

Le projet de loi de finances rectificative va arriver dans les prochains jours au Sénat et comprend les nouveaux taux de TVA ainsi que le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et pour l’Emploi. Ces décisions importantes interviennent dans un temps ramassé contrairement à ce qui avait été annoncé quant au temps de débat nécessaire sur les nouveaux taux.
Pour l’heure, le gouvernement a refusé le principe d’amendements qui ventileraient de façon nouvelle la répartition des taux, donc le retour de la TVA sur le logement social a 5%. Mais il peut encore modifier son attitude en séance publique avant le vote, car bon nombre d’élus se sont alarmés des conséquences très négatives des choix actuels. Alors faisons nous entendre.

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 10:54

lienemannMarie-Noëlle Lienemann, Sénatrice (PS) de Paris, ancienne ministre du logement et ex-présidente de l'Union Sociale de l'Habitat, participera lundi 10 décembre à l'invitation de Dominique Lesparre, Maire et Conseiller général (PCF) de Bezons, aux 3èmes Rencontres du Logement, organisées par la Ville de Bezons et le collectif départemental du Logement.

Ce sera l'occasion de présenter les analyses respectives des acteurs du logement sur la nouvelle politique en matière d'habitat initiée par le gouvernement et la Ministre de l'égalité des territoires, Cécile Duflot.... l'occasion également d'en débattre avec les citoyens.

"Maintenant la Gauche" dans le Val-d'Oise se félicite de cette initiative et salue le déplacement de Marie-Noëlle Lienemann, une de ses voix médiatiques à l'échelle nationale.

L'ensemble des militants et sympathisants socialistes valdoisiens est invité à profiter de cette occasion pour participer au débat.

Frédéric FARAVEL
Mandataire fédéral de "Maintenant la Gauche" dans le Val-d'Oise

affiche_Bezons_10-12-2012.JPG

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 11:26

Il y a des matins comme ça où l'on a vraiment, mais vraiment... plaisir à écouter sa matinale traditionnelle. C'est le cas de ce 29 février 2012 (espérons qu'on attendra pas 4 années pour en avoir une autre aussi bonne).

C'était Bernard Thibaut, secrétaire général de la CGT, qui intervenait et qui a pu à cette occasion apporter quelques arguments bien sentis sur la situation sociale dans le pays, les attentes des salariés et le conclusions politiques qu'il faut en tirer pour le printemps électoral à venir.

Je ne résiste donc pas à vous faire partager les vidéos de cet entretien :


Bernard Thibault par franceinter


Bernard Thibault par franceinter

Je ne résiste pas non plus à vous diffuser la petite cerise sur le gâteau que représente la chronique de Sophia Aram.


Scoop : Bernard Thibault serait de gauche ! par franceinter

Passez donc une bonne journée revendicative et que son élan vous emporte vers l'alternative les 22 avril, 6 mai, 10 et 17 juin prochains.

Frédéric Faravel

PS : un mot aussi pour saluer la dignité de Madame Audrey PULVAR qui a fait l'objet cette nuit d'une agression fasciste odieuse dans les Rues du XVIème arrondissement aux côtés de son compagnon, Arnaud Montebourg.

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 07:26


Les boutins d'or à Bezons par vonews

(19/05/2011 - VoNews.fr)

Ce mardi soir, à Bezons, le collectif départemental du logement emmené par les maires de Bezons et Argenteuil, Dominique Lesparre et Philippe Doucet, organisait la première cérémonie des Boutins d'or. L'objectif : "récompenser", avec humour, les villes qui se situent toujours sous le seuil des 20% de logements sociaux et donc qui ne respectent pas la loi SRU. Les principales distinctions de la soirée sont revenues à La Frette-sur-Seine, Frépillon ou encore Enghien-les-Bains. Le maire de la ville thermale a tenu à réagir à ce prix. Regardez le reportage.

Epingler les villes du Val d'Oise qui ne respectent pas le quota de 20% de HLM sur sa commune, le collectif départemental du logement l'avait déjà initié lors de rallyes qui étaient passés notamment par La Frette-sur-Seine, le Plessis-Bouchard, Frépillon ou encore Enghien-les-Bains, les plus mauvais élèves du département parmi les 25 villes de plus de 1500 habitants (sur 62) qui ne respectent pas la loi SRU. Pour la cérémonie des Boutins d'or, ces mêmes communes "concouraient" dans six catégories. Dans chacune d'entre elles, le lauréat est indiqué en gras :

-Le Boutin d’or « du maire le plus en retard sur l’application de la loi SRU ».
Les nommés sont La Frette-sur-Seine (DVD), Montlignon (UMP) et Nesles-la-Vallée (non inscrit).

-Le Boutin d’or « de l’accueil convivial, mais pas trop, voire pas du tout, avec huissier, police municipale, porte fermée à clef, etc. ».
Les nommés sont La Frette-sur-Seine (DVD) et Frépillon (DVD).

-Le Boutin d’or « du maire qui préfère payer des amendes plutôt que de construire des logements sociaux ».
Les nommés sont Enghien-les-Bains (UMP), Frépillon (DVD) et le Plessis-Bouchard (DVD).

-Le Boutin d’or « du maire qui aime la mixité sociale, mais pas dans sa ville ».
Les nommés sont Nesles-la-Vallée (non inscrit), Montlignon (UMP) et Parmain (UMP).

-Le Boutin d’or « du représentant de l’Etat qui applique avec zèle les directives gouvernementales ».
Les nommés sont le préfet du Vald’Oise, le préfet du 95 et le préfet du département dont la préfecture est à Cergy.

-Le Boutin d’or « du bailleur qui devrait être plus à l’écoute de tous ses locataires ».
Les nommés sont Logirep, Opievoy et Fiac-Batigère.

La seule ville étiquetée à gauche, Taverny, s'est elle vu remettre le prix spécial du jury pour ses efforts dans la construction de logements sociaux. La commune vient d'ailleurs tout juste de franchir le seuil des 20% de logements sociaux (20,3%). Invité à la tribune, son maire, Maurice Boscavert, a fait un discours au diapason de la cérémonie. Il a ainsi évoqué le cas de la base militaire installée sur sa commune.

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 11:20

2eRallyeLogement.jpgRALLYE II

  POUR LA SOLIDARITE URBAINE

CONTRE LES COMMUNES HORS-LA-LOI

 

Après le succès du premier Rallye pour la Solidarité Urbaine et contre les communes hors-la-loi, le Collectif Départemental du Logement organisera le 11 décembre le RALLYE II.

 

La Préfecture du Val d'Oise semble toujours ignorer les 25 communes de plus de 1 500 habitants du département (sur 62) qui ne respectent pas la loi SRU, leur imposant un minimum de 20% de logements sociaux sur leur territoire. Il manque pourtant aujourd'hui plus de 6 000  logements dans le département et 30 000 demandes sont en attente. 10% de ces demandes émane de ces communes hors-la-loi.

 

Dans un accès de cynisme, la Préfecture va même jusqu'à exercer, à travers l’application de la loi DALO, une pression grandissante sur des communes comme Bezons ou Argenteuil –qui, elles, respectent la loi SRU, afin d'accueillir des familles provenant d'autres communes!

 

Afin de dénoncer ce véritable scandale  et exiger la construction de logements pour tous et partout, le Collectif Départemental du Logement, composé d'élus et d'associations organisent le :

 

 

RALLYE II POUR LA SOLIDARITE URBAINE

11 décembre à partir de 9h00

RDV : Mairie de Bezons, rue de la mairie

 

 

Il se rendra dans 3 nouvelles communes du département qui comptent moins de 5% de logements sociaux et rencontrera la population pour dialoguer et lutter contre la loi BOUTIN et le désengagement inadmissible  de l'État.

collectifdepartementallogement.jpg

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 12:32
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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 12:47

Les Secrétaires généraux des 7 confédérations : CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, UNSA, FSU et Solidaires ont adressé une Lettre ouverte au Président de la République, Premier Ministre, aux membres du gouvernement, aux députés et sénateurs. Voici son contenu.

"Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames et messieurs les membres du gouvernement,
Mesdames et messieurs les députés,
Mesdames et messieurs les sénateurs,

Les salariés se sont mobilisés dans des proportions exceptionnelles le 7 septembre 2010 à l’appel des organisations syndicales. Le caractère injuste et inefficace de la réforme des retraites à l’examen en ce moment au parlement malgré nos protestations est à l’origine du conflit en cours. Cette réforme va aggraver les inégalités sans répondre aux enjeux de long terme. La méthode utilisée qui a consisté pour l’essentiel à recevoir les syndicats sans jamais réellement les entendre a contribué à accroître les tensions.

Les annonces du 8 septembre 2010 qui se veulent une réponse aux mobilisations ne modifient pas la logique globale de la réforme proposée. Les injustices demeurent. Le calendrier précipité ne permet pas d’être entendus.

Le recul de l’âge d’ouverture du droit à la retraite de 60 ans à 62 ans, combiné à l’augmentation simultanée de la durée de cotisation, va fortement pénaliser les salariés, et plus particulièrement tous ceux qui ont commencé à travailler jeunes, qui seront amenés à contribuer plus que les autres au financement du système sans acquérir le moindre droit supplémentaire.

Le recul de l’âge du taux plein de 65 ans à 67 ans va durement aggraver la situation des salariés qui ont eu des parcours professionnels morcelés, en particulier les femmes dont près de 30% font valoir aujourd’hui leurs droits à la retraite à 65 ans pour éviter une pénalité sur leur pension et ceux qui sont conduits à entrer tardivement sur le marché du travail.

Ce report des âges légaux va entraîner un prolongement du chômage pour les nombreux salariés qui ne sont plus en activité lorsqu’ils partent à la retraite ce qui les pénalisera financièrement tout en reportant les charges financières sur d’autres comptes sociaux. La pénibilité du travail n’est pas reconnue dans ses conséquences sur l’espérance de vie des salariés qui y ont été exposés.

Les fonctionnaires se voient imposer une hausse drastique du taux de leur cotisation, en période de gel des salaires, conduisant à une baisse importante et injuste de leur pouvoir d’achat.

Au total, le projet de loi de réforme des retraites fait reposer l’essentiel de l’effort sur les salariés, ne répond ni aux questions d’emploi, en particulier des jeunes et des seniors, ni à la résorption des inégalités ni au besoin de financement. Les salariés devraient accepter de payer la facture de la crise financière et économique dont ils ne sont pas responsables. Cette réforme est donc inacceptable.

Pour toutes ces raisons, au nom des salariés nous vous demandons solennellement d’entendre le point de vue des organisations syndicales dans la perspective de définir un ensemble de mesures justes et efficaces pour assurer la pérennité du système de retraites par répartition.

Dans ce contexte le vote de ce projet dans sa logique actuelle n’est pas d’actualité."

Le 9 septembre 2010,
Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT
François Chérèque, secrétaire général de la CGT
Jacques Voisin, président de la CFTC
Bernard Van Craeynest, président de la CFE-CGC
Alain Olive, secrétaire général de l'UNSA
Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU
Annick Coupé, porte-parole de l'Union syndicale Solidaires

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 14:51

exigencescitoyennesretraites.jpg

Le gouvernement français s’apprête à engager une nouvelle réforme qui risque de porter un coup fatal au système de retraite par répartition en jurant une fois de plus que c’est pour le sauver. Le bilan des réformes menées depuis 1993 est déjà catastrophique car toutes les dispositions prises (calcul sur les 25 meilleures années, indexation sur les prix et non plus sur les salaires des actifs, allongement de la durée de cotisation sous peine de décote…) ont déjà fait baisser le niveau des pensions d’environ 20 %. Elles ont aggravé les inégalités déjà fortes entre les pensions des hommes et des femmes. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) prévoit que le taux de remplacement moyen – niveau de la retraite par rapport au salaire, passerait de 72 % en 2007 à 59 % en 2050. Cette dégradation continuera donc de frapper les actuels retraités et touchera également les générations suivantes.

Malgré ce bilan désastreux, le gouvernement veut aller encore plus loin en supprimant l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans en le portant à 62, voire 65 ou 67 ans, comme le demande le Medef, et en remettant en cause le calcul sur les six derniers mois d’activité des retraites du secteur public. Jumelées avec un nouvel allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein, ces mesures condamneraient à la pauvreté la plupart des futurs retraités, surtout les femmes et tous ceux et celles qui ont connu et connaîtront des périodes de chômage et de précarité importantes. Ce sont les salarié-es les plus jeunes qui subiraient les effets cumulés de ces orientations au moment de partir à la retraite.

Le gouvernement et le patronat persistent à vouloir durcir les conditions de départ en retraite alors même que les entreprises continuent de se débarrasser des salariés âgés avant qu’ils aient acquis la totalité de leurs droits. Exiger que les salariés travaillent et cotisent plus longtemps, alors que l’âge moyen de cessation d’activité est de 59 ans, ne vise qu’à baisser le niveau des pensions. De plus, cette logique remet en cause la solidarité intergénérationnelle. Il n’y a aucun sens à augmenter l’âge de la retraite alors que le chômage de masse sévit pour les jeunes. Au lieu de voir dans la retraite par répartition une transmission perpétuelle et solidaire de la prise en charge d’une génération par la suivante, le gouvernement et le patronat, afin d’attiser la division, la stigmatisent comme un fardeau pour la seule génération à venir.

Le danger ne s’arrête pas là. Le COR dessine les contours d’une réforme pour remplacer notre système par un autre « par points » ou « par comptes notionnels ». Dans les deux cas, il s’agirait de ne plus avoir à assurer un taux de remplacement du salaire défini à l’avance et de faire de la variation du niveau des pensions le moyen d’équilibre financier des régimes. Cela aggraverait encore la baisse du niveau des pensions et contraindrait les salariés, particulièrement les salarié-es pauvres et effectuant les travaux pénibles, à travailler toujours plus longtemps.

La vraie raison des mesures qui s’annoncent n’est pas liée à la démographie. La crise financière a provoqué une récession et donc une flambée des déficits publics. Les États continuent benoîtement à financer leurs déficits en empruntant sur ces mêmes marchés financiers qui ont provoqué la crise. Réduire ces déficits pourrait se faire par une taxation du capital. Mais les spéculateurs refusent évidemment cette solution, demandent que les États donnent des gages et exigent une réduction des dépenses publiques.

Une alternative à cette régression sociale existe pourtant. A moins de décréter la paupérisation des retraité-es, il est normal de couvrir les besoins sociaux liés à l’augmentation de leur part dans la population par un accroissement des prélèvements sur la richesse produite. Les déficits des caisses de retraite sont essentiellement dus au refus obstiné de le faire. Pourtant, le besoin supplémentaire de financement nécessaire aux retraites est réalisable puisqu’il a été chiffré en 2007 par le COR entre 1 et 2 points de PIB jusqu’en 2050, à comparer avec la chute de la part de la masse salariale de 8 points au cours des dernières décennies et avec l’explosion correspondante des dividendes, qui sont passés de 3,2 % du PIB en 1982 à 8,5 % en 2007. Il est donc juste d’augmenter la part des salaires et des pensions dans la richesse produite en s’attaquant aux profits. Le financement des retraites est possible à condition d’en finir avec l’actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers. C’est ce partage qui constitue le tabou à faire sauter, et non l’âge de départ. Il s’agit là d’un choix politique de justice et de solidarité.

La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité-es, l’idéologie absurde du « travailler toujours plus » et la destruction des solidarités sociales. Nous souhaitons contribuer à une vaste mobilisation citoyenne (réunions publiques, appels locaux…) pour stopper cet engrenage.

Premiers signataires :

Alain ACCARDO, Sociologue, Université Bordeaux III, Étienne ADAM, Fase /ANPAG basse Normandie, Solidaires précaires chômeurs Caen, Vladimir ANDREFF, Economiste, Université Paris I, Jean-Christophe ANGAUT, Philosophe, École normale supérieure, Michel ANGOT, Secrétaire national de la FSU, Michaël ASSOUS, Economiste, Université Paris I, Clémentine AUTAIN, Féministe, membre de la Fase et directrice du mensuel Regards, Geneviève AZAM,Ana AZARIA, Présidente de Femmes Égalité, Nicole AZOULAY, Economiste, Université Paris VII, Julien BACH, Haut-fonctionnaire, Marinette BACHE, Présidente de Résistance Sociale, Odile BARBOT, Militante associative, Louis-Marie BARNIER, Syndicaliste, sociologue, Catherine BARON, Professeur, Université Toulouse II, Philippe BATIFOULIER, Université paris x, Christophe BATICLE, Sociologue, Université de Picardie Jules Verne, Francine BAVAY, Conseillère régionale, Julien BAYOU, Génération précaire, Laure BAZZOLI,Alain BEITONE, Professeur de sciences économiques et sociales, Marseille, Marie-Claude BELIS-BERGOUIGNAN, Professeur d’économie, Université Bordeaux IV, Rachid BELKACEM, Economiste, Université Nancy II, Emmanuelle BENICOURT, Economiste, Université de Valenciennes, Mathieu BERAUD, Economiste, Université Nancy II, Laure BERENI, Sociologue, École normale supérieure, Claude BERNARD, Président national de l’unrpa, Sophie BEROUD, Politiste, Université Lyon II, Éric BERR, Economiste, Université Bordeaux IV, Gerard BERTHIOT, Vice-président de la région Champagne-Ardenne, PS, Élodie BERTRAND, Economiste, Université de Dunkerque, Olivier BESANCENOT, Porte-parole du NPA, Dominique BESSIRE, Professeure de sciences de gestion, Université Orléans, Éric BEYNEL, Secrétaire national de l’Union syndicale Solidaires, Martine BILLARD, Députée, Parti de Gauche, Baptiste BLOCH, Attac campus, Catherine BLOCH LONDON, Sociologue, Jean-Jacques BOISLAROUSSIE,Luc BOLTANSKI, Sociologue, École des hautes études en sciences sociales, Matthieu BONDUELLE, Secrétaire général du Syndicat de la magistrature, Paul BOUFFARTIGUE, Sociologue, CNRS, Gérard BOULANGER, Avocat, conseiller régional d’Aquitaine, Parti de Gauche, Josiane BOUTET, Professeure des universités, IUFM Paris IV et Université Paris VII, directrice de la revue Langage et Société, Magali BRACONNOT, Comédienne, membre des Alternatifs, Jean BRAFMAN, Conseiller régional d’Île-de-France, Jean-Claude BRANCHEREAU,Patrick BRAOUEZEC, Député de Seine-Saint-Denis, Patrick BRODY, Syndicaliste, Charlotte BRUN, Secrétaire nationale. Du ps aux personnes âgées, handicap et autonomie, François BRUN,Marie-George BUFFET, Députée, secrétaire nationale du PCF, Helène CABIOC’H, Aitec, Gérard CABY, Président des Amis de la Terre, Nord, Claude CALAME, Directeur d’études, École des hautes études en sciences sociales, Bernard CASSEN, Secrétaire général de Mémoire des luttes, président d’honneur d’Attac, François CASTAING, Economiste, université Paris VIII, Robert CASTEL, Sociologue, directeur d’études, École des hautes études en sciences sociales, David CAYLA, Economiste, Université d’Angers, Leila CHAIBI, L’Appel et la pioche, co-présidente de la Fondation Copernic, Jean Claude CHAILLEY, Secrétaire général de Résistance Sociale, Philippe CHANIAL,Patrick CHAMPAGNE, Sociologue, CSE – CNRS, Christophe CHARLE, Professeur à l’Université de Paris-I-Panthéon-Sorbonne, Membre de l’Institut universitaire de France, Directeur de l’Institut d’histoire moderne et contemporaine, CNRS/ENS, Juliane CHARTON,Jean-Christophe CHAUMERON, Syndicaliste CGT, Sébastien CHAUVIN, Sociologue, Université d’Amsterdam, Jean-Jacques CHAVIGNE, CN du PS, co-auteur de SOS-Sécu !, Solange CIDREIRA, Initiative féministe européenne, Maxime COMBES, Aitec-ipam, paris, Pierre CONCIALDI,Philippe CORCUFF, Politiste, IEP de Lyon, conseil scientifique d’attac, Laurent CORDONNIER,Delphine CORTEEL, Enseignant-chercheur, Université de Reims-Champagne-Ardenne-Laboratoire IDHE, ENS Cachan-CNRS, Annick COUPE, Secrétaire nationale de l’Union syndicale Solidaires, Pierre COURS-SALIES, Professeur de sociologie, Université Paris VIII, Françoise COUSIN, Ethnologue, Nathalie COUTINET,Thomas COUTROT, Economiste-statisticien, co-président d’Attac, Daniel COUY,Monique CRINON, Sociologue et philosophe, Michel DAMIAN, Economiste, Université Grenoble II, Olivier DARTIGOLLES, Membre de la coordination du PCF, Noël DAUCE, Secrétaire national de la FSU, Vincent DE GAULEJAC,Caroline DE HAAS, Oser le féminisme, Marilza DE MELO FOUCHER,Alain DE TOLEDO, Economiste, Université Paris VIII, Claude DEBONS, Bureau national – Parti de Gauche, Georges DEBREGEAS, Physicien, CNRS, Ecole Normale Supérieure, René DEFROMENT, CGT construction 63, Christophe DELECOURT, Syndicaliste CGT-Finances, Marc DELEPOUVE, Bureau national du SNESUP-FSU, Chantal DELMAS, Militante PCF et altermondialiste, Sandra DEMARCQ, Comité exécutif du NPA, François DENORD,Monique DENTAL, Animatrice du Réseau Féministe « Ruptures », Cyril DI MEO, Professeur de sciences économiques et sociales, Renato DI RUZZA, Professeur, Université de Provence, Paul DIRKX, Sociologue, Université Nancy II, Keith DIXON, Professeur de civilisation britannique, Université Lumière Lyon II, Emmanuel DOCKES, Professeur de droit, Université Paris Ouest-Nanterre, Jean-Paul DOMIN, Economiste, Université Reims, Marnix DRESSEN, Professeur de sociologie, Université Lille I, Vincent DUBOIS, Professeur de sociologie et science politique, Institut d’études politiques de Strasbourg et Institut Universitaire de France, Cécile DUFLOT, Secrétaire nationale Les Verts, Pierre DUHARCOURT, Représentant de la FSU au Conseil économique, social et environnemental, Philippe DUPONT, Secrétaire national du SNUIPP-FSU, Cédric DURAND, Economiste, Université Paris XIII, Jean-Pierre DURAND, Professeur de sociologie, Université d’Evry, Michelle ERNIS, Gauche unitaire, Antoine EVENNOU, Président de l’Union nationale lycéenne, Anne EYDOUX, Economiste, Université Rennes II, François EYMARD-DUVERNAY, Université nanterre, Patrick FARBIAZ, Réseau écosyndicaliste, Sybille FASSO, Conseillère municipale PS, Paris 10ème, Olivier FAVEREAU, Professeur d’économie, Université de Nanterre, Jean-Michel FAURE,Hervé FAYAT, Professeur de sciences économiques et sociales, Sonia FAYMAN, Sociologue, militante de la solidarité internationale, Anne FERAY, Secrétaire nationale de la FSU, Gérard FILOCHE, Inspecteur du travail, Conseil national du PS, Léa FILOCHE, Conseillère de Paris, David FLACHER,Judith FOUILLARD, Secrétaire nationale du SNUIPP-FSU, Geneviève FRAISSE,Jacqueline FRAYSSE, Députée des Hauts de Seine, Guy FRIEDMAN, Sociologue du travail, Cégolène FRISQUE, Sociologue, Université de Nantes, Brigitte FONT LE BRET,Maryse GADREAU, Economiste, Université de Dijon, Jean GADREY, Professeur émérite, Université de Lille, Francisco GARCIA, Vice-président national de l’unrpa, Sandrine GARCIA, Sociologue, Université Paris IX-Dauphine, Isabelle GARO, Professeur de philosophie, revue Contretemps, Laurent GARROUSTE, Juriste du travail, Laurent GATHIER, Secrétaire général de l’Union SNUI-SUD Trésor Solidaires, Karl GHAZI, Cgt commerce, Elisabeth GAUTHIER, Co-éditrice de la Revue Transform !, Alice GAVALET, Designer, Bertrand GEAY, Professeur de sociologie, Université de Picardie-Jules Verne, Didier GELOT, Economiste, Jacques GENEREUX, Economiste, Sciences Po Paris, Susan GEORGE, Ecrivain, présidente d’honneur d’Attac, Bernard GERBIER, Economiste, Université Grenoble II, Ariane GHIRARDELLO, Economiste, Université Paris 13, Patrick GIANFALDONI, Economiste, Université d’Avignon, Claire GONDARD-DELCROIX, Economiste, Université Bordeaux IV, Claude GNOS, Economiste, Université de Dijon, Bernard GRANGEON, Cgt energie clermont-ferrand, Jérôme GUEDJ, Membre du Bureau national du PS, Stéphane GUILLEMARRE, Professeur de philosophie, co-secrétaire de la Fondation Copernic, Janette HABEL, Politiste, Institut des hautes études d’Amérique latine, Lilian HALLS FRENCH, Initiative féministe européenne, Razzy HAMMADI,Naïma HANAFI, Informaticienne pour les comptes de l’État, Jean-Marie HARRIBEY,Serge HAVET, Président d’ac!, Chantal HERSEMEULE, Altermondialiste et féministe, Julie HERVIANT, Cgt insee, Héléna HIRATA, Sociologue, directrice de recherches, Université Paris VIII, Liem HOANG-NGOC, Economiste, Université Paris I, Charles HOAREAU, Syndicaliste CGT nettoyage, Didier HORUS, Représentant de la FSU au Conseil d’orientation des retraites, Virginie HOUADEC,Michel HUSSON, Economiste, chercheur à l’ires, Sophie JALLAIS, Economiste, Université Paris I, Lucien JALLAMION, Secrétaire général et porte-parole de République et Socialisme, Florence JANY-CATRICE,Esther JEFFERS, Economiste, Université Paris VIII, Isaac JOHSUA, Economiste, Université Paris XI, Samuel JOSHUA, Professeur en sciences de l’éducation, Université de Provence, Président de la Société Louise Michel, Nicolas JOUNIN, Sociologue, Université Paris VIII, Régis JUANICO, Trésorier du PS, député de la Loire, Julien JUSFORGUES, Conseil national du Parti Socialiste, Pierre KHALFA, Secrétaire national de l’Union syndicale Solidaires, Michèle KINTZ TAILLEUR, Association des communistes unitaires, Michel KOEBEL, Sociologue, Université de Strasbourg, Sthatis KOUVELAKIS, Philosophie politique, King’s College Londres, Pablo KRASNOPOLSKY, Syndicaliste CGT, Élisabeth LABAYE, Secrétaire nationale du SNES-FSU, Agnès LABROUSSE,Hubert LABROUSSE, Ex-secrétaire du comité d’entreprise de l’Institut Pasteur, membre d’Attac Paris 15, Bernard LACROIX, Professeur de science politique, membre de l’Institut universitaire de France, Elsa LAFAYE DE MICHEAUX, Economiste, Université Angers, Marion LAFON, Attac campus, Rachel LAFONTAINE, Porte-parole des Alternatifs, Stéphanie LAGUERODIE, Economiste, Université Paris I, Bernard LAHIRE,Jean-Yves LALANNE, Maire de Billère, 64, Dany LANG,Didier LASSAUZAY, Cgt champagne ardenne, Sandra LAUGIER,Pierre LAURENT, Coordinateur de la direction du PCF, Stéphane LAVIGNOTTE, Pasteur de la Mission populaire La Maison Verte Paris 18e, Jacques LE BOHEC, Professeur de sciences de la communication, Université Lyon II, Brigitte LE GRIGNOU, Professeur de science politique, Université Paris Dauphine, Julie LE MAZIER, Secrétaire fédérale de SUD Étudiant, Pierre LE MASNE, Economiste, Université de Poitiers, Nathalie LE MEL, Féministe, Claire LE STRAT, Politiste, GAP, Paris Ouest – Nanterre, Didier LE RESTE,Frédéric LEBARON, Professeur de sociologie, membre de l’Institut universitaire de France, Catherine LEBRUN, Secrétaire nationale de l’Union syndicale Solidaires, Thierry LECRAS, Vice-président de l’unef, Rémi LEFEBVRE, Professeur de science politique, Université Lille II, Florence LEFRESNES, Economiste–chercheuse, Philippe LEGER, Economiste, Université d’Amiens, Stéphane LELAY, Sociologue, revue Mouvements, Claudine LEGARDINIER, Journaliste, Jacques LERICHOMME, Membre de la Fondation Copernic, Dominique LHUILIER,Marie-Noelle LIENEMANN, Ancienne ministre du logement, Bureau national du PS, Danièle LINHART, Sociologue, directrice de recherches au CNRS, Alain LIPIETZ,Laurence LIZE, Economiste, Université Paris I, Huayra LLANQUE, Artiste plasticienne, Frédéric LORDON, Economiste, CNRS, Michele LOUP, Ex conseillère régionale Ile-de-France en charge de l’égalité hommes-femmes, Michael LÖWY, Directeur de recherche émérite au CNRS, Yannick LUNG, Professeur d’économie, Université Bordeaux IV, Christian MAHIEUX, Cheminot, secrétaire national de l’Union syndicale Solidaires, Céline MALAISE,Henri MALER, Université paris viii, Jean MALIFAUD, Mathématicien, secrétaire national SNESUP-FSU, Noël MAMERE, Député de la Gironde, Marc MANGENOT, Economiste, Nathalie MARCU, Féministe, membre des Alternatifs, Sylvain MARESCA, Professeur de sociologie, Université de Nantes, Didier MARGUERY, Syndicaliste CGT Finances, Michel MARIC, Economiste, Université de Reims, Fernanda MARRUCCHELLI, Présidente de la Fédération de Paris de l’unrpa, Georges MARTEL, Vice-président de la commission nationale des conflits du PS, Roger MARTELLI,André MARTIN, Ingénieur, UGICT CGT, Nelly MARTIN, Coordination française Marches mondiales des femmes, Christiane MARTY, Ingénieure, conseil scientifique d’Attac, Olivier MASCLET, Sociologue, Université Paris V, Antoine MATH, Economiste-chercheur, Lilian MATTHIEU, Sociologue, CNRS, Jérôme MAUCOURANT, Economiste, Université Lyon II, Gerard MAUGER, Sociologue, CSE-CNRS, Delphine MAYRARGUE, Secrétaire nationale au travail et à l’emploi, PS, Jacques MAZIER, Economiste, Université Paris XIII, Caroline MECARY, Avocate, co-présidente de la Fondation Copernic, Jean-Luc MELENCHON, Président du Parti de Gauche, Anna MELIN, Secrétaire générale de l’unef, Corinne MIALON, Sud-éducation, Claude MICHEL, Syndicaliste Fnsac, CGT, Olivier MICHEL, Professeur d’informatique, Université Paris XII, Julien MILANESI, Economiste, porte-parole de l’alternative régionale Langon-Pau, Catherine MILLS, Economiste, Université Paris I, Michaël MOGLIA, Membre du Conseil national du PS, conseiller régional NPDC, Jean-Marie MONNIER, Economiste, Université Paris I, Sabine MONTAGNE, Economiste, Université Paris-Dauphine, Matthieu MONTALBAN, Economiste, Université Bordeaux IV, Annie MONTIGNY, Maître de conférence, Museum National d’Histoire Naturelle, René MOURIAUX, Politologue, Philippe MÜHLSTEIN, Ingénieur, conseil scientifique d’attac, Julie MURET, Osez le féminisme, Corinne NATIVEL, Angliciste et politiste, Université de Besançon, Frédéric NEYRAT, Sociologue, Université de Limoges, Christian NGUYEN, Convergence nationale des collectifs de défense et de développement des services publics, Martino NIEDDU, Economiste, Université de Reims Champagne Ardenne, Irène NIJEOU, Cosecrétaire fédérale de SUD-Éducation, Gérard NOIRIEL, Historien, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, André ORLEAN, Economiste, École d’économie de Paris, Christian PALLOIX,Jean-Jacques PARIS, Secrétaire général de l’anecr, Association nationale des élus communistes et républicains, Francis PARNY, Membre de l’exécutif national du PCF, vice-président de la région Île de France, René PASSET, Professeur d’économie émérite, Université Paris I-Sorbonne, Robert PELLETIER, Syndicaliste CGT Métaux, Willy PELLETIER, Sociologue, coordinateur général de la Fondation Copernic, Jacqueline PENIT,Anne PERNET, Sercrétaire générale adjointe de l’Union nationale lycéenne, Patrice PERRET, Secrétaire national de l’Union syndicale Solidaires, Evelyne PERRIN, Stop précarité, Roland PFEFFERKORN, Professeur de sociologie, Université de Strasbourg, Christian PICQUET, Gauche unitaire, Claude PIGANIOL-JACQUET, Economiste, Claire PIGNOL, Economiste, Université Paris I, Louis PINTO, Sociologue, CSE-CNRS, Dominique PLIHON, Professeur d’économie, Université Paris-Nord, Michelle POINSOT, Bibliothécaire, Mireille POIRIER, Juriste, droit privé, Université Bordeaux IV, Alain POJOLAT, Comité exécutif du NPA, Thierry POUCH, Economiste, Université de Reims-Champagne-Ardenne, Christine POUPIN, Comité exécutif du NPA, Nicolas POSTEL, Economiste, université Lille I, Jean-Baptiste PREVOST, Président de l’Unef, Bernard PUDAL, Professeur de science politique, Université Paris Ouest – Nanterre, Daniel RALLET, Syndicaliste, Christophe RAMAUX, Economiste, université Paris I, Patrick RAMONATXO,Gilles RAVEAUD, Economiste, Université Paris VIII-St-Denis, Marie-Blanche REGNIER,Philippe REIG, Responsable national de République et Socialisme, Emmanuel RENAULT, Philosophe, École Normale Supérieure, Emmanuelle REUNGOAT, Doctorante en Science politique, Université Paris I, CESSP, Sabine REYNOSA, Féministe, syndicaliste, Géraldine RIEUCAU, Economiste, Université Paris VIII, Jacques RIGAUDIAT, Parti de Gauche, Michèle RIOT-SARCEY, Historienne, féministe, Nathalie ROBATEL, Sociologue, Fondation Pézerat, Chantal ROGERAT, Ancienne syndicaliste et sociologue, Suzy ROJTMAN,Josette ROME CHASTANET, Initiative féministe européenne, Michel ROUSSEAU, Marches européennes contre le chômage, Sandrine ROUSSEAU, Economiste, Université Lille I, Violaine ROUSSEL, Professeure de sociologie, Université Paris VIII, Jean-Marie ROUX, Membre du secrétariat de la fédération finances CGT, Juan Roy DE MENDITTE, Philosophe, Sabine ROZIER, Sociologue, Université de Picardie-Jules Verne, Sophie SAGLIO, Economiste, université Paris VIII, Yves SALESSE, Haut-fonctionnaire, co-président d’honneur de la Fondation Copernic, Marie-Josée SALMON, Présidente du collectif féministe Ruptures, Catherine SAMARY, Economiste, Université Paris-Dauphine, Isabelle SARGENI-CHETAUD, Secrétaire nationale de la FSU, Damien SAUZE, Economiste, Université Dijon, Claude SERFATI, Economiste, université Saint-Quentin-en-Yvelines, Patrick SILBERSTEIN, Directeur des Éditions Syllepse, Nicolas SEMBEL, Sociologue, Université Bordeaux II, Patrick SERAND, Commission retraite UGFF CGT, Édouard SILL, Historien, Rachel SILVERA,Patrick SIMON, Démographe, INED, Arnault SKORNICKI,Richard SOBEL, Economiste, Université Lille I, Édith SOBOUL, Secrétaire fédérale d’Alternative libertaire, Françoise SOLIGNAC, Féministe, Eric SORIANO, Politiste, Université Paul Valéry, Montpellier III, Henri STERDYNIAK, Directeur du département économie de la mondialisation, OFCE, Philippe SULTAN, Inspecteur général de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche, Maya SURDUTS, Porte parole du Collectif national pour les droits des femmes, Christian TAILLANDIER, Secrétaire national Sigma-FSU, Clarisse TARON, Présidente du Syndicat de la magistrature, Stéphane TASSEL, Secrétaire général du SNESUP-FSU, Patricia TEJAS, Syndicaliste CGT, Bernard TEPER, Ufal, Bruno THERET, Economiste, Université Paris-Dauphine, Nadine THEVENOT, Economiste, Université Paris I, Bruno TINEL, Economiste, Université Paris I, Marie-Hélène TISSOT,Ramon TORTAJADA, Economiste, Université Grenoble II, Catherine TOUCHEFEU, Vice-présidente du Conseil Général de Loire-Atlantique, adjointe au maire de Nantes, Claude TOUCHEFEU, Adjointe au maire de Toulouse, conseillere générale de Haute-Garonne, Marie Pierre TOUBHANS,Eric THOUZEAU, Conseiller régional Pays de Loire, Josette TRAT, Sociologue, Université Paris VIII, Stéphanie TREILLET, Economiste, IUFM Créteil-Paris XII, Céline TREMAUDAN, Secrétaire fédérale de SUD Étudiant, Aurélie TROUVE, Ingénieur agronome, co-présidente d’Attac, Marlène TUININGA, Journaliste, présidente de la Ligue des Femmes pour la paix, WILPF-France, Raymond VACHERON, Cgt 43, Mehrdad VAHABI, Economiste, Université Paris VIII, Bernard VALLAGEAS, Economiste, Université Paris-Sud, Jérôme VALLUY, Politiste, Université Paris I, Carlo VERCELLONE, Economiste, Université Paris I, Claire VILLIERS, Ancienne vice-présidente du conseil régional d’Ile de France, Patrick VIVERET, Philosophe, conseiller à la Cour des comptes, Christophe VOILLOT, Politiste, Université Paris Ouest-Nanterre, Loïc WACQUANT, Sociologue, University of California, Berkeley et Centre de sociologie européenne, Paris, Marion WISZNIAK, Magistrate, Genevieve WORTHAM, Conseillere régionale d’Ile de France, PS, Louis WEBER, Ancien président de l’Institut de Recherche de la FSU, rédaction de Savoir/Agir, Gilles YOVAN, Revue Les Périphériques vous parlent, Clara PAUL ZAMOUR, Secrétaire de l’Union nationale lycéenne, Michel ZERBATO,Bertrand ZUINDEAU, Economiste, Université Lille I…

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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 17:07
35.000 logements sociaux vendus: élus et HLM s'inquiètent
URL source: http://www.mediapart.fr/journal/france/150409/35000-logements-sociaux-vendus-elus-et-hlm-s-inquietent
Liens:
[1] http://www.mediapart.fr/club/blog/martine-orange
[2] http://www.icade.fr/fo/fr/index.do
[3] http://www.groupesni.fr/
[4] http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_de_Romanet
[5] http://www.premier-ministre.gouv.fr/chantiers/croissance_847/fonds_strategique_investissement_sera_61682.html
[6] http://www.mediapart.fr/journal/economie/060608/logement-social-l-etrange-operation-d-icade
[7] http://www.pierrepapier.fr/pierrepapier/index.nsf/wdif/82DFED86FB5776CBC12572B1003EB520?opendocument
[8] http://www.mediapart.fr/journal/economie/090409/une-premiere-la-caisse-des-depots-affiche-des-pertes
[9] http://www.aurg.org/sru/sru.htm
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