vous prions de nous excuser pour la publication tardive de ce compte-rendu du #ConseilMunicipal de Bezons qui s’est tenu mardi 12 mars 2024 de 20h30 à minuit passé ; nous avions l’habitude d’être plus réactifs mais nous avons donné la priorité à la réparation morale que méritait Mme Florelle Prio après l’indigne attaque dont elle a été victime en son absence lors du débat sur le rapport d’orientation budgétaire. Les mensonges de Mme Menhaouara se retourneront contre elle tôt ou tard. Il est à noter également que M. Frédéric Faravel a été l’objet d’une nouvelle tentative d’intimidation physique de la part d’un supporter de la maire qui n’était jamais venu jusqu’ici assister au conseil et prétendait s’appeler M. Bettencourt : il faut croire que l’absence prolongée de M. Cloots suscite des vocations…
Venons en aux dossiers du conseil👇
💸❌Débat sur le rapport d’orientation budgétaire :
Après une longue et pénible présentation, durant laquelle Mme Beltaïef ne semblait pas totalement maîtriser ce qu’elle lisait et butait sur un mot sur trois, nous avons pu exposer quelques remarques… Nul ne découvre que la situation est difficile ou que l’État depuis près de 20 ans maltraite les finances des collectivités territoriales, c’est une donnée permanente depuis lors mais l’équipe de Mme Menhaouara semble ne pas avoir la capacité d’y faire face contrairement à celles qui l’ont précédée. Reconnaissons le : les 10 milliards d’euros de suppression de crédits budgétaires que l’État vient d’annoncer deux mois à peine après la promulgation de la loi de finances ne vont pas améliorer la situation frappant l’éducation, l’emploi, l’écologie ou encore le logement, mais elles n’affecteront pas directement les collectivités. Notons cependant que, plutôt que d’être sur une position offensive pour exiger avec d’autres la restauration des services publics locaux (CAF, CPAM, La Poste, le commissariat de police, des dotations dignes pour nos établissements scolaires …), d’une fiscalité locale normale ou de dotations financières décentes, Mme Menhaouara et son équipe préfèrent faire profil bas, affichant une complicité soumise avec les représentants du gouvernement sans jamais rien obtenir de sérieux d’ailleurs. Cette soumission s’étend d’ailleurs à la communauté d’agglomération – Mme Menhaouara l’a reconnu en séance – au sein de laquelle elle ne se bat jamais pour exiger des attributions de compensations (ce que l’agglomération doit à la commune) à la hauteur de ce que notre Ville mérite : non elle vote toutes les propositions de la droite sans discuter (raison pour laquelle toute la majorité de droite du conseil communautaire lui tresse des compliments) : les communes riches de l’agglomération volent l’argent qui devrait revenir aux Bezonnais et Mme Menhaouara est leur complice : elle vous fait les poches à leur profit ! C’est ainsi plusieurs millions d’euros par an qui nous manquent. Notons également que l’inflation a baissé (Mme Menhaouara semble avoir découvert que les prix ne baissaient jamais et elle a tenu à nous l’expliquer comme une grande nouveauté et une nouvelle excuse à son incurie : rappelons lui que cela a toujours été le cas), que les conséquences d’une inflation à 2,5% sont plus faciles à gérer que celles d’une inflation à 6%. Notons enfin que, même si les ménages ne peuvent en profiter à cause de la suppression du bouclier tarifaire, les prix de l’électricité et du gaz sont plus bas qu’avant le début de la guerre en Ukraine : il faudrait que la Ville se batte avec d’autres pour en profiter, gageons qu’elle n’en fera rien.
La Maire s’est également plaint de la baisse des recettes des droits de mutation : ce sont les participations que la Ville reçoit à chaque vente ou opération immobilière. La crise immobilière a joué évidemment mais pas seulement : en effet, on se souvient que Mme Menhaouara avait prétendu pendant la campagne arrêter TOUS les permis de construire de ville, elle a concédé n’avoir pu que les diminuer de moitié – sa promesse était intenable, elle le savait, elle vous a menti, une ville sans permis de construire est une ville qui meure –, mais cela n’est pas sans conséquences car cela a aussi durablement impacté les recettes des droits de mutation et donc fragilisé les finances municipales : Bossuet écrivait « La providence se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes. » A quelques mots près, voici qui s’applique parfaitement au cas de Mme Menhaouara !
Elle se plaint également – prétendant pourtant tout faire pour maîtriser les dépenses – que les dépenses progressaient plus vite que les recettes… oui c’est le cas depuis 2021 donc depuis qu’elle gère directement le budget municipal : c’est sa gestion qui est en cause et non celle de qui que ce soit d’autre ! On connaît le discours de Menhaouara, c’est toujours la faute des autres, elle n’a jamais aucune responsabilité en quoi que ce soit, à croire qu’elle n’est pas Maire. On a vu comment elle avait contribué à la baisse des recettes, elle ne peut pas s’exonérer des dépenses : elle prétend payer encore les investissements du mandat précédent ? Mais enfin, il s’agit des programmations budgétaires qu’elle a elle-même votées entre 2014 et 2020 et qu’elle ne peut prétendre découvrir, personne ne lui a laissé de mauvaises surprises ou alors elle se les a faites à elle-même !?! Par ailleurs, accordons lui que – largement du fait de sa mauvaise gestion – la situation budgétaire soit tendue : dans ce cas, regardons l’accélération des investissements en 2023… il y en a pour plus de 3 millions d’euros, avec pour certains postes des chiffres sous estimés (la cour de Louise-Michel a coûté bien plus que les 785.000€ affichés car il a fallu reprendre des travaux mal faits pour un résultat qui ne satisfait pas les principaux intéressés), chacun de ces investissements peut se justifier mais pourquoi les précipiter quand Mme Menhaouara a mis les finances en difficulté ? Non à la place, après avoir affirmé du bout des lèvres qu'elle était favorable aux mesures d'augmentation du point d'indice des fonctionnaires (il a été gelé 12 ans quand même !?!), elle n'a cessé, plusieurs fois dans l'année, de se plaindre des conséquences de cette augmentation de la rémunération des agents communaux sur les finances communales. Elle reproche à l'Etat (sans jamais se mobiliser pour obtenir un changement de comportement) de ne pas avoir compensé les quelques 354.000 euros sur 2023 que cela représente : 0,4% du budget municipal, rien qui ne le déséquilibre... même si on le calcule sur une année complète, on atteint 1,4M€, soit 1,6% du budget municipal... rien de comparable avec l'addition des investissements précipités, avec l'absence de prévention et de vigilance sur les bâtiments municipaux (qui peut croire qu'après 3 ans et demi, Mme Menhaouara découvre soudainement des défauts de structure sur le gymnase Jean-Moulin ... sauf s'ils n'ont jamais fait d'inspection pendant tout ce temps), l'engagement de destruction de bâtiments, etc. ou encore avec la diminution des recettes qu'elle a provoquée.
Venons en aux priorités annoncées pour le budget 2024...
On ne reviendra pas sur le b-a-ba, Education, Culture, Sports, si ce n'est pour dire qu'au rythme où cela va Mme Menhaouara prétendra en 2026 avoir ouvert 50 classes (elle crée peut-être des salles, mais les postes d'enseignants ne sont bizarrement pas là, cherchez l'erreur), que le Théâtre manque toujours de financements nous y reviendrons (même s'il y a des choses intéressantes dans la nouvelle programmation) et que la ville n'a toujours pas l'ombre d'un projet de stade depuis que Mme Menhaouara a supprimé le seul projet possible.
La priorité environnement : chacun peut voir à quel point la propreté de la ville s'améliore et nous avons failli nous étouffer de rire lorsque Mmes Beltaïef et Menhaouara ont annoncé l'extension du parc Bettencourt... sur les terrains qui étaient prévus pour étendre le parc Bettencourt, elle a fait construire son terrain de sport synthétique (vive l'écologie), fait abattre des arbres classés comme remarquables et engagé de nouvelles constructions pour un "village associatif" en béton, alors que des locaux associatifs attendaient en 2020 les associations au-dessus de la salle Elsa-Triolet.
La priorité sécurité : un poste coûteux, qui ne peut donner de résultats... vous pourrez engager tous les policiers municipaux de la terre (et à Bezons le turn over des équipes est impressionnant), mettre des caméras partout pour recréer un monde à Big Brother, il n'y aura pas de réels résultats pour la tranquillité publique sans que soit réinstallé un véritable commissariat de police nationale de proximité. Ce sera NOTRE combat, elle l'a abandonné.
Il manque une priorité essentielle, ce qui témoigne de son mépris pour la réalité vécue par les Bezonnais(es) : celle de l'action sociale et de la solidarité... Depuis 2021, nous n'avons de cesse de réclamer un effort plus conséquent en ce domaine, en 2022 elle avait même baissé le budget du CCAS... depuis, elle et son équipe rattrapent petitement le retard pris. Or la situation est inquiétante : chacun a pu voir lors de la dernière foire de Bezons en septembre 2023 les traces de l'appauvrissement d'une partie de la population ; les témoignages sont d'ailleurs de plus en plus nombreux. Un autre indice ne trompe pas : Bezons a vu les périmètres des quartiers classés prioritaires pour la politique la ville (QPV) s'accroître par rapport à 2014-2015 (en 2014, la réforme avait conduit à un fort rétrécissement et nous considérons que l'action "politique de la ville" devrait être bien plus large, mais on comparera l'évolution entre 2015 et 2024 car ce sont les mêmes critères de sélection). Or les critères pour définir les périmètres des QPV sont ceux des taux de pauvreté, si les périmètres augmentent c'est que l'augmentation de la pauvreté a été constaté, Mme Menhaouara prétend l'avoir obtenu par la négociation politique, c'est faux : sans constat sur la pauvreté, elle aurait pu négocier tout ce qu'elle voulait, le périmètre QPV n'aurait pas été le même. Tant d'incompétence et mégalomanie en une seule personne, c'est impressionnant.
Enfin, avec d'autres élus, nous avons tenu à témoigner de notre solidarité avec le personnel municipal ; les témoignages affluent toujours plus nombreux sur des situations de souffrance, dues à des méthodes de management et de gestion des ressources humaines inappropriées, des effectifs insuffisants dans un certain nombre de service (espaces verts, propreté, notamment) ce qui place les agents restant en échec et en usure accélérée, une diminution générale des moyens qui rend plus difficile l'exécution de leurs missions de service public, une application brutale et sans aménagement de la réforme inique des 1607h (M. Cuvillier et Mme Menhaouara se planquent derrière l'application de la loi, mais la réalité c'est qu'il y avait moyen d'atténuer les dégâts et qu'ils ont tout refusé)... Les agents communaux vivent une situation de maltraitance, or ce sont eux qui font vivre au quotidien le service public local, ce sont eux les ambassadeurs la vie municipale, ils ont besoin de retrouver confiance : nous travaillerons avec eux pour redresser la barre. Mme Menhaouara a voulu mettre en avant le fait que son équipe avait créé des dispositif pour accompagner les agents avec des psychologues, etc. le mieux peut-être serait d'abord de ne pas créer à ce point les situations où les agents se sentent et sont contraints de se mettre en arrêt pour se protéger. Un élément important du serment des médecins se dit "Primum non nocere" : d'abord, ne pas faire de mal ! Mme Menhaouara, arrêtez de leur faire du mal !
🏬Résidence étudiante
Nous avons voté en faveur de la garantie d'emprunt à Antin Résidence pour une résidence étudiante de 167 logements, qui ouvrira droit à 33 logements étudiants pour des jeunes Bezonnais(es) répartis en Île-de-France et en région. C'était un projet qui a abouti sous le mandat précédent, nous remercions cependant M. Kevin Harbonnier d'avoir apporté des éléments d'information complémentaires.
🏗Aménagement urbain du square Yves-Morel et du bloc de l'ancienne clinique Korian
Nous nous sommes opposés au scandaleux pataquès du projet d'aménagement urbain en plein centre-ville entre les Rues Edouard-Vaillant, Villeneuve, Georges-Dupont et Maurice-Berteaux - le périmètre contient le square Yves-Morel, le Carrefour market, l'ancien espace jeunesse, l'ancienne salle Romain-Rolland (récemment détruite), des parkings et l'ancienne clinique Korian.
Nous avons d'abord appris le fiasco complet de l'opération avec le promoteur Capelli imposé voici un an par la mairie, qui n'a pas pu remplir ses engagements. Un an plus tard, la Maire demande d'annuler la vente pour changer d'acheteur... ce sera maintenant la Foncière Logement. On pourrait se dire : "voilà encore les résultats d'une politique à la petite semaine, un an de perdu par ces bras-cassés"... en fait, non ! Non parce que la Maire refuse toujours un an plus tard de nous présenter le projet d'aménagement urbain d'un secteur stratégique, couvert par un "périmètre de sursis à statuer" ; voici un an, elle avait présenté un vague plan colorié sans dossier et imprécis. Depuis, on sait qu'un projet plus avancé existe ; il a été présenté à des responsables associatifs... Mais à des conseillers municipaux à qui on demande de voter une vente à 8,7M€, alors là non il ne faut surtout pas le présenter ! On marche sur la tête ! La Maire s'est même lancée dans une démonstration absurde pour expliquer qu'il était préférable de vendre les terrains sans connaître le projet d'aménagement du promoteur convenu avec elle... lunaire ! En commission municipale, lundi soir, la présidente de cette commission Michèle Vasic nous avouait ne pas avoir connaissance du projet d'aménagement. Nous combattrons ces méthodes.
🏕🚲Berges de Seine (suite)
Le dossier suivant reprend la même logique... La Ville s'est engagé depuis de nombreuses années pour acheter les terrains entre le chemin de halage, la route de Bezons et la voie de chemin de fer. Ces terrains devaient accueillir le stade des berges dont Mme Menhaouara a supprimé le projet, sans proposer de solution aux sportifs. Elle a prétendu en faire une "ferme pédagogique", puis une plaine nature... Bref, aujourd'hui on ne sait plus quel est le projet qui justifie l'achat ou la récupération de nouveaux terrains. Là aussi, la Maire a refusé de nous expliquer quel était le projet d'aménagement. Mme Michèle Vasic, en commission lundi soir, a dit que le seul projet qu'elle connaissait c'était que l'agglomération travaillait sur le projet de VELOROUTE, voilà un terme plus adapté que "piste cyclable" ou "coulée verte" pour décrire la bande de 3 mètres de béton avec laquelle Mme Menhaouara et M. Fond (président de l'agglomération) ont décidé d'écraser cette espace naturel. Nous avons donc voté contre l'achat de ces terrains. Nous avons également rappelé qu'il serait temps de trouver une solution humaine et digne pour le camp de Rroms où vivent familles et enfants dans des conditions d'insalubrité désastreuses sur ces mêmes terrains. Cela n'a pas fait réagir l'équipe de Mme Menhaouara.
🌳Adhésion à l'association Plante & cité
Nous nous sommes abstenus sur l'adhésion à l'association Plante & Cité, Mme Boudeau ayant échoué à démontrer en quoi cette décision aurait un effet concret sur la commune, sachant que les même services peuvent être obtenus en formation au sein du CNFPT pour les agents communaux. Nous avons demandé encore une fois qu'un tableau sout présenté aux élus, récapitulant toutes les associations diverses et variées auxquelles adhère la ville, leurs cotisations et la description précise des bénéfices concrets que nous en retirons... C'est donc la 3e fois que nous le demandons, sans réponse.
⛺️🎑Plaine de loisirs de Vallangoujard
Nous avons été consterné par la lecture du Rapport d'activités 2022 de la plaine de loisirs de Vallangoujard où la ville dispose de terrains et de locaux avec les villes de Colombes et Argenteuil. Cette structure dysfonctionne gravement avec une gestion désastreuse de la part de sa présidente argenteuillaise. Nous demandons que la Ville de Bezons soit plus offensive pour que les Bezonnais (notamment les enfants de nos écoles et centre de loisirs) puissent en profiter. Nous avons encouragé M. Kevin Harbonnier à mettre les pieds dans le plat, quand M. Marc Roullier (LR) demandait à ce qu'on se débarrasse des terrains.
📞🏥Centre Municipal de Santé
Nous avons voté pour l'adhésion de la ville à la Centrale d'achat du Réseau des acheteurs hospitaliers : cela permettra au Centre Municipal de Santé d'avoir un système téléphonique qui fonctionne...
👥Ressources Humaines
✅Nous avons voté pour une réorganisation en cours du Service municipal de la jeunesse qui nous a été présenté précisément par M. Kevin Harbonnier qui est décidément le seul élu de la majorité à comprendre qu'on peut expliquer ses dossiers à l'opposition sans l'insulter. Cette réorganisation semble prometteuse et nous sommes impatients de voir l'action sur le terrain.
❌Nous nous sommes abstenus sur les autres transformations de postes en raison du fait que la réorganisation de la direction de l'action culturelle semblait nébuleuse et répondre à d'autres préoccupations que le développement de la culture, surtout quand on met en avant la lecture publique dans les intitulés tout en baissant les budgets d'achat de livres.
⁉️Nous avons enfin étudié les décisions courantes que la Maire de Bezons prend sans consulter le conseil municipal.
➡️Les marchés de fournitures de repas aux crèches et la résidence Peyronnet dont les tarifs vont fortement augmenter avec un fournisseur pour les crèches à Vannes en Bretagne (merci pour le bilan carbone). Les explications ont été pour le moins nébuleuses.
➡️Nous avons rappelé le cas étonnant de pensionnaires du foyer Peyronnet relogés temporairement dans des logements sociaux rue Altmeyer pendant les travaux et qui vont payer le même loyer que celui du foyer alors que les loyers des logements où ils sont relogés sont moins élevés et qu'ils n'y bénéficieront plus des services du foyer. La Maire a été incapable de répondre.
➡️Enfin nous sommes revenus sur la réponse apportée début janvier 2024 par le directeur général des services à une question que nous avions posée au dernier conseil municipal sur le financement par la Ville d'un concert de l'orchestre divertimento🎼 au Théâtre Paul-Eluard🎭 pour 37.000 euros. La réponse était "En 2023, la ville a engagé un partenariat avec l’association orchestre symphonique Divertimento en lien avec l’EPIC Théâtre Paul Eluard en vue de la réalisation d’activités culturelles et de représentations soit dans des locaux communaux soit sur la scène du TPE. Dans le cadre de ce partenariat, les coûts des prestations facturées par l’association sont portés soit par la ville, soit par le budget de l’EPIC TPE. Les spectacles du 14 novembre 2023 ont été mis à la charge du budget de la ville (en raison du spectacle scolaire et de la conférence à l’école de musique)." Sauf que les Bezonnais ont dû payer un droit d'entrée ; nous avons donc demandé qui avait encaissé ces recettes, il aurait été logique que le spectacle ayant été payé par la Ville, ce soit la ville qui ait bénéficié des recettes. Pressée par nos questions, la Maire a finalement répondu que c'était le Théâtre Paul-Eluard, jetant un trouble dans ses propres services ce qui a mis un terme subitement à la discussion : en effet, nous venions de démontrer que contrairement à la fable pour enfants racontée par l'équipe municipale le TPE ne reçoit pas les financements suffisants depuis que la décision de déconventionner ce dernier l'a privé des subventions de la DRAC et d'une partie des subventions de la Région et du Département. Le concert de Divertimento a donc représenté une subvention camouflée, visant à compenser un budget insuffisant. Quelque puisse être la qualité de la nouvelle programmation culturelle, la situation financière du TPE reste précaire à cause de ces choix irrationnels, consécutifs à un caprice de la Maire. Aujourd'hui, si une partie des spectacles affichent complets, c'est uniquement parce que l'équipe municipale distribue massivement des invitations, les autres spectacles continuant d'avoir l'affluence habituelle qu'on connaissait déjà au TPE.
Il est temps de remettre de l'ordre et d'apporter un budget pérenne et stabilisé au Théâtre Paul Eluard - TPE - Bezons ; il faut mettre un terme à l'amateurisme.
Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
Président du collectif "Vivons Bezons, groupe des élus communistes, socialistes & républicains"