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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 12:33
PS : une difficile convalescence

Liens:
[1] http://www.mediapart.fr/club/blog/stephane-allies
[2] http://www3.mediapart.fr/journal/france/republico/150109/ps-le-courant-royaliste-pret-a-se-lancer
[3] http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/politique/200903/aubry-ses-voeux-sans-doute-lundi_179179.html?popup
[4] http://www.mediapart.fr/journal/france/261108/dans-une-ambiance-glaciale-martine-aubry-promet-le-renouveau
[5] http://www.mediapart.fr/journal/france/061208/nouvelle-direction-du-ps-38-membres-0-royaliste
[6] http://www.mjsfrance.org/
[7] http://www.mediapart.fr/journal/france/051208/david-lebon-l-atout-jeune-de-martine-aubry
[8] http://www.mediapart.fr/journal/france/120109/la-gauche-francaise-assume-son-soutien-au-peuple-palestinien
[9] http://www.mediapart.fr/journal/france/171208/le-ps-cherche-comment-limiter-la-casse-aux-elections-europeennes
[10] http://www.mediapart.fr/journal/economie/121208/licenciements-hamon-se-plait-a-reveiller-les-fantomes-du-ps
[11] http://www.mediapart.fr/journal/france/111208/mis-a-la-rue-les-proches-de-royal-structurent-leur-courant
[12] http://www.mediapart.fr/journal/france/010608/martine-aubry-sept-ans-de-refection
[13] http://lamouette.blog.lemonde.fr/2009/01/13/ps-cherche-martine-aubry-desesperement/
[14] http://www.europe1.fr/Info/Actualite-Politique/Partis/PS-Aubry-premiere-secretaire-a-temps-partiel/(gid)/193897
[15] http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2009/01/11/article_martine-aubry-fait-le-voeu-d-un-cessez-l.shtml
[16] http://www.lavoixdunord.fr/France_Monde/actualite/Secteur_France_Monde/2009/01/10/article_martine-aubry-l-hopital-n-est-pas-une-e.shtml
[17] http://www.nordeclair.fr/Actualite/2009/01/11/martine-aubry-redit-tout-son-soutien-pou.shtml
[18] http://www.republicain-lorrain.fr/fr/GRDC_URWeb_Get.aspx?iCategorieRedactionnelle=75&iurweb=253257
[19] http://www.leparisien.fr/politique/royal-assistera-a-l-investiture-d-obama-12-01-2009-370850.php
[20] http://www.mediapart.fr/journal/france/republico/120109/pourquoi-andre-vallini-quitte-la-direction-du-ps
[21] http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jLGKDXIklQOiJ616b8FFnCDSDHeg
[22] http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hpw3D7FEM0UUSM6h5gtuGBq6duYQ
[23] http://www.lepost.fr/article/2008/12/30/1369967_benoit-hamon-s-excuse-les-enrages-lui-pardonnent.html
[24] http://www3.mediapart.fr/journal/france/051208/pour-benoit-hamon-le-ps-doit-incarner-l-opposition-aupres-de-ceux-qui-proteste
[25] http://www.cfdt.fr/rewrite/site/3926/site-de-la-confederation.htm?idRubrique=4599
[26] http://www.ldh-france.org/
[27] http://fr.wikipedia.org/wiki/Pouria_Amirshahi
[28] http://www.syndicat-magistrature.org/spip.php?article655
[29] http://www.fne.asso.fr/
[30] http://abonnes.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/01/12/le-ps-elabore-un-contre-plan-de-relance-de-40-milliards-d-euros_1140714_1101386.html
[31] http://www.lejdd.fr/cmc/politique/200903/opposition-le-ps-part-en-guerre_178251.html
[32] http://www.mediapart.fr/journal/france/republico/080109/ps-fabius-ouvre-un-blog-destot-cree-un-courant
[33] http://www3.mediapart.fr/journal/france/020608/les-reconstructeurs-et-martine-aubry-pilonnent-la-direction-du-ps
[34] http://www.liberation.fr/politiques/0101311085-bertrand-delanoe-est-maire-de-paris-point-barre
[35] http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gjdNcnk1-F8MdbveE1s_-ijjDjMQ
[36] http://www3.mediapart.fr/journal/france/111208/mis-a-la-rue-les-proches-de-royal-structurent-leur-courant
[37] http://www.desirsdavenir.org/
[38] http://www.lespoiragauche.fr
[39] http://www.lespoiragauche.fr/l-equipe/delia-CMS/equipe/subtopic_id-22/topic_id-4/
[40] http://www.lespoiragauche.fr/toutes-les-actus/delia-CMS/page/topic_id-7/
[41] http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gb6j_XsJoD-2TEjuPFk5-C-yiTKA
[42] http://www3.mediapart.fr/journal/france/171208/le-ps-cherche-comment-limiter-la-casse-aux-elections-europeennes
[43] http://www.box.net/shared/static/dkypbc12vg.pdf
[44] http://www3.mediapart.fr/journal/france/republico/120109/rasmussen-invite-surprise-aux-voeux-de-martine-aubry
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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 15:42
Analyse
Démocratie : le "yes we can" africain, par Philippe Bernard
LE MONDE | 16.01.09 | 13h26  •  Mis à jour le 16.01.09 | 13h26

eux événements indépendants illuminent d'un éclat rare le sombre paysage de la démocratie en Afrique. Les feux du premier ont jailli d'outre-Atlantique ; le second s'est produit au coeur même du continent. C'est peu de dire que l'élection de Barack Obama a enthousiasmé les Africains. Au-delà de la victoire d'un candidat originaire du continent et perçu comme un Noir, l'Afrique a suivi avec passion la chronique du triomphe non annoncé d'un homme jeune et neuf. Un événement si rare, de Harare à Conakry, où les potentats se cramponnent au pouvoir et où les élections, jouées d'avance, se réduisent à un sinistre théâtre d'ombres ou à un bain de sang.
Immense source de fierté pour un continent qui se vit souvent comme maudit, la victoire de M. Obama a été vécue comme un formidable appel d'air démocratique. La transparence du scrutin américain a revigoré tous ceux qui rêvent de choisir librement leurs dirigeants.

Mais c'est d'Afrique que vient l'autre bonne nouvelle concernant la démocratie. Le Ghana, pays d'Afrique de l'Ouest ni plus ni moins doté par la nature que ses voisins, vient, pour la deuxième fois en huit ans, de vivre une alternance démocratique pacifique. Candidat de l'opposition à la présidentielle de décembre 2008, John Atta-Mills, un professeur de droit de 64 ans, a été élu au second tour par une majorité de 50,23 % contre le candidat du pouvoir en place, Nana Akufo-Addo, pourtant doté de moyens financiers supérieurs. Ce dernier a félicité son adversaire, bien que promettant de saisir la justice, et non la rue, de fraudes présumées.

Alors que dans la plupart des pays comparables, le chef de l'Etat en exercice use de tous les moyens pour prolonger son bail, John Kufuor, au pouvoir depuis 2000, a scrupuleusement respecté la limitation à deux mandats inscrite dans la loi fondamentale. Son prédécesseur, le populiste Jerry Rawlings, avait fait de même après sa défaite électorale de 2000. En se retirant après un revers électoral, cet officier, venu au pouvoir par la force en 1981 puis élu démocratiquement, a donné un exemple inscrit dans l'histoire du Ghana. Une preuve d'habileté politique aussi, puisque le nouveau président qui a prêté serment, le 7 janvier à Accra, est le poulain de M. Rawlings.

Conscients de l'exemplarité de leur jeune tradition démocratique, les 11 millions d'électeurs ghanéens se sont mobilisés à 70 % pour voter, dans un pays où la liberté d'expression existe depuis moins de quinze ans. Endimanchés, silencieux et graves dans les files d'attente le jour du scrutin, tous exprimaient la fierté de focaliser l'espoir du continent. Comme si l'élection ghanéenne cristallisait une sorte de "yes we can" à l'africaine.

L'exemple venu d'Accra ne peut qu'activer les revendications de transparence et de démocratie qui s'expriment à travers les sociétés civiles africaines et les médias. Le Ghana est devenu la référence, cité comme la preuve que l'Afrique n'est condamnée ni aux violences électorales (500 morts au Togo en 2005, 1 500 au Kenya en 2008), ni au despotisme suicidaire (Zimbabwe), ni à la guerre civile (Côte d'Ivoire), ni aux coups d'Etat (Mauritanie, Guinée). L'exception dont on voudrait qu'elle ne confirme pas la règle.

LA REVENDICATION DU MULTIPARTISME

Là encore, les responsables politiques du continent ont rivalisé de lyrisme pour saluer l'exemplarité ghanéenne. Laurent Gbagbo, dont le mandat à Abidjan a expiré depuis trois ans, Omar Bongo, au pouvoir depuis 1967, et Faure Gnassingbé, dont l'élection, à Lomé, a eu lieu dans un climat de fraude et de terreur, tous ont salué cette grande victoire de la démocratie.

Le cas ghanéen illustre l'éternel dilemme entre développement et démocratie. La bonne gouvernance est-elle un préalable à l'expansion économique ou seulement une résultante de cette dernière ? En 1990, Jacques Chirac avait tranché à sa manière en affirmant que "le multipartisme est une sorte de luxe que les pays en voie de développement n'ont pas les moyens de s'offrir". Presque vingt ans après, l'idée selon laquelle la stabilité d'un pays africain vaut bien quelques accommodements avec la démocratie n'a pas disparu de la vision des autorités françaises. Le Ghana montre que paix civile, démocratie et croissance économique (+ 6 % par an depuis 2001) peuvent coexister. Les violences ethniques n'y sont pas absentes, mais elles ont été contenues dans la période récente par un débat politique libre et structuré. L'équation personnelle de M. Rawlings et de M. Kufuor, qui ne considèrent pas le pouvoir comme leur propriété, explique en partie le contexte vertueux du Ghana, comme le niveau d'éducation relativement élevé.

Vingt ans après le vent de revendication du multipartisme qui a soufflé sur l'Afrique à la fin de la guerre froide, réveillant des conflits ethniques, suscitant réactions autoritaires et sanglantes répressions, l'exemplaire Ghana préfigure-t-il un vrai réveil démocratique africain ? Analysant le poids prégnant mais ambivalent de la tradition dans l'évolution politique du continent, le chercheur Jean-François Bayart écrit : "L'Afrique politique n'est plus la même en ce début de millénaire." Si le mouvement démocratique des années 1990 "n'a pas modifié en profondeur les lignes de l'inégalité sociale (...), poursuit l'universitaire, il a transformé les conditions de l'exercice du pouvoir, ne serait-ce qu'en banalisant le multipartisme, en libéralisant la presse écrite et parfois audiovisuelle, et surtout en rétablissant la liberté d'association".

De fait, la revendication du pluralisme et de la démocratie s'est diffusée parallèlement à l'extinction de plusieurs grands foyers de conflit. Cette maturation rend insupportable aux yeux de la jeunesse africaine le soutien des pays nantis comme la France à certains potentats. Dans nombre de pays africains, les élections ne sont qu'une concession de pure forme aux exigences des bailleurs de fonds occidentaux, destinée à habiller le maintien au pouvoir des clans qui contrôlent les richesses.

Au-delà des hommages de circonstance, rien n'assure donc que l'exemple ghanéen fasse école. La lutte pour la survie, qui reste l'obsession quotidienne de la plupart des 750 millions d'Africains, ne constitue pas un terreau propice à la démocratie. Pas plus que les élections de façade débouchant sur un statu quo parsemé d'inégalités et de corruption. Or les Africains sont comme tous les peuples : ils croient en la démocratie dans la mesure où ils en perçoivent les bénéfices.

 


Courriel : bernard@lemonde.fr.

Philippe Bernard (Service International)
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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 16:28

Déclaration commune à l’initiative de la LDH et de la Ligue de l’enseignement


Gaza : refusons toute instrumentalisation communautaire


Paris, le 13 janvier 2009


Le conflit israélo-palestinien est une fois encore entré dans une phase dramatique. Ce conflit n’est ni religieux ni « ethnique », mais bien politique et territorial : l’engrenage de la violence dont les populations civiles sont les premières victimes s’enracine dans l’aggravation, depuis des décennies, du sort insupportable fait au peuple palestinien. Rien ne peut justifier les attaques – d’où qu’elles viennent   dirigées contre les civils. Mais chacun sait, au-delà de la condamnation nécessaire de tout crime de guerre, que la paix ne pourra advenir sans justice, cette paix par le droit hors de laquelle aucun des deux peuples ne pourra vivre un avenir humain.

Les 900 morts palestiniens des deux dernières semaines, dont de très nombreux civils, victimes des bombardements et de l’offensive de l’armée israélienne à Gaza, comme les 34 morts israéliens des cinq dernières années victimes de tirs de roquette du Hamas, ne peuvent que soulever une émotion légitime. En France, nous constatons que la sensibilité à cette actualité tragique s’exacerbe. Trois actes inacceptables ont été commis à l’encontre de synagogues à Toulouse et à Saint-Denis et contre une collégienne à Villiers-le-Bel. Ces actes sont heureusement des faits isolés. Mais la réaction des autorités politiques françaises qui s’en remettent aux instances religieuses pour prévenir la violence n’est ni admissible sur le terrain de la laïcité ni de nature à prévenir les dangers qu’elles invoquent. De même, l’organisation d’une manifestation communautaire de soutien à l’un des deux protagonistes du conflit, même si elle est restée isolée, renforce le risque que l’expression des indignations et des solidarités mette face à face des communautés dont les membres seraient collectivement assimilés à l’un des deux camps.

Cette transposition qui enfermerait la liberté de conscience et d’expression des individus concernés dans une assignation à résidence communautaire ou religieuse serait porteuse de graves dangers pour le vivre ensemble. Il n’est pas question de remettre en cause la capacité à s’indigner de ce qui se joue en Palestine, ni l’expression de telle instance communautaire dans le débat public qui n’a rien d’illégitime en elle-même, mais de refuser une logique de transposition dans la société française des conflits et des haines qui déchirent le Proche-Orient.

Sans alarmisme mais avec vigilance, les organisations soussignées, attachées au respect de l’égale liberté de chacun, refusent toute mise en scène d’un prétendu « conflit de civilisations » et rappellent qu’aucun individu ne peut être étiqueté, stigmatisé ou agressé en raison de ses origines ou de sa foi, et que les manifestations d’intolérance, de racisme et d’antisémitisme, loin de servir les causes que leurs auteurs disent soutenir, les salissent et mettent en danger la vie démocratique.

C’est dans cet esprit que les unes et les autres continueront à défendre le respect des droits de l’Homme, du droit international et du droit de tous les peuples à disposer d’eux-mêmes et à vivre en paix dans des frontières sûres et reconnues.

Premiers signataires : ACLEFEU, ALEFPA, Association des Libres Penseurs de France, Association du Manifeste des libertés, Cercle Gaston-Crémieux, CFDT, CGT, Collectif Avenir laïque, FSU, Ligue des droits de l’Homme, Ligue de l’Enseignement, Mouvement de la Paix, Parti communiste français, Parti de gauche, Parti socialiste, Solidarité Laïque, Unef, Union rationaliste, Union syndicale solidaires, Les Verts.

En tête de lettre générale Parti Socialiste
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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 15:29

Mulcair presse les libéraux d'agir

Mulcair presse les libéraux d\'agir

Photo La Presse

 
Hugo De Grandpré - La Presse - 14 janvier 2009 à 07h05 | Mis à jour à 07h11

 

(Ottawa) Le chef adjoint du NPD, Thomas Mulcair, et la présidente du caucus du parti, Judy Wasylycia-Leis, ont rencontré hier à Ottawa le ministre des Finances, Jim Flaherty, pour discuter du budget fédéral.

Lors d'une conférence de presse avant la réunion, M. Mulcair a précisé aux journalistes que cela prendrait un miracle pour que sa formation vote en faveur du budget attendu le 27 janvier.

Il a imploré les libéraux qui pourraient s'être refroidis pendant les Fêtes à l'idée de renverser le gouvernement Harper de ne pas laisser passer la chance de former gouvernement «progressiste».

«J'espère que les libéraux vont regarder le choix qui s'offre, a-t-il dit. Ou on laisse les conservateurs là, ou on les remplace. Je préfère de loin, dans l'intérêt de la population, les remplacer

Le député d'Outremont et unique représentant élu du NPD au Québec s'est dit sceptique face aux récentes démonstrations d'ouverture du gouvernement Harper pour une approche plus interventionniste de l'État dans l'économie canadienne.

«Leur but immédiat, c'est de sauver leur vie politique. Donc ils vont essayer de le remettre au-delà des six mois», a-t-il dit. Il faisait allusion à la période déjà évoquée par l'ancienne gouverneure générale Adrienne Clarkson, à l'intérieur de laquelle l'opposition devrait, selon elle, avoir la chance de gouverner si le parti au pouvoir perd la confiance de la Chambre des communes.

«D'où leur intérêt à dire n'importe quoi dans le budget, a-t-il poursuivi. Ils vont pouvoir plaider trois mois plus tard que la situation a changé et que ce n'est plus cela

À sa sortie de la réunion d'environ 1 heure et quart, hier soir, M. Mulcair a indiqué que sa position n'avait pas changé.

Des 3 partis de l'opposition représentés aux Communes, le NPD et le Bloc québécois ont déjà indiqué la quasi-certitude qu'ils votent contre le budget. La décision de garder les conservateurs au pouvoir retombera donc encore une fois sur les épaules du Parti libéral, dont le nouveau chef, Michael Ignatieff, a déjà ouvert la porte à ce que sa formation l'appuie.

M. Mulcair et Mme Wasylycia-Leis, ont par ailleurs présenté quelques demandes du NPD : des investissements majeurs dans des projets d'infrastructures prêts à démarrer; de l'aide directe aux familles sous forme de chèques pouvant aller jusqu'à 400$ par mois par enfant; et un plan pour stimuler l'économie équivalent à environ 2% du PIB, tel que recommandé par l'OCDE.

Ils ont aussi dénoncé la politique de baisses d'impôts privilégiée par le gouvernement conservateur depuis son arrivée au pouvoir, il y a 3 ans.

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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 14:26
Analyse
Le chemin du postcapitalisme, par Hervé Kempf
LE MONDE | 14.01.09 | 13h40  •  Mis à jour le 14.01.09 | 13h40

st-ce que le capitalisme peut survivre à la crise ? C'était la question posée en filigrane lors du colloque organisé par le secrétariat d'Etat chargé de la prospective, en partenariat avec Le Monde et le Financial Times, jeudi 8 janvier à Paris, sous le titre "Nouveau monde, nouveau capitalisme". Tout avait été organisé pour rester dans les rails de l'ordre économique établi, comme le soulignait ironiquement Pascal Lamy, directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) : "L'ordre du jour ne comporte pas l'examen d'alternatives au capitalisme - par parenthèse, ce n'est pas pour autant que j'adhère à l'idée qu'il n'y a pas d'alternative -, je ferme la parenthèse, pour rester politiquement correct."

Mais la journée s'est déréglée, et, sous les apparences policées d'un colloque officiel, la gravité de la crise a imposé la remise en cause des idées reçues. Certes, M. Sarkozy tentait d'isoler le virus, accablant la finance pour sauver l'essentiel : "Le capitalisme financier a perverti la logique du capitalisme. (...) Le capitalisme, c'est l'effort, c'est le travail, c'est l'esprit d'entreprise, c'est la propriété privée, c'est l'investissement à long terme. (...) Mais la crise du capitalisme financier n'est pas la crise du capitalisme. (...) Elle n'appelle pas à la destruction du capitalisme, qui serait une catastrophe, mais à sa moralisation."

Michel Rocard, député européen socialiste, venait à l'appui du conservatisme de M. Sarkozy : "Il faut commencer par cela : nous voulons conserver le capitalisme !" Qu'elles étaient loin les paroles de Jean Jaurès dans son célèbre débat avec le marxiste Jules Guesde : "Le Parti socialiste est un parti d'opposition continue, profonde, à tout le système capitaliste." Mais l'unanimité de façade allait se lézarder grâce au rappel à la réalité opéré par Angela Merkel, la chancelière allemande : "Les pays industrialisés doivent absolument comprendre que nous avons vécu au-dessus de nos moyens. Nous avons fait un emprunt sur l'avenir sans en avoir produit la contre-valeur dans l'économie réelle, et à la longue, cela ne peut pas ne pas avoir de conséquences graves." Et pour ceux qui ne voudraient pas entendre, elle disait à nouveau par deux fois : "Nous avons vécu au-dessus de nos moyens", s'inquiétant de l'endettement sidérant que les marchés financiers, puis les gouvernements, ont accumulé.

Dès lors, il était clair que le problème n'était pas simplement dans un mauvais fonctionnement du système financier. Plusieurs experts allaient répéter ce que résumait Joseph Stiglitz, Prix Nobel d'économie : "Ce n'est pas seulement une défaillance des marchés financiers, c'est beaucoup plus profond." En fait, observait l'économiste Jean-Paul Fitoussi, "le capitalisme est une forme d'organisation historique et située, née des décombres de l'Ancien Régime. Ce qui signifie que son destin n'est pas écrit dans le marbre".

UN NOUVEL ÉQUILIBRE

Il apparaissait ensuite qu'il faut chercher dans la question sociale les racines de l'expansion énorme de la bulle financière et de l'endettement. Les "rémunérations extravagantes et l'explosion des inégalités" ont conduit au dérèglement du système global. Selon M. Fitoussi, "la crise financière n'est que le symptôme d'une crise latente qui existait depuis les années 1980 - une crise de la répartition des revenus : pour pouvoir maintenir les niveaux de consommation, il a fallu que les ménages et les Etats s'endettent. Cet endettement était pain bénit pour le système financier, qui a prêté à ceux qui ne pouvaient plus consommer. Et c'est là que le déséquilibre financier s'est révélé : on ne peut pas prêter à ceux qui ne peuvent rembourser".

Mais il a fallu attendre l'intervention de Wouter Bos, le ministre travailliste des finances des Pays-Bas, pour que la conclusion soit tirée : la réduction de l'endettement, donc la baisse de la consommation globale, ne pourra se faire qu'accompagnée d'une réduction des inégalités. M. Bos résumait avec humour combien la crise a bouleversé le cadre de pensée : "La première chose que j'ai faite pour montrer combien j'étais un leader socialiste moderne a été, en 2003, de rédiger une déclaration de principes. La façon de montrer au monde que le leader socialiste est moderne était d'effacer la ligne disant que les sociaux-démocrates devraient nationaliser les banques. C'est ce que j'ai fait. Ainsi, j'étais moderne... Il y a deux mois, on a nationalisé les banques !"

Si M. Bos a redit ce qu'avaient dit de nombreux intervenants sur la nécessité de réguler les marchés financiers - au point que c'est un lieu commun dont on attend qu'il se traduise en actes -, il a été plus loin : "Nous ne devrions pas penser que nous allons sortir du système seulement en ayant plus de régulation du profit et une meilleure supervision. (...) La société capitaliste a besoin d'une discussion sur un nouvel équilibre entre "nous voulons toujours plus" et "nous avons assez", entre des gains excessifs pour quelques-uns et un énorme déficit pour les masses." M. Bos ne se contente pas de mots : aux Pays-Bas, où il y a une vraie réglementation sur la rémunération des dirigeants, il pèse pour plafonner ces rémunérations, c'est-à-dire pour le revenu maximal admissible.

M. Bos allait remettre une autre pendule à l'heure, en relativisant l'importance des troubles économiques : "La crise financière n'est pas le plus grave problème auquel fait face le système capitaliste. La crise climatique va progressivement devenir plus importante, et la crise alimentaire persiste, alors que nous n'avons toujours pas réussi à la régler. Ces deux crises sont bien plus fondamentales que la durabilité du capitalisme. Elles nous posent un défi moral immense, mais peuvent être intelligemment liées à la solution de la crise financière."

Au terme de ce colloque s'est ainsi dessiné ce que pourrait être le chemin du postcapitalisme, n'en déplaise aux "conservateurs" comme MM. Sarkozy et Rocard : réduction de la surconsommation par l'apurement de l'endettement ; justice sociale par réduction des inégalités ; internalisation des coûts environnementaux (évoquée par le député canadien Thomas Mulcair) pour parer au péril écologique. Il n'aura manqué que l'interrogation sur la propriété des moyens de production - les formes coopératives de production ne sont-elles pas plus efficaces que le modèle de l'entreprise privée ? - pour ouvrir la porte aux alternatives regrettées par M. Lamy. Mais au train où la réalité fait évoluer les esprits, on peut penser que cette question encore provocatrice pénétrera bientôt les cénacles officiels.

 


Courriel : kempf@lemonde.fr.

Hervé Kempf (Service Planète)
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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 14:17
Analyse
Hubert Védrine et l'Amérique de Barack Obama, par Corine Lesnes
LE MONDE | 14.01.09 | 13h40

a démocratisation est-elle "un objectif légitime" des politiques occidentales ? Cela fait onze ans que Madeleine Albright et Hubert Védrine débattent de la question. L'ex-secrétaire d'Etat américaine entend encore la voix de son homologue français, interrompant le ronron des conférences téléphoniques sur le Kosovo. "Paris demande la parole !" Aujourd'hui, les points de vue se sont rapprochés. "Madeleine" est moins flamboyante. La faute à George Bush, dit-elle, qui a donné "une mauvaise réputation à la démocratie". Hubert Védrine, lui, craint une coalition du monde multipolaire contre "nous, les Occidentaux", mais il voit les Etats-Unis en posture favorable pour continuer à dominer, ce dont il ne semble pas se formaliser.

Invité à Washington par la Brookings Institution et l'ambassade de France à l'occasion de la parution en anglais de son livre Continuer l'Histoire (Fayard, 2007) - sous un titre très "Star Wars" : History Strikes Back ("L'Histoire contre-attaque") -, M. Védrine a discuté avec son ancienne homologue et livré ses réflexions sur l'état du monde à quelques jours de l'investiture, le 20 janvier, de Barack Obama. M. Védrine continue à se méfier des idéalistes. Plus que les "vieilles idées des Lumières", il pense que c'est peut-être la défense de l'environnement qui deviendra la valeur universelle de demain. Pour lui, les Occidentaux ont péché par arrogance depuis la chute de l'URSS : "On se prenait pour les maîtres du monde sur l'Olympe. On décidait de qui on sanctionne, qui on bombarde..."

Aujourd'hui, pour l'ancien ministre des affaires étrangères de Jacques Chirac et de Lionel Jospin, de 1997 à 2002, les maîtres "ne contrôlent plus vraiment le système". Il suffit de voir "l'absence impressionnante de résultats" de la diplomatie occidentale : "On n'a même pas réussi à convaincre les Birmans" de laisser entrer l'aide humanitaire. Pour Hubert Védrine, les Occidentaux tâtonnent, s'emmêlent dans leurs priorités. "On fait pression sur un pays dont on va avoir besoin la semaine suivante pour faire pression sur un autre", souligne-t-il.

Hubert Védrine plaide pour un retour au réalisme : "On ne peut plus continuer le prosélytisme occidental comme si rien ne s'était passé." Pour lui, le monde n'est pas encore "post-américain", selon l'expression de l'éditorialiste Fareed Zakaria, mais le "monopole occidental sur l'Histoire" est fini. Pour l'ancien ministre, "un jour on se dira peut-être que les droits-de-l'hommistes n'auront pas eu plus d'influence sur la Chine que les missionnaires catholiques".

Le bilan "désastreux" de la politique de George Bush donne, selon Hubert Védrine, à Barack Obama une réelle marge de manoeuvre. "Tout le monde a confiance en lui, alors que personne ne sait ce qu'il pense ou ce qu'il va faire", a-t-il constaté.

Du simple fait d'avoir décrété qu'il dialoguerait avec les dictateurs, il incarne la rupture avec le dogmatisme précédent. Déjà, par le seul fait de cette proposition, Barack Obama a entraîné une discussion au sein du pouvoir iranien.

Sur le dossier israélo-palestinien, M. Védrine pense aussi que les Etats-Unis ont les moyens de "retourner la situation". L'ancien ministre des affaires étrangères l'a dit à ses interlocuteurs : "Imaginez le rayonnement qu'aurait un président américain qui réglerait le problème palestinien. L'Amérique a cette carte. Comment peut-elle s'en priver ?" Reste la question de fond : "Devons-nous traiter avec le reste du monde ou devons-nous le changer ?" Barack Obama n'a pas encore livré le fond de sa pensée. Pour l'instant, sa priorité est de réparer.

 


Courriel : lesnes@lemonde.fr.

Corine Lesnes (Correspondante à Washington)
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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 12:20
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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 13:49
Nicolas Sarkozy veut supprimer le juge d’instruction

Liens:
[1] http://www.mediapart.fr/club/blog/erich-inciyan
[2] http://www.elysee.fr/webtv/index.php?intChannelId=1&intVideoId=905
[3] http://www.maitre-eolas.fr/2009/01/07/1267-et-bien-voila
[4] http://www.afmi.asso.fr/ref_detail.php?num=34
[5] http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/914059500/index.shtml
[6] http://www.ladocumentationfrancaise.fr/revues-collections/cahiers-francais/2006/sommaire334.shtml
[7] http://www.lemensuel.net/Faut-il-supprimer-le-juge-d.html
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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 15:03
Annus horribilis pour l'ADQ, consécration pour Québec solidaire
Annus horribilis pour l\'ADQ, consécration pour Québec solidaire

Photo La Presse Canadienne

 

Martin Ouellet - La Presse Canadienne - Québec - 23 décembre 2008

Annus horribilis. Aucune expression ne décrit avec plus d'éloquence l'année d'enfer qu'a connue l'Action démocratique du Québec en 2008. La formation de centre-droit a perdu tour à tour sa crédibilité, ses supporters puis son chef.

De l'autre côté de l'échiquier, Québec solidaire, véhicule de la gauche, la vraie, celle de l'intervention massive de l'État dans les affaires sociales, est sorti des limbes en 2008 avec l'élection de son premier député.Mais Amir Khadir, l'une des 2 têtes dirigeantes du parti avec Françoise David, n'est pas uniquement le porte-parole de la classe laborieuse. Il est aussi le second leader politique souverainiste de l'Assemblée nationale aux côtés de la péquiste Pauline Marois.

Vent de droite, vent de gauche, le parlement québécois a senti les brises de l'un et l'autre au cours de la dernière année.

L'élection du 8 décembre 2008 a bouleversé la dynamique héritée du précédent scrutin tenu à peine 20 mois plus tôt.

Invoquant la «tempête économique» à venir, le premier ministre Jean Charest a déclenché une élection précipitée qui allait le libérer des entraves de la cohabitation minoritaire, en plus de sceller le sort de l'ADQ comme opposition officielle et gouvernement en devenir.

Malgré une remarquable poussée du Parti québécois en fin de course, le chef libéral est parvenu à faire élire tout juste assez de députés pour former un gouvernement majoritaire, avec toutes les coudées franches pour imposer son ordre du jour.

Dans ce scrutin de fin d'année, l'ADQ a perdu 34 députés, ce qui constitue une hécatombe pour un parti qui avait failli prendre le pouvoir 20 mois plus tôt.

Mais en même temps, la catastrophe était annoncée depuis des mois, à mesure que les difficultés du parti à s'imposer comme opposition officielle devenaient de plus en plus manifestes.

À l'issue du scrutin, Mario Dumont s'est retrouvé à la tête d'un parti exsangue, avec seulement six députés pour l'épauler. Pour le chef de l'ADQ, ce retour à la case départ a sonné la fin des haricots. Après 14 ans de hauts et de bas à l'Assemblée nationale, Mario Dumont a jugé que le temps était venu de passer à autre chose.

L'Action démocratique va-t-elle survivre au départ de son fondateur et chef charismatique ? Rien n'est sûr, mais certains voyaient déjà le député Éric Caire reprendre la barre du vaisseau. Dans ce contexte, les prochaines années s'annoncent comme une longue et pénible traversée du désert pour les députés de l'ADQ. Certains pourraient être tentés de chercher refuge ailleurs, comme l'avaient fait deux d'entre eux peu avant la dernière campagne électorale. Ces transfuges croyaient améliorer leur chance de réélection chez les libéraux, mais ils ont tous deux été battus sans équivoque et sont retournés dans l'ombre.

Du côté du Parti québécois, la chef Pauline Marois a renforcé considérablement son leadership en 2008 et amorcera la prochaine année en zone de confort.

Alors que nombre d'observateurs doutaient de ses qualités de rassembleuse, Mme Marois est parvenue à faire élire 51 députés, avec une proportion des suffrages supérieure à ce qu'avaient obtenu ses prédécesseurs André Boisclair et Bernard Landry.

La leader péquiste aura cependant un défi considérable à relever dans les mois à venir: ranimer la flamme souverainiste sans souffler mot du calendrier référendaire.

Le petit dernier de l'Assemblée nationale, Amir Khadir, de Québec solidaire, retiendra beaucoup l'attention au cours de l'année qui vient. Aussitôt après avoir prêté serment à titre de député, M. Khadir, de la circonscription montréalaise de Mercier, a résumé le credo de sa formation : faire payer les riches - les particuliers et la grande entreprise - pour accroître le niveau de vie des plus pauvres.

Il est hasardeux toutefois de prédire l'impact qu'aura le discours de Québec solidaire dans la société québécoise. Des analystes pensent qu'Amir Khadir, par sa fougue et ses interventions, forcera les autres partis à orienter leurs politiques un peu plus à gauche de l'échiquier. D'autres avancent cependant que l'influence de Québec solidaire fond comme peau de chagrin à mesure que l'on s'éloigne du Plateau Mont-Royal.

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23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 15:03

Duceppe se sent en position de force

Duceppe se sent en position de force

Gilles Duceppe - Photo: PC

Hugo De Grandpré - La Presse

(Ottawa) Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, entend profiter de la crise économique pour faire avancer l'ordre du jour souverainiste de sa formation.

Dans une entrevue-bilan de fin d'année avec La Presse, M. Duceppe a insisté sur la force de son mouvement au Québec. Le Bloc, le Parti québécois et Québec solidaire, 3 formations souverainistes, détiennent 101 des 200 sièges de la province à la Chambre des communes et à l'Assemblée nationale, a-t-il fait valoir.

«Les Québécois ont fait confiance en majorité à des députés souverainistes», a noté M. Duceppe, en revenant sur les performances du PQ et du Bloc aux élections générales de 2008, et qui ont fait mentir bien des experts.

«On a maintenant à entreprendre cette nouvelle étape dans cette période de crise et à démontrer que la meilleure solution pour les Québécois, c'est de faire du Québec un pays»,a-t-il ajouté.

Maître de ses choix

Le chef du Bloc affirme qu'en matière de culture, de justice, mais surtout d'environnement, le Québec serait mieux servi s'il était entièrement maître de ses choix. «S'il y avait des cibles absolues et s'il y avait une Bourse du carbone, c'est de l'argent qui entrerait» au Québec, a-t-il donné pour exemple.

«Or, il arrive que l'économie d'une bonne part du Canada est basée sur le pétrole. Ça enrichit le Canada, a-t-il ajouté. Il faut montrer que l'on a des intérêts fondamentalement différents

Gilles Duceppe l'a dit et il le répète : la coalition créée en fin d'année par le Parti libéral et le NPD, et appuyée par son parti, amenait à son avis des avancées importantes pour le Québec.

«Je soulignerais simplement le fait que voilà 2 partis fédéralistes qui reconnaissent dans le préambule même de ce texte les Canadiens et les Québécois. Donc, il y a une différence, hein? Ça, c'est tout à fait neuf

Et il ne souscrit pas, du moins officiellement, à la thèse de ceux qui affirment que la coalition est moribonde. «Les libéraux se disent, et je le comprends : on va attendre de voir ce qu'il y a dans le budget», a-t-il dit.

Quant à son propre parti, il y a peu de chances qu'il vote pour le prochain budget conservateur - même s'il accepte de donner une chance au coureur. «Ça prendrait un changement de cap tellement majeur que je n'ai pas l'impression qu'il pourra le faire», a lancé M. Duceppe.

Mise en garde à Ignatieff

Coalition ou non, le chef du Bloc québécois a semblé sceptique face à la récente déclaration d'ouverture envers le Québec de son nouvel homologue du PLC. Il a fait remarquer que des propos passés de Michael Ignatieff laissent songeur, comme ceux rapportés récemment par l'ancien ministre péquiste Joseph Facal, dans le Journal de Montréal.

M. Ignatieff a accusé l'ensemble de la classe politique du Québec de vivre «dans une bulle d'illusions, et quelqu'un doit crever cette bulle», a écrit M. Facal. «De toute façon, de quoi pourraient bien se plaindre ces "Québécois casquette de baseball sur la tête, installés dans leur Cherokee ou Winnebago, avec en sourdine de la musique country"», a aussi dénoncé l'ancien ministre, paraphrasant le chef du PLC.

«On verra bien à l'usage, a pour sa part lancé M. Duceppe. Mais il a dit à Québec qu'il respectait les Québécois, que les députés du Bloc étaient légitimes, mais qu'ils ne pouvaient pas grand-chose à Ottawa... Il faudrait remarquer que s'il voulait diriger une coalition, il ne le pourrait pas sans l'appui du Bloc.»

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