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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

23 avril 2024 2 23 /04 /avril /2024 15:24

Lors du Conseil Municipal de Bezons du 6 avril 2024, nous étions appelés à examiner le #budget pour l'année en cours. Alors que nous avions eu, moins d'un mois plus tôt, un long débat sur les orientations budgétaires qui avaient mis à jour les impasses de l'équipe municipale, l'équipe municipale avait souhaité mentir par omission sur la question de la fiscalité ; or quelques semaines plus tard, la trahison des promesses électorales de Mme Menhaouara sonne brutalement : les impôts locaux municipaux vont augmenter de près de 23% !

L'équipe Menhaouara a menti aux électeurs bezonnais en 2020 et cette nouvelle trahison s'ajoute à tous les autres échecs de sa gestion désastreuse : trahison de ses engagements sur l'urbanisme et l'environnement, abandon de la priorité nécessaire pour l'action sociale et la solidarité, abandon sur la défense du logements des Bezonnais, fiasco complet sur la propreté, fiasco sur la restauration scolaire, échec sur la sécurité au quotidien (le tout "police municipale" ne pourra jamais remplacer l'indispensable retour d'un vrai commissariat de police nationale dont l'exigence devrait être une des priorités phares de l'action municipale), souffrance croissante dans le personnel communal à qui on impose un management brutal et qui ne dispose pas des moyens suffisants pour accomplir ses missions, désertion face aux mauvais coups de l'agglomération St.-Germain/Boucle de Seine que Mme Menhaouara accepte sans jamais rien dire...

Pour se défausser de ses responsabilités - elle ne sait faire que cela -, Mme Menhaouara ose encore se plaindre – prétendant pourtant tout faire pour maîtriser les dépenses – du fait que les dépenses progressaient plus vite que les recettes… oui c’est le cas depuis 2021 donc depuis qu’elle gère directement le budget municipal : c’est sa gestion qui est en cause et non celle de qui que ce soit d’autre ! On connaît le discours de Menhaouara, c’est toujours la faute des autres, elle n’a jamais aucune responsabilité en quoi que ce soit, à croire qu’elle n’est pas Maire. On a vu comment elle avait contribué à la baisse des recettes, elle ne peut pas s’exonérer des dépenses : elle prétend payer encore les investissements du mandat précédent ? Mais enfin, il s’agit des programmations budgétaires qu’elle a elle-même votées entre 2014 et 2020 et qu’elle ne peut prétendre découvrir, personne ne lui a laissé de mauvaises surprises ou alors elle se les a faites à elle-même !?!

Alors pendant une heure, Mme Beltaïef bafouillant son discours écrit à l'avance a parlé du passé, du passé et encore du passé, ne consacrant que 10 minutes réelles à la présentation du budget : ce n'est pas le passé qui peut excuser les mauvaises actions de cette mauvaise équipe ! Tournée vers le passé, pour se défausser, elle est toute entière l'équipe du passif !

Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
Président du collectif citoyen "Vivons Bezons"

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13 avril 2024 6 13 /04 /avril /2024 17:41
VENEZ DÉBATTRE AVEC EMMANUEL MAUREL, DÉPUTÉ EUROPÉEN, ET CÉLINE MALAISÉ, CONSEILLÈRE RÉGIONALE PCF, LE 3 MAI À BEZONS
VENEZ DÉBATTRE AVEC EMMANUEL MAUREL, DÉPUTÉ EUROPÉEN, ET CÉLINE MALAISÉ, PRÉSIDENTE DU GROUPE COMMUNISTE AU CONSEIL RÉGIONAL D'ÎLE-DE-FRANCE, LE 3 MAI À BEZONS
Venez échanger avec Emmanuel Maurel, député européen GRS et membre du groupe parlementaire de la gauche, 3e de la liste de Gauche Unie pour le monde du travail conduite par Léon Deffontaines, et Céline Malaisé, présidente du groupe communiste au conseil régional d'Île-de-France.
Vendredi 3 mai 2024 à 19h
à la Maison du Peuple de Bezons

40 rue Claude-Bernard
(à 7-8 mn à pieds depuis la station Pont-de-Bezons du T2)

 
Le 9 juin 2024, vous aurez à vous prononcer pour les élections européennes : envoyons un message à notre gouvernement et surtout élisons des parlementaires européens utiles à gauche !
En Europe, le droit à la mobilité ne peut pas se résumer à la libre circulation des biens et marchandises.
Pour chacun, se déplacer est une nécessité et un droit.
En région Île-de-France, plus 9 millions déplacements sont réalisés chaque jour en transport commun. Le développement de réseaux de transports accessibles à toutes et tous est un enjeu crucial en Europe.
NON à la privatisation des transports,
NON à l’ouverture à la concurrence,
OUI au développement d’offres publiques de transports.
Ensemble, échangeons nos idées pour améliorer le droit à la mobilité, l’accès aux transports, aux services publics, à une énergie accessible et décarbonée et remettre la construction européenne au services des peuples !

La rencontre débat se fera également en présence de :
  • Cécile Dumas, conseillère régionale et secrétaire départementale du Val-d'Oise (PCF) du Parti Communiste Français
  • Frédéric Faravel, conseiller municipal et communautaire de Bezons, membre de la direction nationale de la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS)
  • Marjorie Noël, conseillère municipale PCF de Bezons

contact organisation :
@ :
gauchersbezons@gmail.com
tél. : 06 83 29 24 95
VENEZ DÉBATTRE AVEC EMMANUEL MAUREL, DÉPUTÉ EUROPÉEN, ET CÉLINE MALAISÉ, CONSEILLÈRE RÉGIONALE PCF, LE 3 MAI À BEZONS
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1 avril 2024 1 01 /04 /avril /2024 16:22

Avant le conseil municipal du 6 avril prochain qui portera essentiellement sur le budget, il m'a paru important de remettre en ligne mon intervention lors du conseil municipal du 12 mars 2024 lors du débat sur le rapport d'orientations budgétaires. Il est capital de noter que, durant tout ce débat, la Maire et son équipe ont caché leur volonté d'augmenter les impôts locaux, ce qui sera la principale disposition du prochain budget municipal.

Après une longue et pénible présentation, durant laquelle Mme Beltaïef ne semblait pas totalement maîtriser ce qu’elle lisait et butait sur un mot sur trois, nous avons pu exposer quelques remarques…

Nul ne découvre que la situation est difficile ou que l’État depuis près de 20 ans maltraite les finances des collectivités territoriales, c’est une donnée permanente depuis lors mais l’équipe de Mme Menhaouara semble ne pas avoir la capacité d’y faire face contrairement à celles qui l’ont précédée. Reconnaissons le : les 10 milliards d’euros de suppression de crédits budgétaires que l’État vient d’annoncer deux mois à peine après la promulgation de la loi de finances ne vont pas améliorer la situation frappant l’éducation, l’emploi, l’écologie ou encore le logement, mais elles n’affecteront pas directement les collectivités. Notons cependant que, plutôt que d’être sur une position offensive pour exiger avec d’autres la restauration des services publics locaux (CAF, CPAM, La Poste, le commissariat de police, des dotations dignes pour nos établissements scolaires …), d’une fiscalité locale normale ou de dotations financières décentes, Mme Menhaouara et son équipe préfèrent faire profil bas, affichant une complicité soumise avec les représentants du gouvernement sans jamais rien obtenir de sérieux d’ailleurs.

Cette soumission s’étend d’ailleurs à la communauté d’agglomération – Mme Menhaouara l’a reconnu en séance – au sein de laquelle elle ne se bat jamais pour exiger des attributions de compensations (ce que l’agglomération doit à la commune) à la hauteur de ce que notre Ville mérite : non elle vote toutes les propositions de la droite sans discuter (raison pour laquelle toute la majorité de droite du conseil communautaire lui tresse des compliments) : les communes riches de l’agglomération volent l’argent qui devrait revenir aux Bezonnais et Mme Menhaouara est leur complice : elle vous fait les poches à leur profit ! C’est ainsi plusieurs millions d’euros par an qui nous manquent.

Notons également que l’inflation a baissé (Mme Menhaouara semble avoir découvert que les prix ne baissaient jamais et elle a tenu à nous l’expliquer comme une grande nouveauté et une nouvelle excuse à son incurie : rappelons lui que cela a toujours été le cas), que les conséquences d’une inflation à 2,5% sont plus faciles à gérer que celles d’une inflation à 6%. Notons enfin que, même si les ménages ne peuvent en profiter à cause de la suppression du bouclier tarifaire, les prix de l’électricité et du gaz sont plus bas qu’avant le début de la guerre en Ukraine : il faudrait que la Ville se batte avec d’autres pour en profiter, gageons qu’elle n’en fera rien.

La Maire s’est également plaint de la baisse des recettes des droits de mutation : ce sont les participations que la Ville reçoit à chaque vente ou opération immobilière. La crise immobilière a joué évidemment mais pas seulement : en effet, on se souvient que Mme Menhaouara avait prétendu pendant la campagne arrêter TOUS les permis de construire de ville, elle a concédé n’avoir pu que les diminuer de moitié – sa promesse était intenable, elle le savait, elle vous a menti, une ville sans permis de construire est une ville qui meure –, mais cela n’est pas sans conséquences car cela a aussi durablement impacté les recettes des droits de mutation et donc fragilisé les finances municipales : Bossuet écrivait « la providence se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes. » A quelques mots près, voici qui s’applique parfaitement au cas de Mme Menhaouara !

Elle se plaint également – prétendant pourtant tout faire pour maîtriser les dépenses – que les dépenses progressaient plus vite que les recettes… oui c’est le cas depuis 2021 donc depuis qu’elle gère directement le budget municipal : c’est sa gestion qui est en cause et non celle de qui que ce soit d’autre ! On connaît le discours de Menhaouara, c’est toujours la faute des autres, elle n’a jamais aucune responsabilité en quoi que ce soit, à croire qu’elle n’est pas Maire. On a vu comment elle avait contribué à la baisse des recettes, elle ne peut pas s’exonérer des dépenses : elle prétend payer encore les investissements du mandat précédent ? Mais enfin, il s’agit des programmations budgétaires qu’elle a elle-même votées entre 2014 et 2020 et qu’elle ne peut prétendre découvrir, personne ne lui a laissé de mauvaises surprises ou alors elle se les a faites à elle-même !?!

Par ailleurs, accordons lui que – largement du fait de sa mauvaise gestion – la situation budgétaire soit tendue : dans ce cas, regardons l’accélération des investissements en 2023… il y en a pour plus de 3 millions d’euros, avec pour certains postes des chiffres sous estimés (la cour de Louise-Michel a coûté bien plus que les 785.000€ affichés car il a fallu reprendre des travaux mal faits pour un résultat qui ne satisfait pas les principaux intéressés), chacun de ces investissements peut se justifier mais pourquoi les précipiter quand Mme Menhaouara a mis les finances en difficulté ?

Non à la place, après avoir affirmé du bout des lèvres qu'elle était favorable aux mesures d'augmentation du point d'indice des fonctionnaires (il a été gelé 12 ans quand même !?!), elle n'a cessé, plusieurs fois dans l'année, de se plaindre des conséquences de cette augmentation de la rémunération des agents communaux sur les finances communales. Elle reproche à l'Etat (sans jamais se mobiliser pour obtenir un changement de comportement) de ne pas avoir compensé les quelques 354.000 euros sur 2023 que cela représente : 0,4% du budget municipal, rien qui ne le déséquilibre... même si on le calcule sur une année complète, on atteint 1,4M€, soit 1,6% du budget municipal... rien de comparable avec l'addition des investissements précipités, avec l'absence de prévention et de vigilance sur les bâtiments municipaux (qui peut croire qu'après 3 ans et demi, Mme Menhaouara découvre soudainement des défauts de structure sur le gymnase Jean-Moulin ... sauf s'ils n'ont jamais fait d'inspection pendant tout ce temps), l'engagement de destruction de bâtiments, etc. ou encore avec la diminution des recettes qu'elle a provoquée.

Venons en aux priorités annoncées pour le budget 2024...

On ne reviendra pas sur le b-a-ba, Education, Culture, Sports, si ce n'est pour dire qu'au rythme où cela va Mme Menhaouara prétendra en 2026 avoir ouvert 50 classes (elle crée peut-être des salles, mais les postes d'enseignants ne sont bizarrement pas là, cherchez l'erreur), que le Théâtre manque toujours de financements nous y reviendrons (même s'il y a des choses intéressantes dans la nouvelle programmation) et que la ville n'a toujours pas l'ombre d'un projet de stade depuis que Mme Menhaouara a supprimé le seul projet possible.

La priorité environnement : chacun peut voir à quel point la propreté de la ville s'améliore et nous avons failli nous étouffer de rire lorsque Mmes Beltaïef et Menhaouara ont annoncé l'extension du parc Bettencourt... sur les terrains qui étaient prévus pour étendre le parc Bettencourt, elle a fait construire son terrain de sport synthétique (vive l'écologie), fait abattre des arbres classés comme remarquables et engagé de nouvelles constructions pour un "village associatif" en béton, alors que des locaux associatifs attendaient en 2020 les associations au-dessus de la salle Elsa-Triolet.

La priorité sécurité : un poste coûteux, qui ne peut donner de résultats... vous pourrez engager tous les policiers municipaux de la terre (et à Bezons le turn over des équipes est impressionnant), mettre des caméras partout pour recréer un monde à Big Brother, il n'y aura pas de réels résultats pour la tranquillité publique sans que soit réinstallé un véritable commissariat de police nationale de proximité. Ce sera NOTRE combat, elle l'a abandonné.

Il manque une priorité essentielle, ce qui témoigne de son mépris pour la réalité vécue par les Bezonnais(es) : celle de l'action sociale et de la solidarité... Depuis 2021, nous n'avons de cesse de réclamer un effort plus conséquent en ce domaine, en 2022 elle avait même baissé le budget du CCAS... depuis, elle et son équipe rattrapent petitement le retard pris. Or la situation est inquiétante : chacun a pu voir lors de la dernière foire de Bezons en septembre 2023 les traces de l'appauvrissement d'une partie de la population ; les témoignages sont d'ailleurs de plus en plus nombreux. Un autre indice ne trompe pas : Bezons a vu les périmètres des quartiers classés prioritaires pour la politique la ville (QPV) s'accroître par rapport à 2014-2015 (en 2014, la réforme avait conduit à un fort rétrécissement et nous considérons que l'action "politique de la ville" devrait être bien plus large, mais on comparera l'évolution entre 2015 et 2024 car ce sont les mêmes critères de sélection). Or les critères pour définir les périmètres des QPV sont ceux des taux de pauvreté, si les périmètres augmentent c'est que l'augmentation de la pauvreté a été constaté, Mme Menhaouara prétend l'avoir obtenu par la négociation politique, c'est faux : sans constat sur la pauvreté, elle aurait pu négocier tout ce qu'elle voulait, le périmètre QPV n'aurait pas été le même. Tant d'incompétence et mégalomanie en une seule personne, c'est impressionnant.

Enfin, avec d'autres élus, nous avons tenu à témoigner de notre solidarité avec le personnel municipal ; les témoignages affluent toujours plus nombreux sur des situations de souffrance, dues à des méthodes de management et de gestion des ressources humaines inappropriées, des effectifs insuffisants dans un certain nombre de service (espaces verts, propreté, notamment) ce qui place les agents restant en échec et en usure accélérée, une diminution générale des moyens qui rend plus difficile l'exécution de leurs missions de service public, une application brutale et sans aménagement de la réforme inique des 1607h (M. Cuvillier et Mme Menhaouara se planquent derrière l'application de la loi, mais la réalité c'est qu'il y avait moyen d'atténuer les dégâts et qu'ils ont tout refusé)... Les agents communaux vivent une situation de maltraitance, or ce sont eux qui font vivre au quotidien le service public local, ce sont eux les ambassadeurs la vie municipale, ils ont besoin de retrouver confiance : nous travaillerons avec eux pour redresser la barre. Mme Menhaouara a voulu mettre en avant le fait que son équipe avait créé des dispositif pour accompagner les agents avec des psychologues, etc. le mieux peut-être serait d'abord de ne pas créer à ce point les situations où les agents se sentent et sont contraints de se mettre en arrêt pour se protéger. Un élément important du serment des médecins se dit "Primum non nocere" : d'abord, ne pas faire de mal ! Mme Menhaouara, arrêtez de leur faire du mal !

Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire de Bezons
Président du collectif citoyen "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Animateur national du pôle idées, formation et riposte du collectif de direction de la Gauche Républicaine et Socialiste

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16 mars 2024 6 16 /03 /mars /2024 16:28

L'enquête publique sur Schéma Directeur de la Région Île-de-France - document qui surplombe et encadre toute la réglementation d'urbanisme dans notre Région, donc les SCOT, les Plans Locaux de l'Habitat (PLH), les Plans Locaux d'Urbanisme (PLU) et leurs équivalents au niveau intercommunal (PLHi et PLUi) - se terminait aujourd'hui samedi 16 mars 2024 à midi. Le collectif citoyen "Vivons Bezons", qui est relayé au conseil municipal par le groupe des élus communistes, socialistes & républicains (que je représente seul désormais après la démission de Mme Florelle Prio), est le seul collectif bezonnais et le seul groupe municipal à avoir relayé la nécessité de prendre part à cette enquête publique. L'équipe municipale elle-même a préféré faire profil bas sur cet enjeu majeur, se contentant d'une information peu précise sur l'agenda de la Ville sur internet, rapidement écrasée par d'autres informations. De la part d'une équipe qui se prétend de gauche et écologiste, quelle faute ! Mais en réalité, il suffit de regarder leur action politique réelle pour ne plus se faire d'illusion : le logement social et les gens qui y habitent sont méprisés, les préoccupations écologiques se traduisent par l'abattage des arbres remarquables, l'amputation de l'extension du par Bettencourt et le bétonnage du chemin de halage... On aurait pu se dire dans ces circonstances que le silence de la Ville de Bezons est assourdissant, il nous épargne en réalité de nouveaux mensonges. Au contraire, aux côtés des animateurs du collectif citoyen "Vivons Bezons", j'ai tenu ici à publier la contribution de notre groupe qui a été déposée au 11 heures ce samedi 16 mars 2024. Vous y trouverez les grands axes de notre réflexion pour que les intérêts de notre Ville et des Bezonnais soient respectés au sein de la Région Île-de-France et dans l'agglomération Saint-Germain/Boucle de Seine ; nous remercions à ce titre le groupe "Alliance Citoyenne, Ecologiste et Solidaire" au sein du conseil communautaire présidé par Isabelle Amaglio-Térisse (conseillère municipale et communautaire Les Radicaux de Gauche - LRDG de Sartrouville) pour le travail réalisé en commun sur ce dossier.

Bonne lecture
Frédéric Faravel

Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste (GRS) de Bezons
Président du collectif citoyen "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Animateur national du pôle Idées, Formation & Riposte du collectif de direction de la GRS

CONTRIBUTION DU COLLECTIF « VIVONS BEZONS » À L’ENQUÊTE PUBLIQUE SUR LE SDRIF-E

CONTRIBUTION DU COLLECTIF CITOYEN « VIVONS BEZONS » À L’ENQUÊTE PUBLIQUE SUR LE SDRIF-E

CONTRIBUTION DU COLLECTIF « VIVONS BEZONS » À L’ENQUÊTE PUBLIQUE SUR LE SDRIF-E

présentée par les animateurs du collectif citoyen « Vivons Bezons » :

  • Frédéric Faravel, conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons

  • Florelle Prio, ancienne première adjointe au Maire de Bezons

  • Raymon Ayivi, ancien conseiller municipal délégué de Bezons

  • Christian Leduey, secrétaire de la section Jacky-Leser de Bezons du Parti Communiste Français

Le Schéma Directeur de la Région Île-de-France (SDRIF) est un document stratégique pour l'aménagement et l'environnement francilien. Il définit, jusqu'en 2040, les orientations politiques et réglementaires en matière d'urbanisation, de logement, de préservation de l'environnement mais aussi de nouvelles infrastructures de transport. Il a donc une double vocation : stratégique et prescriptive.

Il est devenu SDRIF-« E » pour symboliser l’engagement environnemental qui le sous-tend, mais ces engagements sont insuffisants pour répondre à l’urgence climatique qui constitue aujourd’hui un impératif vital ce que, visiblement, ce document peine à traduire. Ainsi, le présent projet de Schéma fixe une trajectoire régionale de réduction de l’artificialisation de 20 % par décennie jusqu’en 2041. C’est un objectif insuffisant pour enrayer le réchauffement climatique et l’effondrement du vivant. Il ne s’agit plus simplement de « cadre de vie », de « préparer un avenir agréable pour nous et nos enfants », mais d’une urgence pour un monde vivable. De même, l’expression « une trajectoire de sobriété foncière adaptée aux enjeux franciliens » traduit l’impensé régional qui fait de la sobriété une variable d’ajustement alors qu’elle est devenue l’impératif premier. Pour ces raisons, nous reprendrons l’appellation standard « SDRIF » et non le faussement verdi « SDRIF-E ».

NON À LA CASSE DU LOGEMENT ET DU LOGEMENT SOCIAL

L’Île-de-France continue de gagner des habitant.es. Pourtant, la construction de logements plafonne : seulement 49 500 logements supplémentaires par an, en moyenne, alors que l’objectif a été fixé à 70 000 logements par an par la loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris. En plus de cela, le parc vieillissant, parfois insalubre et l’évolution de la composition des ménages augmentent le nombre de demandes de logement social enregistrées en Préfecture : 750 000 fin 2022 !

Au rythme actuel, il faudrait plus de 20 ans pour résorber le nombre de demandes de logement social ! Et probablement autant de temps pour résorber l’habitat insalubre et le mal logement.

Avec le projet de SDRIF-E proposé par la droite régionale, la production de logements sociaux pourrait s’effondrer, aggravant plus encore une pénurie historique de logements, inédite depuis l’appel de l’Abbé Pierre à l’hiver 1954, il y a bientôt 70 ans !

En effet, la droite propose le plafonnement du nombre de logements sociaux dans les communes d’Île-de-France comptant plus de 30% de logements sociaux PLAI/PLUS. Cette mesure aurait pour conséquence, selon les services de l’État, de réduire la production de logements de 21% ! On ne peut pourtant pas dire que les gouvernements qui se succèdent depuis 2017 soient favorables au logement social et à l’accès à un coût abordables au logement décent des classes populaires et moyennes : c’est à quel point le projet de Mme Pécresse est caricatural !

Extrait de l’avis de l’État sur le projet de SDRIF-E

Extrait de l’avis de l’État sur le projet de SDRIF-E

Il s’agit d’une mesure anti-sociale, anti-logement social, anti droit au logement pour toutes et tous.

50 communes franciliennes sont hors-la-loi SRU : à proximité de Bezons, dans la communauté d'agglomération St.-Germain-Boucles de Seine ou à proximité, les communes suivantes sont encore très éloignées de leurs obligations en matière de logement social : Montesson, Cormeilles-en-Parisis, Le Vésinet, Marly-le-Roi, Chatou, Croissy-sur-Seine, Maisons-Laffitte, Mareil-Marly, Louveciennes ou encore L'Etang-La Ville. Avec la fameuse clause dite "anti-ghettos" on ne pourrait plus construire de logements sociaux à Bezons, alors que 2500 Bezonnais en attendent un. Par contre, le SDRIF-E ne propose aucune mesure permettant de faciliter la mise en application de la loi SRU et de construire plus de HLM dans les villes riches : Mme Pécresse veut que ses amis ne soient pas gênés par plus modestes qu’eux, tout en empêchant les classes moyennes de se loger ailleurs. La clause "anti-ghettos" est avant tout est d'abord une clause pour préserver les "ghettos de riches" !

Nous proposons donc :

  • Abrogation du dispositif « anti-ghetto »

  • Relever l’objectif de construction de logements à 100 000 par an

  • Faire respecter la loi SRU et aller au-delà en visant 30% de logements sociaux dans toutes les communes

  • Encadrement des loyers à l’échelle de la région

  • Captation d’une part des plus-values foncières et immobilières aux abords des nouvelles gares pour freiner la spéculation

Enfin, nous souhaitons une approche plus volontariste en matière de transformation de l’immobilier déjà construit (rénovation, transformation de bureaux et tertiaire) et de friches. Seule cette dimension permettra de concilier les injonctions contradictoires d’artificialisation des sols, de diminution de consommation des ressources, de production de gaz à effet de serre avec la mise en place d’une offre de logement réellement accessibles. Compte tenu du poids du secteur du BTP dans la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre, le rythme de construction ex nihilo doit être réduit au profit de la rénovation mais aussi le développement du réemploi des matériaux, la réutilisation des déchets voire leur recyclage, dans le cadre de l’économie circulaire et de nouvelles filières à développer et soutenir.

LE SDRIF-E AGGRAVE LES INÉGALITÉS TERRITORIALES ET SOCIALES EN ÎLE-DE-FRANCE

Le projet de SDRIF-E ne s’attaque pas aux inégalités sociales et territoriales qui s’aggravent en Île-de-France. Aucune mesure n’est prise pour freiner la spéculation foncière et immobilière, responsable de l’éviction des classes moyennes et populaires toujours plus loin du cœur d’agglomération. La notion de rééquilibrage entre l’Est et l’Ouest de la Région disparaît complètement du schéma : il est même proposé de renforcer La Défense dont le développement empêche celui d’autres pôles d’emplois notamment en grande couronne !

Pire encore, ce SDRIF-E propose de renforcer les inégalités par la sanctuarisation des communes hors-la-loi SRU, l’aggravation de la crise du logement et l’abandon de territoires entiers à l’automobile, de plus en plus coûteuse pour les ménages, la collectivité et l’environnement. Contrairement au schéma directeur de 2013, il ne porte aucune ambition en matière de renforcement des services publics et des grands équipements sur le territoire francilien, un avis partagé par l’État…

Extrait de l’avis de l’État sur le projet de SDRIF-E

Extrait de l’avis de l’État sur le projet de SDRIF-E

UN SDRIF QUI NE SE PRÉOCCUPE PAS DE LA TRANSCRIPTION PRATIQUE SUR LE TERRAIN

Il n’y a pas de moyens d’action engageant au regard des ambitions affichées par le SDRIF dans des domaines essentiels pour les objectifs. Ainsi, la vive contestation du projet de Schéma Régional de l’Habitat et de l’Hébergement (SRHH) dans plusieurs intercommunalités. Ainsi, un avis défavorable virulent est inscrit, par exemple, a été voté le 14 mars 2024 contre ce projet de SRHH par communauté d’agglomération Saint-Germain Boucle de Seine/CASGBS (qui ne dispose toujours pas, par ailleurs, de PLHI). Cet ensemble pourrait induire un affaiblissement opérationnel d’ampleur de ce document. Nous demandons que soient mentionnés des engagements territoriaux.

Il en va également ainsi de la lutte contre les pollutions, notamment de l’air, pour laquelle il est renvoyé à un plan régional (PPA) (OR 136-137) alors qu’il serait possible et que nous attendons de la prescription par le SDRIF pour, par exemple, limiter le droit à construire le long de certaines voies rapides urbaines en fonction des pollutions induites, dans les zones de cumul des pollutions et nuisances etc. Alors que les tribunaux ont commencé à prononcer des condamnations de l’Etat et des collectivités pour inaction dans ces domaines, il n’est pas compréhensible que ce volet soit aussi pauvre alors que, par exemple, la CASGBS n’a pas inclus de volet Air dans son PCAET.

La promesse d’une « Île-de-France des 20 minutes » : un mensonge régional !

Le projet de SDRIF-E promet de mettre chaque Francilien.ne à moins de 20 minutes des « grands équipements ».

Lycées, universités, hôpitaux, transports en commun… qui vit en banlieue proche ou éloignée sait que cette promesse n’est pas et ne sera pas tenue ! La majorité régionale ne se donne même pas l’ambition d’y parvenir en ne proposant aucun nouveau

grand équipement. L'université publique la plus proche des Bezonnais du centre-ville, l'université Paris X de Nanterre, est à au moins 45 mn en transports en commun, mais on sait que Mme Pécresse et ses amis ne font pas de différence entre enseignements public et privé : ils ont les moyens de payer, ils ne comprennent pas où est le problème puisque la fac Pasqua est juste à La Défense.

Avec la dégradation du réseau de transport en commun, la saturation des réseaux existants (nous le subissons avec le T2) et la saturation de nombreux axes routiers, le slogan « l’Île-de-France des 20 minutes de retard », à l’aller et au retour, semble plus adaptée au vécu des Franciliens.

Nous proposons donc :

  • Moratoire sur les fermetures de lits, de services et de centres hospitaliers, notamment à Argenteuil ;

  • Soutien aux centres de santé avec du personnel régional contre les déserts médicaux

  • Réouverture des gares par le retour de la présence humaine, du premier au dernier train

  • Fin des agréments de bureaux à La Défense

Pas très ZEN, ni très ZAN mais beaucoup de ZIGZAGS

Dès l’engagement de la révision du SDRIF-E, l’exécutif régional a affiché l’objectif d’atteindre zéro émission nette (ZEN) et zéro artificialisation nette (ZAN). Mots d’ordre de la communication de la droite régionale depuis des mois, de premiers indices nous laissaient à penser que cette promesse ne serait pas tenue. En effet, alors que nous avions demandé un moratoire sur la consommation de terres agricoles en 2021, dans l’attente du nouveau schéma, cette demande avait été refusée.

A la lecture du projet de SDRIF-E, l’objectif de zéro artificialisation nette n’est pas tenu et il ne le sera pas ni en 2030, ni en 2040. En effet, à défaut d’un moratoire depuis la mise en révision du SDRIF-E, les projets d’aménagement enclenchés se sont multipliés hypothéquant dès à présent toute atteinte de l’objectif ZAN pour la décennie. Par ailleurs, la définition très personnelle et très ample des « coups partis » par l’exécutif régional multiplie les possibilités d’urbanisation.

En l’absence d’arbitrages et de volontarisme politique sincère, la droite a déployé des subterfuges, nombre de zig-zag, pour tenter d’afficher le respect de zéro artificialisation des terres en 2040. Pour cela, la droite a fait le tri entre les projets, excluant certains, en gardant d’autres. Elle a par ailleurs isolé les projets de l’État et supprimé d’autres dont la ligne nouvelle Paris-Normandie, rien que ça !

Malgré ces artifices, les données fournies et l’avis de l’État confirment que le respect de l’objectif de réduire de 20% de la consommation des espaces naturels, forestiers et agricoles d’ici 2030 puis 20% supplémentaires entre 2030 et 2040 ne serait pas tenu.

L’État, bouc-émissaire tout trouvé d’une région qui se défausse

Pour dissimuler le non-respect de la promesse d’une région ZAN, l’exécutif régional choisit l’État comme bouc émissaire. Selon la droite régionale, l’État serait responsable de 25% de l’artificialisation des terres d’ici 2040. Il conviendrait donc d’exclure ces 25% du calcul global de l’objectif ZAN… ouvrant donc la porte à la consommation de plus de terres agricoles, d’espaces naturels et forestiers ! Quelle incohérence !

La réponse de l’État ne s’est pas fait attendre : dans un avis de 78 pages, l’État adresse un carton rouge à Valérie Pécresse. L’État lui demande de revoir sa copie de fond en comble : intégration des projets de l’État « oubliés », suppression de la clause « anti-ghetto », respect de la loi du 3 juin 2010, rappel de la loi SRU, interprétation ample des « coups partis » en matière d’aménagement… L’État reprend point par point les griefs de notre groupe, d’associations environnementales et de nombreuses collectivités !

Pour une Île-de-France véritablement ZEN et ZAN

Faire de la Seine et de ses affluents une personnalité juridique

Reconnaître à la Seine et ses affluents le statut de personnalité juridique permet d’en faire un sujet de droit, de rendre ses cours d’eau titulaire de droits supplémentaires d’information, de protection et de défense. Cela permettrait de simplifier l’information, la défense et la protection sur ses cours d’eau alors que le droit se sédimente depuis plusieurs siècles autour de l’usage des voies d’eau, de leurs berges et plus récemment sur la qualité de l’eau et de la protection des espèces végétales et animales.

Cette reconnaissance n’est en rien une fin en soi.

C’est un outil juridique nouveau et universel à la portée symbolique incontestable. Elle repose sur plusieurs précédents internationaux dont la reconnaissance de personnalité juridique du fleuve Gange en Inde, de la rivière Magpie au Canada mais aussi d’espaces naturels plus vastes comme des réserves et parcs en Bolivie et Nouvelle-Zélande. Pour notre agglomération, structurée autour de la boucle de la Seine, ce serait un enjeu de protection majeure mais aussi une source de développement.

Pour une Ecotaxe poids-lourds

Depuis 2016, l’Assemblée régionale vote favorablement la mise en place d’une redevance kilométrique applicable aux camions en transit en Île-de-France. La Présidente de Région a, à plusieurs reprises, soutenu publiquement cette disposition.

Cette mesure constituerait une ressource fiscale importante pour financer des mobilités alternatives au transport routier. Elle participerait à internaliser une partie des coûts externes du transport routier, très avantagé par rapport au rail ce qui constitue une véritable distorsion de concurrence.

L’écotaxe poids lourds serait appliquée, dans un premier temps, aux véhicules de plus de 11 tonnes en transit en Île-de-France au regard de la saturation des rocades autoroutières et des émissions polluantes mesurées aux abords de ces axes routiers. Au regard des objectifs affichées par le SDRIF-E, il est indispensable que le Gouvernement et le Parlement accèdent à cette demande légitime et nécessaire.

Pour un SDRIF-E contrôlé par les citoyens et financé

Rien ne serait plus hypocrite qu’un document de cette nature qui ne permettrait à moyen et long terme l’évaluation et le contrôle citoyens sur ses principales mesures. Rien ne serait plus hypocrite qu’un document qui n’envisage pas non plus le financements des projets à long terme, car cela reviendrait à nous condamner à recourir à la spéculation foncière et immobilière, au détriment des habitants et de leur accès à un logement et un cadre de vie de qualité. Nous listons ici toutes les mesures qui nous paraissent répondre à ces deux impératifs :

  • Rendre public toutes les contributions à la concertation

  • Conseil citoyen de suivi des engagements du SDRIF-E

  • Mise en place de l’écotaxe poids-lourds

  • Captation de la plus-value foncière autour des gares et des grands investissements publics

  • Création d’une fiscalité spécifique au béton

  • Réinstauration de la CVAE pour le financement de la décarbonisation de l’Île-de-France

  • Moratoire sur la privatisation des transports publics

  • Pour un volet mobilités du Contrat de Plan Etat-Région d’au moins 10 milliards d’euros d’ici 2027

CONTRIBUTION DU COLLECTIF CITOYEN « VIVONS BEZONS » À L’ENQUÊTE PUBLIQUE SUR LE SDRIF-E
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14 mars 2024 4 14 /03 /mars /2024 18:16

vous prions de nous excuser pour la publication tardive de ce compte-rendu du #ConseilMunicipal de Bezons qui s’est tenu mardi 12 mars 2024 de 20h30 à minuit passé ; nous avions l’habitude d’être plus réactifs mais nous avons donné la priorité à la réparation morale que méritait Mme Florelle Prio après l’indigne attaque dont elle a été victime en son absence lors du débat sur le rapport d’orientation budgétaire. Les mensonges de Mme Menhaouara se retourneront contre elle tôt ou tard. Il est à noter également que M. Frédéric Faravel a été l’objet d’une nouvelle tentative d’intimidation physique de la part d’un supporter de la maire qui n’était jamais venu jusqu’ici assister au conseil et prétendait s’appeler M. Bettencourt : il faut croire que l’absence prolongée de M. Cloots suscite des vocations…


Venons en aux dossiers du conseil👇
💸❌Débat sur le rapport d’orientation budgétaire :
Après une longue et pénible présentation, durant laquelle Mme Beltaïef ne semblait pas totalement maîtriser ce qu’elle lisait et butait sur un mot sur trois, nous avons pu exposer quelques remarques… Nul ne découvre que la situation est difficile ou que l’État depuis près de 20 ans maltraite les finances des collectivités territoriales, c’est une donnée permanente depuis lors mais l’équipe de Mme Menhaouara semble ne pas avoir la capacité d’y faire face contrairement à celles qui l’ont précédée. Reconnaissons le : les 10 milliards d’euros de suppression de crédits budgétaires que l’État vient d’annoncer deux mois à peine après la promulgation de la loi de finances ne vont pas améliorer la situation frappant l’éducation, l’emploi, l’écologie ou encore le logement, mais elles n’affecteront pas directement les collectivités. Notons cependant que, plutôt que d’être sur une position offensive pour exiger avec d’autres la restauration des services publics locaux (CAF, CPAM, La Poste, le commissariat de police, des dotations dignes pour nos établissements scolaires …), d’une fiscalité locale normale ou de dotations financières décentes, Mme Menhaouara et son équipe préfèrent faire profil bas, affichant une complicité soumise avec les représentants du gouvernement sans jamais rien obtenir de sérieux d’ailleurs. Cette soumission s’étend d’ailleurs à la communauté d’agglomération – Mme Menhaouara l’a reconnu en séance – au sein de laquelle elle ne se bat jamais pour exiger des attributions de compensations (ce que l’agglomération doit à la commune) à la hauteur de ce que notre Ville mérite : non elle vote toutes les propositions de la droite sans discuter (raison pour laquelle toute la majorité de droite du conseil communautaire lui tresse des compliments) : les communes riches de l’agglomération volent l’argent qui devrait revenir aux Bezonnais et Mme Menhaouara est leur complice : elle vous fait les poches à leur profit ! C’est ainsi plusieurs millions d’euros par an qui nous manquent. Notons également que l’inflation a baissé (Mme Menhaouara semble avoir découvert que les prix ne baissaient jamais et elle a tenu à nous l’expliquer comme une grande nouveauté et une nouvelle excuse à son incurie : rappelons lui que cela a toujours été le cas), que les conséquences d’une inflation à 2,5% sont plus faciles à gérer que celles d’une inflation à 6%. Notons enfin que, même si les ménages ne peuvent en profiter à cause de la suppression du bouclier tarifaire, les prix de l’électricité et du gaz sont plus bas qu’avant le début de la guerre en Ukraine : il faudrait que la Ville se batte avec d’autres pour en profiter, gageons qu’elle n’en fera rien.
La Maire s’est également plaint de la baisse des recettes des droits de mutation : ce sont les participations que la Ville reçoit à chaque vente ou opération immobilière. La crise immobilière a joué évidemment mais pas seulement : en effet, on se souvient que Mme Menhaouara avait prétendu pendant la campagne arrêter TOUS les permis de construire de ville, elle a concédé n’avoir pu que les diminuer de moitié – sa promesse était intenable, elle le savait, elle vous a menti, une ville sans permis de construire est une ville qui meure –, mais cela n’est pas sans conséquences car cela a aussi durablement impacté les recettes des droits de mutation et donc fragilisé les finances municipales : Bossuet écrivait « La providence se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes. » A quelques mots près, voici qui s’applique parfaitement au cas de Mme Menhaouara !
Elle se plaint également – prétendant pourtant tout faire pour maîtriser les dépenses – que les dépenses progressaient plus vite que les recettes… oui c’est le cas depuis 2021 donc depuis qu’elle gère directement le budget municipal : c’est sa gestion qui est en cause et non celle de qui que ce soit d’autre ! On connaît le discours de Menhaouara, c’est toujours la faute des autres, elle n’a jamais aucune responsabilité en quoi que ce soit, à croire qu’elle n’est pas Maire. On a vu comment elle avait contribué à la baisse des recettes, elle ne peut pas s’exonérer des dépenses : elle prétend payer encore les investissements du mandat précédent ? Mais enfin, il s’agit des programmations budgétaires qu’elle a elle-même votées entre 2014 et 2020 et qu’elle ne peut prétendre découvrir, personne ne lui a laissé de mauvaises surprises ou alors elle se les a faites à elle-même !?! Par ailleurs, accordons lui que – largement du fait de sa mauvaise gestion – la situation budgétaire soit tendue : dans ce cas, regardons l’accélération des investissements en 2023… il y en a pour plus de 3 millions d’euros, avec pour certains postes des chiffres sous estimés (la cour de Louise-Michel a coûté bien plus que les 785.000€ affichés car il a fallu reprendre des travaux mal faits pour un résultat qui ne satisfait pas les principaux intéressés), chacun de ces investissements peut se justifier mais pourquoi les précipiter quand Mme Menhaouara a mis les finances en difficulté ? Non à la place, après avoir affirmé du bout des lèvres qu'elle était favorable aux mesures d'augmentation du point d'indice des fonctionnaires (il a été gelé 12 ans quand même !?!), elle n'a cessé, plusieurs fois dans l'année, de se plaindre des conséquences de cette augmentation de la rémunération des agents communaux sur les finances communales. Elle reproche à l'Etat (sans jamais se mobiliser pour obtenir un changement de comportement) de ne pas avoir compensé les quelques 354.000 euros sur 2023 que cela représente : 0,4% du budget municipal, rien qui ne le déséquilibre... même si on le calcule sur une année complète, on atteint 1,4M€, soit 1,6% du budget municipal... rien de comparable avec l'addition des investissements précipités, avec l'absence de prévention et de vigilance sur les bâtiments municipaux (qui peut croire qu'après 3 ans et demi, Mme Menhaouara découvre soudainement des défauts de structure sur le gymnase Jean-Moulin ... sauf s'ils n'ont jamais fait d'inspection pendant tout ce temps), l'engagement de destruction de bâtiments, etc. ou encore avec la diminution des recettes qu'elle a provoquée.
Venons en aux priorités annoncées pour le budget 2024...
On ne reviendra pas sur le b-a-ba, Education, Culture, Sports, si ce n'est pour dire qu'au rythme où cela va Mme Menhaouara prétendra en 2026 avoir ouvert 50 classes (elle crée peut-être des salles, mais les postes d'enseignants ne sont bizarrement pas là, cherchez l'erreur), que le Théâtre manque toujours de financements nous y reviendrons (même s'il y a des choses intéressantes dans la nouvelle programmation) et que la ville n'a toujours pas l'ombre d'un projet de stade depuis que Mme Menhaouara a supprimé le seul projet possible.
La priorité environnement : chacun peut voir à quel point la propreté de la ville s'améliore et nous avons failli nous étouffer de rire lorsque Mmes Beltaïef et Menhaouara ont annoncé l'extension du parc Bettencourt... sur les terrains qui étaient prévus pour étendre le parc Bettencourt, elle a fait construire son terrain de sport synthétique (vive l'écologie), fait abattre des arbres classés comme remarquables et engagé de nouvelles constructions pour un "village associatif" en béton, alors que des locaux associatifs attendaient en 2020 les associations au-dessus de la salle Elsa-Triolet.
La priorité sécurité : un poste coûteux, qui ne peut donner de résultats... vous pourrez engager tous les policiers municipaux de la terre (et à Bezons le turn over des équipes est impressionnant), mettre des caméras partout pour recréer un monde à Big Brother, il n'y aura pas de réels résultats pour la tranquillité publique sans que soit réinstallé un véritable commissariat de police nationale de proximité. Ce sera NOTRE combat, elle l'a abandonné.
Il manque une priorité essentielle, ce qui témoigne de son mépris pour la réalité vécue par les Bezonnais(es) : celle de l'action sociale et de la solidarité... Depuis 2021, nous n'avons de cesse de réclamer un effort plus conséquent en ce domaine, en 2022 elle avait même baissé le budget du CCAS... depuis, elle et son équipe rattrapent petitement le retard pris. Or la situation est inquiétante : chacun a pu voir lors de la dernière foire de Bezons en septembre 2023 les traces de l'appauvrissement d'une partie de la population ; les témoignages sont d'ailleurs de plus en plus nombreux. Un autre indice ne trompe pas : Bezons a vu les périmètres des quartiers classés prioritaires pour la politique la ville (QPV) s'accroître par rapport à 2014-2015 (en 2014, la réforme avait conduit à un fort rétrécissement et nous considérons que l'action "politique de la ville" devrait être bien plus large, mais on comparera l'évolution entre 2015 et 2024 car ce sont les mêmes critères de sélection). Or les critères pour définir les périmètres des QPV sont ceux des taux de pauvreté, si les périmètres augmentent c'est que l'augmentation de la pauvreté a été constaté, Mme Menhaouara prétend l'avoir obtenu par la négociation politique, c'est faux : sans constat sur la pauvreté, elle aurait pu négocier tout ce qu'elle voulait, le périmètre QPV n'aurait pas été le même. Tant d'incompétence et mégalomanie en une seule personne, c'est impressionnant.
Enfin, avec d'autres élus, nous avons tenu à témoigner de notre solidarité avec le personnel municipal ; les témoignages affluent toujours plus nombreux sur des situations de souffrance, dues à des méthodes de management et de gestion des ressources humaines inappropriées, des effectifs insuffisants dans un certain nombre de service (espaces verts, propreté, notamment) ce qui place les agents restant en échec et en usure accélérée, une diminution générale des moyens qui rend plus difficile l'exécution de leurs missions de service public, une application brutale et sans aménagement de la réforme inique des 1607h (M. Cuvillier et Mme Menhaouara se planquent derrière l'application de la loi, mais la réalité c'est qu'il y avait moyen d'atténuer les dégâts et qu'ils ont tout refusé)... Les agents communaux vivent une situation de maltraitance, or ce sont eux qui font vivre au quotidien le service public local, ce sont eux les ambassadeurs la vie municipale, ils ont besoin de retrouver confiance : nous travaillerons avec eux pour redresser la barre. Mme Menhaouara a voulu mettre en avant le fait que son équipe avait créé des dispositif pour accompagner les agents avec des psychologues, etc. le mieux peut-être serait d'abord de ne pas créer à ce point les situations où les agents se sentent et sont contraints de se mettre en arrêt pour se protéger. Un élément important du serment des médecins se dit "Primum non nocere" : d'abord, ne pas faire de mal ! Mme Menhaouara, arrêtez de leur faire du mal !

🏬Résidence étudiante
Nous avons voté en faveur de la garantie d'emprunt à Antin Résidence pour une résidence étudiante de 167 logements, qui ouvrira droit à 33 logements étudiants pour des jeunes Bezonnais(es) répartis en Île-de-France et en région. C'était un projet qui a abouti sous le mandat précédent, nous remercions cependant M. Kevin Harbonnier d'avoir apporté des éléments d'information complémentaires.

🏗Aménagement urbain du square Yves-Morel et du bloc de l'ancienne clinique Korian
Nous nous sommes opposés au scandaleux pataquès du projet d'aménagement urbain en plein centre-ville entre les Rues Edouard-Vaillant, Villeneuve, Georges-Dupont et Maurice-Berteaux - le périmètre contient le square Yves-Morel, le Carrefour market, l'ancien espace jeunesse, l'ancienne salle Romain-Rolland (récemment détruite), des parkings et l'ancienne clinique Korian.
Nous avons d'abord appris le fiasco complet de l'opération avec le promoteur Capelli imposé voici un an par la mairie, qui n'a pas pu remplir ses engagements. Un an plus tard, la Maire demande d'annuler la vente pour changer d'acheteur... ce sera maintenant la Foncière Logement. On pourrait se dire : "voilà encore les résultats d'une politique à la petite semaine, un an de perdu par ces bras-cassés"... en fait, non ! Non parce que la Maire refuse toujours un an plus tard de nous présenter le projet d'aménagement urbain d'un secteur stratégique, couvert par un "périmètre de sursis à statuer" ; voici un an, elle avait présenté un vague plan colorié sans dossier et imprécis. Depuis, on sait qu'un projet plus avancé existe ; il a été présenté à des responsables associatifs... Mais à des conseillers municipaux à qui on demande de voter une vente à 8,7M€, alors là non il ne faut surtout pas le présenter ! On marche sur la tête ! La Maire s'est même lancée dans une démonstration absurde pour expliquer qu'il était préférable de vendre les terrains sans connaître le projet d'aménagement du promoteur convenu avec elle... lunaire ! En commission municipale, lundi soir, la présidente de cette commission Michèle Vasic nous avouait ne pas avoir connaissance du projet d'aménagement. Nous combattrons ces méthodes.

🏕🚲Berges de Seine (suite)
Le dossier suivant reprend la même logique... La Ville s'est engagé depuis de nombreuses années pour acheter les terrains entre le chemin de halage, la route de Bezons et la voie de chemin de fer. Ces terrains devaient accueillir le stade des berges dont Mme Menhaouara a supprimé le projet, sans proposer de solution aux sportifs. Elle a prétendu en faire une "ferme pédagogique", puis une plaine nature... Bref, aujourd'hui on ne sait plus quel est le projet qui justifie l'achat ou la récupération de nouveaux terrains. Là aussi, la Maire a refusé de nous expliquer quel était le projet d'aménagement. Mme Michèle Vasic, en commission lundi soir, a dit que le seul projet qu'elle connaissait c'était que l'agglomération travaillait sur le projet de VELOROUTE, voilà un terme plus adapté que "piste cyclable" ou "coulée verte" pour décrire la bande de 3 mètres de béton avec laquelle Mme Menhaouara et M. Fond (président de l'agglomération) ont décidé d'écraser cette espace naturel. Nous avons donc voté contre l'achat de ces terrains. Nous avons également rappelé qu'il serait temps de trouver une solution humaine et digne pour le camp de Rroms où vivent familles et enfants dans des conditions d'insalubrité désastreuses sur ces mêmes terrains. Cela n'a pas fait réagir l'équipe de Mme Menhaouara.

🌳Adhésion à l'association Plante & cité
Nous nous sommes abstenus sur l'adhésion à l'association Plante & Cité, Mme Boudeau ayant échoué à démontrer en quoi cette décision aurait un effet concret sur la commune, sachant que les même services peuvent être obtenus en formation au sein du CNFPT pour les agents communaux. Nous avons demandé encore une fois qu'un tableau sout présenté aux élus, récapitulant toutes les associations diverses et variées auxquelles adhère la ville, leurs cotisations et la description précise des bénéfices concrets que nous en retirons... C'est donc la 3e fois que nous le demandons, sans réponse.

⛺️🎑Plaine de loisirs de Vallangoujard
Nous avons été consterné par la lecture du Rapport d'activités 2022 de la plaine de loisirs de Vallangoujard où la ville dispose de terrains et de locaux avec les villes de Colombes et Argenteuil. Cette structure dysfonctionne gravement avec une gestion désastreuse de la part de sa présidente argenteuillaise. Nous demandons que la Ville de Bezons soit plus offensive pour que les Bezonnais (notamment les enfants de nos écoles et centre de loisirs) puissent en profiter. Nous avons encouragé M. Kevin Harbonnier à mettre les pieds dans le plat, quand M. Marc Roullier (LR) demandait à ce qu'on se débarrasse des terrains.

📞🏥Centre Municipal de Santé
Nous avons voté pour l'adhésion de la ville à la Centrale d'achat du Réseau des acheteurs hospitaliers : cela permettra au Centre Municipal de Santé d'avoir un système téléphonique qui fonctionne...

👥Ressources Humaines
✅Nous avons voté pour une réorganisation en cours du Service municipal de la jeunesse qui nous a été présenté précisément par M. Kevin Harbonnier qui est décidément le seul élu de la majorité à comprendre qu'on peut expliquer ses dossiers à l'opposition sans l'insulter. Cette réorganisation semble prometteuse et nous sommes impatients de voir l'action sur le terrain.
❌Nous nous sommes abstenus sur les autres transformations de postes en raison du fait que la réorganisation de la direction de l'action culturelle semblait nébuleuse et répondre à d'autres préoccupations que le développement de la culture, surtout quand on met en avant la lecture publique dans les intitulés tout en baissant les budgets d'achat de livres.

⁉️Nous avons enfin étudié les décisions courantes que la Maire de Bezons prend sans consulter le conseil municipal.
 ➡️Les marchés de fournitures de repas aux crèches et la résidence Peyronnet dont les tarifs vont fortement augmenter avec un fournisseur pour les crèches à Vannes en Bretagne (merci pour le bilan carbone). Les explications ont été pour le moins nébuleuses.
 ➡️Nous avons rappelé le cas étonnant de pensionnaires du foyer Peyronnet relogés temporairement dans des logements sociaux rue Altmeyer pendant les travaux et qui vont payer le même loyer que celui du foyer alors que les loyers des logements où ils sont relogés sont moins élevés et qu'ils n'y bénéficieront plus des services du foyer. La Maire a été incapable de répondre.
 ➡️Enfin nous sommes revenus sur la réponse apportée début janvier 2024 par le directeur général des services à une question que nous avions posée au dernier conseil municipal sur le financement par la Ville d'un concert de l'orchestre divertimento
🎼 au Théâtre Paul-Eluard🎭 pour 37.000 euros. La réponse était "En 2023, la ville a engagé un partenariat avec l’association orchestre symphonique Divertimento en lien avec l’EPIC Théâtre Paul Eluard en vue de la réalisation d’activités culturelles et de représentations soit dans des locaux communaux soit sur la scène du TPE. Dans le cadre de ce partenariat, les coûts des prestations facturées par l’association sont portés soit par la ville, soit par le budget de l’EPIC TPE. Les spectacles du 14 novembre 2023 ont été mis à la charge du budget de la ville (en raison du spectacle scolaire et de la conférence à l’école de musique)." Sauf que les Bezonnais ont dû payer un droit d'entrée ; nous avons donc demandé qui avait encaissé ces recettes, il aurait été logique que le spectacle ayant été payé par la Ville, ce soit la ville qui ait bénéficié des recettes. Pressée par nos questions, la Maire a finalement répondu que c'était le Théâtre Paul-Eluard, jetant un trouble dans ses propres services ce qui a mis un terme subitement à la discussion : en effet, nous venions de démontrer que contrairement à la fable pour enfants racontée par l'équipe municipale le TPE ne reçoit pas les financements suffisants depuis que la décision de déconventionner ce dernier l'a privé des subventions de la DRAC et d'une partie des subventions de la Région et du Département. Le concert de Divertimento a donc représenté une subvention camouflée, visant à compenser un budget insuffisant. Quelque puisse être la qualité de la nouvelle programmation culturelle, la situation financière du TPE reste précaire à cause de ces choix irrationnels, consécutifs à un caprice de la Maire. Aujourd'hui, si une partie des spectacles affichent complets, c'est uniquement parce que l'équipe municipale distribue massivement des invitations, les autres spectacles continuant d'avoir l'affluence habituelle qu'on connaissait déjà au TPE.
Il est temps de remettre de l'ordre et d'apporter un budget pérenne et stabilisé au Théâtre Paul Eluard - TPE - Bezons ; il faut mettre un terme à l'amateurisme.

Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
Président du collectif "Vivons Bezons, groupe des élus communistes, socialistes & républicains"

Frédéric Faravel, lors du conseil municipal de Bezons le 12 mars 2024, salle Elsa-Triolet-Aragon

Frédéric Faravel, lors du conseil municipal de Bezons le 12 mars 2024, salle Elsa-Triolet-Aragon

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8 février 2024 4 08 /02 /février /2024 18:56
🍽🏫Demain c'est le dernier jour de la consultation lancée par l'équipe municipale sur la Restauration Scolaire... On a réfléchi au sujet et il nous paraît nécessaire de mettre les choses au point !🏫👫
Le questionnaire distribué par l'équipe municipale de Bezons aux parents d'élèves sur la restauration scolaire nous a beaucoup interrogés... Il va conduire à décider une fois pour toute l'année, le 9 février au plus tard, ce qu'auront ou non le droit de manger les élèves des écoles bezonnaises. En y réfléchissant bien – nous avons pris notre temps et nous avons regardé les textes en vigueur –, cette démarche n'est pas conforme à la loi, mais surtout elle est choquante car elle enferme les enfants dans des catégories : tout le contraire de ce que doit faire l'école publique.🏫🇫🇷
1️⃣ La Ville impose déjà depuis plusieurs mois deux repas végétariens obligatoires - c'est-à-dire sans alternative - alors que la loi dite EGALIM adoptée en 2018 ne prévoit qu'un seul repas végétarien obligatoire par semaine : un, pas deux.⁉️
⚠️Les communes qui ont voulu imposer plus d'un repas végétarien obligatoire (sans alternative) par semaine, comme Lyon, ont d'ailleurs été condamnées par la justice administrative.
La loi dite "Climat & Résilience", adoptée en 2021, permettait à compter du 22 août 2022 et pour un an que les communes volontaires puissent expérimenter de proposer tous les jours un menu végétarien aux écoliers, mais à la condition expresse de proposer une alternative non végétarienne aux enfants (avec de la viande🍗 ou du poisson🐟).
2️⃣ Cette expérimentation prévue par la loi "Climat & Résilience" s'achevait en septembre 2023. Elle a fait l'objet de l'élaboration d'un rapport qui devait être suivi par un avis du Conseil National de la Restauration Collective pour déterminer s'il fallait prolonger l'expérimentation, la généraliser ou l'arrêter.
Aujourd'hui, on ne sait toujours pas si le rapport a été rendu mais surtout le Conseil National de la Restauration Collective n'a pas émis d'avis.
Évidemment, dans l'attente de cet avis et de la décision du Gouvernement, les communes qui avaient décidé de participer à l'expérimentation, et qui en respectaient le cadre (menus végétariens🥦 et menus carnés, proposés aux enfants au choix tous les jours), peuvent la poursuivre.
Mais le questionnaire municipal et la démarche de l'équipe municipale ne respectent pas le calendrier de l'expérimentation (il fallait la lancer en août 2022) ; l'équipe municipale n'était donc pas en droit de lancer une nouvelle expérimentation, dont les règles n'ont été définies nulle part, en janvier/février 2024, comme elle le fait aujourd'hui. Enfin et surtout, elle ne respecte pas l'obligation de permettre le choix entre végétarien et viande🥩 ou poisson🐟 aux enfants 3 jours par semaine.
3️⃣ Le projet municipal ne respecte pas l'esprit de la loi car il ne permet pas aux enfants de choisir : dans cette démarche, certains seront obligés de manger végétarien toute la semaine et les autres de manger un menu carné (viande🍖 ou poisson🐟 ) 3 jours par semaine.
Au-delà de tordre la lettre et l'esprit des lois EGALIM et "Climat & Résilience"⛔️, c'est bien ce dernier point qui est choquant dans la démarche de l'équipe municipale : elle enferme⛓ les enfants dans une logique sur la base d'une décision des parents (sans justification médicale) - c'est un peu comme si on disait que les parents d'élèves devaient décider des programmes scolaires​​​​​​​👨‍🏫.
Or sur le temps scolaire et périscolaire, les élèves sont là pour apprendre, pour expérimenter, pour découvrir.🤗
En établissant, une fois pour toute pour l'année, qu'un enfant mangera uniquement végétarien ou obligatoirement viande/poisson 3 fois par semaine, il ne lui reste aucune possibilité dans cette camisole pour être curieux, pour apprendre à choisir, pour tester ses goûts et ses envies🤩 : en matière de nourriture, c'est pourtant essentiel.
🏢Que la mairie de Bezons se renseigne : plusieurs communes ont organisé les choses pour permettre cette possibilité sans provoquer de gâchis alimentaire...
Dans tous les cas, la méthode choisie par l’équipe municipale est inappropriée en matière pédagogique en plus de ne pas être conforme à la loi...🚫
🔴Nous le réaffirmons bien fort, c'est aux enfants de choisir ce qu'ils veulent manger !😋
Restauration scolaire : c'est aux enfants de choisir ce qu'ils veulent manger chaque jour !
Restauration scolaire : c'est aux enfants de choisir ce qu'ils veulent manger chaque jour !Restauration scolaire : c'est aux enfants de choisir ce qu'ils veulent manger chaque jour !
Restauration scolaire : c'est aux enfants de choisir ce qu'ils veulent manger chaque jour !Restauration scolaire : c'est aux enfants de choisir ce qu'ils veulent manger chaque jour !
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7 février 2024 3 07 /02 /février /2024 18:32
🌳🪵 Ils coupent des arbres et font pousser les grues…🪵🪓🏗️
Chacun aura pu le voir au lendemain du Jour de l’An : l’équipe municipale a décidé un « massacre à la tronçonneuse » contre les platanes du Square de la République. Même Le Parisien 95 - Val d'Oise, souvent indulgent avec Mme Menhaouara, a dû titrer « c’est une taille sauvage ! », citant le Groupe National de Surveillance des Arbres.
Mais les grues qu’elle dénonçait jadis continuent de pousser aux quatre coins de Bezons pour mettre en œuvre de nouveaux délires immobiliers qu’elle a décidés… Ah ! Que valent ses promesses ?!
Jusque dans le cœur de Ville, dont les de boutiques ferment une à une, on voit maintenant les engins de chantier mobilisés pour détruire les miroirs d’eau.
Les îlots de fraîcheur et de verdure étaient sûrement trop nombreux dans notre Ville…
 
🥬🌾🐄Souverains dans nos champs et nos assiettes🌾🥬🚜
Janvier 2024 a connu une mobilisation extrêmement forte des agriculteurs, qui a d'ailleurs ses répliques partout en Europe.
Ce serait une erreur de n’y voir que le sujet du carburant ou des règles environnementales. Les "#GiletsJaunes" avaient été dénigrés avant de (re)découvrir qu’ils ne réclamaient que des services publics, l’égalité territoriale, l'égalité républicaine.
Les revenus, les conditions de production, les traités de libre-échange à 10/20 000 km, la souveraineté alimentaire, ce que nous achetons donc la qualité de notre alimentation sont en jeu.
Les politiques libérales françaises et européennes nous emmènent dans le mur, il faudra s’en rappeler lors des élections européennes : nous devrons « Reprendre la main en France et en Europe » !
Les tribunes municipales de Vivons Bezons pour le mois de février 2024Les tribunes municipales de Vivons Bezons pour le mois de février 2024
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8 janvier 2024 1 08 /01 /janvier /2024 18:27
  2024, avec vous et pour vous !🔴
 
 
Que l’année 2024 permette pour vos familles, vos enfants & vous la réalisation de vos projets et une amélioration de votre qualité de vie.
L’année 2023 a été rude : aux mauvais coups municipaux se sont ajoutées les émeutes de fin juin et des mesures gouvernementales brutales.
L’année 2024 sera celle du bétonnage avec les projets immobiliers Rues Albert-1er, Émile-Zola ou avenue de Pontoise…
Bezons a besoin d’un nouveau souffle : il faut une attention réelle à l’environnement, à la propreté, à un #urbanisme plus humain, au #logement décent pour tous et… à la #solidarité, car en 3 ans la situation sociale s’est dégradée dans une totale indifférence municipale.
Nous voulons le préparer avec vous et rassembler. Travaillons y ensemble :
 
Agents de nettoyage : ABH & sa présidente, pas en règle !🤝
AB-Habitat a changé de prestataire pour le nettoyage des parties communes de ses 12 000 logements.
Depuis novembre, plusieurs dizaines d’employés sont virés sous divers prétextes.
C’est sûrement illégal car l’article 7 de la Convention collective des entreprises de propreté (👉 https://www.legifrance.gouv.fr/.../id/KALITEXT000027172340//) impose au nouvel opérateur la reprise des agents du prestataire précédent.
Si les règles ont été contournées, cela retombera sur ceux qui se seraient comportés en patrons anti-social et sur le donneur d’ordre, présidente d’ABH… Si certains étaient “sans papier”, il aurait fallu les régulariser : la responsabilité d’ABH serait sinon engagée.
Une direction de gauche aurait veillé à l’obligation d’appliquer la convention et que soient repris les agents : AB-Habitat doit le faire !
 
  
Les tribunes municipales de Vivons Bezons pour le mois de janvier 2024Les tribunes municipales de Vivons Bezons pour le mois de janvier 2024
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28 décembre 2023 4 28 /12 /décembre /2023 09:33

Premier retour en vidéo de la séance du Conseil Municipal de Bezons du 13 décembre 2023. Il s'agit du dossier des Berges de Seine qui vont être bétonnées par Mme Menhaouara.

❌Nous avons refusé de prendre part au vote sur la convention de financement de l’aménagement des Berges de Seine entre la Ville de Bezons et l’agglomération : en effet, ce dossier n’a jamais fait l’objet d’une présentation et d’un débat en conseil municipal. Mme Menahouara se planque derrière l’exposition du 8 juillet dernier, mais un tel projet a besoin d’être débattu en conseil pour être valable. Elle démontre ainsi encore une fois son mépris de la #démocratie locale préférant des show très encadrés où elle ne rencontrera aucune contestation. Si elle l’avait présenté en conseil municipal nous aurions pu expliquer le caractère délirant du projet où une voie cycle bétonnée de 3 mètres va défigurer les berges alors que tant d’autres choses magnifiques auraient pu être faites.🌀

❌Nous avons voté contre la convention de gestion et d’entretien des berges de Seine que l’agglomération veut confier à la Ville de Bezons. L’année dernière, nous avions alerté sur le fait que la Ville n’avait sans doute pas les moyens suffisants pour assurer la gestion et l’entretien de la passerelle EOLE entre Nanterre et Bezons-Carrières ; nous avions même prévenu que les garanties d’aménagement n’étaient pas assurées côté Nanterre. Aujourd’hui les échanges avec l’agglomération démontrent la défaillance de l’entretien de cette passerelle (notamment l’éclairage) par la Ville et la maire a dû reconnaître que les conditions d’aménagement de l’entrée à Nanterre empêchait de garantir la sécurité de la circulation. Elle a préféré balayer les dangers et les risques – y compris ceux encourus par les services municipaux – d’un revers de main. Sur la base de ces difficultés concrètes, mesurant que les services de la Ville ne disposent pas des moyens suffisants pour assurer l’entretien et la gestion des berges, nous avons refusé de soutenir ce dossier : il fallait le renvoyer à l’agglomération pour trouver une solution adaptée. C’est un cadeau empoisonné que Mme Menahouara fait aux agents municipaux.

Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire de Bezons
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Animateur national du Pôle Idées, formation et riposte de la Gauche Républicaine et Socialiste

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15 décembre 2023 5 15 /12 /décembre /2023 11:29

Retenu par mes obligations professionnelles, je ne pourrai malheureusement être présent aux commémorations qui ont lieu chaque année à Bezons devant la stèle Gabriel-Péri à l'angle de la Rue Maurice-Berteau et de la Rue des Vallées en face du Théâtre Paul-Eluard. Je le regrette fortement car Gabriel Péri est une figure admirable de notre histoire politique et locale. J'aurais particulièrement apprécié d'y participer, je m'y serai rendu en fin de journée à 18h, heure qui me paraît bien plus propice à rassembler les Bezonnais(e)s à la lueur des bougies, plutôt que celle choisie à 11h30 par la Maire de Bezons qui ne permet pas au plus grand nombre de s'y joindre. Voilà bien une méthode de mise à l'écart qui me laisse profondément triste.
Gabriel Péri est un des grands héros français du XXème siècle, icône exemplaire de la lutte contre le fascisme, et mérite au plus haut point notre hommage et notre reconnaissance. Voici pourquoi...

Né à Toulon en 1902, c'est un brillant élève qui emporte au lycée de Marseille de nombreux, mais que la maladie - il souffre très jeune, comme sa mère, de l tuberculose - empêchera d'aller au baccalauréat. Il s'engage dès 1917 au sein des Jeunesses Socialistes et il choisira en décembre 1920 comme les deux tiers des adhérents de la SFIO de rejoindre l'Internationale Communiste ; il devient dès lors secrétaire régional des Jeunesses Communistes de Provence. Dès 1922, il est nommé responsable des Jeunesses Communistes et de son journal L'Avant Garde. Il aurait rencontré Lénine à Moscou fin 1922 lors du congrès international des Jeunesses Communistes.
Il monte à Paris en août 1924 et prend en charge en octobre 1924 la rubrique internationale du quotidien L'Humanité, fonction qu'il exercera sans discontinuer jusqu'au 25 août 1939. Durant cette période, il se révèle être un virulent opposant aux régimes fasciste et nazi.
Après avoir tenté de contester le siège du très droitier député SFIO de Toulon Pierre Renaudel, en 1928, il sera élu député de la première circonscription de l'arrondissement de Versailles lors des élections législatives de mai 1932 ; le cœur de son électorat se trouve sur les bords de Seine autour d'Argenteuil et Bezons, où cette commune est la seule à élire maire communiste depuis 1920. Gabriel Péri, devancé au 1er tour, sera élu au 2nd tour grâce au désistement en sa faveur du candidat socialiste et au retrait du candidat radical. C'est donc une sorte de Député Front Populaire qui entre avec lui au Palais Bourbon deux ans avant la réconciliation entre socialistes et communistes et quatre ans avant le plus grand mouvement social que la France ait connu jusque là et la constitution du cabinet de Léon Blum.

Au sein de la Chambre des Députés, il sera l'un des défenseurs de Célestin Freinet enseignant et pédagogue alors odieusement diffamé par l'institution, il contribuera à l'élection d'un maire communiste à Argenteuil en 1935, il soutiendra l'éducation à Bezons et y inaugurera l'école Louise-Michel. En 1936, candidat du Front Populaire il sera presque réélu dès le 1er tour. Vice-Président de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des Députés, il ne cessera d'alerter contre la menace fasciste appelant à la solidarité militaire avec la République espagnole, il enquête pour L'Humanité sur la situation coloniale au Maroc, en Algérie et en Tunisie, il dénoncera enfin avec véhémence l'abandon de la Tchécoslovaquie face aux Nazis que soldent les accords de Munich en septembre 1938.
Il sera meurtri par l'annonce de la signature du Pacte de non agression entre l'Allemagne nazie et l'Union Soviétique le 23 août 1939. Mais il ne se désolidarise pas du Parti Communiste Français qui se range derrière le nouveau virage stratégique à 180 degrés de Staline. Et malgré ce pacte et l'interdiction du PCF le 26 septembre, il demande fin septembre 1939 à être incorporé dans l'armée française alors que notre pays a déclaré la guerre au IIIème Reich après que celui-ci a envahi la Pologne le 1er septembre. Gabriel Péri avait pourtant été réformé en 1922 à cause des séquelles pulmonaires de sa tubercolose : il n'avait donc aucune obligation de rejoindre les rangs de la défense nationale.
Le groupe parlementaire communiste reconstitué adresse le 1
er octobre 1939 un courrier au Président de la Chambre demandant que des offres de paix soient faites à Hitler. Gabriel Péri se serait abruptement opposé à ce courrier « Nous fournissons au gouvernement un excellent prétexte pour nous envoyer au poteau de Vincennes ». C'est effectivement ce qui se passe puisque les députés communistes sont désormais passibles d'arrestation. Il y échappe le 8 octobre 1939 ; déchu de son mandat parlementaire en janvier 1940, alors que rien chez lui ne le justifie, il est condamné par contumance par le tribunal militaire en avril à 5 ans de prison.

Cette situation est particulièrement injuste pour un député communiste qui ne partage pas la stratégie stalinienne de la direction du PCF de l'époque... et bien que des responsables communistes français en exil réclament depuis Moscou sa mise à l'écart en l'accusant de collusion avec des "éléments trotskistes", il reste l'un des cadres qui continuent de s'occuper de l'Humanité qui paraît dans la clandestinité et s'oppose avec force à Jacques Duclos et Maurice Tréand qui veulent négocier avec l'occupant nazi sa parution légale. Au contraire, depuis l'appartement du 19e arrondissement de Paris où il s'est retranché, il continue à rédiger des articles pour le journal communiste qui dénonce le nazisme jusqu'à son arrestation. Il entamera à cette époque la rédaction de sa brochure "Non, le nazisme, ce n’est pas le socialisme !" - en rupture totale avec la ligne politique de l'URSS jusqu'en juin 1941, elle ne sera publiée qu'après sa mort.
Il est arrêté le 18 mai 1941, vraisemblablement dénoncé à la police par un camarade qui y voyait la possibilité de négocier sa propre libération. Il est possible que les éléments les plus staliniens de la direction communiste y ait vu alors la possibilité de se débarrasser d'un obstacle particulièrement coriace. Mais cela ne peut pas être considéré comme une stratégie et une responsabilité collective.
Péri sera finalement transféré à la prison du Cherche-Midi, placée sous contrôle allemand. Considéré comme otage par les Allemands qui entendent répondre aux attentats individuels que mène désormais la résistance communiste depuis l’entrée en guerre de l'URSS, Gabriel Péri fait donc partie des 92 otages fusillés le 15 décembre 1941 au Mont-Valérien.

Dans dernière lettre, Gabriel Péri écrira : « Que mes amis sachent que je suis resté fidèle à l'idéal de ma vie ; que mes compatriotes sachent que je vais mourir pour que vive la France. Je fais une dernière fois mon examen de conscience : il est très positif. [...] J'irais dans la même voie si j'avais à recommencer ma vie. J'ai souvent pensé, cette nuit, à ce que mon cher Paul Vaillant-Couturier disait avec tant de raison, que le communisme était la jeunesse du monde et qu'il préparait des lendemains qui chantent. Je vais préparer tout à l'heure des lendemains qui chantent. »

Je ne suis pas communiste, j'aurais fait partie de ceux avec Léon Blum qui ont choisi la "vieille maison" et la tradition socialiste républicaine de Jean Jaurès, plutôt que l'alignement sur l'internationale bolchévique. Mais le parcours et les engagements de Gabriel Péri nous rappelle que quelles que soient nos divergences il existe un chemin commun pour les militants sincères et entiers, qui ne trahissent pas leurs idéaux et leurs convictions au service du peuple en échange d'un ruban, d'une gratification ou d'une indemnité... Gabriel Péri est le symbole d'une gauche exigeante et ambitieuse, une gauche rassemblée et antifasciste, une gauche qui n'a pas renoncé à transformer la société.

Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste (GRS) de Bezons
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Animateur national du pôle Idées, formation et riposte de la GRS

Hommage à Gabriel Péri
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