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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

16 octobre 2025 4 16 /10 /octobre /2025 08:44

Je me permets de compléter ici ma publication d'hier matin sur facebook dans laquelle j'écrivais "Face à une Assemblée nationale balkanisée et un Gouvernement qui annonce ne plus recourir au 49-3, le dernier mot reviendra sans doute plus que jamais au Sénat, …" Et je veux également préciser que je ne souhaite faire la leçon à personne, la situation étant inextricable, percluse d'injonctions contradictoires.

Mais plus je refais le jeu dans ma tête, plus je me dis que Sébastien Lecornu s'est autorisé une promesse qui ne l'engage pas ; cela ne veut pas dire que le seul fait d'annoncer la suspension dans la déclaration de politique générale n'est pas une évolution assez radicale, car, du seul fait d'avoir été prononcée, elle remet en cause tous les argumentaires pontifiants et méprisants du macronisme en 2022 et 2023 : non la réforme adoptée au forceps n'est pas la seule voie possible, non sa suspension n'est pas insurmontable économiquement. Voilà donc bien quelque chose qui sonne comme une défaite majeure du macronisme et une perte de crédibilité à peu près complète de cet attelage politique brinquebalant.

Mais la voie choisie d'un amendement gouvernemental au PLFSS, si elle permet de "lever le gage" (en matière de dépenses publiques), ressemble plus à un pont suspendu au-dessus d'un profond ravin dont plusieurs planches sont pourries qu'à une route départementale (même mal entretenue)... Comme le rappelle Jean Leymarie dans son édito politique des Matins de France Culture ci-dessous, encore faut-il que l'amendement soit voté par une majorité à l'Assemblée nationale, puis ne soit pas supprimé au Sénat (où la majorité de droite a soutenu unanimement la réforme de 2023 et ne semble pas disposée à faire un cadeau au Gouvernement Lecornu 2, étant aligné sur Bruno Retailleau) et passe une éventuelle commission mixte paritaire…

Au bout du chemin, reste la question de voter ou non l'ensemble du PLFSS pour 2026 : les députés de gauche ne pourront décemment pas le faire au regard du texte proposé et des évolutions probables au cours de la navette parlementaire, le PLFSS pourra-t-il passer dans ces conditions ?

Autant on ne peut pas abroger la réforme par décret comme l'a affirmé Clémence Guetté en décembre 2024, autant on pourrait suggérer au Premier ministre de s'engager un peu plus et pour garantir réellement le débat parlementaire de prospecter rapidement la voie de la "suspension par décret" de cette réforme. Certes, des esprits chagrins diront qu'il enfreindrait gravement son refrain de mardi « le gouvernement proposera, nous débattrons, vous voterez », mais justement il s'agirait au contraire de créer les conditions pour réussir le "pari parlementaire", selon les termes du Parti Socialiste. Qui irait sérieusement le lui reprocher ?

Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire de Bezons
Membre de la direction nationale de la Gauche Républicaine et Socialiste

Sébastien Lecornu a-t-il fait une promesse de Gascon avec la "suspension" de la réforme des retraites ?
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6 octobre 2025 1 06 /10 /octobre /2025 11:34

La démission de Sébastien Lecornu et de son gouvernement, nommé 14 heures plus tôt, nous fait franchir un sommet de ridicule et de médiocrité jamais atteint dans l'histoire de la démocratie républicaine en France. Non seulement le régime de la Ve République a démontré son usure absolue mais en plus cela intervient au moment où le personnel politique (sauf quelques exceptions isolées) est d'une nullité et d'une inconséquence totales.

Contrairement à Olivier Faure, je ne ferai pas d'éloge de la démission de Sébastien Lecornu : le premier ministre démissionnaire n'adopte aucunement une "posture gaulliste", car en réalité il n'a souhaité à aucun moment offrir un chemin pour un minimum "d'unité nationale" ; il n'a fait aucune concession à la gauche sur l'économie et la justice fiscale, il n'a fait que des annonces cosmétiques de forme sur les pseudo privilèges des anciens premiers ministres ou sa promesse de ne pas recourir au 49-3 ; sur tout le reste, son idée était de mener une politique plus à droite que ses prédécesseurs pour satisfaire LR (et une partie du RN), préservant la politique de l'offre et les cadeaux fiscaux aux ultra-riches qui sont la marque des choix politiques des mandats de Sarkozy, Hollande et (portés à leur apogée) Macron en tordant le bras au PS (comptant sur une forme de sentiment de culpabilité). Cela n'a rien de gaulliste. Il a mis 26 jours pour mesurer que cette voie était une impasse ce que l'on savait au bout de 15 jours… Cela n'est pas gaulliste.

Tout le drame de notre pays aujourd'hui est d'avoir un personnel politique d'une médiocrité et d'un individualisme qui concurrence celui de la classe politique de la fin des années 1930, telle que décrite par l'historien génial et bientôt panthéonisé Marc Bloch dans son essai "L'étrange défaite". Médiocrité et inconséquence à l'Elysée et chez les macronistes, qui depuis juin et juillet 2024, refusent ENSEMBLE (pas seulement Macron) de prendre acte de leurs deux défaites électorales cinglantes et de s'effacer, de "laisser passer les trains". Le refus d'Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets à l'été 2024 en est la preuve et en cela il était suivi par Renaissance : un gouvernement NFP, non conduit par LFI, pouvait tenir à condition que le Modem et Renaissance acceptent de faire preuve d'humilité et de ne pas le censurer. C'eût été faire preuve de dignité, ils n'en ont eu aucune.

En parallèle, l'empressement de Jean-Luc Mélenchon à proclamer le 7 juillet au soir la victoire du #nouveaufrontpopulaire qui n'avait pourtant pas gagné les législatives anticipées, l'exigence de faire appliquer "tout le programme" a plongé la #gauche dans un quiproquo et bientôt dans une impasse. Au-delà des divisions et des anathèmes qui ont bientôt ressurgi, toute tentative de rétablir un peu de rationalité dans le discours était dès lors vilipendé comme une démonstration supplémentaire de traîtrise.

Cette solution que j'ai à nouveau entendu tout à l'heure sur le plateau de France info dans la bouche du porte-parole du PS Remi Branco est-elle encore réaliste ? Un gouvernement PS ou NFP sans LFI survivant grâce à l'abstention des députés macronistes : sans soutien effectif des députés insoumis, on a de quoi rester circonspect sur la durabilité du dispositif.

Il paraît donc que Jean-Luc Mélenchon propose à la gauche de se réunir et de discuter de la situation politique inédite. Fort bien, cela change du ton des derniers mois et des dernières semaines. Espérons cependant qu'il ne fixera pas tout seul la liste des invités car nous ne pouvons nous payer le luxe d'un nouvel épisode d'ostracisme. Espérons également, si les organisations de gauche acceptent ce RDV, qu'il ne fera pas du vote de leur motion de destitution du président de la République (condamnée à l'échec) une condition sine qua non, auquel cas la discussion risquerait de tourner court.

Je vois des gens s'enthousiasmer pour des législatives ou des présidentielles anticipées.

Je les invite à réfléchir à tête froide et à regarder les conditions politiques actuelles :

- la gauche est-elle divisée ? pour l'instant, elle l'est…

- la gauche a-t-elle des réserves de voix dans les banlieues ? non, les banlieues populaires ont voté massivement à gauche aux présidentielles de 2022, aux législatives de 2022 et plus encore aux législatives de 2024...

- le RN a-t-il une concurrence politique sérieuse dans le périurbain, les anciens bassins industriels ? non.

- Dans 50 départements hexagonaux, la somme de tous les candidats de gauche a reculé aux présidentielles de 2022 par rapport à la somme de 2017 (certains électeurs de Jean-Luc Mélenchon sont même allés directement voter Jean Lassalle dans le Sud-Ouest ou Le Pen dans le Pas-de-Calais, dans l'Aisne ou dans les Ardennes)…

- y a-t-il eu un travail politique dans ces départements depuis 2022 à gauche ? non.

- la droite et les électeurs de droite se sont-ils radicalisés ? oui…

Certes le camp macroniste s'effondrerait avec des présidentielles ou des législatives anticipées, mais il y a peu de chances qu'au niveau de tension où ont été portées les choses que le front républicain fonctionne à nouveau et dans les deux sens. Quant à envisager d'aller aux présidentielles ou aux législatives avec une gauche divisée, on sait que LFI (jusqu'ici) l'assumait, on sait que certains à la droite du Parti Socialiste et à Place publique le souhaitent considérant selon que l'union de toute la gauche sans LFI pourrait être présente au second tour, me paraît être une construction politique bâtie sur le sable par temps de grandes marée. Le résultat conduirait assurément à une victoire de l'extrême droite aux législatives même avec seulement 33 ou 35% des voix (et potentiellement une majorité absolue de députés) et dans une présidentielle anticipée, je ne fais pas confiance aux électeurs de droite aujourd'hui pour se mobiliser et faire barrage au RN.

Certains à "gauche" se rêvent en nouveaux partisans, derniers des braves de troupes décimées, combattant dos au mur sur le terrain ou dans l'hémicycle contre un néofascisme qui aime les chatons, certains croient que le RN s'useraient au pouvoir. Je crois que l'extrême droite ne rend jamais le pouvoir, sauf par la force. Depuis un an, les médias - même ceux qui se disent "neutres" - nous serinent la petite musique de la "réussite" de Georgia Meloni en Italie : finalement le fascisme de 2025 serait efficace et acceptable, respectueux de la société. Ont-ils été seulement regarder le sort des plus fragiles de la société italienne depuis 3 ans ? Ont-ils seulement fait le compte des reculs démocratiques et des libertés individuelles insidieuses dans ce pays ? Voulez-vous vraiment jouer avec le feu ? En tout cas, sur la base d'une tentative d'anesthésie d'une partie de l'opinion publique, la classe dirigeante acquise aux néolibéralisme est prête à franchir cette étape comme elle l'a fait aux USA ou en Argentine. Et il est affligeant consternant de voir certains à gauche se rendre ainsi coupables de complicité objective.

Que faire ?

Sauver la démocratie républicaine… Mettre de côté les délires idéologiques et la spirale de course à la radicalité culturelle dans laquelle s'est engagée une partie de la gauche… Restaurer le rassemblement de la gauche et faire cesser les anathèmes… Se mettre d'accord sur un programme de défense républicaine, qui peut impliquer à la fois des réformes économiques, sociales et institutionnelles, et exiger le pouvoir, en exigeant que la macronie fasse enfin preuve d'humilité en acceptant enfin les conséquences de ses défaites… Tenter de réparer les plus graves conséquences des fautes accumulées depuis 2007 et aggravées au centuple depuis 2017, afin de rétablir un peu de sérénité dans la communauté nationale…

D'ici 2027, c'est déjà en soi un ambition énorme ! Et cela nécessite un sursaut de responsabilité qui me paraît pour l'instant absent de 90% des réflexions de nos responsables politiques.

Frédéric FARAVEL
conseiller municipal et communautaire de Bezons
membre du collectif de direction de la Gauche Républicaine et Socialiste

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1 octobre 2025 3 01 /10 /octobre /2025 20:35

Le vendredi 12 septembre 2025, François Roberge, journaliste radio québécois francophone, m'avait interviewé sur la situation politique de notre pays afin de la décrypter, de l'expliquer pour les auditeurs de Montréal… Il est vrai que la situation de la République française peut paraître relativement lunaire pour nos cousins de la Belle Province. Elle l'est d'autant plus que même si l'entretien n'a été diffusé que ce mardi 30 septembre 2025 à 19h (heure de Paris) et 13h de Montréal, elle n'a toujours pas décantée, la France attend toujours un gouvernement et Sébastien Lecornu, nommé premier ministre le 9 septembre dernier, n'a pas vraiment fait preuve de rupture politique, au contraire : par son entretien, accordé au Parisien le vendredi 26 septembre, il a sans doute tué toute chance d'un accord de non-censure en refusant par principe toute concession significative à la gauche.

Je vous laisse écouter ci-dessous l'enregistrement que vous pouvez trouver sur le site de Radio Centre Ville Montréal 102.3 FM https://www.radio-centreville.com/shows/lhistoire-jugera/

Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire GRS de Bezons
Membre de la direction nationale de la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS)
Animateur du pôle Idées, formation, riposte de la GRS

François Roberge : Alors que je suis en France, dans ce pays qui n'a plus de gouvernement. Effectivement, à mon arrivée mardi, le gouvernement n'existait plus puisque la veille, François Bayrou a perdu son vote de confiance à l'assemblée nationale. Et dès le lendemain, mercredi, c'est Sébastien Lecornu, le fidèle des fidèles macronistes, qui a pris sa place, ex-ministre des armées, désormais nommé premier ministre et qui devrait, en principe, convoquer un gouvernement d'ici deux semaines. Pour discuter et y aller de ses premières réactions un habitué de Radio centre-ville: Frédéric Faravel, qui est un élu dans la ville de Bezons, dans le Val-d’Oise, en Île-de-France, qui a accepté notre invitation et qui observe ça, évidemment, avec beaucoup d'intérêt. Frédéric, bonjour et bienvenue à radio centre-ville.

Frédéric Faravel : Bonjour François. Merci pour ton accueil.

FR : Écoute, je vais y aller d'une analyse. Ma première réaction, ça alors, pour l'anecdote, j'étais dans le métro, mardi. J'entends des gens prononcer le nom de Yaël Braun-Pivet comme proposé pour Matignon. Ma réaction était « encore une macroniste !?? ». Et à la sortie du métro, j'ai entendu que c’était finalement Sébastien Lecornu. Alors de toi à moi, pour la macronie, alors, de deux choses l'une est-ce qu’Emmanuel macron n'a pas compris le message ou il s'est dit « là, c'est la dernière chance pour la macronie », t’en pense quoi ?

FF : alors pour les auditeurs déjà quand même, je vais quand même dire d'où je parle. Car je ne suis pas un observateur totalement impartial. J'ai un engagement politique : je suis un des responsables de la Gauche Républicaine et Socialiste en France, un petit parti qui a un député dans le Val-d’Oise, aussi. Je suis donc forcément un peu partial.
On avait écrit, et pour le coup c'est moi qui l'avais écrit, dans un communiqué de presse annonçant avant même la chute de Bayrou, on avait écrit qu'on avait bien compris qu’Emmanuel Macron était en incapacité psychologique à nommer un premier ministre ou une première ministre gauche. Je pense que c'est exactement ça qui se passe malgré les échecs répétés, malgré la sanction à de multiples reprises, de la politique qu’il mène lors des précédentes élections et à plusieurs reprises, avec plusieurs scrutins différents. Emmanuel macron ne veut pas entendre le message des Français.
Il veut trouver un moyen totalement improbable pour avoir quelqu'un à Matignon qui préserve, comme la prunelle de ses yeux, l'essentiel du bilan de son action depuis 2017, à savoir notamment une politique de l'offre et une politique parfaitement injuste fiscalement, qu’il imposé depuis 2017 et qui créent quand même de sérieux dégâts économiques et sociaux d'abord, mais politiques aussi.

FR : Est-ce que tu crois que sa stratégie, c'est justement de pousser, la gauche a faire des concessions, en se disant que si jamais à la gauche, avec Olivier Faure en tête de liste, refait tomber, refait tomber le gouvernement, là, la population va mal l'accepter et la gauche pourrait perdre de la crédibilité. Est-ce que c'est pas un peu ce jeu-là, d'après toi, qu'il mène ?

FF : Emmanuel macron je pense est enfermé dans une « tour d'ivoire ». Il est détesté dans la population française, on a rarement connu à un exécutif en France qui est aussi bas dans l'opinion publique, en termes d'opinions favorables. Donc je pense vraiment qu'il est dans une logique … il tourne sur lui-même ! Il n’y a plus rien qui est connecté avec le reste.
Il a humilié les socialistes en décembre-janvier dernier en nommant Bayrou qui a fait croire qu’il pourrait y avoir une possibilité de débat ouvert sur l'évolution de la réforme des retraites qui, elle aussi, était totalement injuste. Ils se sont fait avoir dans les grandes largeurs. Ils sont extrêmement amers. Je ne vois pas, même à l'aile droite du parti socialiste, qui irait aujourd'hui faire une seule concession à Emmanuel Macron ou à Sébastien Lecornu, si la politique est annoncée par Sébastien Lecornu reste identique à celle qui a été conduite depuis sept ans et qui a été conduite depuis les élections législatives anticipées, qui ont donné une chambre à la majorité introuvable.

FR : Alors, justement, quelle est la mission impossible, selon toi, de Sébastien Lecornu ? Il y a un budget qu'il faut adopter, qu’il faut entériner avant noël ? Est-ce que tu crois qu'il peut réussir malgré tout ?

FF : S’il propose le même budget François Bayrou, que celui que François Bayrou, dont François Bayrou avait annoncé la philosophie en juillet dernier, le 15 juillet dernier, y a pas de majorité ! Y a pas de majorité possible, s’il fait passer ça au 49.3 il sera censuré. C'est un budget qui est totalement injuste, qui est économiquement contre-productif et qui ne marchera pas ! Quarante-quatre milliards de baisse des dépenses ! Ça sera une catastrophe pour l'activité économique du pays. On aura un effet récessif.
Et puis, surtout, le problème français, comme le problème de la plupart des pays européens, n’est pas tant que leurs dépenses publiques exploseraient : on a une évolution des dépenses publiques qui en fait est est assez normal en France comme dans le autres pays. Mais chez nous, ça fait depuis à peu près Nicolas Sarkozy, donc depuis à peu près 2007 que chaque président de la république, et avec Macron cela a été le pompon, décide de tailler dans les recettes. Donc au bout d'un moment, quand vous avez eu une augmentation, parfois nécessaire fortement pendant la crise sanitaire ou la crise de l'énergie voici deux ans – il a bien fallu faire des efforts pour un certain nombre de Français (bon qui sont restés modestes par ailleurs) – vous avez une augmentation des dépenses à ce moment-là, mais après le rythme de l'augmentation des dépenses est redevenu normal… Et si, pour le coup, à côté, vous tapez dans toutes les recettes fiscales ou sociales, le système ne peut pas tenir.
Et ce qui est délirant, c'est qu’au moment de la période fortement instable, où l’on n’avait plus du tout de Premier ministre – Barnier n'avait pas été nommé – Bruno Le Maire, qui était ministre des finances [démissionnaire] d'un gouvernement qui gérait les affaires courantes, était venu pour être auditionné devant les députés de la commission des finances à l'Assemblée Nationale pour leur dire : « Notre politique est excellente … mais la situation est catastrophique, donc il faut continuer » … à faire ce qui a rendu la situation catastrophique, sans aucune autocritique.
Je pense que la macronie en est là et le problème de la macronie est à l’Élysée : Sébastien Lecornu pourra s'en sortir, à condition qu'il fasse ce qu'il a annoncé lors de sa passation de pouvoir à Matignon avec François Bayrou : non seulement une rupture sur la méthode, sur la forme, mais aussi une rupture sur le fond. Il l’a annoncée mais on ne sait pas ce qu’elle contient cette rupture sur le fond. S'il met en cause un certain nombre de mesures qui ont été imposées par Macron pendant ses deux mandats présidentiels, notamment d'un point de vue fiscal, notamment sur la fiscalité des très grandes entreprises et la fiscalité des ultra-riches, il a – peut-être – une voie sur une crête. Sinon : non !

FR : voilà, Frédéric Faravel, je le rappelle, tu es conseiller municipal de Bezons, dans le Val-d’Oise, dans en Île-de-France… en terminant, Frédéric, toi qui es élu municipal, je sais que beaucoup de tes collègues, un peu partout en France, élus dans les communes, commencent à s'inquiéter de cette instabilité politique, en haut lieu, en vue des élections municipales du printemps prochain. On sent que ça nuit un peu, que ça risque de tasser de côté sur le plan médiatique les élections municipales, tout ce branle-bas de combat à l'Assemblée Nationale et à l’Élysée, forcément… Est-ce que tu penses la même chose ?

FF : C'est peut-être des choses qui commencent à se raconter chez un certain nombre de maires ou dans les associations d'élus locaux. Moi sur le terrain, je ne ressens pas ça du tout… c'est-à-dire que les gens sont très énervés d'avoir des responsables politiques qui ne semblent pas se préoccuper de leurs priorités, de leurs angoisses et leurs colères. Mais le fait que les scrutins, s’il y avait dissolution, se percuteraient avec les municipales, mais alors je n’ai vu personne m’en parler dans la rue ! Personne !

FR : à suivre ! Frédéric Faravel, merci beaucoup pour l'entretien et écoute, on se tient au jus parce que rien n'est acté encore en France. Merci beaucoup !

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30 septembre 2025 2 30 /09 /septembre /2025 13:13

La condamnation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire libyenne marque sans doute un tournant majeur de la vie politique et judiciaire française. L’ancien président a été reconnu coupable d’« association de malfaiteurs » et condamné à cinq ans de prison, dont une partie ferme. Cette décision, assortie de l’exécution provisoire, a conduit à son incarcération immédiate malgré son appel. L’ancien président et ses soutiens de droite et d’extrême droite ont immédiatement choisi d’engager le débat sur l’impartialité de la justice et donc de fragiliser nos institutions démocratiques.

(Lire ci-dessous)

Affaires Le Pen, Dati ou Sarkozy : Les attaques politiques contre l’autorité judiciaire sapent la démocratie républicaine

Dans son interview au Journal du Dimanche, Sarkozy a ainsi dénoncé un « complot » orchestré par Mediapart, le parquet national financier et le tribunal, osant affirmer que toutes les limites de l’État de droit ont été franchies. Ses soutiens, notamment au Rassemblement national, parlent de « vendetta » judiciaire. Toutefois, ces accusations se heurtent à un constat : les différentes affaires (écoutes, Bygmalion, financement libyen) ont mobilisé des juges distincts. L’idée d’un complot global est tout simplement indéfendable. D’ailleurs, le dernier jugement a montré une certaine nuance : le tribunal a écarté les charges de corruption retenues par l’accusation et le parquet financier, preuve que les magistrats ont exercé leur rôle de manière indépendante.

Une décision qui ne devrait pas être vue comme révolutionnaire

La sévérité de la peine est somme toute relative : cinq ans de prison restent en deçà des dix ans prévus par la loi ; les juges ont estimé que Sarkozy ne pouvait ignorer les manœuvres de ses proches, notamment Claude Guéant et Brice Hortefeux. La figure de ces deux anciens ministres, impliqués dans les tractations avec la Libye de Kadhafi, illustre l’existence d’un réseau politique et financier tentaculaire, ayant pu contribuer à l’élection de 2007. Il s’agit d’un scandale d’une ampleur inédite sous la Ve République, car il interroge à la fois le financement d’une campagne présidentielle et les choix diplomatiques et militaires ultérieurs, comme l’intervention en Libye en 2011. La condamnation de Sarkozy ne porte pas sur ces aspects, mais l’ombre de ce lien reste omniprésente. Enfin, elle démontre le caractère émollient de la centralité de l’élection présidentielle et du déséquilibre entre exécutif et législatif dans notre régime politique : le pouvoir exorbitant qu’elle procure à celui ou celle qui la gagne est tel qu’il justifierait presque toutes les turpitudes.

L’exécution provisoire, à propos de laquelle plusieurs dirigeants politiques cherchent à convaincre l’opinion d’une injustice à leur égard, est pourtant la règle pour de nombreux condamnés, incarcérés dès la première décision même en cas d’appel. La différence est qu’elle concerne désormais des figures politiques de premier plan, ce qui rompt avec une tradition implicite mais pourtant éthiquement injustifiable de traitement distinct entre dirigeants et citoyens ordinaires. Désormais, les responsables politiques découvrent ce que vivent depuis longtemps les justiciables anonymes : purger une peine avant même que toutes les voies de recours soient épuisées. Cette égalité de traitement marque une avancée symbolique ; cependant elle nourrit en retour un discours démagogique de victimisation de celles et ceux qui se croyaient jusqu’ici au-dessus de leurs concitoyens.

Politisation de la justice ?

Cette évolution soulève deux enjeux. D’abord, ce que les responsables politiques visés par des procédures graves prétendent être une rupture d’égalité car ils seraient injustement visés. Ensuite, un risque de politisation de la justice : la dénonciation de juges « partisans » pourrait éroder encore la confiance dans l’institution judiciaire, déjà fragilisée (seuls 44 % des Français lui font confiance selon le CEVIPOF). Le parallèle avec Donald Trump est récurrent : comme le président américain, lors de sa courte « traversée du désert », Sarkozy prétend mobiliser l’opinion publique contre des juges accusés de partialité, au risque d’alimenter une dynamique populiste dangereuse pour l’État de droit. À ce jeu-là, il ne peut au demeurant que nourrir une radicalisation supplémentaire de l’électorat de droite.

La question de « l’association de malfaiteurs » illustre également un paradoxe. Héritée du code pénal de 1810, supprimée en 1983 à la demande de Robert Badinter, puis réintroduite en 1986 par la droite dont Nicolas Sarkozy est l’héritier, cette infraction est critiquée pour son caractère extensif. Pourtant, ce sont des responsables de droite qui ont toujours défendu son maintien, au nom d’une ligne pénale plus dure. Aujourd’hui, LR et le RN la conteste car elle frappe l’un des leurs. De même, l’exécution provisoire, largement appliquée aux citoyens, est remise en cause, avec la plus élevée mauvaise foi, lorsqu’elle touche un ancien président. Cette contradiction révèle une tension entre un discours sécuritaire passé et une défense actuelle des intérêts bien compris de Marine Le Pen hier et Nicolas Sarkozy aujourd’hui.

Au-delà du cas Sarkozy, on peut considérer un glissement structurel : la justice française, longtemps perçue comme « la bouche de la loi » selon Montesquieu, devient un acteur de la vie politique. La lutte contre la corruption a conduit de fait à une « criminalisation » croissante des pratiques illégales de certains responsables politiques ; cela rapproche la France d’un modèle « à l’américaine » où la justice influence directement le cours des affaires publiques. Le terme de lawfare (utilisation du droit comme arme politique) est brandi, mais le cas Sarkozy diffère de celui de Marine Le Pen. Dans ce dernier, l’exécution provisoire d’une inéligibilité pourrait directement peser sur l’élection présidentielle de 2027. L’affaire Sarkozy, au contraire, a des effets plus symboliques et personnels puisqu’il est retiré de la vie politique active.

Défendre la justice, défendre la démocratie

Les attaques personnelles contre les magistrats (allant jusqu’aux menaces de mort) fragilisent l’autorité judiciaire. L’Élysée a dû rappeler que le président de la République est garant de son indépendance (article 64 de la Constitution), mais ne l’a fait qu’après avoir été interpellé par le syndicat de la magistrature. Le Conseil supérieur de la magistrature et l’association des avocats pénalistes ont alerté sur les dangers de cette mise en cause pour la démocratie. Certains plaident pour une meilleure communication des juridictions afin d’expliquer leurs décisions et limiter les manipulations médiatiques, mais une telle démarche risquerait d’accroître encore la politisation de la justice.

Nous vivons une sorte de paradoxe démocratique : jamais les règles de transparence et de probité n’ont été aussi strictes, jamais les organes de contrôle n’ont été aussi nombreux, et pourtant la défiance populaire envers la classe politique demeure élevée : dans la même enquête du CEVIPOF, 74 % des Français considèrent les hommes politiques comme corrompus. Les scandales judiciaires nourrissent à la fois une nécessaire exigence éthique et un climat de suspicion généralisée qui fragilise les institutions. La révélation par Mediapart du système Sarkozy a ainsi été perçue comme affligeante par ce qu’elle dévoile, mais aussi salutaire pour ce qu’elle permet de juguler.

En définitive, l’affaire Sarkozy met en lumière trois tensions majeures : entre l’égalité devant la loi et le statut particulier des dirigeants ; entre l’indépendance judiciaire et l’accusation de politisation ; entre une exigence accrue de probité et une défiance persistante des citoyens. Elle montre combien la démocratie française, à l’instar d’autres régimes occidentaux, reste vulnérable face à la montée du « moment trumpien ». Cela devrait nous inciter à être d’autant plus intraitables sur l’indépendance de l’autorité judiciaire, sur un retour à l’équilibre de nos institutions politiques et sur les conditions permettant de restaurer l’efficacité, si ce n’est l’effectivité, de l’action publique et de la décision politique.

Frédéric Faravel

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26 juillet 2025 6 26 /07 /juillet /2025 07:34

Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse que j'ai rédigé hier, vendredi 25 juillet 2025, pour la Gauche Républicaine et Socialiste sur la reconnaissance de l'Etat palestinien et la situation au Proche Orient.

Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons (GRS)
Animateur national du pôle Idées, formation riposte de la GRS
Membre du collectif de direction national de la GRS

Reconnaissance de l’Etat palestinien : enfin !

La Gauche Républicaine et Socialiste salue la reconnaissance par la France de l’État palestinien et appelle à de nouvelles initiatives pour la Paix au Proche-Orient.

Emmanuel Macron a annoncé hier soir que la France allait enfin reconnaître l’État palestinien : nous saluons cette décision attendue depuis longtemps qui, selon nous, contribuera à renforcer les initiatives visant à mettre fin à l’horreur en cours dans la Bande de Gaza et à restaurer un processus de Paix au Proche-Orient. La France sera ainsi le premier État membre du Conseil de Sécurité de l’ONU et du G7 à franchir le pas : un symbole politique fort qui peut avoir des conséquences diplomatiques importantes.

Nous tenons à rappeler que le Parlement français avait déjà voté depuis plusieurs années des résolutions, auxquelles nous nous étions associées, demandant cette reconnaissance. Si la décision est enfin arrivée, nous nous étonnons qu’elle soit cependant différée à la participation en septembre du Président de la République à l’assemblée générale de l’ONU ; depuis le 10 juin dernier, Mahmoud Abbas, président maintenu de l’Autorité Palestinienne, a condamné officiellement les massacres du 7 octobre 2023, ce qui était la condition principale posée par Emmanuel Macron. Ces longues semaines où le Président de la République a suspendu la décision de reconnaissance après avoir déclaré l’envisager n’ont cessé de nous déconcerter car, au regard de l’urgence politique et humanitaire, nous ne voyons toujours pas ce qu’il espérait ainsi obtenir. La mise à l’ordre du jour de la Knesset de l’annexion des territoires palestiniens ne lui laissait sans doute plus le choix.

Cette décision doit être un acte supplémentaire de la communauté internationale pour exprimer la condamnation totale et humaine des crimes de masse commis sous l’autorité du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu : il ne fait plus de doute aujourd’hui que l’action de Tsahal à la demande de ce gouvernement vise à terroriser et cible les civils palestiniens plus qu’à combattre le Hamas et implique une famine massive qui s’intensifie chaque jour et menace dans les jours qui viennent la vie de dizaines de milliers de vieillards, de femmes, d’enfants mais aussi de soignants et de journalistes. Les déclarations quotidiennes de plusieurs membres du gouvernement d’extrême droite israélien ne laissent plus beaucoup de doutes sur leurs intentions génocidaires. Si l’opportunisme du chef du gouvernement – continuer la guerre pour éviter d’avoir à rendre des comptes aux électeurs et à la justice – est connu, il ne faut pas non plus sous-estimer les motivations idéologiques « révisionnistes » le liant aujourd’hui aux membres les plus extrémistes de son gouvernement et aux suprémacistes religieux, qui organisent également des exactions graves en Cisjordanie avec la protection de l’armée.

Il faut désormais imposer un cessez-le-feu dans les plus brefs délais sous peine d’avoir des centaines de milliers de morts sur la conscience.

La Gauche Républicaine et Socialiste appelle l’ensemble des organisations et États démocratiques à un soutien appuyé en faveur des mouvements israéliens de défense de la démocratie, de la paix, de la justice et des droits sociaux qui sont la seule alternative à l’extrême droite et se mobilisent tous les jours par centaines de milliers pour réclamer la libération des otages (qui reste notre exigence absolue et qui doit être celle de toute personne ou organisation attachée aux valeurs humanistes), la fin immédiate de la guerre et la démission du cabinet Netanyahu ; ils sont la meilleure chance pour l’État d’Israël de restaurer son image internationale. La Gauche Républicaine et Socialiste appelle à un soutien aux éléments démocratiques de la société palestinienne pour faire émerger une alternative crédible face à une Autorité palestinienne aujourd’hui délégitimée et un Hamas terroriste et criminel, qui a conduit la population qu’il écrasait de son pouvoir à la mort. Il n’y aura pas de processus de paix sans interlocuteur palestinien.

La Gauche Républicaine et Socialiste rappelle ses positions pour la résolution du conflit israélo-palestinien : reconnaissance réciproque de deux États israélien et palestinien sur les frontières de 1967, deux États qui doivent garantir la démocratie et l’égalité des droits en leur seingarantie de sécurité et de l’existence de l’État d’Israël par l’ensemble de ses voisins, évacuation totale des colonies en Cisjordanie et à Jérusalem Est.

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1 juillet 2025 2 01 /07 /juillet /2025 10:10

Vous trouverez ci-dessous notre compte-rendu du conseil municipal du mercredi 25 juin 2025 qui a duré 5 heures.

Il s’est terminé sur une nouvelle preuve de l’indignité de Mme Menhaouara qui a empêché la retransmission de la question orale accordée à Mme Aouchiche en fin de conseil sur les violences injustifiables commises par 3 policiers municipaux sur des adolescents bezonnais Pour rappel, j'en avais parlé ici👉 https://www.facebook.com/share/p/1CeApH5kri/?

Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons

🔴Retour sur le procès verbal du conseil du 2 avril 2025🔴

Les conseils passent et se ressemblent ; bien que plus de 2 mois et 3 semaines se soient écoulés, l’équipe municipale n’avait pas envoyé aux élus les documents demandés et qu’on leur devait de droit…

• à savoir le bilan de la mise en œuvre du permis de louer : après coup, ils ont prétexté s’être trompés sur mon adresse électronique – qui peut sérieusement y croire – pour envoyer pendant le conseil du 25 juin un dossier tronqué et imprécis (il manque plein d’informations qualitatives), où aucune donnée ne figure avant 2023 : les données existent pourtant de 2018 à 2020, période durant laquelle les élus et les services avaient à cœur de défendre cette nouvelle mesure de protection des locataires et avaient conservé les informations (l’équipe suivant les a donc faits disparaître). On peut donc en déduire que c’est une nouvelle manœuvre de l’équipe Menhaouara pour camoufler son inaction sur ce dossier de juillet 2020 à fin 2022 inclus ;

• l’évaluation des activités de l’USOB, son bilan financier, son compte administratif et son budget prévisionnel : il paraît qu’il va nous être envoyé, ce qui devait déjà être fait au lendemain du 2 avril… nous l’attendons toujours ! La seule explication rationnelle c’est que ni l’équipe municipale ni le président de l’USOB ne sont au clair sur ce dossier.

[La suite du compte-rendu après le visuel]

Conseil municipal du 25 juin 2025 à Bezons : 5 heures d'indignités de la Maire
🔴Convention de partenariat et d'objectifs avec la Mission Locale Argenteuil Bezons pour l'année 2025🔴

La maire a été incapable de nous dire quelles étaient les actions « hors du droit commun » que la Mission Locale allait mettre en œuvre à Bezons (ni leur coût, ni leur financement – si c’est « hors du droit commun » – c’est donc hors subvention de base).

Concernant la formule alambiquée inscrite dans la convention, « Le directeur de la mission locale Argenteuil-Bezons sera l’interlocuteur principal de la ville. Si un autre interlocuteur est désigné, notamment sur la mise en place opérationnelle des projets et actions, il devra être nommé d’un commun accord entre les deux parties », j'ai demandé à Mme Menhaouara quelle était la logique de choisir parmi les chargé(e)s de mission celui ou celle qui discuterait avec la Ville de Bezons à la place du directeur : « Y a-t-il des agents de la mission locale avec qui vous refusez de travailler Mme Menhaouara ? ».

La Maire s’est ensuite enferrée dans des explications nébuleuses sur la mauvaise volonté et l’autoritarisme de la Ville d’Argenteuil concernant le recrutement du directeur de la Mission Locale (ce qui est très probable), mais sans répondre à la question posée : la Maire de Bezons refuse-t-elle désormais de travailler avec le directeur ou ses chargés de mission ? Quelles sont les conséquences d’une telle attitude d’obstruction sur les Jeunes bezonnais(es) ?

💸Dossiers budgétaires💸

Nous avons approuvé le compte de gestion qui est un travail administratif du comptable public indiquant qu’il trouve bien les mêmes chiffres dans l’exécution budgétaire 2024 que les services municipaux.

Nous avons écouté de manière effarée les attaques de Mme Vasic contre le compte administratif 2024 sur un budget qu’elle a votée sans commentaire au printemps 2024 et une action qu’elle a accompagnée toute l’année 2024 (la fin de sa complicité avec les mauvais coups de Mme Menhaouara est très récente).

En cohérence, ayant voté contre les budgets 2024 et 2025, nous avons voté contre l’affectation définitive du résultat de l'exercice 2024 au budget 2025.

🏗Bilan des acquisitions et cessions de parcelles réalisées en 2024💸

Nous avons à nouveau dénoncé l’absence totale d’informations sur le projet d’aménagement urbain massif que l’équipe Menhaouara prépare dans la plus totale opacité sur l’îlot immobilier entre les rues Édouard-Vaillant, Villeneuve, Georges-Dupont et Maurice-Berteaux.

Mme Menhaouara a clairement indiqué cette fois-ci qu’elle ne présenterait le dossier que lorsque tout serait bouclé : elle assume donc de faire un projet immobilier massif, sur lequel s’échange plusieurs millions d’euros dans le dos des Bezonnais(es). À bon entendeur !

💸Rapport sur l'utilisation du Fonds de Solidarité des communes de la Région d’Île-de-France🏗

Nous avons demandé le détail des actions concernées sous l’étiquette « aménagement urbain ». Réponse habituelle : on vous enverra ça plus tard… donc on aura peut-être les infos après le conseil municipale de septembre, si on a de la chance.

🤝Subventions aux associations🤝

Nous avons voté pour les subventions de fonctionnement versées à « SHINTAIDO Bezons » et « ATSF - Amicale des travailleurs sans frontières » et pour les subventions exceptionnelles proposées pour les « Contact » et « Bezons Events » qui porteront des projets d’animation et de découverte à destination des Jeunes bezonnais, suite au refus de l’État de les financer dans le cadre des opérations « Quartiers d’été ». Refus pour lesquels la Maire ne semble pas avoir reçu d'explications et n'en a visiblement pas demandé.

🚫Création de tarifs municipaux🚫

Nous avons voté contre la nouvelle réinvention des Macarons de stationnement. Cette solution a déjà été tentée et elle a déjà été arrêtée suite à un échec total (et pas uniquement à cause de « la triche » comme veut le faire croire Mme Menhaouara). L’équipe Menhaouara semble reprendre à son compte la fabuleuse devise des Shadoks « Plus ça rate, plus on a de chance que ça marche » !

Mme Menhaouara et son équipe ont réduit le nombre de places de stationnement dans la commune, ils ont totalement planté le dossier du parking du Cœur de Ville qui reste prodigieusement vide et qui aurait pu être réglé par une négociation sur un tarif d’abonnement. Rien n’est fait pour favoriser des solutions permettant la réduction du nombre de voitures (sujet qui ne dépend pas que de la Ville de Bezons, nous en sommes bien conscients).

C’est donc la solution de taxer les Bezonnais sans résoudre le problème de stationnement qui revient. Autre devise Shadok : « Pour faire le moins de mécontents possibles, il faut toujours taper sur les mêmes ».

🧹Cession de deux balayeuses hors d'usage🧹

Ce dossier est l’illustration absolue de la mauvaise foi de l’équipe Menhaouara. Dans un premier temps, la présentation explique que les coûts de réparation seraient trop importants, ce qui justifierait qu’on les vende … à Suez ! La société pour laquelle on a privatisé le service propreté de la Ville. Elle aura les moyens nécessaires pour les réparer après les avoir rachetées (cela ne doit donc pas coûter si cher que cela). La vérité est là, avouée quelques lignes plus loin dans la note de de présentation : de toute façon, « au vu de la réorganisation de la régie #propreté, ce matériel n’est plus utilisé. » Pendant des années, l’équipe Menhaouara a refusé aux agents du service propreté les moyens de faire leur travail ; elle a démoralisé les agents, qui – exerçant par ailleurs un métier pénible – ont subi ici une forme de maltraitance professionnelle de la part de leur employeur ! Ce refus de donner aux agents les moyens nécessaires a débouché sur une dégradation catastrophique de la propreté urbaine à Bezons, effet recherché par cette équipe municipale pour justifier la privatisation : un procédé malhonnête et honteux, qui ne vise pas à réduire les coûts (ils vont augmenter) ou assurer la propreté partout (seuls quelques secteurs sont particulièrement choyés et aucune action n’est entreprise pour faire évoluer les comportements publics), mais uniquement pour faire baisser la part salariale dans les dépenses de fonctionnement de la commune. On ne dépensera pas moins, bien au contraire, mais on ne dépensera pas en personnel municipal c’est tout.

💸Compte-rendu financier annuel établi par la SEQUANO 2024 dans le cadre de l'exécution de la concession d'aménagement portant sur la ZAC des Bords-de-Seine à Bezons💸

Nous avons pris acte du CR financier, mais nous partageons les remarques faites par M. Gibert sur l’aménagement de la Rue de Villeneuve pour laquelle les #PMR, les poussettes et les piétons n’ont pas été réellement pris en compte.

⚡️Compte rendu financier annuel établi par la société GRDF 2024⚡️

M. Frédéric Faravel a rappelé que nous serions particulièrement attentifs à l’avenir concernant la mise en œuvre des mesures relatives à la lutte contre la précarité énergétique que nous avions réussies à faire intégrer dans la convention signée pour 30 ans.

🔥Rapport d'activité 2024 de la société AGRIVALSEINE ÉNERGIE pour l'exécution de la concession de service public relative au réseau de chaleur urbain🔥

Ce rapport est un véritable scandale car, aux côté des paragraphes qui soulignent l’insuffisance du travail de l’équipe municipale, il y manque des informations essentielles, que la Maire en Commission consultative des services publics locaux (convoquée à une heure où aucun travailleur salarié à plein temps ne peut se rendre disponible) n’a pas jugé bon de demander. Pourtant, pour en avoir précédemment discuté avec Christophe Bernier (le 4e DGS du mandat qui a depuis fui à Colombes), nombre de rapports transmis à la commune avaient été présentés au conseil municipal avec beaucoup de retard car les services avaient exigé des compléments importants dans des documents lacunaires. C’est donc un aveu d’incompétence de la part de Mme Menhaouara. C’est un dossier compliqué donc nous vous l’expliquons plus en détail ici👉 https://www.fredericfaravel.fr/2025/07/reseau-de-chauffage-urbain-a-bezons-menhaouara-et-son-equipe-ne-font-pas-leur-travail.html

Conseil municipal du 25 juin 2025 à Bezons : 5 heures d'indignités de la Maire
🍒💸Rapport d'activité janvier-mai 2024 de la société Mandon concessionnaire pour le Marché communal « au temps des cerises »💸🍒

M. Faravel a indiqué qu’il refusait de prendre acte d’un tel rapport, absolument scandaleux tout comme la gestion de ce dossier par l’équipe Menhaouara face à un concessionnaire qui n’a pas fait son travail et dont l’action a fait plonger un peu plus notre marché. L’équipe Menhaouara porte également la responsabilité d’avoir mis en état de faiblesse la Ville de Bezons pour négocier avec un nouveau concessionnaire, la société Dadoun qui ne fait pas plus sont travail (revoir l’intervention ici) ni sur la propreté, ni sur le tri des déchets, ni sur la réparation des parties abîmées du marché, ni sur la propreté des vitres du marché couvert.

🏗💸Avenant n°1 à la convention de transfert de maîtrise d'ouvrage entre la commune de Bezons et le département du Val d'Oise pour la démolition des bâtiments existants du lycée du Grand Cerf💸🏗

La facture s’alourdit encore ! 400 000 euros de plus ! Passe encore la fable expliquée voici quelques mois (« c’est la faute aux communistes qui en 1983 n’ont pas fait attention de bien transférer les bâtiments à la Région » lors des lois de décentralisation ; plus personne n’étant là pour vérifier de telles affirmations, cela n’engage que la personne qui l’affirme et celles qui la croient, donc la Maire et ses supporters), mais il y a des arguments pour réduire la note : l’existence de réseaux amiantés souterrains était mentionnée avec un plan permettant de définir leur longueur et profondeur, c’est donc l’entreprise qui aurait dû la prendre en compte dans son projet d’intervention. Pour les zones plus amiantées que prévu, c’est bien à la mairie de payer mais aussi d’inciter le maître d’ouvrage à vérifier scrupuleusement les nouveaux devis.

🏗Extinction d’une servitude portant réduction des possibilités de construire et transfert de coefficient d’occupation du sol🏗

Exemple même de la non maîtrise du dossier par l’équipe Menhaouara… En commission municipale, le lundi soir, ils tentent de m’expliquer que cela aboutit à une réduction des droits à construire sur l’îlot immobilier en centre-ville où Mme Menhaouara prépare son projet d’aménagement urbain massif secret. Finalement, sur mon insistance, la nouvelle DGS (la cinquième du mandat) lui envoie mardi soir une note expliquant que cela ne réduit pas les droits à construire. Et la maire d’expliquer en conseil municipal le mercredi soir, qu’en fait rien ne change puisque la servitude n’existait déjà plus et qu’on reste dans le cadre du PLU actuel. En attendant, la servitude limitait les droits à 1332 m², la fin de la servitude implique que les droits à construire reviennent à 2074 m². Mais rien ne change bien sûr…

 

🌳🌺💦Demande d'obtention du label « 500 petits patrimoines naturels en Île-de-France » pour le chemin de halage🌺💦🌳

M. Faravel a rappelé que l’autre espace ayant bénéficié de ce label est le square Yves-Morel, cadenassé par des grilles, rempli 90 % du temps par des individus fortement alcoolisés (et qui a envie de passer dans un square bouclé par des grilles avec ce type de personnages ; la maire a osé dire que les médiateurs se chargeait de ce problème, nous pouvons dire qu’on ne les a jamais vus là-bas) et avec une Roseraie toujours sans Roses (alors qu’il aurait été facile de réutiliser et réimplanter les rosiers qui ont été arrachés pour l’aménagement du carrefour Delaune)… beau bilan !

M. Faravel a ensuite lu la lettre que lui a adressée un riverain du chemin de halage qui traduit la réflexion de nombreux habitants de notre commune : vous en trouverez le texte ici👉 https://www.fredericfaravel.fr/2025/07/chemin-de-halage-a-bezons-le-necessaire-amenagement-se-transforme-en-desastre-environnemental.html… Nous avons été sidérés d’entendre la maire prendre un ton menaçant pour parler de la personne qui avait rédigée ce courrier. Il ne fait pas bon être en désaccord avec les caprices de la Maire, qui nous a imposé une autoroute urbaine sans arbre à la place du chemin de halage.

Conseil municipal du 25 juin 2025 à Bezons : 5 heures d'indignités de la Maire
🗳Nombre et répartition des sièges au sein du conseil communautaire de la Communauté d'Agglomération Saint Germain Boucles de Seine pour le mandat 2026-2032🗳

Nous nous réjouissons que Bezons dispose d’un siège supplémentaire, le siège supplémentaire du conseil. Ce sera encore mieux quand les sièges de Bezons seront occupés par des élus qui défendent réellement les Bezonnais(es) – ce que n’a jamais fait depuis 5 ans l’équipe Menhaouara.

🏫École primaire Angela DAVIS – création administrative de deux établissements distincts, élémentaire et maternelle🏫

Nous avons demandé s’il y aurait une deuxième entrée. La réponse a été négative.

🏥Contrat Local de santé (CLS) pour la période 2024-2028🏥

Le dossier qu’on nous a transmis est d’abord et avant tout un document de communication, qui cherche à mettre en valeur la Maire et son adjointe. Alignement de bonnes intentions, ils passent à côté de positionnements importants et surtout oublie de donner une portée concrète aux actions proposées, dont certaines cependant réapparaissent après avoir été maltraitées par l’équipe Menhaouara. Faire et défaire, comme dirait Pénélope : pas étonnant que les finances municipales soient au plus mal !

Le dossier nécessite des explications détaillées que vous trouverez ici : https://www.fredericfaravel.fr/2025/07/contrat-local-de-sante-de-bezons-l-equipe-municipale-entretient-les-angles-morts.html

Conseil municipal du 25 juin 2025 à Bezons : 5 heures d'indignités de la Maire
Santé des agents et convention de participation au risque santé

Nous avons voté pour les dispositifs mis en place pour les agents municipaux, du CCAS et du TPE.

⚠️Mise à disposition de personnel communal auprès du Centre Communal d'Action Sociale de la commune de Bezons dans le cadre de la fusion SAAD / SSIAD⚠️

Nous avons à nouveau alerté sur l’augmentation des loyers du foyer Péronnet de 47 % à l’issue des travaux et sur l’absence de salle climatisée en ce moment dans le foyer alors que la chaleur devient dangereuse pour les personnes âgées. Sans aucun argument et explication, la Maire a osé dire que nous mentions.

‼️Evolution des postes des agents municipaux‼️

Outre les adaptations rendues nécessaires par la fusion SAAD/SSIAD, on compte 5 créations de postes pour renforcer le service jeunesse ce qui est une bonne chose. Comme les représentants du personnel s’en étaient inquiétés en comité technique, nous avons souligné qu’il était nécessaire de présenter le projet de service, ce que la maire a refusé. M. Harbonnier lui-même a reconnu après le conseil municipal que c'était une erreur de ne pas faire une présentation du projet de service aux agents et aux élus.

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1 juillet 2025 2 01 /07 /juillet /2025 09:30

Ce rapport est un véritable scandale car, aux côté des paragraphes qui soulignent l’insuffisance du travail de l’équipe municipale, il y manque des informations essentielles, que la Maire en Commission consultative des services publics locaux (CCSPL, convoquée à une heure où aucun travailleur salarié à plein temps ne peut se rendre disponible) n’a pas jugé bon de demander.

Pourtant, pour en avoir précédemment discuté avec Christophe Bernier (le 4e DGS du mandat qui a depuis fui à Colombes), nombre de rapports transmis à la commune avaient été présentés au conseil municipal avec beaucoup de retard car les services avaient exigé des compléments importants dans des documents lacunaires. C’est donc un aveu d’incompétence de la part de Mme Menhaouara.

C’est un dossier compliqué donc nous vous l’expliquons plus en détail ci-dessous.

Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons

Réseau de Chauffage Urbain à Bezons : Menhaouara et son équipe ne font pas leur travail !

Dans les considérants de la délibération, il est pourtant bien indiqué que « ce rapport [doit permettre] en outre aux autorités concédantes d’apprécier les conditions d’exécution du service public », c’est-à-dire permettre à la Ville de mesurer si le service public est assuré correctement et que les actions sont menées de manière cohérente dans le temps pour ne pas affecter sa mise en œuvre à l’avenir. On est loin d’une telle affirmation à la lecture du rapport.

Quelques exemples :

p. 5 : les raccords 2023-2024 ont atteint 7233 kWh au lieu des 17000 kWh prévus ; en 2024, les livraisons ont atteint 7484 MWh au lieu des 35000 MWh prévus… Les livraisons ont par ailleurs concerné essentiellement des copropriétés. Pourquoi ? Aucune précision n’est apportée dans le rapport et à lire le compte rendu de la CCSPL on constate que l’équipe municipale n’a pas demandé d’explications.

Le rapport indique un peu plus loin que l’équipe municipale n’a pas ou peu faits de propositions de raccordement entre 2021 et 2024. Mme Menhaouara aura beau prétexter que des décisions ont été prises en 2025, cela démontre clairement que l’équipe Menhaouara n’a pas suivi le dossier et a fait donc perdre du temps aux habitants pendant plus de 3 ans ! Pour preuve, les prospections ville proposées par le concessionnaire pour 2025 ne concernent que des bâtiments communaux ou des immeubles d’ABH : c’est la démonstration que l’équipe Menhaouara ne s’est pas soucié du dossier sérieusement auparavant.

Là où on constate un manque d’informations, c’est sur l’analyse des typologies d’habitat raccordé : quelle est la part des copropriétés ? quelle est la part des HLM ? Or l’idée principale de la mise en place du réseau de chauffage urbain, que l’équipe Menhaouara a saccagé depuis son arrivée aux affaires, était d’alléger la part des charges dans la quittance de loyer des locataires du parc social. Là encore, on voit que l’équipe Menhaouara s’en moque éperdument !

On arrive avec un rendement du réseau en baisse en 2024 !? Un dysfonctionnement dans plusieurs résidences avec 244 journées d’arrêt du chauffage en période hivernale. Quelle explication ? L’équipe Menhaouara n’a demandé aucun élément supplémentaire en CCSPL. On sait que ces désagréments continues – comme on l’a vu pour la résidence Altmeyer de Logirep, où le chauffage n’a pas fonctionné de tout l’hiver. Mme Menhaouara a mis en cause les installations de la résidence Logirep dans cette affaire : mais cela n’explique en rien son désintérêt pour les dysfonctionnements cités plus haut et par ailleurs, pour avoir été en contact avec les associations de locataires de la résidence qui ont demandé l’intervention de la Maire de novembre 2024 à mars 2025, nous savons que Mme Menhaouara a commencé à s’intéresser à la résidence Altmeyer après le 31 mars 2025 – c’est-à-dire après la période de mise en chauffage hivernale… toute honte bue !

Dans le compte rendu économique et financier du rapport, on constate que sous le mandat de Mme Menhaouara, peu de branchements ont été réalisés et que le développement du réseau de chauffage a stagné. La part moyenne des énergies renouvelables dans le chauffage urbain – c’est-à-dire l’énergie issue du traitement des déchets par le syndicat AZUR – a baissé de 6 points entre 2024 et 2023. Pourquoi ? Le rapport ne le dit pas et l’équipe Menhaouara n’a pas voulu demander d’explications. Par ailleurs, l’étude des tableaux démontre ce que nous avions affirmé les années précédentes, à savoir une explosion des achats de gaz en 2022-2023 (au plus fort de la crise énergétique) pour pallier la vente de l’énergie d’AZUR à l’extérieur sous forme d’électricité plutôt que fournir le réseau de chauffage.

Le compte d’exploitation prévisionnel indique 25000 kWh prévu en 2024 pour 9337 réalisés : pourquoi ? Là encore, aucune demande d’explication de l’équipe Menhaouara.

Résultat de toute cette incompétence menhaouaresque, le déficit accumulé atteint 4,4 M€, s’expliquant par le non-raccordement de nombreux bâtiments. Qui paiera à la fin ? Les locataires et les contribuables, tout cela parce que Mme Menhaouara n’a pas fait son boulot !

Nous avons ri à gorge déployé lorsque la Maire a osé dire que j’étais le porte-parole de l’entreprise concessionnaire Dalkia (une entreprise publique au demeurant) et que je jouais donc contres les intérêts de la commune. En fait, Mme Menhaouara confond la commune avec elle : nous assumons de dénoncer ses défaillances et son incompétence ! Elle est Maire, 2e Vice Présidente du syndicat AZUR de traitement des déchets, elle est présidente d’ABH : elle avait toutes les cartes en main pour intervenir et exiger des explications, des actions, des corrections, des réparations… elle n’a rien fait ! Et la fiche de compte rendu de la CCSPL est parlante : la case cochée est « approbation sans demande d’explications complémentaires » (cf. ci-dessous) !

Fin du game !

conclusions du compte-rendu de la CCSPL du 17 juin 2025

conclusions du compte-rendu de la CCSPL du 17 juin 2025

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1 juillet 2025 2 01 /07 /juillet /2025 08:50

Lors du conseil municipal du mercredi 25 juin 2025, j'ai rappelé que l’autre espace ayant bénéficié du label « 500 petits patrimoines naturels en Île-de-France » est le square Yves-Morel, cadenassé par des grilles, rempli 90 % du temps par des individus fortement alcoolisés (et qui a envie de passer dans un square bouclé par des grilles avec ce type de personnages ; la maire a osé dire que les médiateurs se chargeait de ce problème, nous pouvons dire qu’on ne les a jamais vus là-bas) et avec une Roseraie toujours sans Roses (alors qu’il aurait été facile de réutiliser et réimplanter les rosiers qui ont été arrachés pour l’aménagement du carrefour Delaune)… beau bilan !

J'ai ensuite lu la lettre que m'avait adressée un riverain du chemin de halage qui traduit la réflexion de nombreux habitants de notre commune : vous en trouverez le texte ci-dessous… J'ai été - tout comme l'assistance - sidéré d’entendre la maire prendre un ton menaçant pour parler de la personne qui avait rédigée ce courrier. Il ne fait décidément pas bon être en désaccord avec les caprices de la Maire, qui nous a imposé une autoroute urbaine sans arbre à la place du chemin de halage.

Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons

Chemin de halage à Bezons : le nécessaire aménagement se transforme en désastre environnemental
A l'heure (précise) où rafraîchir la ville est un sujet d'actualité, cest faire preuve d'un cynisme extrême que de présenter l'aménagement du chemin de halage comme un patrimoine naturel… exceptionnel !!
La réalité est certes "qualitative" à l'œil, comme cela à toujours été souhaité par certains… mais c'est en réalité à mes yeux 
  • un gâchis économique assuré, au vu du déroulement des travaux, totalement hors normes, ceci étant principalement dû à une étude préalable menée sans concertation ni fondement technique sérieux… je suis moins compétent sur ce point économique, mais pour avoir mené certains chantiers de réhabilitation et de desserte, je suis assez atterré. De plus nombre d'aménagement n'étaient pas nécessaires et pas demandés par les utilisateurs (autoroute à vélo vs piste cyclable / entrées monumentales pour les bateaux vs aménagements simplement paysagés / agrès sportifs / pontons "thématiques"...). Ces aménagements facilitent de plus les intrusions sur les bateaux, et les perturbations de tous ordres pour les habitants.
  • Gâchis écologique. Sur ce point, je suis très affirmatif. Nous sommes à 180° de tout ce qui est actuellement préconisé pour  les aménagements urbains :
  • Imperméabilisation : on nous dit que le revêtement posé est perméable, mais un chemin "blanc" était moins coûteux et moins polluant. La sous-couche d'enrobé ne peux permettre une infiltration efficace. Rappelons que nous sommes en zone inondable et que ce type d'installation accélère la vitesse de l'eau au lieu de la ralentir et de favoriser sa percolation.
  • Destructions d'habitats : l'ampleur des travaux a perturbé l'ensemble du cortège faune-flore… Si les abattages d'arbres ont été honnêtement limités, ce sont de multiples buissons et arbustes qui ont été détruits avec en remplacement de beaux petits pots de fleurs, très esthétiques pour une inauguration, mais qui devront prouver leur survie sur le long terme, avec sans doute des coûts d'entretien élevés et une biodiversité très réduite.
  • Chaleur : J'ai pu tester en ce milieu de journée la température sur cette route nouvelle… beaucoup plus élevée que sous les arbres à proximité immédiate. Laisser la canopée se refermer au dessus de cette zone eut été préférable.
  • Lumière : Enfin l'éclairage mis en place est certainement d'un coût élevé. Le prétexte de sécurité est un faux prétexte. Actuellement, l'intensité d'éclairage est très forte. Le niveau de base est déjà très élevé, et l'intensité renforcée lors d'un passage est carrément éblouissante. Cette mis en place est contraire à toutes les concertations qui ont eu lieu, et surtout absolument en contradiction avec les lois sur la pollution lumineuse… et le simple bon sens. Les populations d'oiseaux seront notamment impactées, mais les végétaux également. Dans certains secteurs, les poissons peuvent même être impactés.
Le chemin de halage ancien nécessitait certainement nettoyage et amélioration. Mais un budget de plus de 4M€ (que sera la facture définitive à la charge de la commune avec des budgets nécessairement dépassés ???) pour transformer un corridor vert, qui aurait pu figurer dans les trames vertes et trames bleues de la Région, en véritable nouveau boulevard urbain ne constitue pas selon moi une bonne utilisation des fonds publics en 2025.
Vouloir en faire de plus un exemple d'action écologique et de préservation d'un patrimoine écologique, principalement à des fins de communication, me paraît clairement scandaleux.
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1 juillet 2025 2 01 /07 /juillet /2025 08:10

Le dossier qu’on nous a transmis est d’abord et avant tout un document de communication, qui cherche à mettre en valeur la Maire et son adjointe. Alignement de bonnes intentions, ils passent à côté de positionnements importants et surtout oublie de donner une portée concrète aux actions proposées, dont certaines cependant réapparaissent après avoir été maltraitées par l’équipe Menhaouara.

Faire et défaire, comme dirait Pénélope : pas étonnant que les finances municipales soient au plus mal !

Le dossier nécessite des explications détaillées que vous trouverez

Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons

Contrat Local de Santé de Bezons : l'équipe municipale entretient les angles morts

La liste et l’intervention des partenaires signataires du contrat local de santé : rien d’extraordinaire c’est la base habituelle chacun se félicite de ce qu’il entreprend et tout le monde est content ! sauf que certains disparaissent – et pas des moindres – dès qu’on passe aux fiches actions.

Diagnostic territorial de santé

Constat gravissime de l’état global de la population sur Bezons à mettre en lien avec les données sociales (familles monoparentales, revenus, taux de chômage, etc.), on peut ajouter les résultats scolaires : Bezons est à la queue des résultats scolaires dans le Val-d’Oise qui est lui-même à la queue des départements. Des conditions environnementales déplorables… bref tous les indicateurs sont au rouge et ce qui suit : taux de mortalité, espérance de vie, difficulté d’accès aux soins, renoncement aux soins, maladies chroniques mal ou non prises en charge, utilisation de psychotropes supérieure à la moyenne départementale et nationale…

Au regard de la population, supérieure à 32000 habitants en 2021, Bezons est aussi un désert médical en santé mentale : pas de psychiatre et seulement 5 psychologues libérales et donc un frein financier énorme au regard des revenus financiers d’une grande partie des Bezonnais(es). La précarité est un problème majeur à Bezons : 21% contre 17,7 en Val d’Oise, 16,1 en Île de Franc et 15,3 en France (2021). Le chômage des jeunes (15-24 ans) est particulièrement préoccupant, atteignant 27,3 % à Bezons, soit plus du double du taux régional (13,1 %) et national (14,8 %) (INSEE, 2021). Cette situation est aggravée par un niveau de qualification souvent faible, avec une forte proportion de jeunes sans diplôme ou n’ayant obtenu qu’un brevet des collèges (notons que Mme Menhaouara qui nous parle tant du 3e collège, qu’elle prétend avoir amener à Bezons alors qu’elle en a retardé l’implantation, n’a jamais fait aucune intervention sur les conditions d’instruction et d’enseignement dans les collèges de Bezons, défavorisés dans le département ce qui renforce les départs vers les collèges privés).

Difficultés d’accès aux soins : Pénurie de professionnels de santé ; allongement des délais d’attente pour obtenir un rendez-vous médical ; de moins en moins de professionnels réalisant des soins à domicile ; manque de structures proposant une prise en charge médico-sociale notamment dans le champ du handicap. Le nombre de personnes sans médecin traitant est supérieur au niveau départemental, régional ou national, y compris pour les patients en ALD et les personnes âgées de 70 ans et plus.

« L’offre de soins à Bezons est particulièrement fragile et continue de s’affaiblir. En 2023, la ville comptait seulement neuf médecins généralistes libéraux, contre quinze en 2018, illustrant une diminution préoccupante du nombre de praticiens (cartosanté 2024) »

« Bezons bénéficie néanmoins de structures de soins gérées par la collectivité. Le Centre Municipal de Santé (CMS) propose des consultations en médecine générale, en rhumatologie et en soins dentaires. » Un kinésithérapeute intervient exclusivement à domicile. » : Voilà le résultat de la politique menée par l’équipe Menahouara depuis 2020 : avant 2020, il y avait des consultations de spécialistes (ORL, cardiologie, diabétologie et autres …) et beaucoup plus de consultations de médecine générale avec des médecins qui étaient maîtres de stage, et en lien avec les hôpitaux accueillaient des internes permettant d’avoir des créneaux de consultations supplémentaires. L’équipe Menhaouara a aggravé la désertification médicale !

Voilà qui justifierait une intervention politique sur l’abandon systématique de notre commune par les services de l’Etat. On serait en droit avec un peu de courage politique de porter plainte contre l’Etat pour discrimination territoriale ! Certaines villes du 93 l’ont déjà fait et ont ainsi obtenu des moyens supplémentaires !! le constat est dramatique pour les populations et la politique municipale menée par Mme Menhaouara n’a fait qu’accentuer le fossé : Elle a cassé ce qui existait et qui faisait face tant bien que mal au manque de médecins sur le territoire. Actuellement quand des Bezonnais demandent un RDV en médecine générale, s’ils ne sont pas venus en consultation depuis 3mois au CMS, on leur propose septembre voir octobre : ce n’est pas sérieux !

Le contrat en lui-même

Pour toutes les fiches du CLS il s’agit d’une liste de bonnes intentions que l’on retrouve dans la quasi-totalité des CLS. Quel est l’engagement réel de la ville et la traduction financière dans le budget communal. En effet, une bonne partie des fiches reposent sur la valorisation de ce que fait déjà le personnel communal (centres sociaux, CMS, sports, jeunesse), dont rien ne dit qu’ils seront renforcés. Cela représente plusieurs ETP (heures effectives en présence de la population et heures de préparation et de formation qui ne sont pas neutres quand on veut mettre en place des ateliers de prévention).

Il est dommage que certains ateliers mis en place lors des précédents mandats aient été sabordés par l’équipe municipale actuelle : atelier de prévention diabète, obésité alimentation des seniors, intervention dans les écoles, les collèges et le lycée en partenariat avec l’Education Nationale : tous ont disparu en 2020 !

Il manque dans plusieurs fiches actions (fiches 2, 4, 10, 11) l’Education nationale qui est un acteur majeur. Si on fait des Ateliers de prévention isolés cela ne mènera à rien si ce n’est pas repris par les partenaires sur le territoire dont l’EN….

Fiche 1 : Favoriser l'engagement des Bezonnais en faveur de leur santé

Des groupes de travail annoncé avec les habitants : ce sera ceux qui ont participé au diagnostic santé. « Le comité HUS sera composé d’habitants ayant manifesté leur volonté de participer à cette instance lors de l’enquête dans le cadre du diagnostic de santé réalisée en 2024. Il vise à inclure ces derniers dans les réflexions en matière de stratégie en santé. Le groupe pourra évoluer si de nouvelles personnes souhaitent l’intégrer ». Le comité HUS réunion trimestrielle avec compte-rendu : mais à qui sera-t-il diffusé ? les habitants auront-ils connaissance de cette structure ? et comment l’intégrer s’ils le souhaitent ?

Fiche 2 : Agir dès le plus jeune âge pour favoriser une alimentation saine

Dommage de se soucier de l’alimentation alors que la majorité livre progressivement la restauration municipale à des prestataires privés dont on sait que la qualité alimentaire et l’investissement en nutrition est guidé par le profit !! C’est un non-sens dans la démarche.

Fiche 3 : Mettre en place une stratégie sport-santé

Où est l’Education nationale pour une action où on a besoin d’éducateurs sportifs ?

Fiche 4: Mettre en place une stratégie de lutte contre les conduites addictives des jeunes

Il manque le lien avec un service spécialisé en addictologie entre autres en direction des adolescents : il y en a pourtant un tout proche à l’hôpital Louis Mourier.

Fiche 5 : Renforcer le recours aux dispositifs de prévention et de dépistage des cancers

Si l’accès aux soins est amélioré et que les médecins généralistes de Bezons ont moins de patients à charge, ils auront de fait du temps pour sensibiliser leur patient à la prévention. Cela fait partie intégrante de leurs prérogatives.

Fiche 6 : Renforcer la prévention et agir sur les facteurs de risques de diabète

Atelier qui existait et qui a été abandonné depuis 2020, départ des infirmières diplômées d’Etat par manque de considération du travail effectué… !

Fiche 8 : Développer l’offre de soins du territoire

Belle intention … il y a sur Bezons des médecins qui sont maîtres de stage mais ce sont des médecins libéraux, les étudiants ouvrent des cabinets dans d’autres villes ou ne sont pas attirés par l’exercice libéral.

La vraie solution, c’est d’inciter des médecins du CMS à faire la formation de maitre de stage payée par la ville. Avant 2020, des médecins du CMS avaient fait cette formation et le CMS accueillait des internes, plusieurs par semestre. Au sein d’une véritable équipe pluridisciplinaire, ils étaient accompagnés et certains d’entre eux, leurs études de médecine terminées, sont venus et travaillent encore au CMS ou dans d’autres CMS des villes environnantes.

Si Bezons veut attirer, il faut réfléchir au type d’exercice de la médecine qui est recherché par les jeunes médecins : exercice regroupé, pluridisciplinaire, qui les soulage des tâches administratives, donne du temps pour la consultation et la prévention.

Sur ces points, le CMS est un vrai atout avec en prime le tiers payant quasi-total part obligatoire et beaucoup de mutuelles conventionnées ce qui adapté au profil de la population de Bezons.

Fiche 9 : Mettre en place un programme d’éducation thérapeutique du patient diabétique

Atelier qui existait et qui a été abandonné depuis 2020 … des Infirmières diplômées d’Etat formées aux 40H pour la pratique de l’éducation thérapeutique du patient sont parties suite à de nombreux démêlés avec la DRH…

Fiche 10 : Favoriser le repérage précoce et l‘accès aux soins en santé mentale

Ici aussi le grand absent c’est l’Education Nationale, c’est facile de parler d’inclusion, de violence mais pour beaucoup d’enfants la violence elle est institutionnelle : enseignants débordés, manque massif d’AVS, des locaux pas adaptés ! Pour les ados il manque lien avec un service psy spécialisé comme expliqué plus haut. Le manque cruel de professionnels entrainent des retards énormes à la prise en charge et on arrive ainsi à des urgences psychiatriques.

Fiche 11 : Définir une stratégie de mobilisation des acteurs en faveur de la santé environnementale

Cela pourrait être bien d’y intégrer des associations environnementales mais rien…

Fiche 12 : Instaurer des « espaces sans tabac »

Ça c’est pour faire bien cela ne changera rien dans le fond…

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5 avril 2025 6 05 /04 /avril /2025 15:13

Je publie aujourd'hui le compte rendu du Conseil Municipal de Bezons qui s'est déroulé le mardi 2 avril 2025.
Je suis arrivé en retard pour des raisons indépendantes de sa volonté, mais je n'ai rien loupé : pas de remarques particulières sur le PV du précédent conseil et le véritable premier point de l'ordre du jour a été si long, et si malaisant, qu'il n'était pas fini quand je suis arrivé à 21h10.

🏛⚰️Mme Michèle Vasic a été démise de ses fonctions☠️🗡
🤢Les membres du collectif citoyen que j'anime ont assisté à un moment qui tient à la fois de l'exécution publique, de l'acharnement, du règlement de compte et du harcèlement. Mme Menhaouara avait organisé la prise de parole de chacun des membres de sa "majorité" pour expliquer à tout le monde ce qu'on leur avait demandé de penser de la désormais ex-2e adjointe à la Maire. Cela traduit à la fois l'autoritarisme de la Maire, la violence de ses méthodes, la haine qui motive essentiellement ses actions derrière la façade vernie dont la communication municipale recouvre une personnalité mauvaise.

Lorsque je suis arrivé le règlement de compte était encore en cours. Je ne peux qu'éprouver un sentiment de dégoût face à un tel spectacle. Nous n'en rajouterons cependant pas en matière de commisération à l'égard de Mme Vasic car elle a servi et employé les mêmes méthodes, participé aux mêmes mauvais coups en totale complicité avec Mme Menhaouara dans l'espoir d'en récolter quelques lauriers, jusqu'à leur rupture relativement récente.
J'ai refusé de participer au vote.

🏛Élection d'une 10e adjointe à la Maire🏛
⚪️Mme Florence Rodde a été élue en remplacement de Mme Vasic, démise quelques minutes avant. Il est donc intéressant de noter que l'équipe Menhaouara connaissait d'avance le résultat du point précédent pour pouvoir inscrire ce point à l'ordre du jour : on voit que le débat démocratique et la raison qui pourrait en sortir n'ont aucune place.
J'ai voté blanc.

⚽️🏀🤸‍♂️Subvention et convention d'objectifs avec l'USOB🏊🤾‍♂️💶
Nous avons voté pour la subvention de 282.000 € et la convention annuelle d'objectifs.
J'ai cependant fait remarquer trois choses :
1️⃣la première c'est qu'en annexe du budget municipal voté quelques semaines plus tôt la somme inscrite pour l'USOB était de 275.000 € (la Maire a été incapable de donner une explication sur la résolution de ce différentiel avec le document budgétaire juridique initial) ;
2️⃣la deuxième est qu'une des sections de l'USOB mise en avant dans la note de synthèse du conseil (le canoë-kayak) vient justement d'arrêter ses activités (l'équipe municipale n'était pas au courant, cela donne une idée de la qualité de leur suivi des dossiers) ;
3️⃣enfin la troisième est que l'effort nécessaire pour soutenir le développement de l'USOB pour répondre aux besoins croissants des Bezonnais·es n'est, malgré une toute petite augmentation de 7.000 €, toujours pas au RDV. Si on regarde l'évolution des coûts, des inscrits, du nombre d'enfants etc. il aurait fallu que la subvention puisse se rapprocher de l'inflation : or la dernière augmentation (aussi minime) de la subvention de l'USOB date d'avril 2021, donc avec la seule prise en compte de l'inflation, la subvention de l'USOB aurait dû être en avril 2025 de 315.000 €. On peut considérer qu'une telle somme est trop importante au regard des difficultés financières de la commune du fait de la mauvaise gestion de Mme Menhaouara et de son équipe, mais entre 282.000 € et 315.000 € il y a une marge de 33.000 € qui démontre bien que les priorités de l'équipe qu'il faudra sortir en 2026 ne sont en rien l'activité sportive et les sportifs, contrairement à ce qu'elle raconte.
Lors du débat, M. Arnaud Gibert a soulevé des problèmes de gestion de l'USOB (notamment le fait que certains dirigeants s'exonéreraient de payer leurs cotisations) ; Mme Vasic a dénoncé la mise sous tutelle de la section Football et l'absence de documents obligatoires au regard de la convention : le rapport d'évaluation, le bilan financier et le compte de résultat. M. Beyria a tenté de bafouiller une réponse, assurant sans vraiment le savoir lui-même que ces documents étaient bien disponibles. M. Lopes de manière très agressive a aboyé sur Mme Vasic considérant que tout se passait bien à la section foot, puis a expliqué sa version du bénévolat pour justifier l'absence de cotisation de certains dirigeants, avant que je ne le reprenne et le ridiculise. Pour mettre fin au débat et couper court aux allégations et supputations diverses ainsi qu'aux réponses vaseuses, j'ai exigé que les documents obligatoires découlant de la convention soient adressés dans la semaine aux élus d'opposition ; je suis le seul des élus d'opposition à avoir voté pour la subvention de l'USOB pour ne pas gêner les sportifs, mais nous attendons des réponses aux questions posées.

💸Dernières subvention et convention annuelle d'objectifs au COS⚰️
L'équipe Menhaouara a décidé de supprimer le Comité des Œuvres Sociales du personnel municipal prétextant l'adhésion de la commune au Comité National d'Action Sociale (CNAS). Nous avions soutenu l'adhésion à cette structure nationale qui offre à la fois l'accès à des offres socio-culturelles et de loisirs mais peut aussi apporter un soutien social aux agents qui rencontrent une difficulté. Il n'a cependant jamais été évoqué auparavant que cela entraînerait la suppression du COS ; or le COS n'a pas seulement pour vocation de vendre des places de cinéma moins chères aux agents communaux : le COS avait pour objet de resserrer les liens d'amitié entre les membres du personnel communal, de pratiquer l’entraide, d’organiser des activités sportives et culturelles, favorisant notamment les échanges et le travail transversal et collaboratif entre les services. Cette phrase est même cocassement rappelée en introduction de la note du conseil, avant sans plus d'explication d'annoncer à la ligne suivante sa dissolution au 30 juin 2025. J'ai voté la subvention tout en dénonçant une grave erreur avec cette dissolution : j'ai indiqué que ce serait un sujet à revoir avec une nouvelle équipe municipale.

🏗Permis de démolir étendu à toute la commune🏗
Nous avons voté l'instauration de ce permis de démolir, car il donne un droit de regard à la commune sur les démolition de bâtiments par les entreprises et les particuliers, qui ne pourront plus se contenter d'une simple déclaration. Cela évitera de potentielles erreurs qui aboutiraient à la destructions d'éléments patrimoniaux ou architecturaux. C'est une précaution, une garantie que nous jugeons utile et qui est déjà en place dans de très nombreuses communes.

🏚Maintien à l'échelle communale du "permis de louer"🏚
Nous avons voté pour cette délibération permettant à la commune de conserver la maîtrise du "permis de louer" qu'elle avait instauré depuis le 1er janvier 2018 (sous le précédent mandat).
Ce dossier était présenté par Mme Geneste qui visiblement n'en comprenait pas les tenants et les aboutissants : à écouter sa présentation, il semble qu'elle s'était convaincue que le "permis de louer" n'était jusqu'ici autorisé qu'aux communautés d'agglomération (pour nous la CASGBS) et que la loi d'avril 2024 autorisait enfin les communes à demander cette compétence à l'agglomération. Présentation absurde d'une personne qui a démontré son incompétence sur le dossier et qui était sans doute persuadé que tout ce qui arrive de bien dans la Ville de Bezons ne peut dater que du mandat de Mme Menhaouara : c'est tellement risible. En réalité, la loi votée en avril 2024 retirait la compétence aux communes pour la confier aux agglomérations, pour que Bezons conserve la maîtrise de son permis de louer il était nécessaire, depuis la publication des décrets d'application à l'automne 2024, de demander à l'agglomération la délégation de cette compétence, ce que nous avons donc soutenu.
Après avoir corrigé la présentation farfelue de Mme Geneste, j'ai demandé qu'un bilan de l'application du "permis de louer" à Bezons depuis le 1
er janvier 2018 soit envoyé aux conseillers municipaux dans les plus brefs délais.

🛣Classement, désaffectation et rétrocession de parcelles cadastrales🛣
Nous avons voté pour cette nécessaire rationalisation d'un certain nombre d'incohérences en termes d'espaces publics et de délaissés.

🏢Compte-Rendu financier de la SADEV94 pour le Cœur de Ville🏬💸
Après les explications que m'avait données le Directeur Général des Services en commission municipale le lundi 31 mars (j'étais le seul élu présent, aucun autre membre de la majorité municipale ou de l'opposition n'était venu en commission), nous avons décidé un vote favorable ; mais j'ai pointé la lenteur du processus : le rapport arrive avec plus d'un an de retard, qui s'explique de l'aveu même des services municipaux par le manque de sérieux sur un document pourtant peu épais de la SADEV94. C'est un symptôme du peu de sérieux et en réalité de la situation d'abandon ou même de débâcle que l'on peut constater sur le cœur de Ville depuis l'élection de Mme Menhaouara et de son équipe. Rappelons que depuis la démission de M. Ragenard, c'est la maire qui est directement en charge de l'urbanisme : on peut voir les résultats.

🧺🍒Nouveau contrat de concession pour la gestion du marché couvert "Au temps des Cerises"💸💸
🚫Cette séquence a été tout simplement absurde. Non seulement la maire et son adjointe, Mme Ferreira, ont été incapables d'expliquer le changement d'engagements et les bénéfices à attendre de ce nouveau contrat et du nouveau concessionnaire, la société Dadoun, mais en plus Mme Menhaouara s'est enferrée dans des explications vaseuses indiquant que tous les coûts explosaient mais que le concessionnaires allaient cependant y faire face en baissant ses charges d'exploitation ?!?
Rappelons le contexte :
En 2018, la Ville de Bezons signe un contrat de concession avec la société Mandon, celle-ci doit s'occuper de la gestion du marché pour des charges d'exploitation d'environ 240.000 €/an, qui s'équilibre à peu près avec les recettes sans que la commune ne doive participer financièrement. Mandon n'a jamais respecté correctement ses engagements et ses obligations et la situation s'est rapidement tendue avec l'équipe municipale précédente. Lorsque l'équipe Menhaouara a pris en main le dossier après la crise sanitaire, la Maire a reproché cette tension à ses anciens collègues de la majorité municipale, indiquant qu'elle saurait "en douceur" rétablir la situation avec Mandon - tout le monde se doute que cette capacité de faire les choses "en douceur" est tout simplement impossible pour Mme Menhaouara.
Au bout du compte, alors que le marché "Au temps des Cerises" continue de se dégrader malgré les mises en scène de l'équipe municipale, la société Mandon a fini par claquer la porte au nez de Mme Menhaouara, abandonnant le marché après son refus d'accepter une nouvelle prolongation de 6 mois du contrat de concession (il avait déjà été prolongé d'un mois), laissant le marché sans gestionnaire. En parallèle, l'équipe Menhaouara ne s'est jamais donné les moyens d'avoir un véritable levier pour négocier avec les concurrents/partenaires de Mandon pour qu'ils reprennent le marché ; sans capacité à reprendre soi-même le marché en régie publique, on reste à la merci des délégataires potentiels dont le nombre est très restreint en Île-de-France et qui s'entendent entre eux pour se partager le territoire.
Résultat :
la Ville de Bezons, sous la conduite de Mme Menhaouara, a reculé sur toutes ses exigences. Non seulement il n'y a aucun engagement de la société Dadoun qui permettent de prévoir une amélioration réelle de la situation et d'abord de réparer le passif (le marché couvert s'est dégradé non seulement en qualité mais physiquement aussi), mais en plus Dadoun s'engage à hauteur de seulement 213.000 € de charges d'exploitation (donc moins que les engagements de Mandon en 2018) et la commune devra lui verser 82.000 € chaque année pendant 5 ans ! 410.000 euros pris dans la poche des Bezonnais·es : quand on vous dit que Mme Menhaouara jette notre argent par les fenêtres ! Pour un bénéfice avant impôts espéré par la société Dadoun de 16.000 €/an : quel est l'intérêt de ce contrat de concession ? Répondre aux besoins des commerçants et des Bezonnais·es ou assurer des bénéfices important à Dadoun avec l'argent des habitants ?
Nous n'avons pas eu non plus de réponse sur le sort réservé aux employés du marché laissés en plan par la société Mandon quand elle a claqué la porte au nez de la Ville ; Mme Menhaouara semble totalement s'en désintéresser.
Avec nous, j'ai exprimé ma colère face à l'état de faiblesse dans lequel l'équipe Menhaouara avait mis la Ville face à des délégataires qui ne sont pas des "enfants de chœur" et j'ai voté contre ce contrat de concession qui ne répond en rien aux exigences que nous aurions dû fixer.

🛡️Permanence du Défenseur des Droits🤝
Nous avons voté pour qu'une permanence du Défenseur des Droits de 2h30 par semaine soit mise en place dans la Maison France Services, 156 rue Edouard-Vaillant. Il y a cependant encore beaucoup de progrès à faire pour que cette Maison France Services répondent aux attentes des Bezonnais·es et soit pleinement remplie. Cela ne peut remplacer une véritable action pour le retour des services publics dans la commune (CAF, CPAM, Police Nationale, etc.).

⛓️‍💥👨🏿‍🦲Commande d'un œuvre d'art pour les commémorations de l'abolition de l'esclavage👨🏿‍🦲⛓️‍💥
🤔Nous nous sommes étonnés que cette commande n'ait fait l'objet d'aucune concertation. C'est un sujet qui aurait mérité de mettre en place un concours permettant de comparer les propositions de plusieurs artistes et d'associer les habitants de notre Ville. Il semble par ailleurs que les membres du groupe de travail animé par M. Lopès sur cette commémoration n'aient même pas non plus été consultés.
J'ai rappelé à cette occasion que M. Lopès avait trahi sa parole en refusant de m'intégrer à ce groupe de travail comme il s'y était engagé devant Mme Florelle Prio et M. Paul Vannier, député de la circonscription.
Le mensonge, le mépris et la trahison sont décidément des pratiques répandues dans l'équipe Menhaouara.

Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire de Bezos
Animateur du collectif citoyen "Vivons Bezons"
Animateur national du pôle Idées, formation, riposte de la Gauche Républicaine et Socialiste
Membre du collectif de direction de la Gauche Républicaine et Socialiste

Conseil municipal de Bezons le 2 avril 2025 : entre exécution publique et arnaque sur le marché, choisissez votre thriller !
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