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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 12:03


Borloo signe un chèque en bois de 2 milliards
mercredi 31 janvier 2007

L'AGENCE nationale pour la rénovation urbaine (Anru), créée par Borloo en 2003, est au bord du dépôt de bilan. Lors du comité de direc­tion du 8 janvier, le directeur général, Philippe Van de Maele, a averti ses collaborateurs qu'ils avaient déjà dépassé de 1 mil­liard d'euros les dépenses pré­vues pour les six prochaines an-; nées. Mais les experts de l'Agence estiment que le trou atteint en fait les 2 milliards. Et le directeur général adjoint, Claude Doussier, qui juge la si­tuation ingérable, a profité de la réunion pour présenter sa dé­mission.

Cette quasi-faillite n'a pas empêché Borloo d'ordonner à l'Anru d'engager de nouveaux crédits fantômes. Au diable l'in­tendance : il faut que le mi­nistre de la Cohésion sociale puisse rouler des mécaniques avant la présidentielle. Et annoncer le financement d'in­nombrables nouveaux loge­ments. Sur le papier.

Ainsi, au 15 janvier, l'Agence avait accepté de participer aux travaux de rénovation de 392 quartiers. Mais, d'ici à la fin avril, le total devrait atteindre le nombre de 529. Résultat, en plus des sommes versées par les communes et les sociétés d'HLM, la quote-part de l'Anru frôlera les 12 milliards, alors qu'elle ne dispose que de 9,8 milliards. Et, au total, toutes sources de financement confon­dues, il y en aura pour 35 mil­liards au lieu des 30 annoncés par Borloo.

Cassandre modeste

Les mises en garde n'ont pourtant pas manqué. En juillet 2006, les sénateurs UMP Phi­lippe Dallier et Roger Karoutchi (un des lieutenants de Sarkozy) avaient rédigé un rapport au vinaigre. Ils estimaient alors qu'il manquait « 60 millions » dans le budget de l'Anru pour financer les travaux prévus. Six mois plus tard, la machine à promesses s'est emballée, et le gouffre est devenu abyssal...

Pour sortir de ce bourbier, l'Agence a tenté, l'automne der­nier, de refiler une partie de l'addition aux Régions et aux départements. Mais la ficelle était un peu grosse, et les vo­lontaires ne se sont pas préci­pités sur leur carnet de chèques.

Pourtant, Borloo ne se sou­cie guère du naufrage annoncé. Une position très cohérente : les plus gros chantiers ne com­menceront qu'après les élec­tions, et ils dureront jusqu'en 2013. Ce sera donc à ses suc­cesseurs de se débrouiller pour régler la note ou renoncer aux logements promis.

Hervé Uffran


La rénovation urbaine de Borloo ne démarre bien que sur le papier

mercredi 26 juillet 2006

Mais pour les 500 000 logements sociaux promis, on fera les comptes plus tard.

JEAN-LOUIS BORLOO en rê­vait : l'Agence nationale de ré­novation urbaine (l'Anru) devait faire vrombir les bulldozers dans les cités. Et, parole, c'est un franc succès ! Depuis deux ans, les pro­jets pleuvent : 190 quartiers, comptant 250 000 logements à ripoliner, ont déjà décroché une promesse de financement. Pas si bêtes, tous les maires veulent pro­fiter de la cagnotte, y compris dans des contrées moyennement déshéritées... C'est bien joli, mais à ce rythme ébouriffant, pas sûr que la trésorerie de l'Anru suive, avertissent les sénateurs UMP Roger Karoutchi et Philippe Dallier dans un rapport de la mis­sion Ville et Logement.

Le gouvernement, qui s'est courageusement engagé à ver­ser 5 milliards d'euros entre 2004... et 2017, n'a pas eu à

débourser grand-chose pour le mo­ment, les coups de pioche se fai­sant encore rares. Borloo n'a pas le premier rond pour faire face au gros des travaux : de 2007 à 2011 - après les élections, donc, ce qui tombe assez bien ! - les besoins en cash de l'Anru vont connaître un pic himalayesque. Pour l'instant, l'Etat racle les fonds de tiroir. Sur 465 millions d'euros promis en 2006 (trois fois moins que ce qu'il faudra cracher en 2009), une soixantaine de mil­lions manquent toujours à l'appel : « Vos rapporteurs n'ont pas obtenu de réponse satisfai­sante sur l'origine [de ces] 60 mil­lions », explique la mission sé­natoriale. Rassurant...

On rase gratis...

Le risque dont les sénateurs ne pipent mot, en revanche, c'est

que les crédits soient absorbés par les démolitions et manquent au moment où il faudra recons­truire. Quelque 84 000 loge­ments sont déjà en passe d'être rayés de la carte. « La préoccu­pation majeure des habitants, c'est de savoir où ils seront relo­gés. Or les projets sont souvent très flous sur la localisation exacte des reconstructions », cri­tique un membre du Comité d'évaluation et de suivi de l'Anru, une instance composée de représentants associatifs.

En théorie, c'est la règle du 1 pour 1 qui s'applique (un loge­ment reconstruit pour un dé­truit). En pratique aussi,'à condi­tion de tordre un peu les calculs. A Dammarie-les-Lys, par exemple, où 770 logements vé­tustés doivent partir en fumée, le projet validé par l'Anru prévoit de reconstruire 330 appar­tements dans la commune, le reste étant réparti vers les ag­glomérations voisines. Mais, à y regarder de près, le conseil gé­néral de Seine-et-Marne est tombé sur un os : une partie des reconstructions correspond à des travaux déjà prévus et destinés aux mal-logés inscrits depuis des lustres.

... et on compte double

« On a lancé, il y a trois ans, un projet de 36 nouveaux loge­ments sociaux pour des ménages de la commune, et je découvre qu'ils sont comptés dans le pro­jet Anru, s'étonne ainsi André Aubert, le maire (PS) de Brie-Comte-Robert. Cela signifie-t-il qu'on va m'envoyer des familles de Dammarie ? » Pas de réponse, ni à Dammarie ni à l'Anru... Un

tour de passe-passe isolé ? Rien n'est moins sûr : « J'ai fait la même chose dans la ville dont je suis le maire, aux Pavillons-Sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, pour aider la commune de Sevran », reconnaît même l'un des auteurs du rapport sénatorial, Philippe Dallier, qui ne voit pas où est le problème. « L'important, c'est de construire », dit-il.

Borloo l'avait pourtant juré-craché : la remise à neuf des cités ne devait en rien grignoter la construction de logements so­ciaux supplémentaires (500 000 promis sur cinq ans...), « L'ob­jectif final sera respecté, même s'il y a peut-être, en cours de route, des projets qui s'enchevê­trent », assure-t-on à l'Anru. Les jumelles sont fournies pour y voir clair ?

Isabelle Barré

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19 janvier 2007 5 19 /01 /janvier /2007 14:51
Nous sommes tous Français ; pour le faire valoir, votons à gauche en 2007.
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12 janvier 2007 5 12 /01 /janvier /2007 15:44
Communiqué de presse 9 janvier 2007-Ville et Banlieue et le droit au logement opposable

L’Association des Maires Ville et Banlieue de France est favorable à ce que les populations mal logées ou sans domicile fassent valoir légalement leur droit à un logement décent dès l’année 2008 ; cela devrait être cohérent avec les objectifs du Plan national de Rénovation urbaine et du plan de cohésion sociale. Cependant notre association rappelle 3 conditions nécessaires :
• Augmenter le rythme de mise à disposition de logements réellement sociaux (PLAI – prêt locatif aidé d’intégration - et PLUS – prêt locatif à usage social) ;
• Situer ces constructions prioritairement dans les secteurs où la pression est forte et dans les communes soumises aux dispositions de l’art 55 de la loi SRU ;
• Modifier les textes en vigueur pour renforcer les moyens dont disposent les préfets pour faire respecter la loi là où les communes ne peuvent expliquer leur carence.

En effet, pourquoi en sommes-nous là aujourd’hui ?
• Tout d’abord parce que la loi SRU et son article 55, sur lequel on ne cesse de vouloir revenir, sont mal appliqués et devraient être rendus plus efficaces. Il serait donc utile :
Pour les nouveaux programmes de logements locatifs article 55, de fixer un pourcentage significatif de PLAI et PLUS, par rapport aux logements de type intermédiaire (PLS).
De mener une politique foncière forte, d’accélérer les cessions de foncier de l’Etat et des entreprises publiques dans des conditions financières attractives pour les communes réalisant sur ces terrains un pourcentage important de logements locatifs très sociaux.
De veiller à ce que les politiques de peuplement respectent la diversité sociale mais aussi permettent aux ménages mal logés et/ou fragiles d’être logés
De transférer à l’Etat le droit de préemption urbain si les explications fournies par les communes pour ne pas construire de logements sociaux ne sont pas recevables.

• Ensuite parce que les efforts portés avec raison sur la rénovation urbaine des quartiers en difficulté ont de fait ralenti ceux à consacrer à la réhabilitation du parc ancien des centres villes, public ou privé. Le PNRU devrait être étendu aux quartiers anciens, en mobilisant en même temps l’ANRU et l’ANAH. Aujourd’hui, la PALULOS – prime à l’amélioration des logements à usage locatif et à occupation sociale - a pratiquement disparu, hors les secteurs de rénovation urbaine et cela fragilise le parc existant.

Ces mesures sont des préalables si l’on souhaite que le droit au logement opposable soit efficace et ne contribue pas à fragiliser plus encore les territoires déjà en grande difficulté.
Nous attendons donc avec beaucoup d’impatience un projet de loi qui permettrait de diversifier la population des communes les plus riches comptant très peu de logements sociaux et qui contribuerait à la fois à loger les plus démunis et à lutter contre les ghettos urbains.

Les maires de Ville et Banlieue feront des propositions dans ce sens à l’occasion de la présentation à la presse du « Manifeste des villes de banlieue » qui leur permettra d’interpeller les candidats à l’élection présidentielle, lors d’une réunion qui se tiendra le 6 février prochain à la Maison de la Chimie, à Paris.
www.ville-et-banlieue.org
Relations médias : Echos de villes – tel 01 42 21 12 18

Commentaire :
Il est assez notoire de constater qu'en effet les constructions de logements sociaux n'ont augmenté dans ce pays sous le gouvernement de droite que parce que - même si elle est insuffisemment appliquée - la loi SRU a contraint certaines communes à construire des logements sociaux qu'elles n'auraient pas programmés sinon...
D'autre part, l'effort du ministère Borloo porte essentiellement - et c'est une véritable imposture - sur la construction de logements en direction des classes moyennes aisées alors que ce n'est pourtant pas la priorité et qu'ainsi la crise du logement dans notre pays n'est même pas freinée.
On mesure à quel point ce gouvernement ment lorsqu'il dit que son action a enfin permis qu'on puisse envisager la mise en place d'un droit opposable au logement (Villepin dimanche dernier sur Canal + dans Dimanche+) ; il n'avait tout simplement pas la volonté politique de le faire jusqu'à ces dernières semaines préoccupé qu'il l'est toujours par le service de sa clientèle.
Frédéric FARAVEL
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3 janvier 2007 3 03 /01 /janvier /2007 17:13
Squat à Paris : des associations créent "un ministère de la crise du logement"

rois associations ont présenté lundi à la presse les locaux de leur "ministère de la crise du logement", dans l'immeuble de 1 000 m2 qu'elles occupent depuis dimanche, rue de la Banque à Paris. "On a envie que le logement soit au cœur du débat pour les échéances électorales", a expliqué Julien Bouchet, de l'association culturelle et artistique Macaq, à l'origine de cette initiative avec Droit au logement (DAL) et le collectif Jeudi noir contre le mal-logement.

"Nous comptons bien participer très activement à la campagne électorale et faire que le gouvernement s'engage de manière irréversible pour le droit au logement opposable", a affirmé le président du DAL, Jean-Baptiste Eyraud, habitué des occupations d'immeubles illégales, au nom de la "désobéissance sociale". Le DAL se méfie des "effets d'annonce" et des "promesses non tenues", alors que le président Chirac a demandé dimanche au gouvernement de proposer dans "les toutes prochaines semaines" un "droit au logement opposable", une mesure réclamée depuis des années par les associations.

Le DAL souhaite par ailleurs que 3 actions d'urgence soient entreprises : l'application de la loi de réquisition des immeubles vacants, l'ouverture des immeubles HLM vides et murés dans l'attente de leur démolition – qui se comptent "par milliers" en France, selon l'association – et le logement des familles dans de véritables logements et non dans des hôtels tenus par des "marchands de sommeil" dans des conditions "scandaleuses", a précisé M. Eyraud.

80 MAL-LOGÉS INSTALLÉS DANS L'IMMEUBLE

L'immeuble du 24, rue de la Banque, dans le 2e arrondissement, où une grande banderole jaune appelant à la "réquisition" a été suspendue aux fenêtres, est une ancienne succursale du CIC de 6 étages, vide depuis 3 ans, avec vue sur la Bourse, moquette, eau, électricité et ascenseur.

"L'immeuble appartient à une banque (...). On veut aussi à travers cela dénoncer la spéculation immobilière. Il y a trop d'immeubles vides qui appartiennent à des assurances, des fonds de pension, des établissements financiers et bancaires et des sociétés d'investissement. Ce n'est pas normal", a encore déclaré Julien Bouchet.

Pour les associations, l'immeuble occupé est une tribune politique. Ils y organiseront forums, débats et consultations juridiques, après avoir fait une fête toute la nuit dimanche au son de la musique électronique et des percussions africaines, jusque dans la salle des coffres.

Mais les militants y ont aussi installé environ 80 personnes, familles sans logement et travailleurs précaires. Parmi les sans-logis qui ont élu domicile au 24, rue de la Banque, Néné, 26 ans, Malienne mère de 2 enfants, gagne 600€/mois en tant que coiffeuse. Elle a été expulsée le 19 septembre d'un appartement qu'elle avait décroché après des années d'errance chez des amis pour un "faux bail" (l'appartement lui avait été sous-loué par un locataire mauvais payeur). Elle est demandeuse d'un logement social depuis 3 ans.
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12 décembre 2006 2 12 /12 /décembre /2006 15:54
Nicolas Sarkozy propose de créer un ministère de l'immigration

icolas Sarkozy a présenté l'immigration comme l'un des thèmes majeurs de sa campagne pour l'élection présidentielle. Pour le candidat de l'UMP, qui s'exprimait lundi lors d'une conférence de presse, "jamais le fossé n'a été aussi profond", dans l'approche de ce sujet, entre "les élites et la sensibilité dominante dans la population française". Il s'est dit "sidéré par la force des tabous qui dominent" à ce propos.

Le ministre de l'intérieur a défendu son bilan en la matière et notamment sa loi du 24 juillet 2006 sur l'immigration choisie, dont l'objectif est de faire passer l'immigration de travail de 7 à 50% de l'immigration régulière. "Beaucoup reste à faire pour aller plus loin", a-t-il pourtant reconnu, avant de lancer "quelques pistes pour l'avenir" :

Ministre de l'immigration. Le candidat à la candidature de l'UMP souhaite "la nomination d'un ministre chargé de l'immigration, qui sera à la tête de toutes les administrations responsables de ce dossier". A sa charge notamment : "la maîtrise de l'immigration familiale, la lutte contre les abus et la fraude et l'assouplissement des conditions de l'immigration dont notre économie a besoin".

Traité international sur les migrations. Rappelant la nécessité de "bâtir une grande politique de codéveloppement", il juge "urgent d'ouvrir le grand chantier d'un traité sur les migrations internationales". L'application de ce traité, stipulant "des droits et des devoirs pour les Etats et les migrants", incomberait à "une agence internationale".

Aide au retour. Il préconise également de "généraliser la politique d'aide aux microprojets en faveur des migrants de retour dans leur pays". Le nombre de ces migrants a doublé en 2006, pour s'élever à 2 000 personnes.


Cette orientation de Nicolas Sarkozy laisse à penser que le ministre-candidat va vouloir déplacer le centre de gravité de la campagne électorale vers des sujets qui affolent généralement les passions, en actionnant des réactions souvent irrationnelles dans la population, plutôt que d'aborder les véritables préoccupations concrètes et vitales de la très grande majorité des Français, sur lesquels il sera en grande difficulté (y compris face à Ségolène Royal) : emploi, chômage, pouvoir d'achat, mondialisation, protection sociale, santé, retraites, services publics...
Cependant, si le travail des socialistes et de la gauche doit bien entendu rappeler toujours l'attention du pays sur les véritables enjeux de son avenir, il apparaissait à tout le moins nécessaire de préciser le discours du Parti socialiste sur l'immigration et le co-développement, car "l'immigration partagée" du PS se distingue mal de "l'immigration choisie" de l'UMP à cause du flou contenu dans le premier concept - ainsi certains camarades tentent peu à peu de réintroduire la notion de quota pourtant condamnée par le Parti socialiste, et la candidate n'a jusqu'ici pas lever le flou programmatique.
C'était en partie la volonté qui m'avait animé de proposer l'immigration comme thème principal de la réunion de la section que j'anime sur la présentation des candidatures internes au PS ; mais même cela m'a été reproché par des esprits chagrins...
Je me permets de remettre en ligne les propositions de NPS qui restent encore défendues par la grande majorité des militants de ce courant.


Les propositions du Parti socialiste en matière d'immigration

Dans le projet adopté par le Parti socialiste, une sous-partie est consacrée à l'immigration. A côté des idées de codéveloppement avec les pays d'origine et de lutte contre l'immigration illégale, voici les principaux points abordés :

- "Nous reviendrons sur les dispositions des lois Sarkozy qui ont précarisé la situation des immigrés installés depuis longtemps dans notre pays. Nous restaurerons la possibilité de régularisation après dix ans de résidence. Nous respecterons le droit au regroupement familial pour protéger les enfants scolarisés, nés en France, ou y vivant depuis longtemps." [Dans son projet législatif de 2007, l'UMP dit vouloir "renforcer les conditions de revenu et de logement pour le regroupement familial, afin que vivre en France soit un projet fondé sur le travail, pas sur le bénéfice de prestations sociales].

- "Nous bâtirons un projet migratoire individuel pour une insertion réussie. Ce contrat permettra l'accompagnement personnalisé de l'étranger au moment de son arrivée sur le territoire français, avec la création d'un guichet unique d'accueil et d'insertion."

- "Nous rendrons plus simple et plus solennelle l'accession à la nationalité française : une journée du citoyen rassemblera chaque année dans chaque mairie les Français lorsqu'ils atteignent l'âge de la majorité ou quand ils sont naturalisés. A cette occasion, les principes fondamentaux de la République seront rappelés."

Les propositions de NPS en matière d'immigration
Vous pouvez télécharger les propositions de NPS en cliquant sur le lien suivant :

propositions de la motion 5 en matière d’immigration

 

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6 décembre 2006 3 06 /12 /décembre /2006 16:45
Présentation et analyse des résultats de la 2nde vague du Baromètre Politique français (CEVIPOF)

 

Je vous recommande la lecture du compte-rendu de la dernière étude du BPF. L’historique des études menées par le CEVIPOF ayant montré une certaine concordance avec la réalité (votes des 21-Avril et 29-Mai), je suis enclin à apporter une attention particulière à leurs études.

 Télécharger : étude CEVIPOF 20 novembre 2006

http://www.cevipof.msh-paris.fr/

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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 14:55
Atmosphère suffocante
dans le Londonistan

par Ernst Hillebrand, Friedrich-Ebert-Stiftung, juin 2006

Le multiculturalisme britannique a largement échoué dans son rapport aux populations immigrées musulmanes. Seul l'establishment de gauche refuse toujours de l'admettre.

Atmosphère suffocante dans le Londonistan

40 % des musulmans vivant en Grande Bretagne souhaitent l'application de la Charia dans certaines parties du pays. 32 % pensent que les musulmans devraient s'engager pour mettre fin à la civilisation occidentale, « décadente et amorale ». 20 % disent comprendre les motivations des responsables des attentats du métro de Londres le 7 juillet 2005. Dans le même temps, seuls 17 % des non-musulmans pensent que musulmans et non-musulmans peuvent vivrent ensemble pacifiquement de façon durable. Et un quart de l'électorat peut s'imaginer votant un jour pour un parti d'extrême droite ; bienvenue en Grande Bretagne, dans une société qualifiée par le British Council de «riche d'une grande diversité, ouverte, multiculturelle».
Alors que les autorités persistent à diffuser des messages glorieux, les attentats de Londres ont crûment révélé une réalité qui n'avait pu échapper, auparavant déjà, à tout observateur attentif : le vaste échec du multiculturalisme britannique, du moins en ce qui concerne l'intégration des musulmans. Le pays est confronté aux dégâts d'une politique qui voulait l'intégration non pas via l'adaptation à la culture britannique mais via la proclamation et l'affirmation actives, encouragées par l'Etat, des différences culturelles et religieuses propres aux populations immigrées. Même en faisant abstraction du désastre absolu, en matière interculturelle, que représente le terrorisme islamiste, les résultats de cette politique sont tout sauf convaincants : la Grande Bretagne
«évolue insidieusement vers une société où règne la ségrégation», déclarait ainsi il y a quelques mois Trevor Philips, président de la Commission for Racial Equity, commission nationale de lutte contre les discriminations.
[...]

Télécharger l’article complet de la fondation Friedrich-Herbert : “Atmosphère suffocante dans le Londonistan”

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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 11:19
Selon le rapport de l'Observatoire des zones urbaines sensibles, l'écart augmente avec les autres quartiers.

Le rapport 2006 de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (ONZUS), adressé vendredi 10 novembre aux parlementaires, révèle un creusement d'écarts entre 2003 et 2005 entre les quartiers classés en zones urbaines sensibles (ZUS) et les autres quartiers des agglomérations auxquels ils appartiennent. "Le processus de décrochage entamé depuis des années dans les zones urbaines sensibles n'est pas enrayé", qu'il s'agisse des domaines de l'emploi, de la réussite scolaire, des revenus, de la santé ou de l'insécurité ressentie par les habitants, souligne l'ONZUS.
"On constate même le creusement d'écarts entre les quartiers classés en ZUS et les autres quartiers des agglomérations auxquels ils appartiennent", ajoute le rapport qui précise que les indicateurs recueillis portent pour la plupart sur la situation en 2005, ne tenant pas compte de ce fait des mesures mises en œuvre depuis les émeutes de l'automne 2005.

Télécharger le documment : Panorama de la presse sur le rapport 2006 de l’ONZUS
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8 novembre 2006 3 08 /11 /novembre /2006 14:52
IL FAUDRA CHANGER RADICALEMENT LES CONSIDERANTS DE LA POLITIQUE DE RENOUVELLEMENT URBAIN DES 2007

La décision de démolir 200 000 logements sociaux en 5 ans constitue la mesure la plus spectaculaire du programme national de rénovation urbaine. Geste radical... Or il est loin d'être sûr que la démolition à cette échelle et dans ce calendrier soit souhaitable ou réellement possible.

Pour de nombreuses raisons. D'abord celle de la suppression d'une offre précieuse de logements sociaux dans un pays où il en manque cruellement (rappelons qu'il y a près d'un million de demandes en instance), et tandis qu'on entre dans une période de raréfaction de l'argent public : pour compenser les 40 000 démolitions annuelles, tout en continuant à assurer la production ordinaire, comme c'est prévu par la loi, il faudrait produire chaque année 90 000 logements neufs là où on peine à en faire 50 000 ...

Ensuite parce que ces opérations sont très onéreuses, parce ce que la démolition, pour les habitants des immeubles concernés, reste difficile à vivre, et parce que le montage des opérations de relogement prend souvent plusieurs années (rappelons qu'en 2002 on n'a pas réussi à démolir plus de 8000 logements).

On risque également de mettre à bas des pans entiers et significatifs d'un patrimoine qui n'est pas toujours dépourvu de qualités architecturale et urbaine : démolir 200 000 logements c'est supprimer un gros quart de la production totale des grands ensembles et des ZUP, et il y a fort à parier qu'il comprend des éléments intéressants.

Enfin et surtout parce qu'on risque fort de se tromper d'analyse en corrélant «pathologie sociale» et «pathologie architecturale» : les habitants de ces quartiers souffrent d'abord et surtout de leur exclusion économique et sociale, et du regard que la société porte sur eux. Faire imploser leur lieu de vie n'y changera pas grand chose à soi tout seul, et pourrait bien relever du seul «traitement magique», familier des ethnologues.

Bref, un tel enjeu appelle un débat, et on s'étonne qu'il ne parvienne pas à s'installer, à la suite notamment de l'avis circonspect du Conseil National des Villes et des alertes du mouvement HLM dès son congrès de juin 2003. Et pour comprendre les enjeux on aurait tout à gagner à interroger l'histoire de la rénovation urbaine des années 1960, qui, sans pour autant réussir à tenir ses objectifs quantitatifs, a eu le triple effet de chasser des centres villes les ménages pauvres, d'endetter durablement les collectivités locales et de faire disparaître un patrimoine architectural digne d'intérêt.

À défaut d'une planification énergique du développement massive de l'offre de logement, les reconstructions accaparent le foncier qui restait encore disponible pour proposer une offre nouvelle et complémentaire (décohabitation, besoins nouveaux, mal logés, occupants sans titre de bonne foi, résorption de l'habitat indigne...). La raréfaction de l'offre nouvelle du fait des reconstruction risque donc d'accroître la crise du logement et du foncier ! C'est un fantastique effet pervers de la politique Borloo depuis 2002.

D'autre part, au nom d'une mixité sociale qui restera longue à reconquérir, on démolit dans les secteurs les mieux équipés et desservis en transports parfois jusqu'à 50% du parc HLM à bas loyer pour recontruire du HLM haut de gamme (PLUS, PLUS CD non minorés), mais dans la plupart des cas on a pas de propositions concrètes pour les populations les plus en difficulté ; le résultat le plus sûr de la politique mené par le gouvernement va être de rejeter plus loin encore des populations fragiles, où les collectivités n'ont ni les services ni les moyens pour les accueillir, les accompagner durablement et éventuellement les faire sortir de leur condition. Dans le même temps, et avant même que ces populations aient quitté nos territoires on réduit fortement les financements spécifiques et droit commun risquant par là même un grave effet ciseau lourd de conséquences sociales et en terme de tranquillité publique.

Frédéric Faravel
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3 novembre 2006 5 03 /11 /novembre /2006 15:24
Le programme de rénovation urbaine manque de perspectives à long terme

is sur pied en 2003 pour améliorer les conditions de vie dans les banlieues, le programme national de rénovation urbaine (PNRU) se traduit, bien souvent, par un empilement d'opérations sur le bâti, sans "vision stratégique" et sans réelle prise en compte des "attentes prioritaires des habitants". Si des inflexions ne sont pas apportées dès maintenant, certains quartiers courent à "l'échec". C'est, en tout cas, l'une des conclusions d'un rapport du Conseil général des ponts et chaussées remis à la fin du mois d'août mais resté confidentiel jusqu'à présent.

Durant le 1er semestre 2006, 13 hauts fonctionnaires se sont rendus dans une dizaine de sites épaulés par l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU), qui coordonne le PNRU. Plus de deux cents "acteurs de terrain" ont été rencontrés dans trois villes d'Ile-de-France et sept situées en province.

Le résultat de cette "mission" est présenté comme une "contribution" aux travaux du Comité d'évaluation et de suivi (CES) de l'ANRU - l'instance qui a commandé le rapport. Les auteurs de l'expertise ne prétendent pas avoir évalué à fond "les effets d'une politique publique", compte tenu de la faible ancienneté des conventions signées sous l'égide de l'ANRU (un à deux ans). Mais ils sont convaincus de "l'urgence à mettre en oeuvre" leurs recommandations.

"GOULOTS D'ÉTRANGLEMENT"

Première "lacune" décelée par la mission : nombre de conventions conclues avec l'ANRU ressemblent à des "catalogues" d'actions qui ne s'inscrivent pas dans le long terme. Des maires "peinent à présenter simplement les enjeux auxquels leur projet est censé répondre" et n'arrivent pas à dire clairement "comment fonctionnera le futur quartier".

Malgré l'importance des moyens financiers accordés par l'ANRU, "la dynamique de transformation" espérée pourrait ne pas être au rendez-vous dans certains quartiers, une fois les travaux achevés.

De telles menaces sont liées au "décalage trop fréquent entre la démarche urbaine" et le devenir socio-économique des territoires concernés. Les améliorations architecturales, la modification de la voirie ou la diversification de l'offre de logements ont tendance à l'emporter sur des thématiques tout aussi cruciales que l'éducation, l'accès à l'emploi, le développement économique, etc.

Aspect essentiel des programmes de renouvellement urbain, les démolitions risquent, à l'avenir, de se heurter à des "goulots d'étranglement", du fait des "retards" pris dans la construction d'immeubles neufs. Les opérations de relogement devraient associer plus étroitement les habitants qui résident dans les bâtiments voués à disparaître, aux yeux de la mission. Celle-ci regrette la rareté des "dispositifs" destinés à accompagner les "familles les plus lourdes".

Enfin, certains projets tardent à se concrétiser car la réflexion en amont et le pilotage se révèlent insuffisants. "Là où il aurait fallu innover et expérimenter, la course contre le temps et le sous-dimensionnement des ingénieries favorisent le recours à des solutions stéréotypées", déplore la mission.

Malgré ces dysfonctionnements, le PNRU "a enclenché sur le terrain une dynamique collective positive", qui résulte de "l'ampleur des moyens humains et financiers mobilisés" : à eux seuls, l'Etat et le "1 % logement" se sont engagés à apporter environ 10 milliards d'euros sur la période 2004-2013. Grâce à ce traitement de choc sans précédent, l'ANRU jouit "d'un capital de confiance auprès de tous les acteurs locaux rencontrés", insiste la mission.

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