Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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"Nous comptons bien participer très activement à la campagne électorale et faire que le gouvernement s'engage de manière irréversible pour le droit au logement opposable", a affirmé le président du DAL, Jean-Baptiste Eyraud, habitué des occupations d'immeubles illégales, au nom de la "désobéissance sociale". Le DAL se méfie des "effets d'annonce" et des "promesses non tenues", alors que le président Chirac a demandé dimanche au gouvernement de proposer dans "les toutes prochaines semaines" un "droit au logement opposable", une mesure réclamée depuis des années par les associations.
Le DAL souhaite par ailleurs que 3 actions d'urgence soient entreprises : l'application de la loi de réquisition des immeubles vacants, l'ouverture des immeubles HLM vides et murés dans l'attente de leur démolition – qui se comptent "par milliers" en France, selon l'association – et le logement des familles dans de véritables logements et non dans des hôtels tenus par des "marchands de sommeil" dans des conditions "scandaleuses", a précisé M. Eyraud.
80 MAL-LOGÉS INSTALLÉS DANS L'IMMEUBLE
L'immeuble du 24, rue de la Banque, dans le 2e arrondissement, où une grande banderole jaune appelant à la "réquisition" a été suspendue aux fenêtres, est une ancienne succursale du CIC de 6 étages, vide depuis 3 ans, avec vue sur la Bourse, moquette, eau, électricité et ascenseur.
"L'immeuble appartient à une banque (...). On veut aussi à travers cela dénoncer la spéculation immobilière. Il y a trop d'immeubles vides qui appartiennent à des assurances, des fonds de pension, des établissements financiers et bancaires et des sociétés d'investissement. Ce n'est pas normal", a encore déclaré Julien Bouchet.
Pour les associations, l'immeuble occupé est une tribune politique. Ils y organiseront forums, débats et consultations juridiques, après avoir fait une fête toute la nuit dimanche au son de la musique électronique et des percussions africaines, jusque dans la salle des coffres.
Le ministre de l'intérieur a défendu son bilan en la matière et notamment sa loi du 24 juillet 2006 sur l'immigration choisie, dont l'objectif est de faire passer l'immigration de travail de 7 à 50% de l'immigration régulière. "Beaucoup reste à faire pour aller plus loin", a-t-il pourtant reconnu, avant de lancer "quelques pistes pour l'avenir" :
Ministre de l'immigration. Le candidat à la candidature de l'UMP souhaite "la nomination d'un ministre chargé de l'immigration, qui sera à la tête de toutes les administrations responsables de ce dossier". A sa charge notamment : "la maîtrise de l'immigration familiale, la lutte contre les abus et la fraude et l'assouplissement des conditions de l'immigration dont notre économie a besoin".
Traité international sur les migrations. Rappelant la nécessité de "bâtir une grande politique de codéveloppement", il juge "urgent d'ouvrir le grand chantier d'un traité sur les migrations internationales". L'application de ce traité, stipulant "des droits et des devoirs pour les Etats et les migrants", incomberait à "une agence internationale".
Aide au retour. Il préconise également de "généraliser la politique d'aide aux microprojets en faveur des migrants de retour dans leur pays". Le nombre de ces migrants a doublé en 2006, pour s'élever à 2 000 personnes.
Cette orientation de Nicolas Sarkozy laisse à penser que le ministre-candidat va vouloir déplacer le centre de gravité de la campagne électorale vers des sujets qui affolent généralement les passions, en actionnant des réactions souvent irrationnelles dans la population, plutôt que d'aborder les véritables préoccupations concrètes et vitales de la très grande majorité des Français, sur lesquels il sera en grande difficulté (y compris face à Ségolène Royal) : emploi, chômage, pouvoir d'achat, mondialisation, protection sociale, santé, retraites, services publics...
Cependant, si le travail des socialistes et de la gauche doit bien entendu rappeler toujours l'attention du pays sur les véritables enjeux de son avenir, il apparaissait à tout le moins nécessaire de préciser le discours du Parti socialiste sur l'immigration et le co-développement, car "l'immigration partagée" du PS se distingue mal de "l'immigration choisie" de l'UMP à cause du flou contenu dans le premier concept - ainsi certains camarades tentent peu à peu de réintroduire la notion de quota pourtant condamnée par le Parti socialiste, et la candidate n'a jusqu'ici pas lever le flou programmatique.
C'était en partie la volonté qui m'avait animé de proposer l'immigration comme thème principal de la réunion de la section que j'anime sur la présentation des candidatures internes au PS ; mais même cela m'a été reproché par des esprits chagrins...
Je me permets de remettre en ligne les propositions de NPS qui restent encore défendues par la grande majorité des militants de ce courant.
Dans le projet adopté par le Parti socialiste, une sous-partie est consacrée à l'immigration. A côté des idées de codéveloppement avec les pays d'origine et de lutte contre l'immigration illégale, voici les principaux points abordés :
- "Nous reviendrons sur les dispositions des lois Sarkozy qui ont précarisé la situation des immigrés installés depuis longtemps dans notre pays. Nous restaurerons la possibilité de régularisation après dix ans de résidence. Nous respecterons le droit au regroupement familial pour protéger les enfants scolarisés, nés en France, ou y vivant depuis longtemps." [Dans son projet législatif de 2007, l'UMP dit vouloir "renforcer les conditions de revenu et de logement pour le regroupement familial, afin que vivre en France soit un projet fondé sur le travail, pas sur le bénéfice de prestations sociales].
- "Nous bâtirons un projet migratoire individuel pour une insertion réussie. Ce contrat permettra l'accompagnement personnalisé de l'étranger au moment de son arrivée sur le territoire français, avec la création d'un guichet unique d'accueil et d'insertion."
- "Nous rendrons plus simple et plus solennelle l'accession à la nationalité française : une journée du citoyen rassemblera chaque année dans chaque mairie les Français lorsqu'ils atteignent l'âge de la majorité ou quand ils sont naturalisés. A cette occasion, les principes fondamentaux de la République seront rappelés."
Les propositions de NPS en matière d'immigration
Vous pouvez télécharger les propositions de NPS en cliquant sur le lien suivant :
Je vous recommande la lecture du compte-rendu de la dernière étude du BPF. L’historique des études menées par le CEVIPOF ayant montré une certaine concordance avec la réalité (votes des 21-Avril et 29-Mai), je suis enclin à apporter une attention particulière à leurs études.
Télécharger : étude CEVIPOF 20 novembre 2006
40 % des musulmans vivant en Grande Bretagne souhaitent l'application de la Charia dans certaines parties du pays. 32 % pensent que les musulmans devraient s'engager pour mettre fin à la civilisation occidentale, « décadente et amorale ». 20 % disent comprendre les motivations des responsables des attentats du métro de Londres le 7 juillet 2005. Dans le même temps, seuls 17 % des non-musulmans pensent que musulmans et non-musulmans peuvent vivrent ensemble pacifiquement de façon durable. Et un quart de l'électorat peut s'imaginer votant un jour pour un parti d'extrême droite ; bienvenue en Grande Bretagne, dans une société qualifiée par le British Council de «riche d'une grande diversité, ouverte, multiculturelle».
Alors que les autorités persistent à diffuser des messages glorieux, les attentats de Londres ont crûment révélé une réalité qui n'avait pu échapper, auparavant déjà, à tout observateur attentif : le vaste échec du multiculturalisme britannique, du moins en ce qui concerne l'intégration des musulmans. Le pays est confronté aux dégâts d'une politique qui voulait l'intégration non pas via l'adaptation à la culture britannique mais via la proclamation et l'affirmation actives, encouragées par l'Etat, des différences culturelles et religieuses propres aux populations immigrées. Même en faisant abstraction du désastre absolu, en matière interculturelle, que représente le terrorisme islamiste, les résultats de cette politique sont tout sauf convaincants : la Grande Bretagne «évolue insidieusement vers une société où règne la ségrégation», déclarait ainsi il y a quelques mois Trevor Philips, président de la Commission for Racial Equity, commission nationale de lutte contre les discriminations.
[...]
Télécharger l’article complet de la fondation Friedrich-Herbert : “Atmosphère suffocante dans le Londonistan”
Le rapport 2006 de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (ONZUS), adressé vendredi 10 novembre aux parlementaires, révèle un creusement d'écarts entre 2003 et 2005 entre les quartiers classés en zones urbaines sensibles (ZUS) et les autres quartiers des agglomérations auxquels ils appartiennent. "Le processus de décrochage entamé depuis des années dans les zones urbaines sensibles n'est pas enrayé", qu'il s'agisse des domaines de l'emploi, de la réussite scolaire, des revenus, de la santé ou de l'insécurité ressentie par les habitants, souligne l'ONZUS.
"On constate même le creusement d'écarts entre les quartiers classés en ZUS et les autres quartiers des agglomérations auxquels ils appartiennent", ajoute le rapport qui précise que les indicateurs recueillis portent pour la plupart sur la situation en 2005, ne tenant pas compte de ce fait des mesures mises en œuvre depuis les émeutes de l'automne 2005.
La décision de démolir 200 000 logements sociaux en 5 ans constitue la mesure la plus spectaculaire du programme national de rénovation urbaine. Geste radical... Or il est loin d'être sûr que la démolition à cette échelle et dans ce calendrier soit souhaitable ou réellement possible.
Pour de nombreuses raisons. D'abord celle de la suppression d'une offre précieuse de logements sociaux dans un pays où il en manque cruellement (rappelons qu'il y a près d'un million de demandes en instance), et tandis qu'on entre dans une période de raréfaction de l'argent public : pour compenser les 40 000 démolitions annuelles, tout en continuant à assurer la production ordinaire, comme c'est prévu par la loi, il faudrait produire chaque année 90 000 logements neufs là où on peine à en faire 50 000 ...
Ensuite parce que ces opérations sont très onéreuses, parce ce que la démolition, pour les habitants des immeubles concernés, reste difficile à vivre, et parce que le montage des opérations de relogement prend souvent plusieurs années (rappelons qu'en 2002 on n'a pas réussi à démolir plus de 8000 logements).
On risque également de mettre à bas des pans entiers et significatifs d'un patrimoine qui n'est pas toujours dépourvu de qualités architecturale et urbaine : démolir 200 000 logements c'est supprimer un gros quart de la production totale des grands ensembles et des ZUP, et il y a fort à parier qu'il comprend des éléments intéressants.
Enfin et surtout parce qu'on risque fort de se tromper d'analyse en corrélant «pathologie sociale» et «pathologie architecturale» : les habitants de ces quartiers souffrent d'abord et surtout de leur exclusion économique et sociale, et du regard que la société porte sur eux. Faire imploser leur lieu de vie n'y changera pas grand chose à soi tout seul, et pourrait bien relever du seul «traitement magique», familier des ethnologues.
Bref, un tel enjeu appelle un débat, et on s'étonne qu'il ne parvienne pas à s'installer, à la suite notamment de l'avis circonspect du Conseil National des Villes et des alertes du mouvement HLM dès son congrès de juin 2003. Et pour comprendre les enjeux on aurait tout à gagner à interroger l'histoire de la rénovation urbaine des années 1960, qui, sans pour autant réussir à tenir ses objectifs quantitatifs, a eu le triple effet de chasser des centres villes les ménages pauvres, d'endetter durablement les collectivités locales et de faire disparaître un patrimoine architectural digne d'intérêt.
À défaut d'une planification énergique du développement massive de l'offre de logement, les reconstructions accaparent le foncier qui restait encore disponible pour proposer une offre nouvelle et complémentaire (décohabitation, besoins nouveaux, mal logés, occupants sans titre de bonne foi, résorption de l'habitat indigne...). La raréfaction de l'offre nouvelle du fait des reconstruction risque donc d'accroître la crise du logement et du foncier ! C'est un fantastique effet pervers de la politique Borloo depuis 2002.
D'autre part, au nom d'une mixité sociale qui restera longue à reconquérir, on démolit dans les secteurs les mieux équipés et desservis en transports parfois jusqu'à 50% du parc HLM à bas loyer pour recontruire du HLM haut de gamme (PLUS, PLUS CD non minorés), mais dans la plupart des cas on a pas de propositions concrètes pour les populations les plus en difficulté ; le résultat le plus sûr de la politique mené par le gouvernement va être de rejeter plus loin encore des populations fragiles, où les collectivités n'ont ni les services ni les moyens pour les accueillir, les accompagner durablement et éventuellement les faire sortir de leur condition. Dans le même temps, et avant même que ces populations aient quitté nos territoires on réduit fortement les financements spécifiques et droit commun risquant par là même un grave effet ciseau lourd de conséquences sociales et en terme de tranquillité publique.
Durant le 1er semestre 2006, 13 hauts fonctionnaires se sont rendus dans une dizaine de sites épaulés par l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU), qui coordonne le PNRU. Plus de deux cents "acteurs de terrain" ont été rencontrés dans trois villes d'Ile-de-France et sept situées en province.
Le résultat de cette "mission" est présenté comme une "contribution" aux travaux du Comité d'évaluation et de suivi (CES) de l'ANRU - l'instance qui a commandé le rapport. Les auteurs de l'expertise ne prétendent pas avoir évalué à fond "les effets d'une politique publique", compte tenu de la faible ancienneté des conventions signées sous l'égide de l'ANRU (un à deux ans). Mais ils sont convaincus de "l'urgence à mettre en oeuvre" leurs recommandations.
"GOULOTS D'ÉTRANGLEMENT"
Première "lacune" décelée par la mission : nombre de conventions conclues avec l'ANRU ressemblent à des "catalogues" d'actions qui ne s'inscrivent pas dans le long terme. Des maires "peinent à présenter simplement les enjeux auxquels leur projet est censé répondre" et n'arrivent pas à dire clairement "comment fonctionnera le futur quartier".
Malgré l'importance des moyens financiers accordés par l'ANRU, "la dynamique de transformation" espérée pourrait ne pas être au rendez-vous dans certains quartiers, une fois les travaux achevés.
De telles menaces sont liées au "décalage trop fréquent entre la démarche urbaine" et le devenir socio-économique des territoires concernés. Les améliorations architecturales, la modification de la voirie ou la diversification de l'offre de logements ont tendance à l'emporter sur des thématiques tout aussi cruciales que l'éducation, l'accès à l'emploi, le développement économique, etc.
Aspect essentiel des programmes de renouvellement urbain, les démolitions risquent, à l'avenir, de se heurter à des "goulots d'étranglement", du fait des "retards" pris dans la construction d'immeubles neufs. Les opérations de relogement devraient associer plus étroitement les habitants qui résident dans les bâtiments voués à disparaître, aux yeux de la mission. Celle-ci regrette la rareté des "dispositifs" destinés à accompagner les "familles les plus lourdes".
Enfin, certains projets tardent à se concrétiser car la réflexion en amont et le pilotage se révèlent insuffisants. "Là où il aurait fallu innover et expérimenter, la course contre le temps et le sous-dimensionnement des ingénieries favorisent le recours à des solutions stéréotypées", déplore la mission.
Malgré ces dysfonctionnements, le PNRU "a enclenché sur le terrain une dynamique collective positive", qui résulte de "l'ampleur des moyens humains et financiers mobilisés" : à eux seuls, l'Etat et le "1 % logement" se sont engagés à apporter environ 10 milliards d'euros sur la période 2004-2013. Grâce à ce traitement de choc sans précédent, l'ANRU jouit "d'un capital de confiance auprès de tous les acteurs locaux rencontrés", insiste la mission.
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